Bonjour à tous
Je suis arrivée sur ce forum depuis peu, j'ai déjà trouvé beaucoup de conseils et de soutien de votre part. Vous m'aidez beaucoup à faciliter ma transition vers le végétarisme. Merci
ATTENTION :Ce sujet sera un peu décousu et émotif, rassurez-vous, je ne suis pas toujours comme ça. J'ai juste besoin de me défouler un peu.
Est-ce normal au début d'être si découragée et de passer par tant d'émotions?
Parfois, je suis fière de réussir à cuisiner 100% végétarien à la maison depuis déjà quelques mois, avec même plusieurs repas vegan. À l'épicerie, je n'ai jamais eu envie d'en racheter, pas même des mets préparés qui en contiennent. Tous mes lunchs au travail sont végés/vegan. Au restaurant, je réussis très bien à commander des plats végétariens. C'est un très bon pas de fait. Je n'ai pas mangé de poulet depuis 3-4 mois. J'achète des oeufs de poules en "liberté"... Je pose des gestes, ce qui est déjà mieux que mes 29 premières années!
Je trouve la transition difficile parce que j'ai trop d'occasions sociales et d'amis/famille/conjoint omnivores où des gens cuisinent pour moi et ça me cause des soucis. Et le temps des Fêtes m'a fait "rechuter" à quelques occasions. Ce midi, j'ai mangé de la lasagne de ma belle-mère, avec une sauce contenant du boeuf, je n'ai pas osé m'imposer. Honnêtement, ça ne me dérangeait pas d'en manger pour cette fois-ci. Mon conjoint est sushiman et il rapporte parfois à la maison des sushis qu'il aurait jetés parce qu'ils n'ont pas été consommés à son resto et je les mange. Mais je n'en achète plus. Hier avec ma famille on mangeait de la fondue chinoise et j'ai apporté du tofu + beaucoup de légumes. Ça s'est bien passé, je n'ai pas mangé de viande mais j'ai quand même trempé mon tofu dans le même bouillon que les autres qui y trempaient leur viande. Je suis pleine de ces petites contradictions et je suis en colère contre moi. J'aimerais être forte comme vous ou comme mes amis végéta*iens.
C'est difficile également parce que le concept de la viande, sa façon d'être produite me répugne ( J'ai vu des vidéos et lu beaucoup de trucs sur le sujet...), mais pas le goût ni l'apparence ou l'odeur car ça fait près de 30 ans que j'en consomme. J'en consommais même avec plaisir. Il y a encore une certaine dichotomie entre ma pensée et mes sens. Donc, j'étais honteuse de flancher ce midi pour cette lasagne, mais ça ne m'a pas répugnée. J'aimerais en venir à ça, ce serait plus facile. Il faudrait que ça me donne envie de vomir mais ce n'est pas le cas. Je déteste les champignons et c'est facile de ne pas en manger! Quoiqu'hier soir, en voyant les palettes de viande pleines de sang, j'ai fixé le tout en me disant que c'était dégueulasse et que je devais me déprogrammer de ça.
Parfois, je me dis que j'aimerais revenir dans un déni réconfortant, faire comme avant, faire comme mes amis qui ne se torturent pas avec ça. En même temps, je suis fière de ces prises de conscience que plusieurs n'auront jamais. J'ai envie de participer davantage à un monde moins cruel.
Dans mes réflexions, je suis parfois partagée entre l'idée de ne pas dépenser personnellement d'argent pour la viande, ne pas encourager cette industrie d'horreur, réduire le plus possible mon implication dans tout ça, mais pouvoir accepter d'en manger (le moins possible) ailleurs, parce que le "respect" des autres est plus important, je ne veux pas les froisser. Je crois que le mieux est d'être plus radical mais je n'ai jamais eu une personnalité comme ça. J'ai toujours été très nuancée. Je ne sais plus trop où me mettre. Je n'aime pas le terme "flexi" mais on dirait que je stagne à ce niveau.
Avez-vous déjà été dans des états comme ça? Est-ce que c'est un signe d'échec ? Est-ce que c'est tout ou rien et si je flanche de temps en temps, aussi bien rester omni et l'assumer?
Je suis arrivée sur ce forum depuis peu, j'ai déjà trouvé beaucoup de conseils et de soutien de votre part. Vous m'aidez beaucoup à faciliter ma transition vers le végétarisme. Merci
ATTENTION :Ce sujet sera un peu décousu et émotif, rassurez-vous, je ne suis pas toujours comme ça. J'ai juste besoin de me défouler un peu.
Est-ce normal au début d'être si découragée et de passer par tant d'émotions?
Parfois, je suis fière de réussir à cuisiner 100% végétarien à la maison depuis déjà quelques mois, avec même plusieurs repas vegan. À l'épicerie, je n'ai jamais eu envie d'en racheter, pas même des mets préparés qui en contiennent. Tous mes lunchs au travail sont végés/vegan. Au restaurant, je réussis très bien à commander des plats végétariens. C'est un très bon pas de fait. Je n'ai pas mangé de poulet depuis 3-4 mois. J'achète des oeufs de poules en "liberté"... Je pose des gestes, ce qui est déjà mieux que mes 29 premières années!
Je trouve la transition difficile parce que j'ai trop d'occasions sociales et d'amis/famille/conjoint omnivores où des gens cuisinent pour moi et ça me cause des soucis. Et le temps des Fêtes m'a fait "rechuter" à quelques occasions. Ce midi, j'ai mangé de la lasagne de ma belle-mère, avec une sauce contenant du boeuf, je n'ai pas osé m'imposer. Honnêtement, ça ne me dérangeait pas d'en manger pour cette fois-ci. Mon conjoint est sushiman et il rapporte parfois à la maison des sushis qu'il aurait jetés parce qu'ils n'ont pas été consommés à son resto et je les mange. Mais je n'en achète plus. Hier avec ma famille on mangeait de la fondue chinoise et j'ai apporté du tofu + beaucoup de légumes. Ça s'est bien passé, je n'ai pas mangé de viande mais j'ai quand même trempé mon tofu dans le même bouillon que les autres qui y trempaient leur viande. Je suis pleine de ces petites contradictions et je suis en colère contre moi. J'aimerais être forte comme vous ou comme mes amis végéta*iens.
C'est difficile également parce que le concept de la viande, sa façon d'être produite me répugne ( J'ai vu des vidéos et lu beaucoup de trucs sur le sujet...), mais pas le goût ni l'apparence ou l'odeur car ça fait près de 30 ans que j'en consomme. J'en consommais même avec plaisir. Il y a encore une certaine dichotomie entre ma pensée et mes sens. Donc, j'étais honteuse de flancher ce midi pour cette lasagne, mais ça ne m'a pas répugnée. J'aimerais en venir à ça, ce serait plus facile. Il faudrait que ça me donne envie de vomir mais ce n'est pas le cas. Je déteste les champignons et c'est facile de ne pas en manger! Quoiqu'hier soir, en voyant les palettes de viande pleines de sang, j'ai fixé le tout en me disant que c'était dégueulasse et que je devais me déprogrammer de ça.
Parfois, je me dis que j'aimerais revenir dans un déni réconfortant, faire comme avant, faire comme mes amis qui ne se torturent pas avec ça. En même temps, je suis fière de ces prises de conscience que plusieurs n'auront jamais. J'ai envie de participer davantage à un monde moins cruel.
Dans mes réflexions, je suis parfois partagée entre l'idée de ne pas dépenser personnellement d'argent pour la viande, ne pas encourager cette industrie d'horreur, réduire le plus possible mon implication dans tout ça, mais pouvoir accepter d'en manger (le moins possible) ailleurs, parce que le "respect" des autres est plus important, je ne veux pas les froisser. Je crois que le mieux est d'être plus radical mais je n'ai jamais eu une personnalité comme ça. J'ai toujours été très nuancée. Je ne sais plus trop où me mettre. Je n'aime pas le terme "flexi" mais on dirait que je stagne à ce niveau.
Avez-vous déjà été dans des états comme ça? Est-ce que c'est un signe d'échec ? Est-ce que c'est tout ou rien et si je flanche de temps en temps, aussi bien rester omni et l'assumer?