marques pro-animaux et faciles à trouver

Grussie":3pyfs5yq a dit:

Yves rocher était reconnu vegan jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'ils ne testaient pas sur des animaux leurs produits finis mais que les matières premières pouvaient l'être, donc ils ont dit qu'ils changeraient de fournisseurs, mais depuis je n'en ai plus entendu parler, quelqu'un a des nouvelles ?

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Brigande":37cq4e1s a dit:

Les produits Lavera ne sont pas tous vegans.
Ceci dit, leur produits ne sont pas testés, et les produits vegans sont repérables grâce au logo

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lelfe":37cq4e1s a dit:

T'as pas de magasin bio près de chez toi, genre biocoop?

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Après tout dépend ce dont tu as besoin (savon, shampoing?)...

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Pour les produits ménagers on peut s'en sortir avec des trucs simples, comme du savon noir et du vinaigre d'alcool...

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Numa":2hp36kou a dit:

Merci pour l'info sur One Voice, c'est plus clair maintenant.

Bon, bah maintenant je crois que je suis armé, me reste plus qu'à noter tout ça sur un bout de papier et faire un saut au magasion bio la prochaine fois que je dois renouveler un de ces produits.

J'avoue par contre que je comprends pas trop la logique des marques qui testent pas sur les animaux mais mettent du lait dans leurs produits, ça me laisse assez perplexe.

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Fushichô":qs0s1u51 a dit:

Ecover est généralement vegan.

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Petite traduction de Diaries from Hell (Journal de Michelle Rokke, infiltrée à HLS)
Introduction

"En septembre 1996, ma vie changea à jamais ; je fus employée en tant que technicienne de laboratoire à Huntingdon Life Sciences à East Millstone dans le New-Jersey aux Etats-Unis. Après des années d’enquêtes pour PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) et plus récemment pour d’autres associations, je fus longtemps témoin de violence individuelle et industrialisée envers les animaux.

J’ai vu des poulets se faire déchiqueter après des semaines de souffrance dans des élevages industriels, des chatons au pelage duveteux attendre leur tour dans une chambre de torture médicale, des juments pleines avec des sacs d’urine en caoutchouc rugueux attachés à l’aide de sangles pour la production de Premarin, des chiens misérables de « pure race » enfermés dans des cages minuscules dans des élevages très sales, et un nombre incalculable d’animaux frappés, poignardés et étouffés. Mais rien ne m’avait préparé jusqu’alors pour ce qui m’attendait à Huntingdon Life Sciences.

Mon travail de technicienne concernait la gestion des animaux. Je m’occupais des chiens, des rats, des souris et des singes, du moins, je gardais leurs cages propres. Si je m’en étais occupée dans le vrai sens du terme, je n’en aurais pas vu autant mourir vainement à HLS. Je ne serais plus en train de voir leur visage dans mon sommeil.

En plus de nettoyer leurs cages, je tenais les animaux lorsqu’on leur administrait toutes sortes de produits toxiques. Je récurais le sol tâché de sang après des opérations inutiles, effectuées par des employés incompétents et mal formés. Quand des produits chimiques étaient administrés aux animaux par leur nez, leur bouche, leur veine, leur estomac, leurs poumons, j’enregistrais les effets et m’inquiétais de leur misère tandis que d’autres s’en allaient en haussant les épaules.

J’appris que certains produits ménagers et médicaments sans ordonnance déjà sur le marché, certains produits agricoles et « médicaments miracles » faisaient encore souffrir et mourir les animaux d’HLS. Dans ce laboratoire, de l’écran total était versé sur des lapins pendant que des cochons d’Inde et des cochons souffraient de d’autres expériences inutiles.

Tous les employés savaient que ces tests étaient ridicules et basés sur de la science de bas étage. Lorsqu’un antihistaminique bien connu dut à nouveau être testé, un technicien demanda à la rigolade : « Qu’a-t-on encore fait ? ». Parmi les plaisanteries classiques sur les « médicaments magiques », on y trouvait : « A votre avis, est-ce un remède contre une maladie ou une super pilule pour perdre du poids ? », ou encore « Est-ce un remède ou un poison pour rat ? ».

Bien que mon travail consistait à se rendre dans les animaleries pour « observer » les animaux, on me disait souvent de ne pas m’embêter avec leurs problèmes de santé après les administrations de médicaments et de ne pas les noter. Un jour, je demandais à un collègue à quoi servaient les tests, il me répondit : « Un médicament peut fonctionner sur un chien, ça ne veut pas dire que ce sera le cas sur un humain ». On me dit ensuite : « les tests ne servent pas à protéger les gens mais à avoir des partenaires qui fassent rentrer régulièrement de l’argent. Pour que l’argent rentre régulièrement, il faut faire en sorte que le médicaments du partenaire arrive sur le marché. »

J’ai travaillé à HLS pendant 8 mois et j’ai été embauchée avec une expérience minimale pour nettoyer les cages, tenir les animaux lors d’administrations de produits ainsi que pour aider lors des opérations. Durant les séances de formation, mes collègues me montrèrent d’abord comment faire les choses en toute légalité, puis ils me montrèrent comment elles étaient faites en réalité. Au départ, cela faisait référence à l’usage de désinfectant pendant le nettoyage des cages en laissant les chiens à l’intérieur. Par la suite, les actes de négligence devinrent bien plus graves.

Lors d’une étude pour Procter & Gamble, aucun analgésique n’a été donné aux primates après une opération très profonde dans l’abdomen. Dans une autre, les résultats ont été faussés à cause de l’incompétence des employés. Lors d’une étude canine, un beagle dut se débattre de douleur et hurler jusqu’à la mort, jour après jour, tandis qu’un tube de gavage était enfoncé dans sa gorge afin d’administrer une substance qui jamais ne sauvera une vie humaine.

Je travaillais encore à HLS lorsque mon supérieur rentra de son séjour au Royaume-Uni. Il me prit à part et me dit qu’un second reportage infiltré sur HLS en Grande-Bretagne avait été montré à la télévision et avait fait beaucoup de bruit. Je m’attendais à ce que beaucoup de choses changent au laboratoire du New-Jersey grâce à la dénonciation publique britannique, mais je fus choquée de voir que personne ne fit un effort pour améliorer leurs techniques pseudo-scientifiques.

Quand je vis le compte-rendu de Zoe Broughton, « C’est une vie de chien » (la 2ème infiltration), je fus épatée de voir que nous avions vu exactement la même chose. D ‘un côté, les chiens en Grande-Bretagne semblaient avoir de plus grandes cages et plus de chance de faire de l’exercice mais de l’autre, le reste était identique ; résultats falsifiés, erreurs de dosage, maltraitance animale flagrante et manque total d’intérêt pour le bien être animal. Le manque de soin de la part des techniciens d’HLS lorsqu’il s’agissait de manipuler des animaux et d’effectuer des tests d’aucune utilité pour les êtres humains me rendait malade.

Plus tard, quand je lus le compte-rendu de Sarah Kite (avant celui de Zoe Broughton), je fus horrifiée de voir que depuis, rien n’avait évolué. Il est clair que le système de l’expérimentation animale ne travaille pas afin d’aider les hommes, mais seulement pour rendre des animaux malades. Les vivisecteurs, les laboratoires pharmaceutiques, les compagnies d’assurance et les intérêts divers ont besoin du système actuel d’expérimentation animale afin de faire rentrer les dollars. Après avoir été témoin d’échecs successifs à l’intérieur des locaux fermés d’HLS, je pense désormais que si un vaccin contre le SIDA est un jour mis au point par un Dr Frankenstein à l’aide de l’expérimentation animale, ce sera alors par miracle.

Si nous voulons assurer la sécurité des êtres humains et le bien être des animaux, l’unique solution est d’interdire l’expérimentation animale et d’utiliser des méthodes substitutives qui sont plus fiables. Évidemment c’est une chose que les vivisecteurs rechignent car les résultats de cette science de bas étage peuvent être facilement manipulés pour afficher le résultat désiré.

Une étude gouvernementale américaine a démontré que 50% des médicaments mis sur le marché sont soit à nouveau étiquetés, soit retirés par la FDA (Food and Drug Administration) après avoir été utilisés par des humains. C’est lorsqu’un produit ou un médicament est utilisé par un humain pour la première fois que l’on sait réellement ce qu’il se passera. Tous les tests engendrant la souffrance de ces animaux morts torturés sont seulement effectués pour la mise en vente d’une substance inconnue pour le profit et la cupidité.

Je n’exagère pas quand je dis faire des cauchemars à propos des animaux que j’ai aimé à HLS. Lors de mes autres investigations, je n’ai pas eu l’occasion de connaître chaque animal abusé. Chaque jour où je travaillais, je tenais des beagles blottis dans mes bras et je sentais leur museau humide dans mon cou. Je les regardais tenter de toutes leurs forces creuser dans la cage en fer de moins de 3m sur 3m dans laquelle ils étaient enfermés.

J’ai vu des collègues les frapper, leur hurler dessus et les jeter dans les airs par la peau du cou quand il fallait les faire changer de place. On me réprimandait sans arrêt de les porter doucement et de les tenir contre moi quand je les transportais en dehors de la petite cage où ils passaient le plus clair de leur temps pour la cage « d’exercice » (une cage plus grande dans laquelle les chiens devaient être mis pendant 10min plusieurs fois par semaine, en réalité ils y allaient rarement).

Je ne peux m’empêcher de revoir mes préférés quand je vois un beagle courir dans un parc. Je vois leur regard triste quand je ferme les yeux, je me demande comment seraient Spud, Joey, The Major et Ellie à courir dans l’herbe, à être portés et aimés au lieu d’être séquestrés et blessés. Quand je vois des beagles dans un parc roulant sur leur dos, l’image qui ne veut pas quitter mon esprit est celle d’un beagle dans une pièce macabre, jetant sa tête en arrière et hurlant de douleur au moment même où un couteau le pénètre et l’égorge.

Une série de chiffre me fait penser instantanément à un tatouage d’un des primates. Je revois la fine peau des macaques. Je revois leurs petits ongles tellement similaires à ceux des humains ainsi que leur petit nombril. Je les revois utiliser leurs rares petits miroirs « stimulants » non pas pour se regarder mais pour examiner des parties de leur salle bétonnée qu’ils ne peuvent voir en temps normal.

Quand les petits secrets d’HLS US furent révélés au grand jour en 1997, il n’a pas fallu longtemps pour que la plupart des entreprises qui pratiquaient leurs tests chez eux paniquent. Non seulement l’entreprise était montrée du doigt pour maltraitance animale chez un laboratoire partenaire, mais la très secrète expérimentation animale était à nouveau condamnée publiquement.

Presque instantanément, HLS réussit grâce au gouvernement à bâillonner les médias pour garder secret la honte de l’expérimentation animale. De grandes mesures ont été mises en place pour éviter d’étaler la vérité : l’expérimentation animale ne protège pas les humains, elle aide seulement à ce que des médicaments et produits dangereux aillent et restent sur le marché.

HLS a porté plainte contre PETA, Ingrid Newkirk, Marybeth Sweetland et moi sous prétexte"diffamation et espionnage industriel". Finalement, nous avons réglé cette affaire en dehors de la cour de justice car le système légal peut être en partie décrit comme subjectif et aussi parce que nous pensions que notre rapport avait déjà bien eu le temps de circuler.

A cause de l’arrangement fait avec HLS, je n’ai pas le droit de parler de toute la souffrance animale à laquelle j’ai assisté. En d’autres termes, je n’ai pas le droit de détailler les tests, les produits et de dénoncer les entreprises en partenariat avec HLS, ce que le public devrait être en droit de connaître. Mais on ne peut pas m’empêcher d’affirmer au monde entier que l’expérimentation animale est une honte. De mes propres yeux je l’ai vue. Dans le meilleur des cas, l’expérimentation animale est un jeu de roulette russe. Dans le pire, l’expérimentation animale tuera vos amis, humains et non humains…"


Quelques citations...

« Quelques minutes plus tard Kathy est revenue avec le bloc-notes de la salle 455. Elle m'a dit que je devais cocher la case « fruit ». Je lui ai dit que je ne leur avais pas donné de fruits car je ne savais pas que je devais le faire. Elle m'a tendu le bloc-notes et m'a dit de cocher. »

« Des chiens de l'étude 3316 sont très maigres. Je peux sentir et voir leurs côtes. Kathy m'a demandé de l'aider à attraper un primate de la salle 956. Elle a dit qu'elle avait essayé de l'attraper, ça l'avait énervée, elle a donc pensé qu'elle ferait mieux de demander de l'aide avant qu'elle ne finisse par le blesser [exprès]. »

« Henry et moi avons nettoyé une partie de la salle 904 ensemble, pendant que je passais le jet d'eau dans les cages, je l'ai vu soulever un chien par ses pattes avant et le jeter dans une cage. Henry a mis un de trois beagles dans la cage d'exercice et lorsqu'il essayait de fermer la porte de la cage un des chiens a essayé de sortir. Il a claqué la porte de la cage de manière répétitive sur la tête du chien (quatre fois en total), avant de pouvoir fermer la porte. »

« La façon de les transporter est d'attraper une patte avant et une patte arrière et de les retourner, ils sont transportés à l'envers, la tête en bas. C'est terrifiant pour eux et à chaque fois qu'on leur fait une prise de sang, ou un dosage, c'est de cette manière qu'ils sont transportés. C'est un stress inutile et cruel puisqu'ils rentrent et sortent de leur cage joyeusement quand on leur en donne l'opportunité. »

« Lorsque je l'ai soulevé j'ai remarqué que l'un de ses ongles de la patte avant gauche était enflammé et gonflé à l'endroit où la base de l'ongle sort de l'orteil. Son orteil entier était gonflé et rouge. Ses ongles ont besoin d'être coupés. Ils sont beaucoup trop longs et se courbent sous le coussinet. »

« Je lui ai montré l'étiquette accrochée à l'oreille du chien recouverte de pus. Aujourd'hui le pus et le sang avaient coulé le long de l'étiquette. Je lui ai demandé ce qui est fait normalement dans ce cas-là, s'ils mettaient quelque chose à l'endroit de l'infection. Elle m'a répondue que parfois, mais que si c'est grave. Elle ne trouvait pas que c'était assez grave pour soigner la plaie... »

« Irene travaille à HLS depuis maintenant 5 ans et a travaillé pendant 4 à 5 dans une clinique vétérinaire auparavant. Elle m'a dit qu'elle n'avait aucun diplôme d'aucun genre en matière de soins animaliers, elle a tout appris « sur le tas ». »

« Dans la salle 453, étude 3316, les trois cochons à qui on faisait des prises de sang criaient tous et braillaient violemment pendant qu'on les manipulait. Kevin a fait semblant de poignarder un des cochons à la tête avec une seringue car il était trop bruyant et Kevin était de mauvaise humeur. »

« Quand Kathy a mis le tube dans la gorge du chien, je sentais qu'il était descendu jusqu'à une boule puis qu'il s'était coincé. Elle continuait d'enfoncer le tube au fond de la gorge du chien. Je lui ai dit qu'il ne descendrait pas plus bas puisqu'il était coincé contre une boule. Kathy a continué à enfoncer le tube et a finalement réussi à l'enfoncer jusqu'au bout. Quand le tube s'est enfoncé, le chien a hurlé de douleur. Kathy a imité les gémissements du chien et m'a demandé de lui passer le chien suivant. »

« Quand je suis entrée dans la salle, le chien avait un masque anesthésique, on m'a dit que le gaz n'avait pas fait effet. Jennifer et Masha avaient déjà commencer l'opération sur 1067. »

« Mon supérieur Gene et moi sommes allés à une conférence tenue par le vétérinaire Terry Kusznir sur « reconnaître la douleur chez les animaux de laboratoires ». La vétérinaire a dit que nous étions là car IACUC a dit que nous DEVIONS être là et qu'elle serait aussi brève que possible. »

« J'ai demandé à Kathy si je devais remplir les bols d'eau. Elle m'a répondu que ça n'avait pas d'importance. »

« Une étude sur des rongeurs commence pour Colgate-Palmolive. Brian m'a parlé d'un ancien collègue qui était toujours sous l'emprise de drogue lorsqu'il travaillait. Il amenait une cage de rats directement au lavage de cages, pour être nettoyée par le lavage automatique. Marilyn a apporté la cage au vétérinaire pour lui montrer, il y avait encore des rats dans une partie de la cage. Il m'a dit que ça arrivait parfois et que les rats étaient dans un sale état après leur passage dans le lavage automatique. »

« Lynn m'a encore expliquée comment observer. (…) Un chien avait vomi. Le chien numéro 2550 avait la truffe très rouge et j'ai demandé à Lynn si je devais le noter. Elle a jeté un œil au chien puis a dit qu'il ne fallait noter que les plaies ouvertes. Je ne comprends pas vraiment. Ne sont-ils pas supposés noter toutes les réactions allergiques et ce qui est inhabituel ? »

(à suivre...)

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J'avoue par contre que je comprends pas trop la logique des marques qui testent pas sur les animaux mais mettent du lait dans leurs produits, ça me laisse assez perplexe.

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jess":75wl522b a dit:

En produits potentiellement trouvables en grandes surfaces, y a aussi L'Arbre Vert, qui a une gamme de produits d'hygiène corporelle.

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