Tauromachie

tabatah":fq1w2jvk a dit:

Alors tu vois chère Jess tu peux me plaindre "énormément "
Parce que petite j'en ai subi un paquet de corridas !!!

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J'ai pensé inévitablement à toi lorsqu'on a parlé du sujet mais tout compte fait, je me demande si ce genre d'évènement choquant vécus dans l'enfance ne permet pas justement d'ouvrir les yeux plus vite. En effet, l'émotionnel de l'enfant est plus pure et plus sensible que celui de l'adulte.

bagheera":2va2f7yj a dit:

je me demande si ce genre d'évènement choquant vécus dans l'enfance ne permet pas justement d'ouvrir les yeux plus vite. En effet, l'émotionnel de l'enfant est plus pure et plus sensible que celui de l'adulte.

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Va savoir ... moi je trouve que cela dépend de quelque chose qui est en nous (ou pas)
Certes l'émotionnel de l'enfant est plus pure et plus sensible que celui de l'adulte mais d'après mes observations la psyché de l'enfant est aussi très maléable en plus d'obéir à son propre égo.
Donc maléable + égo => l'enfant "témoin" de ce genre de spéctacle (encouragé par ses parents) va pour faire plaisir a ses géniteurs (et être aimé à son tour) aimer ou aprécier ce spéctacle (tout en exorcissant ses peurs et douleurs liées à sa "sensibilité")
Curieusement un enfant est capable de faire des gros caprices (affirmation de l'égo) pour des choses moins importantes voir futiles mais se "rebélera" rarement contre ses géniteurs pour des choses plus importantes comme celles dont on parle !! ?? (spéctacle sanguinaire de la corrida)

Pourquoi ? est-ce que certaines notions de "bonté" sont inscrites à l'origine dans certains individus et pas d'autres, est-ce le simple degré de "sensibilité" propre à chaqu'un qui fait que certains sont capables de "digérer" et "intégrer" l'inacceptable alors que d'autres non ?
L'acceptable et l'inacceptable (bien et mal) sont-elles des notions universelles et possiblement innées ou bien sont-elles que de simples données sociales inculquées directe ou indirectement ?

Quoi qu'il en soit il me semble que la banalisation de la violence contribue plus à l'acceptation de celle-ci qu'à la réflexion inverse (ouvrir les yeux plus vite)
Heureusement nous ne sommes pas tous pareils et il y a ici dans ce forum et ailleurs des jeunes qui ont sû braver l'autorié parentale (risquer le désamour de ses proches) pour vivre en accord avec des valeurs qui ne leurs ont vraisemlablement pas été inculquées mais qui vibraient en eux ...
Serait-ce la preuve que nous (notre esprit) avons vécu d'autres vies avant celle-ci ?

Ce qui peut paraître comme un caprice futile de l'enfant est en fait loin de l'être. La société occidentale moderne à une notion de l'éducation bien lointaine de celle qui répond aux attentes et besoin d'un enfant. Aujourd'hui on "dresse" plus qu'on élève. S'en suit des adultes meurtris qui ne savent pas aimer (ses semblables, ses descendants, les animaux...).

En ce qui concerne la maléabilité de l'enfant humain, contrairement aux animaux, il est programmé pour s'adapter à la société dans laquelle il grandit. C'est à la fois une force et une faiblesse.
Une fois l'enfance passée, tout changement est par contre trés difficile à vivre pour l'homme. Il est donc loin d'être évident de remettre en question le modèle dans lequel ont a été élevé.

Ex. Un enfant né dans une tribu indienne à une ouïe trés développée, car nécessaire à sa survie. Un enfant né dans une société occidentale ne développera pas cette ouïe car d'une part inutile et d'autre part le contraire lui est préférable (il serait insuportable pour lui de supporter tous les bruits de la ville).
Maintenant échangez la vie ces 2 personnes, une fois adultes : il leur sera trés difficile (voir impossible) de s'adapter cette autre société (alors que d'échanger leur vie à la naissance n'aurait posé aucun soucis).

Peut être une piste pour comprendre pourquoi la plupart des omnis ne pourront, peut être, jamais devenir vg.

Ce qui peut paraître comme un caprice futile de l'enfant est en fait loin de l'être.

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Quand même, n'idéalisons pas autant, un enfant qui fait un "caca nerveux" ou une crise d'hystérie pour avoir un bonbon où n'importe quel autre truc "inutile" n'est que simple envie "égoiste" (et si c'est répété dans le but de faire plier, soumettre ses parents à sa volonté) ... en tout cas je faisais allusion à ce genre d'exemple.

Pour ce qui est de la maléabilité, je parle plus du côté psycologique (émotionnel, personnalité en "création") que des facultés d'adaptation ou d'apprentissage (cognitives)

Je ne vois pas les choses comme ça. Si un jour une rencontre réunie le nord et le sud on aura peut être l'occasion d'en discutter plus longuement.

Concernant la maléabilité, c'est vrai que mon exemple était du domaine du cognitif, mais en fait je parlais pour les 2 (psychologique et cognitif). C'était juste pour compléter ce que tu disais.

Tout ça est très intéressant. Il est vrai qu'il est difficile de dire pourquoi tel évènement est plus marquant pour un enfant que pour un autre.