Regrets et remords dans la vie

Picatau

Fait crier les carottes
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Encore un topic à la con que je lance sans doute juste pour soigner mes propres états d'âme (mais enfin, si vous pouvez m'aider, je prends).

Vous est-il arrivé par le passé d'être très en froid avec des personnes voire de vous en être fait des ennemis (pour x raisons) ? Et que cela vous tourmente car vous n'avez pas voulu ça et que vous n'avez rien contre ces personnes et puis que vous ne supportez tout simplement pas (avec une part d'égoïsme sans doute car vous préférez être aimé) d'être en froid avec quelqu'un ?

Evidemment, je vous parle de moi mais enfin, si vous avez déjà eu des expériences similaires, je serai tout ouïe car y a des fois, le passé me tourmente sérieusement et j'arrive pas bien à m'en détacher. Merci d'avance à vous pour votre aide.
 
Je me suis pas vraiment mis en froid avec quelqu'un , mais aujourd'hui il met impossible de crée une relation avec qui conque "a cause" du passé. je met a cause avec des guillemet car personne ne m’empêche si je le souhaite de changer tout sa

Je pense pas que sa t'aide mais on sais jamais^^
 
Désolée, je ne vais pas pouvoir t'aider :confus:

Je pars du principe qu'on ne peut pas plaire à tout le monde. Je n'attends pas des personnes que je n'apprécie pas qu'elles m'apprécient.
 
Du jour au lendemain, ma cousine et ma tante (sa mère) ne m'ont plus parlé, ma tante m'a insultée au téléphone alors que je cherchais juste à savoir ce qu'il se passait. J'ai jamais compris pourquoi, une rumeur. J'ai pu reparlé à ma cousine après un an sans se parler. J'ai revu ma tante également après, jamais eu d'explications, ni d'excuse, ça m'a pourri ma relation avec ma cousine, qui était une rare personne de la famille avec qui je m'entendais, on s'entend toujours mais ça n'a plus rien à voir.

Tout le temps où j'étais boycottée était atroce, j'ai aucun conseil, mais une question, sais-tu pourquoi tu es en froid avec la ou les personnes concernées? Le savent-ulls de leur côté?
 
Merci de vos réponses. Oui, je sais qu'on ne peut pas plaire à tout le monde, je suis même d'accord avec ce constat, mais j'ai bien du mal à me résoudre à ce que ça se passe comme ça. Et puis, vous ne me croirez peut-être pas, je n'ai pas de sentiment d'inimitié à l'égard des personnes qui ne m'aiment pas ou plus. Mais comment parvenir à vivre avec cette idée que quelqu'un vous en veut ou vous déteste ? J'ai pas encore trouvé la solution et je suis pas sûr que je trouverai. A vrai dire, je m'efforce de cultiver la bienveillance à l'égard des personnes qui ne m'aiment pas. Il n'y a d'ailleurs quasiment personne à qui j'en veux en fait même si je peux avoir des moments passagers de "rébellion" ou une forme de colère. J'ai plutôt des regrets de ne pas avoir fait ce qu'il fallait ou d'avoir fait quelque chose de travers.

Soma, gros câlinous pour toi. Et pour te répondre, pour certaines personnes (enfin, y en a pas tant que ça hein), je sais en gros, pour d'autres, pas vraiment, j'ai pas réussi à bien comprendre. Quant à eux, j'imagine que oui, ils le savent en effet.
 
Comment faire ce qu'il fallait? On sait jamais comment vont réagir les gens, sachant qu'elleux aussi se font des scénarii dont on a pas idées dans leur tête, est-ce que nos scénarii seront compatibles?

Quand il a des intérêts clairs (je pense au boulot), c'est simple, on sait ce que veulent chaque personne, et au fur et à mesure on sait qui est manipulatreuse ou pas, mais pour les ami·e·s et la famille, pour moi c'est impossible d'éviter et de comprendre tout ça.
 
D'accord Soma, et avec les ami-e-s et/ou les copains/copines ?

Edit : j'avais pas vu que t'avais mentionné les ami-e-s dans ta réponse.
 
Avec la famille, je pense que le froid est parfois nécessaire (on peut pas aimer toute sa famille, pourtant j'ai une famille pas trop opposée à moi), avec les ami·e·s je pense que c'est bien d'en parler.
 
Je suis en froid avec un collègue de boulot.
Je côtoie ce type depuis 7 ans, à l'origine on était dans le même service et on s'entendait plutôt bien.
Puis il a changé de service et quelques mois après, je l'ai rejoint dans son nouveau service, il a servi d'intermédiaire pour mon recrutement.
Voilà pour l'historique.

Depuis une bonne année, on se prend la tête sur notre façon de bosser, on n'a pas la même vision des choses. On en avait parlé un peu chacun à notre manager qui a laisser un pourrir la situation en intervenant pas.
Puis, le clash a fini par arriver, en début d'année lors d'une petite réunion (avec notre manager), ce collègue a préparé un dossier à charge contre moi et m'a mis plus bas que terre sans que je l'ai vu venir... Ca m'a vraiment fait mal. Plus que ma manière de travailler, c'est ma personne qui a ramassé.

Résultat : je ne lui adresse plus la parole depuis ce jour. C'est lourd au quotidien car on est une petite équipe de 4 personnes.

Je regrette qu'on en soit arrivé là. Maintenant, je suis dans une posture où je me sens obligé de tenir cette position envers lui pour ne pas me "rabaisser" aussi bien devant lui que devant mes autres collègues ou notre manager.
 
Il y a quelques années, un de mes amis les plus proches a cessé de m'adresser la parole et m'a évité de toutes les manières possibles. Impossible d'échanger le moindre mot avec lui et je ne savais pas pourquoi.

J'ai fini par comprendre qu'il s'agissait d'un quiproquo. Il pensait que je voulais coucher avec une fille comme un trophée (une fille dont il était amoureux mais sans réciprocité). Même si je me suis effectivement mis avec cette fille, on a mis quelques mois avant de sexer le temps qu'on soit prêts (c'était notre première fois à tous les deux). Et ce n'était certainement pas un trophée, on a fini par rester 7 ans ensemble.

Un jour (au moins un an plus tard), lors d'une conversation entre mon ami et la fille, le quiproquo s'est révélé. Du coup il a accepté de me reparler et on est redevenus des amis très proches. Je ne lui en veux pas parce que je suis quelqu'un de très peu rancunier et je me suis certainement exprimé maladroitement pour mener à cette situation. J'ai souffert de perdre notre amitié donc ça aurait été bête de la gâcher avec de la rancune une fois retrouvée.
 
Ma mère a trois frères, elle a longtemps été très proche de l'un et peu des autres. Pendant toute mon enfance, cet oncle-là a donc été le plus présent des trois pour mes sœurs et moi... et quand il était présent, leur aîné était souvent critiqué (enfin, surtout sa femme en fait).
Et puis il y a quelques années, mon oncle "préféré" s'est éloigné de mes parents, tout en côtoyant de plus en plus l'aîné, sans qu'on sache pourquoi. Depuis ma mère s'est un peu plus rapprochée de leur petit frère (avec qui il n'y avait pas de froid à proprement parler, mais comme il était nettement plus jeune, ils n'avaient pas tellement de souvenirs communs, et des liens moins forts).
Ça m'attriste de ne pas comprendre ce qui se passe entre mon oncle et ma mère (parce qu'il aurait pu se rapprocher de l'aîné sans s'éloigner d'elle ; là on a l'impression qu'il lui reproche des choses mais quoi ?), mais je me fais à l'idée que je ne saurai probablement jamais l'origine du malaise.
 
Moineau":3ve9rwjh a dit:
mais je me fais à l'idée que je ne saurai probablement jamais l'origine du malaise.
Si c'est avec ta mère qu'il a un souci, tu peux peut-être demander directement à ton oncle, non ? A priori, son froid avec elle n'a pas de raison de déteindre sur toi, même si c'est toujours délicat. Il devrait pouvoir te parler.
 
Bah disons qu'on s'est vus à des enterrements ces dernières années, dont un où il s'était exclamé "tiens, t'es là toi ?" en me voyant, et je ne sais toujours pas comment le prendre... je n'habitais pas loin à l'époque donc ça me semblait évident d'être présente, donc je l'avais un peu ressenti comme un "t'as rien à faire là". Pis franchement, on n'est pas des champions de la comm' dans cette famille.
 
ah, ok. Le "tiens t'es là, toi", ça peut-être aussi être une façon très maladroite de venir vers toi, sachant qu'il y a eu un "froid" ou un temps mort. Difficile de faire comme si de rien était, mais aussi d'aborder les choses de front. Peut-être aussi qu'il se demande si tu ne lui en veux pas puisque c'est quand même ta mère... Certaines personnes dans ces cas-là se sentent d'avoir un " camp" à choisir. Donc le "tiens t'es là toi", c'est peut-être une façon maladroite de te faire savoir qu'il t'a remarquée. Enfin bon, tout ça ce sont des spéculations évidemment. Mais je crois que je connais des personnes qui pourraient avoir ce genre d'attitude : sortir de genre de phrase bizarre au lieu de simplement dire "ça me fait plaisir de te voir"...
 
Jamais été vraiment en froid avec quelqu'un parce que j'ai toujours eut des soucis relationnels avec les gens, depuis l'enfance je ne peux plus faire confiance aux gens, parce qu'on m'a toujours menti c'est aussi simple que ca, c'est peut etre un peu naif je sais pas mais je ne comprend pas pourquoi on a besoin de mentir, j'ai du mal a faire confiance depuis et n'ai donc pas de "vrais" amis, la plupart d'ailleurs ce sont des gens rencontrés via internet avec qui j'ai des liens fort mais qui sont loin, donc par "vrais" amis j'entend le fameux cliché de l'ami qui accoure quand ca va pas ou chez qui on pourrait se refugier, donc j'en ai pas
Bref donc pour dire que si ca accroche pas avec quelqu'un bah ca reste juste comme c'est, politesse et courtoisie, on se voit pis on se voit plus si on a pas besoin on va dire, bizarrement perosnne m'a jamais couru apres alors c'est que ca devait etre reciproque lol
Pour ca aussi que je prefere rencontrer des gens via internet, on discute beaucoup + de pleins de chose, qu'on aborderait certainement pas de vive voix sans se connaitre vraiment

Voila bon ca t'aide pas beaucoup mais finalement ca m'a fait du bien d'en parler lol
 
Je suis comme toi Nysaah. Je n'ai pas de "vrais" amis.

Pourtant, je suis membre d'une assoce depuis 10 ans maintenant, et les membres de cette assoce pourraient se rapprocher de ce que l'on appelle des amis. Mais ce ne sont pas des "amis" au sens propre du terme. Autant je pourrais les appeler si j'avais un cadavre à enterrer, que nous ne nous appelons pas juste pour prendre des nouvelles ou aller faire la fête. La différence d'âge y est certainement pour un peu, à 37 ans je passe pour le jeunot de service au milieu d'une assemblée qui a entre 50 et 65 ans...
 
Oui, je suis en froid avec quelques personnes de mon entourage, ce n'est pas arrivé en une année, mis au fil des ans, pour des choses plus ou moins importantes, il y a une amie de jeunesse et deux personnes de ma famille, j'ai difficilement des regrets, parce que dans ces trois cas cela ne venait pas de moi.

Si cela venait de moi, et que ces personnes me manquent je ferai le premier pas pour les revoir, tout simplement.

Et pour l'instant aucun remord.
 
Je suis en froid d'une certaine manière avec un de mes frères qui est en partie responsable du grand mal être qui m'a longtemps habité. Le problème c'est qu'il est je pense psychotique (non diagnostiqué car il ne veut pas voir de psy), et bref il n'a manifestement aucune conscience de tout le mal qu'il à fait, il vit un peu dans un autre monde. Mon soin ne m'a pas permis de lui pardonner, non, ça m'a permis d'accepter tout ça, de l'assumer, en enfin d'accepter sereinement que je ne pourrais probablement jamais le blairer \o/ et qu'il est la seule personne que je haïs.

Avant je m'en voulais d’éprouver cette haine contre lui malgré toutes ces choses irréparables qu'il à fait sur moi. J'avais une grande force du pardon et du salut des autres, mais certains maux ne sont pas pardonnables.

Accepter d'avoir le droit d'être en colère et de l'exprimer a été une délivrance pour moi dans cette situation.

Après, dans la vie de tout les jours, j'évite simplement le plus possible de le voir. Mais quand ce n'est pas possible, genre repas de famille, noël, etc. Je ne vais pas lui foncer dessus, d'ailleurs j'arrive assez facilement à être "normal" avec lui, à m'amuser et rire avec lui. Je le fais pour pas faire chier les autres avec mes sentiments vis à vis d'une seule personne, bien que tout le monde sait de quoi il en retourne (à par le frère en question). Mais dans ce genre de situation je créé en moi une sorte de clivage sentimental, je le vis comme si c'était un pote éphémère d'une soirée et puis basta.

Je sais que lui dans sa tête il ne comprend pas pourquoi je le déteste, il ne réalise pas tout ça, mais bon, c'est pas faute de lui avoir donné sa chance. J'estime qu'aujourd'hui c'est trop tard, mais je ne reste pas fermé dans une situation, je ne dis pas que dans quelques années ça ne sera pas différent.

Donc, avant j'avais des regrets et remords, mais plus aujourd'hui, je suis au clair avec moi-même.
 
Je me suis un peu retrouvée dans tes propos Picatau :)

il m'est arrivé par deux fois de passer d'une relation amicale et "ennemicale". J'ai un peu regretté avec le temps de ne pas avoir fait l'effort d'arranger les choses quand la 1ere personne s'est mise à me détester. Par contre pour la 2ème personne (où c'était mon choix de ne plus avoir de contact), aucun regret.

globalement ce qui me gène je crois c'est d'être détestée (surtout pour des raisons que je ne comprends pas, j'ai un gros sentiment d'injustice) mais on s'y fait...et il y a tellement de belles rencontres à venir qu'autant ne pas perdre de temps avec des gens qui "n'en valent pas la peine" (sans vouloir mettre de valeur aux gens, je suis d'ailleurs contre les termes "meilleurs amis" qui donnent un genre de classement dans tes proches).
 
Je regrette mon ancienne relation avec la nourriture, quand elle était normale, juste associée à la satisfaction d'un besoin nécessaire et naturel et aux plaisirs gourmands.

Et comme pas mal d'entre vous, de ne pas avoir préservé de belles relations amicales.
 
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