A
Anonymous
Guest
Depuis 15 jours je remange de la viande presque tous les jours. Je le fais suite à des soucis de santé (voir rubrique santé). Au début dut dur psychologiquement, et aussi niveau goûts et odeurs (surtout). Je ne suis tjs pas bien franche devant un rayon boucherie que je trouve écœurant et la seule viande que je remange c'est du bœuf premier choix bio.
Dur dur pour la digestion les premières 48 heures (malade comme un chien est plus proche de la vérité :s)
Par contre je me rends compte que mon humeur est beaucoup plus égale que lorsque j'étais végé ou quasi végé :s. Je pense que finalement le fait de ne pas devoir réfléchir, de manger comme la majorité me repose l'esprit.
J'écrivais ailleurs que je n'avais jamais pris le choix de ne plus manger de viande comme une contrainte, j'avais l'impression inverse : la liberté et le choix de vivre ses convictions, mais je me rends compte que je retrouve la plaisir de manger sans me poser de questions, je retrouve des goûts anciens liés à des souvenirs gustatifs qui m'ont en fait beaucoup manqués. Bref je pense que sans en avoir conscience je me frustrais
Par contre, dilemme : je ne vis plus mes convictions. Or c'est difficile car dans notre société on décide peu de choses, on subit des tas de choses pas jolies. Choisir d'éviter la cruauté animale, la surproduction, l'élevage de masse, c'est un choix que j'ai. Je me rends bien compte que manger UNE race d'animal équivaut à tous les manger..
Et donc finalement j'ai d'une part une impression positive car je me sens d'humeur plus apaisée et d'autre part un sentiment d'échec
Peut-être que ce statu quo va encore évoluer, je ne sais pas. J'évite d'analyser tout ça trop profondément quand même
Voilà juste besoin de faire le point !
Bonne soirée
Dur dur pour la digestion les premières 48 heures (malade comme un chien est plus proche de la vérité :s)
Par contre je me rends compte que mon humeur est beaucoup plus égale que lorsque j'étais végé ou quasi végé :s. Je pense que finalement le fait de ne pas devoir réfléchir, de manger comme la majorité me repose l'esprit.
J'écrivais ailleurs que je n'avais jamais pris le choix de ne plus manger de viande comme une contrainte, j'avais l'impression inverse : la liberté et le choix de vivre ses convictions, mais je me rends compte que je retrouve la plaisir de manger sans me poser de questions, je retrouve des goûts anciens liés à des souvenirs gustatifs qui m'ont en fait beaucoup manqués. Bref je pense que sans en avoir conscience je me frustrais
Par contre, dilemme : je ne vis plus mes convictions. Or c'est difficile car dans notre société on décide peu de choses, on subit des tas de choses pas jolies. Choisir d'éviter la cruauté animale, la surproduction, l'élevage de masse, c'est un choix que j'ai. Je me rends bien compte que manger UNE race d'animal équivaut à tous les manger..
Et donc finalement j'ai d'une part une impression positive car je me sens d'humeur plus apaisée et d'autre part un sentiment d'échec
Peut-être que ce statu quo va encore évoluer, je ne sais pas. J'évite d'analyser tout ça trop profondément quand même
Voilà juste besoin de faire le point !
Bonne soirée