Consensus sur le réchauffement?

  • Auteur de la discussion Anonymous
  • Date de début
A

Anonymous

Guest
Bonjour,

J'ai pris l'habitude depuis quelques années de me mefier des discours redondants à la télé ou à la radio qui font écho à une politique du gouvernement en fonction.
Et là contre toute attente, moi une écolo que je peux qualifier de convaincue, je m'interroge serieusement sur les motivations de notre président regardant les émissions de gaz à effet de serre.

Ce que l'on entend ou lit depuis plusieurs mois concernant les reductions urgentes de GES me font litteralement penser à du bourrage de crane.
Attention, je ne suis pas en train de nier que notre mode de surconsommation est letal à la biodiversité, mais je me demande ce que cet incessant flot de (des?)information cache. A qui profite le crime, comme interrogerait tout bon inspecteur de serie B?

Alors j'emets des hypotheses (oui, j'avoue, je suis fan de polars... :oops:)
- Une tentative de ralentir la croissance des pays en voie de developpement par injonction de Copenhague de consommer moins de Co2? Impossible, tout est mis en place pour que nos pays paient pour eviter un eventuel retard dû à une industrialisation moins carbonnée;
-Peut-etre alors est-ce un moyen de notre part de prevenir l'apres-petrole, souvenez vous, les prévisions étaient assez allarmistes il y a deu ou trois ans, je crois me souvenir qu'on nous menaçait de manquer d'or noir dès 2050 (enfin!! :YE:)
Si la terre manque de petrole, la demande va auagmenter, ça va être la loi du mieux payant, et...qui mettra le prix pour permettre à ses citoyens de continer à rouler dans leur voiture à combustion? La Chine? les etats producteurs de pétrole? Nous laissant nous pauvres occidentaux nous debrouiller avec nos technologies geniales qui n'attendent qu'une autorisation de commecialisation (je pense à l'air comprimé).
-Ou alors est-ce que nos contrées sont reelement convaincues de l'urgence?
Il y a aussi des scientifiques qui, sans nier le rechauffement climatique, emmettent un doute sur la seule implication du CO2. Et on est tous d'accord ici pour incriminer le methane un autre GES emis par l'elevage intensif. Sur cela, point de negocation prevue à Copenhague...

Quelle est votre opinion là-dessus, je n'arrive pas à croire qu'un gouvernement aussi centré sur le profit que le notre, ainsi que ceux d'autres pays européens ou celui des USA, prenne la voie du durable sans une idée derriere la tête.
 
Floless":1hl0kl4p a dit:
je n'arrive pas à croire qu'un gouvernement aussi centré sur le profit que le notre, ainsi que ceux d'autres pays européens ou celui des USA, prenne la voie du durable sans une idée derriere la tête.
Bonjour Floless,
Je me dis exactement la même chose. Les gouvernements ont forcément une idée derrière la tête c'est certain. Maintenir ce climat constant de peur, avec la crise et le H1N1 ? Oui mais pas seulement. Ta deuxième hypothèse me parait probable, je n'y avais jamais pensé.
 
De toute façon, ce qui est durable est rentable.
La durabilité est également économique.
Donc bien sûr qu'il y a des inéterets financiers en jeu et tant mieux, car qui souhaiterait que son niveau de vie diminue à aujourd'hui?
 
Je me pose la question aussi. J'ai pas de réponse précise. La peur a toujours été le crédo des institutions. Quand les gens ont peur, il se rallient plus facilement aux exigences des sauveurs autoproclamés (religions, états...). Alors la peur par le réchauffement climatique, peut-être. Il est clair que nous n'avons plus de pétrole pour très longtemps, et c'est une des grandes causes de rejet de CO2. En mettant nos peurs sur le réchauffement climatique, on décrédite le pétrole avant sa fin, et ça permet de faire accepter des solutions de rechange, comme le nucléaire ou d'autres technologies mortifères à haute rentabilité économique. Peut-être.

À mon avis, qu'il y ait ou non réchauffement anthropique (ce que je ne sais pas), ce n'est pas l'urgence aujourd'hui, l'urgence n'est pas environnementale, elle n'est pas animale non plus, elle est purement humaine, on doit gagner notre maturité, on doit trouver notre être spirituel, seul moyen à mon avis d'être en mesure de comprendre le monde, et donc de pouvoir agir en conséquence. L'écologie et le respect de la vie ne seront plus alors un problème, ils seront instinctifs. Je m'écarte un peu. Pour dire que ça peut aussi être tout simplement un moyen de retarder notre éveil, nous écarter de sa recherche, faire diversion. Malgré les apparences, il semble que notre éveil avance en ce moment. Même la science s'y est mise, plus rien n'est impossible pour elle, la matière n'est pas figée, elle grouille et nous pouvons consciemment, et à distance, interagir avec elle et modifier son comportement. Bientôt je pense (ou j'espère plutôt), science, philosophie et spiritualité reprendront les liens qu'ils ont perdus il y a longtemps.

Notre éveil est synonyme de l'effondrement du système, et ça, ça doit leur fiche grave les jetons, alors ils nous occupent au max avec le travail, les loisirs, et maintenant les vraies/fausses questions environnementales.

J'ai un peu dépassé le champ du changement climatique, désolé.
 
barbux":1wolzakl a dit:
la matière n'est pas figée, elle grouille et nous pouvons consciemment, et à distance, interagir avec elle et modifier son comportement. Bientôt je pense (ou j'espère plutôt), science, philosophie et spiritualité reprendront les liens qu'ils ont perdus il y a longtemps.
Olala, je te trouve bien optimiste, je crains qu'une illumination massive des êtres larvaires que nous sommes ne prenne un peu plus de temps, mais peut-être que ton "bientôt" avait une valeur plutôt relative.
Cependant ton espoir est contagieux :whistle:

Donc, cette campagne massive de promotion du climat serait un simple leurre, pour ne pas nous laisser nous interroger sur notre libre-arbitre, ou du moins nos immenses possibilités en tant qu'humains?

Pas bête, il fallait y penser, mais y ont-ils pensé?

Sinon, serait-il possible que les gouvernements en place surfent sur la vague verte ambiante. Le "climate gate" nous apprend que les scientifiques du GIEC auraient pu orienter leur recherche dans un sens (celui de l'exces de CO2) plutot que dans l'autre .
Du coup nos gouvernements ont un discours proches de celui des ONG qu'ils prennent en otage en leur donnant un lieu et un moment pour sauver la planete. Copenhague 2009, où les vraies questions, selon moi ne seront même pas abordées.

Et maintenant je tremble avec ce climate gate: Que se passera t'il dans nos esprits bipolaires si la nouvelle du 20 heure est "le GIEC a exagéré l'impact du CO2 sur l'environnement".

Mais la question écologique était-elle vraiment là? Ou aurions nous dû réevaluer toute notre façon de vivre, de l'alimentation à la consommation en passant par l'éducation et la santé, afin de vraiment aider l'environnement, la biodiversité, mais aussi les peuples moins favorisés?
 
Je vous passe non pas ma pensée, mais un article de la gazette des Insoumis(numéro 1), du Forum des Insoumis.
CLIMATOLOGIE
Comme si nous n’étions jamais revenus de ce sommet à Copenhague...
Par SHD
En cette période d’affolement médiatique préfaçant le sommet de Copenhague 2009, on nous écrase encore plus violemment la face dans notre bilan carbone:
c’est le grand retour des prophéties du GIEC, on nous rappelle bien fort que les glaces vont fondre et que la mer va monter.
Oubliés les récents doutes émis par plusieurs scientifiques sur les preuves anthropiques de ce réchauffement, loin loin l’interview de notre Président à l’ ONU où il confond couche d’ozone et effet de serre, tout semble désormais, devoir uniquement faire levier sur notre propension à culpabiliser :
“ La banquise, le réchauffement, la montée des eaux, le CO2 : C’EST TA FAUTE !! “
Une fois cette culpabilité angoissante établie à grand renfort d’hypnose collective, professée par des agents marketing et servie dans une sublime soupe climatico-médiatique, il ne reste plus qu’à venir nous sauver, en nous vendant des solutions miracles.
Et de remarquer comment les responsables et les médias nous les présentent ces “solutions”:
• Le lucratif business du carbone, et celui des dérivés climatiques (les derniers petits produits financiers favoris des Goldman&Sachs et autres banksters) sont présentés comme des rédempteurs d’économie.
• Les méthodes de modifications climatiques pratiquées actuellement et celles envisagées pour un futur proche sont vantées comme l’unique moyen de vaincre l’unique ennemi CO2.
• On nous explique enfin que l’importance de cette “crise climatique” est telle, qu’à elle seule, elle va justifier ce que n’a pas encore pu justifier une crise économique télécommandée, doublée d’une pandémie planifiée. Face à ce problème planétaire les hauts responsables s’empressent d’évoquer une réponse planétaire: une organisation mondiale. (une struture type OMS ou OMC pour les plus modérés des participants...)
Alors, y aura-t-il un miracle ?? Ou y aura-t-il des temps immobiles à Copenhague cette année ??...
À moins, comme je le crains, qu’on nous impose sous une forme ou une autre, une alliance vaine du monde entier contre... le carbone. Stimulant par là, une intensification globale des modifications et des marchés climatiques au détriment de réelles observations et études du climat dont beaucoup s’accordent encore à dire qu’ils n’en comprennent pas toutes les subtilités
La gazette des Insoumis
 
est-ce que cette vérité (selon moi) du réchauffement climatique dûe en majorité à l'homme mais que certains contestent et qui est quand même renforcée sous forme de propagande par les médias remet notre idéologie végéta*ienne en cause?je me pose beaucoup de questions, non pas que je veuille redevenir omni parce que de toute façon j'aime les animaux mais...
 
Ce post sent pas bon, à mon gout en tout cas.
Déjà de qui parle t-on? ces "ils" et ces "nous" qui sont-ils?
Faut pas oublier que ceux qui gouvernent sont des êtres humains comme les autres, ainsi que les journalistes des médias dominants si c'est bien d'eux dont on parle.
C'est vraiment gênant ce genre de catégories floues avec d'un coté les bons-qui-se-posent-les bonnes-questions et de l'autre les méchants-qui-font-la-loi.

Dans tout ce cirque, ce sont diverses "logiques" qui s'expriment mais au niveau des individus. Les journalistes font leur travail de journalistes dans des journaux menés par l'argent et les politiques gouvernent avec leurs névroses, leurs égos et les influences qu'ils subissent.

On voit le système en global en oubliant que ce sont des humains comme tout le monde qui le font vivre. Ça ne justifie pas ni pardonne pour autant les actes mais c'est une bien plus saine façon de voir les choses à mon gout. Mais c'est sans doute que ça fait du bien de se sentir à part...
 
p'tite-végétarienne":19sfz6ul a dit:
est-ce que cette vérité (selon moi) du réchauffement climatique dûe en majorité à l'homme mais que certains contestent et qui est quand même renforcée sous forme de propagande par les médias remet notre idéologie végéta*ienne en cause?je me pose beaucoup de questions, non pas que je veuille redevenir omni parce que de toute façon j'aime les animaux mais...
en quoi cela remettrait il le bien fonder des convictions vg en cause ??
si le réchauffement n'était pas averré tu veux dire ?
 
ours-blanc-":39hszhoz a dit:
Ce post sent pas bon, à mon gout en tout cas.
Déjà de qui parle t-on? ces "ils" et ces "nous" qui sont-ils?
Je ne pense pas avoir divisé le monde en deux dans mon post initial, il est vrai que je ne suis pas totalement convaincue de l'independance totale des directeurs d'infos de nos grands groupes de presse, mais cela n'engage que moi.

Cependant je trouve assez légitime de s'interroger sur une instumentalisation possible du concept environementaliste du rechauffement climatique. Pourquoi le Co2 est-il soudain aussi populaire et pas le methane, les phtalates, la pêche intensive, ou je ne sais quel autre sujet brûlant des agendas des ONG écolos?

Mis à part les polluants sus-cités, qu'est ce qui sent si mauvais là dedans?
 
"Cependant je trouve assez légitime de s'interroger sur une instumentalisation possible du concept environementaliste du rechauffement climatique. Pourquoi le Co2 est-il soudain aussi populaire et pas le methane, les phtalates, la pêche intensive, ou je ne sais quel autre sujet brûlant des agendas des ONG écolos?"
au combien !! on a bien le sentiment que l'on est en train de transformer l'écologie en marché du CO2. Le reste n'est plus que gesticulations autour...
 
ours-blanc-":zbeyp3fs a dit:
Faut pas oublier que ceux qui gouvernent sont des êtres humains comme les autres, ainsi que les journalistes des médias dominants si c'est bien d'eux dont on parle.
C'est vraiment gênant ce genre de catégories floues avec d'un coté les bons-qui-se-posent-les bonnes-questions et de l'autre les méchants-qui-font-la-loi.

Dans tout ce cirque, ce sont diverses "logiques" qui s'expriment mais au niveau des individus. Les journalistes font leur travail de journalistes dans des journaux menés par l'argent et les politiques gouvernent avec leurs névroses, leurs égos et les influences qu'ils subissent.

On voit le système en global en oubliant que ce sont des humains comme tout le monde qui le font vivre. Ça ne justifie pas ni pardonne pour autant les actes mais c'est une bien plus saine façon de voir les choses à mon gout. Mais c'est sans doute que ça fait du bien de se sentir à part...
+1

Ca me dérange toujours qu'on s'inquiète à ce point d'une erreur de Sarko à une interview, où il a mélangé causes de la réduction de la couche d'ozone et causes du réchauffement climatique... Ok, il a mélangé les deux à cet instant. Bon.
Et alors? Ce n'est pas un scientifique, ce n'est pas lui qui fait les estimations et il est encadré et conseillé par des personnes compétentes pour prendre les décisions.
Le rôle du président n'est pas d'être omniscient, mais de savoir bien s'entourer.
Alors tirer à bout portant sur notre représentant national parce qu'il a fait une erreur (pas monstrueuse en plus, puisque das l'absolu, le carbone n'est pas étranger à la destruction de la couche d'Ozone, mais bon là on part dans de la chimie) à une interview en direct... non seulement c'est totalement stérile mais en plus c'est un moyen de cristalliser l'attention de l'opinion publique sur des détails pour qu'ils en oublient le fond.
La manipulation médiatique est dans les deux sens, ce n'est pas parce que l'on entend une voix à contre-courant du politiquement correct qu'elle est forcément pleine de bon sens ;)

Ensuite la question de savoir si le réchauffement climatique est dû ou non à l'activité anthropique... elle est à mon sens sans aucun intérêt.
Considérer que le GIEC et les innombrables chercheurs qui ont fait et font encore des simulations pour prévoir les changements à venir sont des êtres dépourvus d'intelligence ou payés en dessous de table pour pondre des résultats culpabilisants, c'est imaginer que les chefs d'Etats ont pour objectif de se prendre la tête pour rien...
Humpf...
Je suis très moyennement convaincue.
Ensuite de part ma formation (mais peut etre est-elle elle aussi emprunte de pots de vin pour cacher une vérité douce et déculpabilisante), je peux assurer que l'activité humaine est tout sauf sans impact.
Donc sachant que notre population croit sans cesse et que les déséquilibres augmentent entre les peuples, que la biodiversité diminue et que la qualité de l'air va de mal en pis (allez voir sur le site du CITEPA si vous avez besoin de sources), dans tous les cas, même si le réchauffement est dû à autre chose que notre activité, il va falloir agir pour stopper notre course à l'extinction, parce que nous ne mettons pas seulement en cause notre espèce, mais les autres aussi.

Le problème de l'eau cependant reste une totale énigme pour moi... j'avoue avoir un mal fou à concevoir qu'une ressource en circuit fermé sur la Terre puisse avoir besoin d'être économisée, puisqu'elle ne se perd jamais...
Mais bon ça c'est mon ptit dialogue intérieur.

En améliorant la qualité de l'air, en préservant l'état des sols et en répartissant mieux les ressources, nous allons diminuer les émissions de GES, sans même y penser.
Alors peu importe le prétexte qui vous parle le mieux, dans tous les cas les actions sont les mêmes et les humains ne sont pas innocents.
 
Retour
Haut