Bonjour tout le monde
(désolée d'avance pour la longueur, j'ai du mal avec la concision)
Alors, 24 ans, j'habite à Paris la semaine (les études... ) et passe mes week-ends avec parents, sœurs, chats et chien à la campagne dans ma vraie maison.
Je suis végétarienne depuis début novembre 2010, végétalienne la semaine suivante (le temps de terminer les packs de lait et quelques œufs qui me restaient). Bizarrement, j'ai déjà oublié ce qui m'a donné le déclic. Au mois de septembre, avec la rentrée, dernière année d'études, pression du diplôme, tout ça, je me suis dit qu'il était temps de faire quelque chose, de me prendre en main, et de faire la vaisselle tous les jours, me remettre à lire et au vélo et arrêter de me nourrir de Nutella et de jus d'orange ! Je me suis mise à cuisiner pour de bon (gamelles à emmener tous les jours) et à faire trois vrais repas par jour.
Je pense que le végétarisme est la continuité de ça, de ma nouvelle relation avec mon assiette. Le fait aussi de m'intéresser à l'industrie agro-alimentaire et toutes ses dérives (j'ai un ami très porté là-dessus qui m'a fait "découvrir" Monsanto et compagnie), l'élevage en batterie, etc.
Arrêter la viande n'a pas été très dur pour la simple raison que j'en mangeais déjà très peu (pas booon), mais les rares que j'aimais me font toujours envie et je n'arrive pas à me dégoûter ; le lien viande = animal n'est pas encore un réflexe pour moi. Je salive toujours devant un poulet rôti/un filet de poisson et j'ai passé mon réveillon de Noël à grignoter mon croûton de pain en pensant très fort aux pauvres petits canards pour ne pas voir le foie gras qui passait devant moi (j'adore le foie gras ;_; ).
Mais c'est une frustration qui reste accessoire : en semaine, je n'ai que du vert dans mon frigo, c'est le week-end qui est agaçant (ma maman cuisine très bien, ça fait très envie).
De toute façon, une fois que l'on a pris conscience de la situation des animaux, et surtout que l'on s'est posé la question du spécisme et du droit qu'on avait ou non à user des animaux, ça me paraît difficile de faire marche arrière. J'ai l'impression qu'une fois que l'on commence à réfléchir sur le sujet, il n'y a qu'une voie possible – dans mon cas, je ne pourrais pas revenir à la viande sans me sentir très coupable, et je n'ai pas l'intention de céder à la tentation du plateau de charcuterie, ma conscience marche mieux que mes papilles
Dans l'ensemble, j'ai quand même un rapport beaucoup plus sain avec la nourriture, je n'ai jamais fait autant de découvertes culinaires en si peu de temps et j'ai remarqué récemment que je finis mes assiettes entièrement : plus de gras, de peau, de nerfs, de trucs douteux et non identifiables à trier, je SAIS ce que je mange.
J'aime bien
(désolée d'avance pour la longueur, j'ai du mal avec la concision)
Alors, 24 ans, j'habite à Paris la semaine (les études... ) et passe mes week-ends avec parents, sœurs, chats et chien à la campagne dans ma vraie maison.
Je suis végétarienne depuis début novembre 2010, végétalienne la semaine suivante (le temps de terminer les packs de lait et quelques œufs qui me restaient). Bizarrement, j'ai déjà oublié ce qui m'a donné le déclic. Au mois de septembre, avec la rentrée, dernière année d'études, pression du diplôme, tout ça, je me suis dit qu'il était temps de faire quelque chose, de me prendre en main, et de faire la vaisselle tous les jours, me remettre à lire et au vélo et arrêter de me nourrir de Nutella et de jus d'orange ! Je me suis mise à cuisiner pour de bon (gamelles à emmener tous les jours) et à faire trois vrais repas par jour.
Je pense que le végétarisme est la continuité de ça, de ma nouvelle relation avec mon assiette. Le fait aussi de m'intéresser à l'industrie agro-alimentaire et toutes ses dérives (j'ai un ami très porté là-dessus qui m'a fait "découvrir" Monsanto et compagnie), l'élevage en batterie, etc.
Arrêter la viande n'a pas été très dur pour la simple raison que j'en mangeais déjà très peu (pas booon), mais les rares que j'aimais me font toujours envie et je n'arrive pas à me dégoûter ; le lien viande = animal n'est pas encore un réflexe pour moi. Je salive toujours devant un poulet rôti/un filet de poisson et j'ai passé mon réveillon de Noël à grignoter mon croûton de pain en pensant très fort aux pauvres petits canards pour ne pas voir le foie gras qui passait devant moi (j'adore le foie gras ;_; ).
Mais c'est une frustration qui reste accessoire : en semaine, je n'ai que du vert dans mon frigo, c'est le week-end qui est agaçant (ma maman cuisine très bien, ça fait très envie).
De toute façon, une fois que l'on a pris conscience de la situation des animaux, et surtout que l'on s'est posé la question du spécisme et du droit qu'on avait ou non à user des animaux, ça me paraît difficile de faire marche arrière. J'ai l'impression qu'une fois que l'on commence à réfléchir sur le sujet, il n'y a qu'une voie possible – dans mon cas, je ne pourrais pas revenir à la viande sans me sentir très coupable, et je n'ai pas l'intention de céder à la tentation du plateau de charcuterie, ma conscience marche mieux que mes papilles
Dans l'ensemble, j'ai quand même un rapport beaucoup plus sain avec la nourriture, je n'ai jamais fait autant de découvertes culinaires en si peu de temps et j'ai remarqué récemment que je finis mes assiettes entièrement : plus de gras, de peau, de nerfs, de trucs douteux et non identifiables à trier, je SAIS ce que je mange.
J'aime bien