1er classé 4H41 35,2Km/H de moy
35 aérobiose 5H53 28Km/H de moy
51 dernier classé
Journée à oublier, la loi de Murphy.
J'avais pourtant bien fait mon sac: nouveau gonfleur Co2, 8 gels, nouveaux patins de frein, GPS rechargé à bloc.
J'ouvre mon sac arrivé sur place, le GPS s'était allumé tout seul et était déjà quasiment à plat. Génial, ça commence bien.
Échauffement, vent à 30km/H, 55 en rafales, ça semble être la norme cette année...
Très peu de monde au départ, 177KM annoncés, revus à la baisse pour cause de travaux, donc un petit 160.
ça part assez vite dans la côte des 3 premiers km. Un paquet s'échappe, on reviendra dessus en haut. On reste tous groupés pendant 10km puis les 15 meilleurs se font la belle. Je reste dans le second groupe, on est également 15. A chaque descente, je perds beaucoup de terrain (j'ai hyper peur depuis mes 2 chutes hivernales), je reviens dès que ça monte ou que c'est plat mais en y laissant forcément des forces.
Au km 65 arrive ce truc : http://www.cols-cyclisme.com/cevennes/france/mont-bouquet-depuis-brouzet-les-ales-c993.htm
Des passages à 18%! Je pète et vois mon groupe partir et me retrouve seul au sommet au km 71 (j'y resterai jusqu'à l'arrivée). Derrière la descente est tout aussi terrifiante, j'ai mal aux mains tellement je freine. Un gars m'attends, je me dit "sympa, on va pouvoir se relayer pour revenir sur les autres". Keudal! Il a pas pris un seul relais le saligot! Je voyais un groupe 1 à 2mn devant, puis les bénévoles nous disaient 3 ou 4'. J'ai donc fait 30km seul face au vent avec lui sur le porte bagage, il a quand même finit par péter. Je continu donc tout seul, mais face au vent encore.
Km 118,9: PFFFFF!!!! Crevaison de l'avant. RRRRRRRR!!! Je change, j'essaie mon nouveau gonfleur, le silex a déchiré le pneu (neuf, 50€, génial...) sur 0,5cm. Je gonfle trop, en un éclair la chambre sort par le trou, fait une hernie et PAF! Je n'ai pas d'autre chambre à air, je me résigne à m'assoir sur le bord et à attendre qu'un concurrent daigne m'en donner une. ça fait déjà 5mn que je suis arrêté.
Qq mecs passent au bout d'un long moment, même pas de réponse quand je leur demande. Supers les cyclistes! Un triathlète sympa (comme par hazard ^^) m'en file une. Je change, fais gaffe en regonflant (heureusement que j'avais prévu une seconde cartouche de CO2) et repars. J'ai bien perdu 20mn dans l'affaire.
Et là la galère commence. Le GPS tombe en rade de batterie direct, je ne saurai donc plus où j'en suis. Je sens la fringale qui monte, je tape mes 2 derniers gels, sachant que le coup de bambou n'est plus très loin. Et le vent, le vent...
Je reprends l'ami triathlète, lui propose de se mettre à l’abri derrière moi mais on est dans un col et il a l'air à la dérive. Je continue seul, regardant avec envie l'herbe sur le bord de la route tellement j'ai faim et que je n'ai plus de jus. Je n'ai plus le moral, je me demande comment je vais bien pouvoir faire 180Km à bonne allure sur mon prochain Ironman.
Une fois la ligne passée, je me jette sur les fruits secs et des verres de coca. J'achèterai même un pain aux figues, moi qui ne mange pus de gluten.
Je rentre à la maison, manger, douche, plan d'entrainement sur le PC pour faire mon compte rendu et qu'est ce que j'y vois? Le coach m'a mis 30' de course à pied pour finir la journée. Bon ben c'est reparti!
Il avait raison, ça m'a fait le plus grand bien!
35 aérobiose 5H53 28Km/H de moy
51 dernier classé
Journée à oublier, la loi de Murphy.
J'avais pourtant bien fait mon sac: nouveau gonfleur Co2, 8 gels, nouveaux patins de frein, GPS rechargé à bloc.
J'ouvre mon sac arrivé sur place, le GPS s'était allumé tout seul et était déjà quasiment à plat. Génial, ça commence bien.
Échauffement, vent à 30km/H, 55 en rafales, ça semble être la norme cette année...
Très peu de monde au départ, 177KM annoncés, revus à la baisse pour cause de travaux, donc un petit 160.
ça part assez vite dans la côte des 3 premiers km. Un paquet s'échappe, on reviendra dessus en haut. On reste tous groupés pendant 10km puis les 15 meilleurs se font la belle. Je reste dans le second groupe, on est également 15. A chaque descente, je perds beaucoup de terrain (j'ai hyper peur depuis mes 2 chutes hivernales), je reviens dès que ça monte ou que c'est plat mais en y laissant forcément des forces.
Au km 65 arrive ce truc : http://www.cols-cyclisme.com/cevennes/france/mont-bouquet-depuis-brouzet-les-ales-c993.htm
Des passages à 18%! Je pète et vois mon groupe partir et me retrouve seul au sommet au km 71 (j'y resterai jusqu'à l'arrivée). Derrière la descente est tout aussi terrifiante, j'ai mal aux mains tellement je freine. Un gars m'attends, je me dit "sympa, on va pouvoir se relayer pour revenir sur les autres". Keudal! Il a pas pris un seul relais le saligot! Je voyais un groupe 1 à 2mn devant, puis les bénévoles nous disaient 3 ou 4'. J'ai donc fait 30km seul face au vent avec lui sur le porte bagage, il a quand même finit par péter. Je continu donc tout seul, mais face au vent encore.
Km 118,9: PFFFFF!!!! Crevaison de l'avant. RRRRRRRR!!! Je change, j'essaie mon nouveau gonfleur, le silex a déchiré le pneu (neuf, 50€, génial...) sur 0,5cm. Je gonfle trop, en un éclair la chambre sort par le trou, fait une hernie et PAF! Je n'ai pas d'autre chambre à air, je me résigne à m'assoir sur le bord et à attendre qu'un concurrent daigne m'en donner une. ça fait déjà 5mn que je suis arrêté.
Qq mecs passent au bout d'un long moment, même pas de réponse quand je leur demande. Supers les cyclistes! Un triathlète sympa (comme par hazard ^^) m'en file une. Je change, fais gaffe en regonflant (heureusement que j'avais prévu une seconde cartouche de CO2) et repars. J'ai bien perdu 20mn dans l'affaire.
Et là la galère commence. Le GPS tombe en rade de batterie direct, je ne saurai donc plus où j'en suis. Je sens la fringale qui monte, je tape mes 2 derniers gels, sachant que le coup de bambou n'est plus très loin. Et le vent, le vent...
Je reprends l'ami triathlète, lui propose de se mettre à l’abri derrière moi mais on est dans un col et il a l'air à la dérive. Je continue seul, regardant avec envie l'herbe sur le bord de la route tellement j'ai faim et que je n'ai plus de jus. Je n'ai plus le moral, je me demande comment je vais bien pouvoir faire 180Km à bonne allure sur mon prochain Ironman.
Une fois la ligne passée, je me jette sur les fruits secs et des verres de coca. J'achèterai même un pain aux figues, moi qui ne mange pus de gluten.
Je rentre à la maison, manger, douche, plan d'entrainement sur le PC pour faire mon compte rendu et qu'est ce que j'y vois? Le coach m'a mis 30' de course à pied pour finir la journée. Bon ben c'est reparti!
Il avait raison, ça m'a fait le plus grand bien!
