Capitalisme et écologie, croissance et décroissance...

Cépafo

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Pour poursuivre ici le débat commencé .

Voici un extrait :

Ned":3uvd7erf a dit:
natachaton":3uvd7erf a dit:
Ned":3uvd7erf a dit:
Mais le capitalisme n'est pas responsable de la décroissance
non herve parlait de la décroissance voulu pas de la crise financière.
Arf désolé, j'ai fait l'amalgame avec ce que disait Kerloen

natachaton":3uvd7erf a dit:
aujourd'hui on consomme au delà des ressource de la planète et le principe de la croissance est de croitre justement. La décroissance c'est arrêter de penser qu'on peut toujours augmenter la consommation et les profits.
j'y connais pas grand chose mais le capitalisme est basé sur la croissance de l'économie, pour moi si on consomme moins cela va à l'encontre de ce principe
Je crois, en effet, que la croissance est inévitable (à cause de l'accroissement de population); mais parler de consommation planétaire n'a de sens que si c'est pour se retourner sur sa propre consommation, prendre ses responsabilités, décider de consommer moins, et surtout autrement.
Pour ce qui est de l'accroissement de la population : lorsque nos pays sont passés dans la première phase de la transition démographique, on a cru naïvement que le taux de mortalité allait toujours baisser et que le taux de natalité ne changerait jamais; la seconde phase a malheureusement prouvé le contraire. Le problème des pensions l'illustre bien, l'accroissement de la population, et donc la croissance par la même occasion, est devenu un but inévitable.
Mais au delà de ça, il y a la surconsommation. On n'a jamais consommé comme aujourd'hui, Et je reviens sur ce que je dis depuis le début : on est responsable de sa consommation; si on consomme sans limite, c'est parce qu'on le choisi; pas parce que le capitalisme nous détermine à le faire.
Pour parler de la croissance économique, il faut d'abord faire un détour par la façon dont elle est calculée et comment elle est abordée dans littérature économique. Les hommes politiques et les médias n'y comprennent souvent pas grand chose en réalité et prenne ce concept pour THE vérité/objectif.

Donc la croissance économique, pour faire simple, c'est le taux de croissance du Produit Intérieur Brut du pays considéré. Le produit intérieur brut est une mesure, grossière, de la production (au sens large) de biens et services d'un pays. Or le PIB est un construit très bancal pour plusieurs raison :

1. D'abord il ne prend pas en compte le travail domestique (travail fait par la personne chez elle pour elle et qui pourtant a un équivalent sur le "marché" : exemple vous faites vous-même votre repassage ou bien vous passez par une personne/association/entreprise que vous payez. Dans le premier cas, vous ne contribuez pas au PIB alors que dans le second oui, or c'est le même service qui est rendu). La tendance actuelle étant à la dédomestication de beaucoup de tâches (ménage, garde d'enfants, ...), le PIB est mathématiquement augmenté alors même que les services fournis seraient les mêmes.

2. Toute entreprise résident sur le territoire contribue au PIB quelque soit son activité. Ainsi, une entreprise de dépollution augmentera le PIB d'autant plus que la pollution est importante par exemple. De même, plus les gens sont malades et achètent des médicaments, plus le PIB augmente... On peut multiplier les exemples de ce type.

Ainsi, il faut bien être conscient que le PIB est une mesure partielle (pas de prise en compte du travail domestique) et non discriminant (tant qu'il y a transaction financière, même si c'est pour corriger des disfonctionnement, il y a augmentation du PIB).

3. La question des services rendus par les organisations publiques et les collectivités. Leur "valeur" est estimée par leur coût. Plus une organisation publique a un budget élevé, plus il rend service à la société et donc il augmente le PIB.

Vous voyez donc que la mesure même de la production d'un pays est très imparfaite mais elle a l'avantage de fournir un objectif chiffré, dont les politiques et les gens sont friands.

Et ensuite on essaye de mesurer le taux de croissance de cet indicateur de production. Et là encore, de nombreux problèmes se posent : pour que le taux de croissance veuille dire un minimum de chose, il faut que ce qu'il mesure soit comparable dans le temps. Or la structure de l'économie d'un pays change : le secteur agricole d'aujourd'hui n'est pas celui d'il y a 30 ans, pareil pour le secteur industriel... les produits et services ne sont pas les mêmes... Ainsi, si on compare le PIB d'il y a 100 ans à celui d'aujourd'hui, il y a un facteur multiplicatif de 12 : on consomme aujourdhui 12 fois plus qu'il y a 100 ans. C'est complètement illusoire de croire cela : on consomme certes plus mais surtout très différemment et ce n'est pas du tout comparable, pourtant on fait cette comparaison avec la croissance économique. Voilà donc un premier problème. De plus, quand bien même cela serait résolu, se pose la question, mathématique, de calcul de l'évolution d'un indice : il faut une référence constante pour pouvoir faire des taux de croissance comparables et là encore, il y a plusieurs façons de faire et rien n'est parfait.

En résumé, jusque là, on voit bien que la croissance économique telle qu'on la mesure, c'est du flan. Le seul "avantage" c'est que c'est une mesure synthétique qui accorde tout le monde.

Ensuite, le PIB n'est pas une mesure du bien-être de la société vous l'avez bien vu. Une croissance à 2 chiffres en Chine ne veut pas dire que le bien-être des chinois est en train d'exploser.

Je vais m'arrêter là pour ce soir et je reprendrais tantôt sur la façon dont les économistes envisagent la croissance et la société.

Juste, je rajoute que le fondement du capitalisme, c'est l'accumulation de richesse, ce qui va donc de paire avec la croissance théorique de la production. Mais comme le dit jmtrivial, dans un monde aux ressources finies, la croissance ne peut qu'être finie et l'accumulation aussi. Le capitalisme est donc voué à disparaître dans son essence. Ainsi, on ne peut pas dire que la croissance est inévitable, c'est un mythe.

Là où tu te trompes aussi Ned, c'est sur la responsabilité des consommateurs. En économie, le consommateur est rationnel et cherche à maximiser son bien-être, symbolisé par le plaisir que procure la consommation de biens et services (au sens le plus large qui soit : si je dors sur une plage, je consomme du loisir bronzage et repos et j'augmente mon bien-être). Les incitations du capitalisme fait que l'individu rationnel ne va jamais chercher à consommer moins. Tant qu'il a de l'argent il va chercher à maximiser sa consommation. Donc si tu dis que les gens peuvent consommer moins tout en soutenant le fonctionnement de l'économie qui prend sa source dans le capitalisme, et bien c'est un non sens.

Tout ça est compliqué, car même la définition du capitalisme pose problème en réalité, c'est un terme situé historiquement qui n'a pas beaucoup de sens aujourd'hui mais bon...

Désolé pour la longueur et peut-être le hors-sujet (du moins pour le moment...). La suite au prochain épisode :p
 
Je ne suis ni un professionnel de l'économie, ni un grand gourou du capitalisme; je me contente de soutenir un point de vue qui n'est pas nécessairement fixe.
Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'une croissance infinie dans un monde fini est tout simplement impossible, mais de mon point de vue, je ne pense pas qu'il faille s'en allarmer pour autant a l'heure actuelle. Mon point de vue : c'est la vulgarisation de la croissance en une augmentation de la consommation basée sur l'accroissement de la population et la manière dont consomme celle-ci; je ne suis pas entré dans des détails que je ne maitrisais pas (PIB, etc.). Ainsi, je crois que la planète peut nourrir 6 milliards d'individus et même d'avantage sans en souffrir. Le véritable problème est que les habitants des pays développés consomment bien plus qu'ils n'en ont besoin (Dieu sait si c'est un euphémisme). Et pour ce qui est de l'accroissement, un fois la transition passée, il n'y a vraiment pas de quoi s'inquiéter; par exemple en France en 2003, l'accroissement naturel était seulement de 3,5 pour mille.
Naturellement, la croissance ne se limite pas à ça, c'est pourquoi tes explications sont fort enrichissantes et pas du tout hors-sujet (je t'encourage d'ailleurs à continuer). Je vais tout de même prendre un peu de recul pour y rélfléchir et me documenter d'avantage afin de ne pas argumenter par mauvaise-foi.
En revanche, là où je ne suis plus d'accord avec toi, c'est sur la responsabilité des consommateurs : un consommateur est avant tout un homme qui a une conscience et un libre arbitre. Que le capitalisme incite celui-ci ou non, le consommateur restera toujours libre de consommer ce qu'il veut ; et c'est parce qu'il est libre de consommer ce qu'il veut, qu'il est responsable de ce qu'il consomme. Ni toi ni moi ne sommes insensible au capitalisme et à ses incitations à la consommation, pourtant nous faisons des choix pour consommer moins; et ces choix, tous les autres consommateurs sont libre de les faire.
 
Ned":1vu9gai6 a dit:
et ces choix, tous les autres consommateurs sont libre de les faire.
Ou pas...

Tout le monde n'a pas le même capital psychologique. Tout le monde n'est pas égaux dans la réflexion, l'estime de soi et donc des autres...etc
Ainsi ce qui te semble simple ne l'est pas forcement pour ton voisin. Ce qui te semble évident ne l'est pas forcement pour ton voisin...etc

Pour te donner un exemple, il y'a bien quelque chose que tu aimerai changer en toi, que tu essaye de changer (ou que tu aimerai changer) mais que tu n'arrives pas à changer. Changer un comportement peut être extrêmement difficile. Et que dire quand on ne se rend même pas compte que l'on devrai changer un comportement parce qu'il n'est pas sain pour nous ou pour les autres...


C'est bien de compter sur la conscience de chacun mais il faut aussi une société qui facilite le travail de cette réflexion et de cette démarche.

Ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui.
 
1air2rien":jhvz7vjh a dit:
Ned":jhvz7vjh a dit:
et ces choix, tous les autres consommateurs sont libre de les faire.
Ou pas...

Tout le monde n'a pas le même capital psychologique. Tout le monde n'est pas égaux dans la réflexion, l'estime de soi et donc des autres...etc
Ainsi ce qui te semble simple ne l'est pas forcement pour ton voisin. Ce qui te semble évident ne l'est pas forcement pour ton voisin...etc
Et tout le monde n'as pas le même panel de choix non plus. L'ouvrier agricole du producteur de café d'Éthiopie n'a pas la possibilité de faire les mêmes choix de consommation que le consommateur de ce café en France, sinon je ne crois pas qu'il choisirai d'avoir du mal à bouffer tout les jours...
 
Oui tout a fait.

C'est vrai que mon discours concernait plutôt l'homme occidental moyen on va dire...
 
1air2rien":bnpxz7f6 a dit:
Tout le monde n'a pas le même capital psychologique. Tout le monde n'est pas égaux dans la réflexion, l'estime de soi et donc des autres...etc
Ainsi ce qui te semble simple ne l'est pas forcement pour ton voisin. Ce qui te semble évident ne l'est pas forcement pour ton voisin...etc
Non, mais tout le monde, quel que soit son capital psychologique, sa réflexion et son estime de soi, est libre (dans le sens existentialiste). Il n'y a pas de déterminisme.
Donne-moi un exemple où l'on n'a pas le choix de consommer en masse, et j'en jugerais.

1air2rien":bnpxz7f6 a dit:
C'est bien de compter sur la conscience de chacun mais il faut aussi une société qui facilite le travail de cette réflexion et de cette démarche.

Ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui.
J'imagine que tu parles de l'information (la société ne va pas réfléchir pour nous); je suis d'accord, c'est loin d'être le cas aujourd'hui, mais c'est le travail des ong et des états: A nous d'être responsable en faisant des dons et en votant.

barbux":bnpxz7f6 a dit:
Et tout le monde n'as pas le même panel de choix non plus. L'ouvrier agricole du producteur de café d'Éthiopie n'a pas la possibilité de faire les mêmes choix de consommation que le consommateur de ce café en France, sinon je ne crois pas qu'il choisirai d'avoir du mal à bouffer tout les jours...
Je parlais plus haut des pays développés, pas de l'Ethiopie ;)
 
Ned":38kede38 a dit:
Il n'y a pas de déterminisme.
Donne-moi un exemple où l'on n'a pas le choix de consommer en masse, et j'en jugerais.
Prend l'exemple que je te cite. Trouve quelque chose chez toi que tu n'arrive pas à changer en toi malgré la volonté de le faire et tu as ton exemple. Ça ne veux pas dire que c'est inéluctable, mais simplement que ce n'est pas simple et que ce n'est pas donné à tout le monde d'y arriver.

Ned":38kede38 a dit:
J'imagine que tu parles de l'information (la société ne va pas réfléchir pour nous); je suis d'accord, c'est loin d'être le cas aujourd'hui, mais c'est le travail des ong et des états: A nous d'être responsable en faisant des dons et en votant.
Je parle de l'information effectivement mais aussi de réglementations permettant de limiter le grand n'importe quoi en matière de pollution, permettant une généralisation de produits/services respectant au maximum l'environnement. De recherches orientées vers ce qui est le plus profitable à l'environnement, et non pas aux industriels...etc etc etc
 
1air2rien":3vgzh7wt a dit:
Prend l'exemple que je te cite. Trouve quelque chose chez toi que tu n'arrive pas à changer en toi malgré la volonté de le faire et tu as ton exemple. Ça ne veux pas dire que c'est inéluctable, mais simplement que ce n'est pas simple et que ce n'est pas donné à tout le monde d'y arriver.
On est ce que l'on fait; pas le contraire. Un paresseux par exemple n'est pas déterminé à l'être; ça n'est pas parce qu'on est paresseux qu'on ne fait rien, c'est parce qu'on ne fait rien qu'on est paresseux. Un paresseux a le choix de rester allongé dans son divan ou d'aller faire du sport; ça n'est pas parce que le choix n'est pas facile, que le choix n'existe pas. Il est donné à tout le monde d'y arriver.
Tu remarqueras que ton exemple n'a aucun rapport avec la surconsommation.

1air2rien":3vgzh7wt a dit:
Je parle de l'information effectivement mais aussi de réglementations permettant de limiter le grand n'importe quoi en matière de pollution, permettant une généralisation de produits/services respectant au maximum l'environnement. De recherches orientées vers ce qui est le plus profitable à l'environnement, et non pas aux industriels...etc etc etc
C'est ce que je dis, faire des dons ou voter.

Et puis je suis pas paresseux déjà :'( ^^
 
Ned":u1y7duc3 a dit:
On est ce que l'on fait; pas le contraire. Un paresseux par exemple n'est pas déterminé à l'être; ça n'est pas parce qu'on est paresseux qu'on ne fait rien, c'est parce qu'on ne fait rien qu'on est paresseux. Un paresseux a le choix de rester allongé dans son divan ou d'aller faire du sport; ça n'est pas parce que le choix n'est pas facile, que le choix n'existe pas. Il est donné à tout le monde d'y arriver.
Tu remarqueras que ton exemple n'a aucun rapport avec la surconsommation.
C'est justement pas mon point de vue. Je suis d'accord sur le fait que le choix existe mais pas de dire qu'il est donné à tout le monde d'y arriver.
Le rapport avec la surconsommation est que pour certaines personne il est très difficile d'imaginer une vie sans surconsommation, parce que c'est ancré dans leur habitude, parce que le fait de consommer comble en eux un manque psychologique...

Voilà, je ne dis pas qu'on peut excuser tout comportement, mais on peut l'expliquer. Les gens ne sont pas des êtres de hasard. Il n'y a pas les bons d'un côté, les mauvais de l'autre. On ne naît pas surconsommateur, respectueux, agressif, généreux, ou bordélique...etc Les blessures de la vie et l'amour que l'on a reçu nous ont construites (et là dessus on est pas tous égaux), et ce qui est facile pour l'un ne l'est pas forcement pour l'autre.
 
1air2rien":22axghh9 a dit:
Je suis d'accord sur le fait que le choix existe mais pas de dire qu'il est donné à tout le monde d'y arriver.
Si tout le monde à le choix, tout le monde peut le prendre. Faire tel ou tel choix par facilité, c'est aussi faire un choix.

1air2rien":22axghh9 a dit:
Le rapport avec la surconsommation est que pour certaines personne il est très difficile d'imaginer une vie sans surconsommation, parce que c'est ancré dans leur habitude, parce que le fait de consommer comble en eux un manque psychologique...
Je reviens à la charge avec le même argument : ça n'est pas parce que le choix n'est pas facile que le choix n'existe pas. A partir du moment où on est informé que d'une part on a la surconsommation, et de l'autre la modération, on est condamné à faire un choix. Et je le répète, faire tel ou tel choix par facilité c'est aussi faire un choix; je ne juge pas le choix ou sa raison, je constate seulement le libre arbitre et la responsabilité.

1air2rien":22axghh9 a dit:
Voilà, je ne dis pas qu'on peut excuser tout comportement, mais on peut l'expliquer. Les gens ne sont pas des êtres de hasard. Il n'y a pas les bons d'un côté, les mauvais de l'autre. On ne naît pas surconsommateur, respectueux, agressif, généreux, ou bordélique...etc Les blessures de la vie et l'amour que l'on a reçu nous ont construites (et là dessus on est pas tous égaux), et ce qui est facile pour l'un ne l'est pas forcement pour l'autre.
Les blessures de la vie et l'amour que l'on reçoit ne nous construisent pas; c'est nous seul qui nous construisons. Prend l'exemple d'un voleur; est-ce qu'il est voleur parce que c'était un enfant maltraité par des parents toxycomanes? Si oui, alors tous les autres enfants maltraités par des parents toxycomanes sont déterminés à être des voleurs; Si non, il est responsable de ce qu'il fait (c'est à dire voler ou non), et de ce qu'il est (c'est à dire être un voleur ou autre chose); et donc son vécu n'excuse ni n'explique ses choix. On revient toujours au libre-arbitre.
Je ne pense pas qu'il y ait les bons d'un côté et les mauvais de l'autre; l'explication est plus complexe :
D'abord, personne ne détient de vérité. Toutes nos connaissances sont basées sur des croyances, des postulats. Lorsqu'un athée dit à un croyant que l'enfer n'existe pas parce que Dieu n'existe pas et que celui-ci lui répond que l'enfer existe parce que Dieu existe, ils savent tous les deux ce qu'ils disent. Pourtant, aucun des deux n'a de vérités sur l'existence de Dieu: c'est un postulat. Il est donc possible de discuter avec quelqu'un de cohérent et logique qui te dira que la surconsommation c'est cool sans pouvoir le contredire à partir du moment où il a des postulats différents des tiens. Ca serait plus facile si nos connaissances étaient basées sur des vérités mais ça n'est pas le cas.
Ensuite, les gens ne sont pas toujours suffisement informés; je le soulignais plus haut, il faut faire des dons aux ong. Il faut aussi ne pas hésiter à informer ses proches et encourrager l'alphabétisation et la culture partout dans le monde.
Et enfin, bien souvent, les gens qui sont face à la surconsommation et ses plaisirs et la modération et ses restrictions, préfèrent ne pas faire de choix et continuent de consommer comme avant. Mais faire le choix de ne pas faire de choix... c'est faire un choix; en l'occurence le choix de continuer à consommer massivement.
 
Bon on commence à tourner en rond, alors je vais m'en tenir là pour ma part.
J'ai expliqué ce que j'en pensais. J'ai pas l'impression que tu ais tout entendu mais c'est pas très grave.

Je laisse d'autres prendre le relai... :)
 
Ned":1gay2nis a dit:
J'imagine que tu parles de l'information (la société ne va pas réfléchir pour nous); je suis d'accord, c'est loin d'être le cas aujourd'hui, mais c'est le travail des ong et des états: A nous d'être responsable en faisant des dons et en votant.
Alors d'après toi il faudrait donner de l'argent aux ong pour compenser les déficiences du système... pourquoi ne pas promouvoir un système qui fonctionne sans le concours des ong plutôt ? C'est bien notre problème ça, on créer des problèmes sans se soucier et après on cherche à les réparer, pourquoi ne pas y réfléchir à la base ?
Et le vote c'est bien joli, mais quand tu n'es pas d'accord avec le fonctionnement de l'état, je ne vois pas en quoi le vote peut t'apporter quelque chose dans la mesure ou il n'y a pas de choix qui te convient. Tu votes pour le moins pire qui continuera peu ou prou dans la lignée de son prédécesseur ? Non, on a pas vraiment le choix, notre libre arbitre est brider dans ses possibilités, nos choix ne peuvent que se limiter au panel de possibilités que l'on veut bien nous laisser. La seule solution que je perçois à l'heure actuelle c'est d'entrer massivement en résistance, mais là c'est une autre histoire...
 
"l'accroissement de la population, et donc la croissance par la même occasion, est devenu un but inévitable. "
en l'occurrence ce ne serait pas un but mais une conséquence... mais tu confonds croissance démographique et économique la, il peut tres bien y avoir l'un sans l'autre, à partir du moment ou on ne cherche pas à défendre mordicus son "pouvoir d'achat", amen...
au final, je ne comprends pas bien ce que tu défends exactement...
un argument surtout, "Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'une croissance infinie dans un monde fini est tout simplement impossible, mais de mon point de vue, je ne pense pas qu'il faille s'en allarmer pour autant a l'heure actuelle."
bon, admettons, mais après ton heure actuelle, on fera quoi ?...
la tu ne prends pas de risque, elle le fait déjà, mais 9 milliards, quand tous les pays en développement consommeront comme nous de la viande... ha oui, mais c'est vrai, ils feront peut etre le choix personnel de ne pas le faire...
ça fait beaucoup de si...
 
kerloen":36b7mcua a dit:
au final, je ne comprends pas bien ce que tu défends exactement...
La liberté d'échange et la responsabilité.
Pour ce qui est de la liberté d'échange : je défends l'idée que l'on puisse acheter ou vendre ce que l'on veut tant que l'on est conscentant.
Pour la responsabilité : je défends l'idée que l'on soit libre de faire ce que l'on veut (libre-arbitre) et donc que l'on est responsable de ce que l'on fait et de ce que l'on ne fait pas (c'est de l'existentialisme sartrien)
Et enfin je défends le capitalisme dans le sens où il permet la liberté d'échange et ne réduit pas le libre arbitre.

QUOIQUE...

Vos réponses me montrent que le capitalisme réduirait peut-être le libre-arbitre, et donc logiquement aussi la liberté d'échange (par le conscentement). Je n'ai jamais dit que j'étais infaible (je le prouve plus bas d'ailleurs): tout ce que je déduis est fait sur base d'observations que je fais dans ma vie et dans mon milieu (pas vraiment riche, mais plus riche que pauvre); c'est pour ça que je demandais des exemples...

Maintenant pour ce qui est de la croissance, je me suis documenté entre-temps, et je retire ce que j'ai dit plus haut : la croissance n'est pas inévitable.

Avant de finir, voilà pourquoi je défend autant la responsabilité de chacun et que je repousse tant la mauvaise foi : parce que c'est trop facile de dire "l'écologie, j'y peut rien, j'dois bien aller au travail en voiture"(alors que les transports en commun feraient aussi bien le travail que la voiture) , "les chinois sous-payés qui fabriquent des chaussures, c'est pas ma faute, c'est pas moi qui les oblige à travailler" (alors qu'on a les chaussure en question dans les pieds), "la surconsommation, c'est la publicité qui m'y oblige" (alors qu'on a toutes les facultés intellectuelles pour acheter ce que l'on VEUT).

Et arrêtez de me répondre comme si j'étais la personnification du capitalisme... Je l'ai dit plus haut, un point de vue n'est jamais fixe.
 
Je ne vais pas relancer le débat plus que ça mais je voulais souligner, Ned, qu'il y a un paradoxe entre le principe même de l'économie de marchés (expression que je préfère à capitalisme qui n'a pas vraiment lieu d'être aujourd'hui : le socialisme est mort, le capitalisme est un vieux concept un peu vague) et la surconsommation.

En économie, la surconsommation n'existe pas. La sous-consommation oui. Les théories économiques reposent pour leur immense majorité sur le comportement individuel. On suppose que l'individu recherche le bonheur et donc essaye de le rendre maximum dans un environnement contraint par des ressources rares. On fait l'hypothèse que l'individu a des préférences (il préfère les pommes aux bananes, se reposer plutôt que travailler, une moto plutôt qu'une voiture...) mais on ne juge en aucun cas de ces préférences. On rajoute juste des hypothèse de comportement. L'individu est rationnel, c'est-à-dire qu'il est cohérent dans ces choix pour simplifier et qu'il cherche effectivement a "maximiser" son bonheur. On suppose que l'individu prend du plaisir à satisfaire ses besoins, besoins dont on ne discute jamais le bien fondé en économie. La métaphore de la satiété au niveau de la nourriture s'applique à tout les biens de consommation. Si j'ai très faim, la première bouchée de nourriture me procure un plaisir important, mais plus je mange et moins les bouchées me rendent heureux. Ainsi, on fait l'hypothèse réaliste que le bonheur marginal apporté par la consommation d'un bien décroit avec la quantité consommée. Si l'individu est rationnel, il ne peut pas surconsommer puisque cela viendrait diminuer son bonheur.
Donc en gros, le but de la science économique, c'est de trouver la façon de maximiser le bien-être (synonyme ici de plaisir, de bonheur, je ne fais pas la distinction) de la société dans son ensemble sur la base de postulats sur le comportement individuel. On est en grande majorité dans une démarche d'individualisme méthodologique par opposition au holisme méthodologique qui prend les phénomènes (sociaux,...) dans leur globalité. Ainsi, chaque individu est indépendant des autres et responsable de ses décisions.

Or dans les fait, les mécanismes sociaux, les cultures, les modes... sont pour beaucoup dans les comportements individuels et je pense que le libre-arbitre est souvent assez limité. Mais ce n'est à mon avis en aucun cas la faute d'un quelconque système économique. Juste que les outils d'analyse oublient cette dimension culturelle dans la consommation, la façon de voir le monde etc...

Bon je m'arrête là parce que je n'arrive plus à exposer clairement ce que je voulais dire. Bref, je pense que le libre-arbitre et la liberté des gens sont quand même limités par un certains nombre de facteurs et qu'il y a énormément de déterminisme dans la société.
 
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii :mmm: sa c'Est du débat, dommage j'arrive tard et j'ai commencer a lire par la fin et je me suis lassée après un bout!!! :whistle:

mais je serait porté à être daccord avec mon futur mari :D

nahhh sérieux, je sais pas pour vous, mais ici, le ralentissement économique commence durement a se faire sentir en région, plusieurs industrie ferme leurs porte, les gens consomme moins, ce qui engendre d'autre fermeture, ce qui apporte encore plus de gens a moins consommer et c'est une belle roue qui tourne :confus:
Je sais pas comment a la fin de cette crise on vas tous s'en sortir, mais les régions du Québec en souffre déjà beaucoup et sa ne fait que commencer. (personnellement, je crois que c'est en partie la faute des syndicat qui sont trop gourmand et qui en veulent toujours plus, mais bon sa doit être ma condition de non-syndiqué au salaire minimum qui me fait parler, mais en même temps, j'ose espérer que c'est ce qui me permettera de garder mon emploi, car on ne tiens pas la corde au cou de notre employeur avec nos revendication, ce qui lui permettera peut-être d'avoir les rein solide pour passer au travers de la crise)
Sur-ce, j'ose tout de même espérer que les gens plus en moyen que moi, continuerons a ''surconsommer'' un tantinet afin d'aider l'économie a tourner!

(ok peut-être radical, mais je voit déjà trop de monde qui commence a souffrir de la crise et je sais que ce n'est que le début :confus:)
 
Insan3_po3t":23u9eynn a dit:
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii :mmm: sa c'Est du débat, dommage j'arrive tard et j'ai commencer a lire par la fin et je me suis lassée après un bout!!! :whistle:

mais je serait porté à être daccord avec mon futur mari :D
Très bonne idée :p

Insan3_po3t":23u9eynn a dit:
nahhh sérieux, je sais pas pour vous, mais ici, le ralentissement économique commence durement a se faire sentir en région, plusieurs industrie ferme leurs porte, les gens consomme moins, ce qui engendre d'autre fermeture, ce qui apporte encore plus de gens a moins consommer et c'est une belle roue qui tourne :confus:
Je sais pas comment a la fin de cette crise on vas tous s'en sortir, mais les régions du Québec en souffre déjà beaucoup et sa ne fait que commencer. (personnellement, je crois que c'est en partie la faute des syndicat qui sont trop gourmand et qui en veulent toujours plus, mais bon sa doit être ma condition de non-syndiqué au salaire minimum qui me fait parler, mais en même temps, j'ose espérer que c'est ce qui me permettera de garder mon emploi, car on ne tiens pas la corde au cou de notre employeur avec nos revendication, ce qui lui permettera peut-être d'avoir les rein solide pour passer au travers de la crise)
Sur-ce, j'ose tout de même espérer que les gens plus en moyen que moi, continuerons a ''surconsommer'' un tantinet afin d'aider l'économie a tourner!

(ok peut-être radical, mais je voit déjà trop de monde qui commence a souffrir de la crise et je sais que ce n'est que le début :confus:)
Comme avec toutes les crises, ce sont les travailleurs et les petites entreprises qui en prennent plein la gueule. les responsables de la crise, eux, ont encore plus gagné en pariant à la baisse à la bourse. C'est ce qu'on appelle le capitalisme phœnix. Il y a l'économie réelle et l'économie "financière virtuelle" qui renaît de ses cendres alors que l'économie réelle met beaucoup plus de temps...
 
Cépafo":8laqcwtk a dit:
Comme avec toutes les crises, ce sont les travailleurs et les petites entreprises qui en prennent plein la gueule. les responsables de la crise, eux, ont encore plus gagné en pariant à la baisse à la bourse. C'est se qu'on appelle le capitalisme phœnix. Il y a l'économie réelle et l'économie "financière virtuelle" qui renaît de ses cendres alors que l'économie réelle met beaucoup plus de temps...
lolll sa yès tu deviens mon idole de la pensé économique :ROFLMAO:
mais ouep, c'est le plus révoltant la dedans la satanée économie ''financière virtuelle'' crée un réel massacre de ceux qui travaille fort au bas de l'échelle :mmm:
Salleté de spéculation boursière!!! Trop pauvre pour cotter a la bourse et en plus c'est la bourse qui nous appauvris...
ahhhh je hais la société....
vla ce que jme suis fait faire vla quelques anné pour montrer mon dégout sociétaire

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lolll dsl chuis une vrai fan de Crass dont le logo représente un amalgame de plusieurs icônes d'autorité dont la croix chrétienne, la svastika et le drapeau du Royaume Uni, mélangés à un serpent à deux têtes se consumant lui-même (pour symboliser l'idée que le pouvoir se détruira lui-même)
 
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