À un moment donné, j’avais une voiture à disposition et je ne l’utilisais que certains week-ends. Le reste du temps, j’utilisais les transports en commun parce qu’on peut y émerger du coma matinal, y lire, etc. sans devoir être attentif à la circulation. Finalement, c’est avoir toute une flotte de voitures avec chauffeur à sa disposition.
J’ai renoncé à cette voiture un jour où j’ai mis plus de temps à trouver à la garer qu’à revenir de chez mes amis. (On l’a refilée à ma belle-sœur qui, avec ses jeunes enfants et habitant en périphérie, en avait plus l’utilité.)
Quand P. et moi avons cherché à acheter un appartement, nous avons privilégiés les quartiers avec une bonne offre de transports en commun et des commerces de proximité. Avoir une voiture, ça coute en moyenne 400 € par mois. Le choix de ne pas avoir de voiture nous a permis d’obtenir facilement un prêt pour le chouette appartement que nous avons choisi. Au moins, le remboursement de l’appartement n’est pas à fonds perdus, contrairement aux frais de voiture.
Nous sommes cependant inscrit à
un système de voitures partagées. On l’utilise exceptionnellement pour faire des achats volumineux, sortir ma mère handicapée, aller voir des amis loin et tard ou lors de mariages. C’est pratique : il y a plein de stations à Bruxelles et différents modèles sont disponibles, dont des semi-utilitaires du genre Kangoo.
Au quotidien, nous sommes piétons (avec la chance d’avoir chacun en emploi à proximité) et complétons de temps en temps par les transports en commun.
P. a cependant des collègues qui habitent moins loin qu’elle mais qui veulent absolument venir en voiture .
Oui, nous sommes en ville. La campagne nous tenterait aussi mais, avec les transports malaisés obligeant quasiment à avoir une voiture, nous trouvons que la ville offre une meilleure qualité de vie. La campagne, ce serait donc uniquement si, dans l’avenir, nous y avions une activité professionnelle.
H.