"les chevaux sans équitation" la vidéo qui n'a pas plu !

Maruschka

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Bonjour à tous et à toutes. Voilà un très très long moment que je ne suis pas revenue ici, et le dernier post auquel j'ai participé était "pour ou contre l'équitation". Depuis j'ai fait un petit peu de chemin et depuis peu j'ai cessé de monter à cheval pour me consacrer à mes juments à pied. On fait des balades (en liberté pour ma comtoise, en licol pour les autres) et mes vieilles se portent super bien !

[youtube] https://www.youtube.com/watch?v=FN_RzRTTdNI&t=24s [/youtube]

Du coup, j'ai voulu, a travers une très courte vidéo, montrer mon état d'esprit du moment et surtout montrer, dans une vidéo très courte et finalement trop peu significative, notre bonheur de rester à pied et de faire ce que l'on aime. Mais c'est une vidéo qui a été très mal prise par la communauté cavalière, se sentant agressée que je parle de "chevaux, sans équitation". Surement que pour beaucoup ce n'est pas concevable (et à la rigueur je le comprends) mais je me questionnais sur ce qui dérange qu'on soit à pied ?

C'est vrai, je suis végane, donc contre toute forme d'exploitation animale, mais l'équitation a été et est encore pour moi un long débat semé d’embûches. J'ai choisi relativement récemment de rester à pied et offrir à mes vieilles juments comme à ma jeune de sortir dans différents environnement, chacune à son rythme, sur tous types de terrains, sans trop de contraintes (ou en tout cas pas de contrainte douloureuses physiquement et à la rigueur très peu psychologiquement si on considère que choisir l'itinéraire de la balade est un mal psychologique pour le cheval...).

Du coup, pour vous, qu'évoque << un cheval sans équitation >> ?
Beaucoup me répondent qu'ils ont déjà laissés leur cheval tranquille des mois au parc sans rien faire mais qu'il déprimait.... Sauf qu'un cheval sans équitation, ce n'est pas l'abandonner dans le fond d'un parc, mais le stimuler dans son respect et son intégrité en balade en main (par exemple) dans différents environnements proches de sa nature d'équidé !? :oops: En tout cas, c'est comme ça que j'aborde les choses. Nous faisons des balades, dans différents lieux, chaque fois sur différents sols pour stimuler l'entierté physique du cheval, les durées sont chaque fois différentes, allant d'une demi-heure à près de quatre heures.

Comment donc, abordez-vous cette philosophie ? Quel est votre philosophie équestre ?
 
Maruschka":3jsmghh7 a dit:
Mais c'est une vidéo qui a été très mal prise par la communauté cavalière
Où ça ? Dans des commentaires supprimés ? Parce que la vidéo en elle-même a sept votes positifs pour un seul négatif.

H.
 
Sous la vidéo, les commentaires sont positifs, mais c'était sur le forum Chevalannonce... Les gens se sont indignés suite à mon partage d'expérience de rester à pied.

https://www.chevalannonce.com/forums-11149001-des-chevaux-sans-equitation

Alors est-ce que c'est moi qui ait mal amené le sujet, est-ce que je suis parano ? Est-ce que je suis sectaire au point de vouloir faire devenir les autres comme moi ? En tout cas, c'est ce que j'ai lu, et ça m'a déplu ^^
 
Je n’ai lu que les deux premières pages mais c’est fou comme ça ressemble à des arguments d’omnis (du genre « J’aime trop la viande. », « Extrémiste. », « Les animaux vont disparaitre. », « dans le respect de l’animal », « Végétarien. Mot indien qui signifie mauvais chasseur. », « Et l’emploi, alors ? », « Donneuse de leçons. », etc.)

C’est probablement le même type de mécanisme de résistance au changement d’habitudes ou à l’acceptation de la différence. Quiebro13 est fort là-dedans, notamment dans le fait de se sentir agressée :mmm:.

Par contre, Michiwa, Tysha09 et Keona ont l’air d’accord avec ta démarche.

Je n’ai aucune suggestion à faire point de vue chevaux (je n’y connais rien) ni sur comment démonter les arguments des autres. Je te suggèrerais plutôt d’en discuter avec les personnes plus ouvertes (je sais, c’est difficile sur un forum) et d’ignorer autant que possible celles qui sont bornées. Tu peux aussi laisser passer quelques temps (une journée par exemple) avant de répondre à un message qui t’a touchée négativement. Ne pas être dans « l’urgence », ça aide à rester zen.

Bonne chance et courage. :kiss:

H.
 
Oui, quelques personnes allaient dans le sens du bien être et de la liberté du cheval (ça donne encore de l'espoir) mais effectivement Quebrio est même venue me parler par message privé (je n'arrive pas à insérer les captures d'écran pour vous montrer...) mais ça ne vole pas haut. Ca ne fait qu'attaquer mon intégriter sans échanger d'arguments. C'est dommage je trouve !
 
Oui, elle adore ça ! Chaque fois que je vais la voir, c'est la première chose qu'elle demande ! Et rien que ça pour moi c'est un bonheur. Peu de cavaliers comprennent mon bonheur de vivre ça. Pour eux c'est "normal", "banal", c'est pas grand chose. Pour moi, c'est juste génial de voir ma jument s'exprimer !
 
Je m'occupe aussi de mes trois loulous à pied (un connemara, un double-poney OI et un shetland) et ils adorent ! =)
 
Maruschka":1m97qby0 a dit:
Est-ce que je suis sectaire au point de vouloir faire devenir les autres comme moi ?
Pourquoi ça serait mal de vouloir faire devenir les autres comme soi, sur le principes, tant que tu fais ça par l'argumentation et pas par la force ? Beaucoup d'idées qui nous paraissent des évidences aujourd'hui le sont parce qu'à une époque certaines personnes ont cherché à convaincre d'autres personnes qu'elles avaient raison. Sans ça la société n'évoluerait jamais. Après il y a des manières de faire : ça ne sert à rien de soûler en permanence quelqu'un qui n'est clairement pas réceptif, par exemple.
 
Mon but ce n'est pas que les gens soient comme moi, le but c'est de la amener vers une réflexion qui leur est personnelle. Je ne veux pas leur imposer une façon de faire et/ou de penser, je voulais simplement qu'à travers mon partage, les gens se questionnent sur eux-même de façon tout à fait personnelle. :gné: Mais du coup ça ne s'est absolument pas passé de cette manière. Plus j'argumentais, plus les gens me disaient "snobe" "hautaine" "égocentrique". Pardonnez-moi d'avoir de la repartie, de la diplomatie et surtout des connaissances... :confus:
 
Salut !

J'étais tombée sur ta vidéo lorsque, après être devenue végane, je cherchais tout ce que je pouvais sur l'équitation et le véganisme. Parce que, si cesser de manger ou de porter des POA, d'aller au zoo ou voir des spectacles avec animaux me paraissaient tout à fait logique et facile à mettre en place, ce n'était pas du tout aussi simple avec l'équitation.
J'en fait depuis dix ans maintenant, et comme pour beaucoup, le cheval c'est une passion et je n'envisage pas une seconde mon futur sans chevaux. Bien avant de devenir végane, je m'intéressais énormément aux méthodes éthologiques, à l'impact de certaines disciplines sur les chevaux (le saut, les courses...). J'ai décidé de boycotter les centres équestres où les chevaux vivaient en box, puis de ne plus aller voir de spectacles équestres. Tout ça m'a amenée, il y a environ deux ans, à un centre équestre où le box n'existe pas, où les chevaux vivent au pré en troupeau, où le dressage est inspiré de l'éthologie, l'équitation tournée vers la randonnée, et où l'on peut prendre des cours d'équitation à pieds. C'est d'ailleurs ce dernier point qui m'a fait les découvrir.
Bref, l'idée a suivi son chemin, jusqu'au fatidique déclic végane, il y a deux mois de ça. J'ai cessé de monter (je n'étais plus au centre équestre que je viens de citer, pour cause d'éloignement géographique temporaire). Et j'ai aussi cessé de fréquenter les chevaux, parce que n'étant pas "propriétaire", c'est difficile d'avoir des contacts avec des chevaux autrement qu'en allant dans un centre équestre pour monter.
Mais me voilà revenue dans ma région d'origine, et aujourd'hui, je suis remontée à cheval. Nous sommes allées faire une balade. J'étais contente qu'on fasse ça plutôt que du travail en carrière, comme si c'était "moins pire". Et puis j'aime les balades/randonnées, ça a toujours été ma raison de monter à cheval (pas la compétition, l'enchaînement de sauts ou de figures...). Tout allait bien, jusqu'au moment où j'ai mis le mors et serré la sangle. Ce que je faisais me gênait. Et puis on est parties. Les chemins étaient plutôt boueux, et je me suis demandée pourquoi je lui infligeais ça. Je n'aurais pas emprunté ces chemins si j'avais été à pieds. Alors pourquoi les faire prendre à une jument que j'adore et à laquelle je ne veux que du bien ?
J'ai passé la journée à me poser des questions de ce genre, et à tiquer lorsqu'on me racontait les nouvelles figures apprises aux autres chevaux. "D'accord, mais POURQUOI faire ça ?"
Heureusement, dans ce centre, je peux continuer à venir et à ne faire que des cours à pieds, ce qui est déjà pas mal. Mais je me demande ce que l'on me dirait si je parlais de tout ce que je viens d'écrire. C'est d'ailleurs là-bas que j'ai appris, il y a un an peut-être, au cours d'une de leurs journées de formation sur la locomotion, que les chevaux n'étaient pas faits pour être montés. Je ne savais absolument pas que ça allait contre leur anatomie ! Sachant cela, je me suis dit que c'était donc vraiment important d'avoir une bonne selle qui répartissent bien le poids du cavalier. Mais l'idée que ce n'était peut-être pas très légitime de monter à cheval ne m'a absolument pas effleuré l'esprit. Dissonance cognitive quand tu nous tiens... Avec le recul, ça me sidère.

J'avais un peu de mal à comprendre ceux qui ont besoin de temps pour faire leur transition alimentaire. Maintenant, je comprends tout à fait. Ca me déculpabilise un peu de ne pas réussir à "faire bien" tout de suite. A terme, je cesserai totalement de monter. Mais l'équitation à pieds me pose question aussi : est-ce que ce n'est pas déjà trop ?

Bref, je raconte un peu ma vie, mais je n'ai pas encore eu l'occasion d'en parler et de mettre en ordre ces idées et j'aimerais bien avoir quelques échanges à ce sujet. Quand j'en aurai le courage, je lirai un peu plus le sujet "pour ou contre l'équitation". Pour l'instant, je l'ai survolé, et certaines contributions ont l'air très intéressantes, d'autres me chatouillent un peu...
 
Pour ceux que ça intéresse et qui vuelent pouvoir partager cette passion des chevaux sans équitation, il existe un forum qui s'appelle justement "Des chevaux sans équitation". Je vous mets le lien ici :

http://chevaux-en-vacances.forumactif.ws/
 
Aslanthe, je ne suis pas certain de comprendre ce que tu entends par "méthodes éthologiques" ou "inspiré de l'éthologie".

Sinon concernant "l'équitation à pieds" : si on peut considérer l'équitation comme la science du dressage des chevaux, donc de les soumettre, alors tout ce qui emploie ce terme est discutable.
MAIS plutôt qu'employer un terme qui n'a plus lieu d'être quand tu ne monte pas à cheval, pourquoi ne pas se contenter de parler de "balade" ? (avec -ou pas- une longe pour éviter tout risque en cas de peur, ou je ne sais quel emballement pouvant le blesser ou blesser autrui)

Mais si c'est le simple fait de "mener" un animal en balade qui te pose question, alors ce n'est plus tellement l'équitation, mais l'obtention / la possession d'un animal de compagnie qui est l'objet du questionnement. (et qui est une remise en question pertinente)

PS : je comprendrais si mes messages précédemment postés sur le sujet "pour ou contre..." font partie de ceux qui te "chatouillent". ^^
 
On appelle "équitation éthologique" les méthodes de dressage utilisant les connaissances issues de la science (l'éthologie). En gros, la méthode douce qui respecte le plus l'anatomie et le mental du cheval et qui se veut positive. Mais le terme est inapproprié, car ce n'est pas le dressage qui est éthologique, ça ne veut rien dire en tant que tel. Et puis il y a tellement d'écoles différentes qui se mettent sous cette bannière qu'on peut trouver énormément de choses différentes, ayant parfois des principes contraires (et qui n'ont parfois de positif que le nom).

Oui, j'ai utilisé le terme "équitation" parce que ça me semblait plus simple et que je ne trouvais rien d'autre sur le moment. Je vois des véganes cavaliers qui partent en balade à pieds avec leurs chevaux, ou qui font des exercices au sol, avec le cheval en liberté ou tenu en longe. Je me demande dans quelle mesure on peut estimer qu'il ne s'agit pas là d'une contrainte, puisque le cheval serait tout aussi bien au pré. Donc effectivement, on débouche plutôt sur la question de la possession d'un animal, ou plutôt de l'utilisation sous toutes ses formes (parce qu'avoir des chevaux sauvés de l'abattoir dans un pré pour leur offrir une fin de vie digne ne me pose absolument aucun problème).

Non, je t'avoue que je n'ai vraiment lu que la dernière page du post et que je suis d'accord avec tout ce que tu y dis !


Et merci pour le forum jess, je vais aller y faire un tour !
 
Après concernant les chevaux, le sujet d'une "libération" est plus délicat encore que pour les autres animaux à cause de la tradition extrêmement ancrée de l'animal "plus belle conquête de l'Homme", le fait qu'on ai tellement usé d'eugénisme sur eux qu'ils sont devenus vraiment dépendants (probablement involontairement là, quoique), qu'ils sont les animaux de compagnie "communs" les plus imposants et donc "dangereux", du coup impossible à laisser en semi liberté au même titre qu'un chien qui garde sa cours de maison ouverte, et puis ces lobbys hippiques vérolés jusqu'à la moelle par le fric, pour changer... (c'est un sacré signe extérieur de richesse et de patrimoine familial, pire que les bagnoles)
 
V3nom":3vnw01ww a dit:
e fait qu'on ai tellement usé d'eugénisme sur eux qu'ils sont devenus vraiment dépendants (probablement involontairement là, quoique)

Pourtant il y a eu plusieurs cas de populations de chevaux retournés à l'état sauvage (marronnage) comme les mustangs.
 
Effectivement il y a l'exemple des mustangs, et aussi des chevaux sauvages du delta du Danube. Avec tous les problèmes écologiques que cela comporte, mais c'est un autre débat.
En Roumanie, les chevaux vivent en liberté dans les montagnes durant une partie de l'année. J'imagine que dans les sociétés encore très rurales, c'est souvent le cas.

En fait, je pense que les chevaux se réadaptent assez facilement à la vie sans Hommes. Une fille avait fait une expérience. Elle avait remarqué que les chevaux qu'elle avait récupéré, ayant un passé difficile, un sevrage trop tôt, et n'ayant connu pour ainsi dire que le box, étaient incapables de reconnaître les plantes toxiques pour eux. Après quelques mois de pré en compagnie de chevaux qui eux, savaient, les nouveaux ont appris et ne faisaient plus l'erreur de consommer des plantes dangereuses.
Tous les chevaux ne seraient pas capables de se réadapter à la vie en liberté, mais c'est quand même possible. D'ailleurs, si les chevaux peuvent vivre si proches des humains, c'est parce qu'ils y sont habitués depuis la naissance. Plus le cheval vieillit sans être habitué à l'homme, moins il aura de facilités à s'y adapter. C'est pour ça qu'on dit qu'il faut habituer le poulain à la présence humaine dès sa naissance, qu'il faut débourrer un cheval à trois ou quatre ans, et pas à sept ou huit par exemple (quand sa croissance est terminée, donc). Plus il est âgé, moins on a de chances d'y arriver (je pense que ça a à voir avec l'imprégnation dont on parle pour les animaux sauvages, qui ne peut se faire que dans une fenêtre temporelle courte. Ce serait intéressant à creuser, mais là je n'en sais pas grand chose).

Pour l'histoire des lobbys, c'est plus vrai pour certaines branches du monde équestre que d'autres : la compétition (surtout le CSO, le dressage, le concours complet et l'endurance, mais ça déteint aussi sur le reste), les courses, et toutes les utilisations traditionnellement "nobles" (chasse à courre, polo...). Et aussi dans les concours de modèles et allures, où l'on valorise des races... Et tout ça, ce n'est que ce qu'on trouve en France.
Dis comme ça, ça fait beaucoup ! Mais en proportions, pas tellement je pense. C'est un peu comme le lobby des chasseurs : numériquement pas très important, mais super influent tout de même.
 
Bonjour ! Merci à tous pour vos réponses et je m'excuse de ma très longue absence (on se souvient de moi ici ??). Mais j'étais très occupée et je suis particulièrement préoccupée, non pas sur le sujet de l'équitation mais sur le fait d'être avec un homme qui aime la viande, qui a conscience de la souffrance des animaux mais qui ne fait que me répondre "je ne suis pas attaché à ces animaux, je ne ressens rien pour mieux, ça me laisse indifférent" et du coup pour moi, ça ne passe pas...

Bref pour revenir à nos moutons (LOL), je vais lire très attentivement toutes vos réponses ♥ et je vous répondrai très prochainement ! <br /:><:br /> — Le 14 Déc 2017, 06:57, fusion automatique du message précédent — <br /:><:br /> J'ai bien lu tous vos retours et je m'excuse encore une fois de ne pas avoir répondu avant ! Je ne donne pas trop d'importance à internet, ce qui fait que forcément....
BREF ! Depuis que j'ai posté ce sujet j'ai fait mon chemin. Du point de vue éthique du terme (c'est à dire à la question de l'exploitation), qu'on soit à cheval ou à pied, c'est exactement la même chose. D'ailleurs,, un VRAI éthologue (un scientifique qui a fait bac +8) m'a parlé m'a fait réaliser à quel point l'équitation dite "éthologique" est beaucoup plus néfaste et violente pour l'animal. Si vous voulez en savoir plus on pourra en discuter mais j'ai que 10 minutes pour vous écrire :confus: Et puis j'ai réflechi longtemps. Si mes vieilles se sont plu à ne faire qu'une balade tous les 36 du mois et rester au parc à ne rien faire, et bien ma jeune comtoise, c'était pas le cas. Et bien non.

Un cheval est un animal qui a gardé absolument toutes ses caractéristiques naturelles et tous ces besoins d'animal sauvage. L'Homme n'a jamais réussi à ne domestiquer et le modifier comme il l'a fait avec le cochon (sanglier à l'époque) et le chien (le loup à l'époque). Et de fait, un des besoins du cheval, c'est la stimulation physique et mentale. En fonction des individus, un cheval aura plus ou moins besoin d'activité physique, plus ou moins besoin d'activité mentale et cognitive. DONC une forme de travail peut être nécessaire si elle est faite en fonction des caractéristiques physiologiques et mentales de l'animal. Vous me suivez toujours ?
:red: Donc il est évidemment que monter à cheval est EXCLU car cela ne répond à aucun besoin et va à l'encontre de sa nature. Par contre, il y a travail à pied et travail à pied. Le travail des pseudos-éthologues vous pouvez jeter au placard et brûler le placard. C'est néfaste, contre-productif, c'est tout ce qu'on veut sauf bien et nécessaire. Non, il y a un "travail" qui se fait à pied, en liberté, et qui va demander au cheval de réfléchir. Et cette réflexion, à la longue, va lui permettre une autonomie plus large pour les balades par exemple.
Avec ma comtoise, ce "travail" lui donne aujourd'hui la possibilité d'être pleinement en liberté à la seule condition qu'elle soit attentive à mes demandes. Elle sait où passer sans prendre peur, elle prend le temps de se poser et de réflechir. Elle est autonome.

Donc oui, il y a travail et travail. Pareil pour l'habitat. Un grand terrain en paddock paradise c'est l'idéal ! Mais on en rediscutera !

BISOU
 
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