Mémoire sur le végétalisme

Là, je peux mettre un lien Youtube (Les autres vidéos n'ont pas l'air de fonctionner "connection error" ou je sais pas quoi.). Donc je le remets : https://www.youtube.com/watch?v=6PNexpa9 ... re=related

Frago, elle est peut-être kawai de suffisamment loin (la distance de ton bras tendu), mais de trop près (la distance de SON bras tendu), et surtout si tu la nourris après minuit, c'est une autre histoire. Ça donnerait plutôt envie d'exterminer tous les animaux mignons du monde, par prudence.
 
Je pense que c'est surtout si tu la nourris pas de café et de desserts au chocolat que ça devient une autre histoire. ^^
 
Pers0nne":2y6dyw17 a dit:
Frago, elle est peut-être kawai de suffisamment loin (la distance de ton bras tendu), mais de trop près (la distance de SON bras tendu), et surtout si tu la nourris après minuit, c'est une autre histoire. Ça donnerait plutôt envie d'exterminer tous les animaux mignons du monde, par prudence.

Toujours avoir un chocolat sur soi. Ça rend la frago beaucoup plus kawai tout d'un coup ! :)
 
C'est pas plutôt qu'il ne faut pas la mouiller ni lui donner à manger après minuit, sinon elle se multiplie ?

(comment on te pourrit ton thread !)
 
T'as bien de la chance !
Frago hante ce site, les rencontres végéweb à paris, et tout un tas d'autres trucs moins bien. Une sale féministe poilue (tout ça au sens littéral du terme) et ultra violente, du moins dans ses propos et avec Numa (autre camarade de jeu gambadant par ici). Mais qui tient dans la poche.
 
Fushichô":d6hf33np a dit:
T'as bien de la chance !
Frago hante ce site, les rencontres végéweb à paris, et tout un tas d'autres trucs moins bien. Une sale féministe poilue (tout ça au sens littéral du terme) et ultra violente, du moins dans ses propos et avec Numa (autre camarade de jeu gambadant par ici). Mais qui tient dans la poche.

Frago ET la chefE qui détrônera tout les mec de au rang pour instorer sa loi VIVE FRAGO.

Je vote que tout les mec ce retrouve dans des cage a nous servir.
 
Fushichô":2fapdg71 a dit:
du moins dans ses propos
Juste les propos ? Moui... Ça dépend si tu considères que les morsures, le tirage de cheveux, les coups de pieds, les coups de poings et les coups de boule sont une forme de langage.
Sans compter que des fois, elle fait des bisous, et là, ça devient vraiment effrayant.
 
Bah moi elle me tape pas ; et je l'ai testée avec et sans Numa à proximité.
J'ai jamais eu droit aux bisous, mais ça fait froid dans le dos !!!
 
Tigresse":4du86fwd a dit:
ça serait difficile de te servir depuis la cage ;)

Bien sur vous soutirer de vos cage pour nous servir.
 
Simon, je trouve tes débuts assez sympas!
Même si certains paragraphes sont plein de clichés plus ridicules les uns que les autres, c'est bien aussi de mettre le doigt dessus, et de les dénoncer pourquoi pas dans ta conclusion.

Concernant le soja, il faut savoir qu'on en trouve également dans la viande (eh oui!), particulièrement dans la viande hachée et dans les plats industriels à base de viande hachée, et parfois en bien plus grosses proportions qu'on le croit!
 
En tout cas merci de faire part de tes écrits.

Effectivement le soja et présent dans la viande,comme les steak hachés,c'est même écrit dans la composition !
 
J'ai encore un peu avancé dans mes recherches autant sur la pratique que dans l'écrit. j'ai réussi à faire mes premières crêpes végétaliennes lol, bon elle étaient un peu farineuses il faut que je revoie les proportions...

Au hasard de mes recherches je suis tombé sur ce film : EARTHLINGS, celui la j'avoue qu'il est assez hard... même pour moi qui ne suis pas facilement impressionnable...

voila donc la suite:


Le végétalisme dans notre société.

La végéphobie est un terme que j’ai vu revenir à de nombreuses reprises sur les forums, sites, documents que j’ai eu l’occasion de parcourir pour la réalisation de mon mémoire. Il m’a paru important d’en parler, afin de se mettre un peu plus dans la peau d’un végétalien. Car si je suis toujours omnivore (à ce stade on pourrait me considérer comme un sympathisant…) j’ai été surpris par la violence des propos entre végétaliens et omnivores, et plus particulièrement sur celle des omnivores. Pour exemple, lorsque j’ai parlé du sujet mémoire à mes parents en disant que les idées m’intéressaient cela a provoqué une véritable levée de boucliers : Le soja c’est dangereux, ce n’est pas sain, tu es tombé sur un gourou…et j’en passe. Pourtant mes parents sont assez ouverts. Qu’est ce que rend ce sujet si tabou ? Et comment s’exprime ce tabou.
La végéphobie est tout simplement la peur du végétarisme et de tout ce qu’il représente. Car le végétarisme soulève des questions comme la consommation de viande, la domination sur les animaux etc. Souvent ce terme est comparé avec l’homophobie. Car là où l’homophobie est sensée garantir un certain modèle de société, la végéphobie fait de même.
Il me faut parler ici de spécisme, qui revient souvent dans les sujets végétariens. Le spécisme est une idéologie qui place l’être humain au dessus des autres espèces animales. Cela implique donc que nos besoins doivent être satisfaits au détriment des espèces inférieures.
Si le végétalisme est craint c’est qu’il soulève des questions qui remettent en cause notre société, de la même façon que le font les écologistes, les féministes, les antiracistes… Mais dans ce cas de figure, le végétalisme s’attaque à toutes les catégories de population qui mangent de la viande. Ainsi chacun serait amené à se questionner sur ses raisons pour manger de la viande et ce que ça implique pour les animaux qui sont à l’origine de la viande que nous mangeons. Nous sommes tous remis en cause, forcés de regarder ce que nous ne voulons pas voir et cela provoque ces réactions défensives.
Comment se manifeste cette végéphobie ?
La moquerie est une des réactions les plus courantes, plus où moins légères certes, mais qui peuvent déstabiliser. Qui n’en a pas fait, moi le premier…
• Les moqueries comme « et la carotte, elle crie quand tu l’arraches ? » visent la sensiblerie et l’irrationalité des végétariens.
• Les moqueries qui nient la possibilité du végétarisme, sur ce qu’un végétalien peut manger, sur les carences, bref toutes les questions que l’on se pose mais que l’on ne veux pas prendre au sérieux.
• Les moqueries qui louent le gout de la viande en comparaison de la nourriture végétarienne qui ne fait pas rêver un omnivore… Nous plaçons ainsi notre plaisir de manger la viande par-dessus toute considération éthique.
Et bien d’autres encore. Un tableau résume étonnamment bien tous nos arguments, et c’est assez frustrant de se dire que l’on est si prévisibles dans nos réactions :

tableau bingo de l'argumentation omnivore

La norme est donc la consommation de la viande. Et souvent le végétarisme est nié. Vous ne trouverez pas d’informations sur les sites officiels de santé publique et pour beaucoup comme moi avant que je décide à regarder de plus près le végétarisme est pour le moins opaque. Les seules informations que nous avons pour vous faire une idée sont nos propres préjugés.

De nombreux témoignages de marginalisation ressortent au fil de mes lectures. Car si j’ai déjà rencontré des végétariens je n’ai jusqu’à aujourd’hui pas pris le temps de rentrer véritablement dans la peau d’un végétarien. Car il est plus facile de considérer quelqu’un comme hors-norme pour ne pas avoir à écouter ses arguments.
La végéphobie s’exprime également au sein du corps médical, qui souvent reste assez mal informé. Ainsi on retrouve de nombreux témoignages de personnes s’ayant vu attribuer l’origine de leur maladie à leur végétarisme sans autre forme de procès.

Deux solutions se posent alors aux végétariens :
Un végétarien peu avouer son régime alimentaire au risque de voir ses problèmes attribués à son végétarisme ou le cacher et prendre le risque de ne pas être soigné correctement. Ainsi un bilan sanguin n’intégrera pas la recherche du taux de vitamine B12 et risque de passer à coté d’une carence.

Force est de constater que nous avons pas mal de retard en France concernant le végétalisme. Par exemple sur les guides que nous pouvons trouver aucune information n’est donnée où celles-ci sont erronées. Ainsi si on regarde le Plan National Nutrition Santé (PNNS) français, on peut lire a propose des régimes végétaliens :
« Sachez que ce type de régime rend très difficile la couverture des besoins en acides aminés indispensables, en fer, en calcium et en certaines vitamines. Le suivi d'un régime végétalien à long terme peut faire courir des risques pour la santé, notamment pour les enfants. »

Mais aucun conseil n’accompagne cet avertissement. Pour comparer voici un extrait des guides de nutrition officiels en Belgique :

« Tu es végétarien(ne) ? Pas de problème une alimentation sans viande est entièrement compatible avec une alimentation équilibrée. Tu dois juste veiller à des apports suffisants en fer et en vitamine B12, deux nutriments abondants dans la viande. Aussi veille à associer les bons aliments dans tes menus23 […] »

Les lois françaises sont aussi en retard voir tendent à aggraver les choses. Ainsi il est très compliqué voir impossible d’avoir accès à des repas végétariens pour les enfants. Et même en temps qu’omnivore cela me choque. J’ai vu de nombreux commentaires d’omnivores concernant le végétalisme de ce type « Ok tu es végétarien mais moi j’aime la viande et je continue à en manger », on appelle ça du rationalisme mais lorsqu’il s’agit de faire l’inverse alors ce n’est plus valable…Il faudrait peut être rester un peu cohérent…

Pour information, le PNNS est à la base de tout en termes de santé et de nutrition en France. Il est en fait la référence unique pour l’ensemble de professionnels de la santé en France. Et ce texte s’oppose au régime végétalien et il est impossible de trouver les sources de ce document. Ce que je trouve de plus contraignant dans la rédaction de ce mémoire est ce manque de références. Comment garder mon libre arbitre lorsque pour chaque document « officiel » on ne trouve aucune référence alors que chaque document pro-végétalien affiche au moins une dizaine de documents de référence et d’études pour confirmer sa position.




Mais pourquoi ce sujet est si tabou ? S’il est vrai que se rassembler pour une cause noble est enthousiasmant, se remettre en cause est beaucoup moins mobilisateur. Un problème est toujours "secondaire" lorsqu'on n'a pas à en souffrir et encore pire, quand on sent bien que la cause du problème est soi-même - rien n'est objectif. Si nous avions nous même à tuer notre propre viande une bonne partie de nous seraient végétariens. Nous ne voulons pas entendre ce qui nous gène…


Voici une étude récente assez intéressante : Des chercheurs australiens viennent de démontrer que seul le déni de l’existence de sentiments chez les animaux de boucherie permet à l’humain de manger de la viande alors que la vie émotionnelle des vaches, agneaux, veaux et autres cochons a maintes fois été prouvée.
Vous souvenez-vous de Jeannot lapin, de Joseph le petit agneau ou autre compagnon de jeu quand vous étiez petit ? L’idée qu’un jour ils pourraient finir à la casserole vous était insupportable. C’était pourtant bien souvent le cas. En le découvrant, certains enfants se sont promis, malgré les menaces de ne pas sortir de table avant d’avoir fini leur assiette, de ne plus jamais manger de lapin, ou d’agneau, l’animal rappelant trop la douloureuse séparation ou faisant encore résonner dans la mémoire les hurlements de peur du compagnon à quatre pattes en partance pour l’abattoir. En devenant adultes, la grande majorité des humains a toutefois oublié cette compassion enfantine, allant même jusqu’à nier l’existence de tout sentiment chez les animaux, en particulier chez ceux qui finissent dans leur assiette. C’est en effet ce que viennent de démontrer des scientifiques australiens : pour manger de la viande, l’homme s’auto-persuade que l’animal ne ressent pas, ne pense pas. Sans ce déni, il ne pourrait dévorer steak ou côtelette.
Trois tests, un même résultat

Selon les résultats de l’étude menée par un groupe de psychologues sur un panel d’étudiants, les trois tests réalisés aboutissent à ce même résultat. Le premier test demandait, dans un premier temps, de noter sur une échelle de 1 à 7 les capacités sensorielles et mentales de 32 mammifères, oiseaux, poissons et reptiles. Ensuite, les étudiants devaient indiquer s’ils mangeraient les animaux ainsi notés. Résultat : plus l’animal était crédité de sentiments, moins le panel était prêt à le dévorer. Dans le deuxième test, les étudiants ont été invités à observer deux photos avec des légendes différentes. L’une décrivait un animal destiné à une vie paisible dans un cadre naturel, l’autre annonçait la mort dans l’abattoir et la fin de l’animal sur les étals du supermarché. Pour chacune, ils devaient noter, toujours sur une échelle de 1 à 7, la capacité de la vache ou du mouton de la photo à ressentir. L’animal promis à la boucherie a été moins bien noté. Enfin, le dernier exercice a requis le même type de notation à des étudiants prévenus qu’ils allaient ensuite « déguster », dans le cadre d’un test consommateur, pour certains de la viande, pour d’autres des fruits. Ceux qui se sont préparés à manger de la viande ont moins bien noté les capacités sensorielles des animaux que les croqueurs de pommes.

Fahn":epwq1f19 a dit:
Simon, je trouve tes débuts assez sympas!
Même si certains paragraphes sont plein de clichés plus ridicules les uns que les autres, c'est bien aussi de mettre le doigt dessus, et de les dénoncer pourquoi pas dans ta conclusion.

Concernant le soja, il faut savoir qu'on en trouve également dans la viande (eh oui!), particulièrement dans la viande hachée et dans les plats industriels à base de viande hachée, et parfois en bien plus grosses proportions qu'on le croit!

Merci! concernant les préjugés c'est un peu normal vu que je suis encore omnivore...
même si j'avoue que cette semaine je n'ai pas acheter de viande de lait ou d’œuf.
;)
 
Super ce que tu fais !

Vais tout relire d'un coup pour voir ce que sa fait et te ferais part de mes remarques. ;)
 
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