Les Zo'é

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Guest
Bonjour,

il y a quelques années, j'avais vu un reportage sur les Zo'é, et j'y ai trouvé plein de choses intéressantes (en dehors de leur piercing, et de leur régime alimentaire - pour l'alimentation, les Bishnoïs font bien mieux quand même ! :) )

Les Zo’é sont un petit groupe d’Indiens relativement isolés qui vit dans les profondeurs de la forêt amazonienne du nord du Brésil.

Les Zo’é vivent dans de grandes maisons rectangulaires au toit recouvert de palmes et ouvertes de tous les côtés. Plusieurs familles y cohabitent et chacune possède son propre foyer pour la cuisine et son propre emplacement pour y tendre les hamacs.
Les Zo’é apprécient particulièrement les noix du Brésil et installent souvent leurs communautés dans des zones riches en noyers du Brésil. Ces noix sont non seulement une excellente source de protéines, mais leurs coquilles sont utilisées pour fabriquer colliers et bracelets et leur fibre sert à confectionner les hamacs.
Les communautés zo’é sont entourées de grands jardins où sont cultivés le manioc et autres tubercules, des piments, des bananes et beaucoup d’autres variétés de fruits et de légumes ainsi que du coton avec lequel ils confectionnent des ornements corporels, des hamacs, des porte-bébés et les liens pour fixer les pointes de leurs flèches.
Les Zo’é sont polygames, les femmes comme les hommes peuvent avoir plus d’un partenaire.

Dans la société Zo’é, tout le monde est égal. Il n’y a pas de chef, même si l’opinion de certains sages, connus comme les ‘yü’, a davantage de portée sur les questions de mariage, de répartition des jardins ou d’établissement de nouveaux lieux de vie.
http://www.survivalfrance.org/peuples/zoe

Amazonie. Ils vivent à l'écart de la civilisation depuis l'âge de pierre. On les appelle les Zo'é. Et ils sont 242 qui appliquent, comme leurs ancêtres, les lois du partage et de la modération.
Les Zo'é continuent de vivre en petits clans abrités par des huttes de paille.
les Zo'é ont réussi à perpétuer leur mode de vie ancestral à mille lieues des prétendus bienfaits de la civilisation.
Les chasseur-cueilleurs, qui se sont peu à peu mis à une agriculture rudimentaires, habitent toujours dans des huttes collectives partagées par plusieurs familles élargies. Il n'y a pas de stricts systèmes de parenté parmi les tribus amazoniennes. Dès les années 30, l'ethnologue français Clause Lévi-Strauss avait été frappé par l'incroyable liberté de ces peuples.
Zo'é signifie "nous". Ils sont nus.
Assis les pieds dans l'eau, je regarde les enfants s'ébattre dans la rivière, cernée d'un jardin infini. Un chahut joyeux se mêle au murmure subtil de la cascade.
les Zo'é se lavent à toute heure du jour.
Le mot "merci" n'existe pas dans la langue zo'é car le partage est ici spontané. La convoitise est étrangère. L'est également son mal associé, la jalousie. On ne demande pas, on obtient ; la solidarité est une seconde nature. On ne manque de rien car tout est là, gracieusement, à portée de main. Il y a un équilibre rare et précieux entre besoin et satisfaction. Les Indiens Zo'é n'ont pas vraiment de conscience d'eux-mêmes : ils appartiennent d'abord à leur tribu, ce grand corps collectif où tout est réparti selon des lois immuables. Ici, pas de profit ni de gloire individuels, on ne se dit même pas merci tant l'entraide semble couler de source. Comme des millions d'indigènes des Amériques avant eux, les Zo'é communiquent dans une intimité exceptionnelle avec la nature et les autres membres de leur communauté.
Deux cent quarante-deux survivants d'une histoire inconnue, sans écriture ni vestiges qui pourraient éclairer leur passé.
rien ne semble avoir changé dans leur univers depuis des siècles.
Ici, pas de cris, pas de coups, pas de précipitation, tout semble douceur, calme et mesure.
Le je et l'ego n'ont pas place ici, chacun apparaît tel qu'il est. Il n'y a chez eux ni chef ni chaman ; nul besoin d'autorité ni d'organisation hiérarchique.
Nécessité fait loi ! L'expérience vaut respect. Le savoir se transmet sans exclusive et sans retenue, il est un bien collectif, l'héritage qui unit et relie ceux d'hier, d'aujourd'hui et de demain.
Si, d'exception, une tension survient, on saisit sans brutalité les protagonistes et on les immobilise sur le sol. Une femme est alors chargée de les chatouiller sur le ventre... Tout finit dans un immense rire général. L'antidote des Zo'é pour tuer le conflit dans l'œuf.
Les Zo'é ignorent le gâchis. Ils ont conscience que leur vie est entre les mains de la nature qu'ils célèbrent, et n'y prélèvent que le nécessaire.
Ils réparent leurs arcs, recyclent leur hamac, leur seul mobilier, quand il est usé. Ils vivent à l'économie sans le savoir.
Les Zo'é ont la beauté de ceux qui vivent sans angoisse. Ils parlent, se touchent, surveillent les enfants sans relâche et soutiennent les anciens sans effort. Il y a des tâches, mais pas de travail ni d'obligations.
Mais ils jouent aussi, chantent, dansent, câlinent, regardent, se parent, apprennent, enseignent et souvent ne font rien, sans pour autant s'ennuyer. L'esprit divague, le visage est épanoui. Ils savent vivre le moment présent.

Les Zo'é, dont la seule fortune est la forêt, nous enseignent sans le savoir que le bonheur n'est pas dans les choses : il est un bien de l'âme.
« La forêt précède les hommes, les déserts les suivent », constatait amèrement Chateaubriand.
Cette tribu inespérée, où l'être prime sur l'avoir, nous ouvre un chemin.
http://planete.gaia.free.fr/animal/homm ... zonie.html

Ils ont une grande complicité avec la Nature, il élèvent quantité d’animaux sauvages : tortues, toucans, perroquets, vautours, rongeurs...
En l’honneur d’un des leur tué par un Jaguar dans la forêt il y a peu, ils effectuent un rituel funèbre. Chaque Zo’é rencontrera au moins une fois dans sa vie un Jaguar. Lors de l’émission, les cinq dernières confrontations avec le félin avaient été mortelles... La Cérémonie, le « Sépi », à lieu de nuit. C’est le seule moment où tout la communauté Zo’é, de tous les villages environnants, se rassemble.
Le mot « merci » n’existe pas dans leur langue : la convoitise leur est inconnue et le don naturel. Chez eux, ni chaman, ni chef. Ils ne consacrent pas plus de deux heures par jour aux tâches quotidiennes, le reste n’est que baignades et amusements. Ils ne sont jamais allés au-delà de la forêt. Si l’un d’entre eux ne participe pas conformément aux tâches quotidiennes, il est d’abord mis à l’écart. Si la situation perdure, la punition est vraiment terrible : il est mis par terre et... est chatouillé jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus de rire !
La tradition veut que les femmes accouchent assises dans le hamac à l’aide des autres femmes.
http://nepthtys.centerblog.net/6525400- ... mes-Libres
 
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