Je suis triste/fière/pleine de culpabilité

J'ai une copine a qui a des lapins chez elle, elle les aiiiimeuuuuh. Par contre, les autres lapins, elle les bouffe. Bin quoi, faut bien vivre, hein.

Allez VégEmilie, tiens bon ! il faut du temps, moi aussi j'ai commencé juste après les fêtes. Comme ça j'étais tranquille, moins de contraintes extérieures... et un an après j'étais bien plus sûr de moi, déterminé et entraîné, prêt à affronter ces contraintes !
 
Merci à vous tous!

Déjà, ça va mieux, OUF! Un peu grâce à vous tous!

J'ai vraiment une passion pour la cuisine végé. J'ai même commencé à diminuer les produits laitiers. J'en consomme une journée sur deux alors qu'avant, c'était plusieurs fois par jour. Je n'ai pas mangé aucune viande d'abattoirs depuis les Fêtes. Je n'ai AUCUNE envie de boeuf et de porc. Parfois, j'ai des flash de poulet, mais mis à part un petit pain au poulet que ma grand-mère avait fait avec amour aux Fêtes, j'en ai pas remangé.

J'ai manqué quelques fois du poisson lorsque mon conjoint en cuisine pour souper. Il est adorable, il me cuisine des trucs végé alors qu'il adore la viande! C'est ça l'amour.

Je me sens beaucoup mieux avec mes écarts que depuis que j'ai démarré ce sujet. J'ai réalisé que ce n'était pas une religion, chacun a son rythme. Par contre, aussitôt que je vois une image/vidéo/lecture sur la cruauté animale, je suis traumatisée pendant des heures et j'ai honte d'être un humain. Je suis encore fâchée contre les gens d'avoir si peu d'ouverture mais bon, je pense que c'est un mécanisme de défense de vouloir se protéger contre toute cette horreur. Mais une fois qu'on prend conscience, c'est difficile de reculer.
 
VégÉmilie":1juysos6 a dit:
J'ai réalisé que ce n'était pas une religion, chacun a son rythme.
Tout a fait, j'ai l'habitude de répondre, quand on me demande si "j'ai droit" que ce n'est pas la bonne question : "j'y ai droit, comme tout le monde, mais je me l'interdit". Non seulement ça montre que ce n'est pas une question de religion, mais en plus j'ai l'impression que ça fait beaucoup réfléchir en face, genre "il se l'interdit? mais ça veux dire qu'il doit VRAIMENT y avoir quelques chose de réfléchit derrière pour "s'imposer" cela".
 
Je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis VégÉmilie, il y a eu un temps où je culpabilisait beaucoup du moindre écart, mais j'en suis revenue.

Ça ne parlera pas à tout le monde mais il y a une parabole de la bible qui raconte une maison construite à la va-vite sur le sable et une autre patiemment bâtie sur de la pierre. Dans ma vie j'essaie d'appliquer ce principe de maison solide, bien ancrée, qui ne s'effondrera pas, mais ça demande justement d'aller lentement, de bien assurer la prise de chaque brique avant de monter la suivante. Pour le veganisme c'est pareil, je suis végane parce que c'est ma philosophie de vie, et je me donne le droit de prendre mon temps pour bien faire les choses, y compris de manger un aliment "interdit" pour diverses raisons.

La question des enfants c'est délicat et ça te regarde. A ceux qui s'offusquent que "j'ose" imposer mon régime à mes pauvres enfants, je répond que de toute façon on le fait tous, eux ils imposent la viande sans consentement des leurs après tout, pourtant la majorité des bébés ont un mouvement de répulsion, beaucoup de parent cachent la viande pour la faire ingérer...Et après c'est moi qui suis pas normale quoi^^

Puis les gosses en général c'est le prétexte parfait pour qu'autrui vienne fourrer son nez là où il ne devrait pas, juge et critique abondamment quoique tu fasses, parce que ça ne sera jamais bien. Il faut apprendre à se blinder.
 
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