A la frontière de la tolérance ?

Et même si devient pas végétarien, au moins il le fait en connaissance de cause.
Il sait que l'alternative existe et est saine et sans réelle contrainte.
 
Voui.
Le truc qui m'ennuie un peu, c'est que comme ma fille et moi sommes végétariennes, et son frère, son père et lui même omnivore, dans sa tête, je sens bien qu'il fait le lien "végé = fille", "viande = garçon". Et ça, ça m'embète !
Mais bon, on s'éloigne du sujet d'origine là.
 
Le sujet étant la tolérance, on baigne dedans je trouve :)

C'est vrai que le sexisme végé a encore pas mal de prise sur notre société, mais elle est plus une conséquence qu'une cause je trouve, conséquence du statut de la femme, de sa sensibilité exacerbée (par rapport au mâle du moins), et surtout (à mon sens), une conscience autrement plus accrue du moyen et long terme, autant dans sa vie que pour sa descendance (qu'elle a ou pas d'ailleurs)
 
aëlys":1aa1xanc a dit:
Je n'ai aucune idée des décisions qu'ils prendront plus tard... celui de 13 ans rejète pas mal le végétarisme, mais bon à cet âge là, on rejète pas mal de choses hein (lol).

Celui de 13 ans, c'est le plus facile : tu lui dis qu'à manger de la viande, il va finir comme son père ! :ROFLMAO:
(Il n'a pas une petite brioche le papa ? Même pas une toute petite qu'un ado n'aimerait pas avoir ?)

Si il persévère... c'est qu'il ne fait pas une vraie crise d'adolescence. :whistle:


aëlys":1aa1xanc a dit:
Le truc qui m'ennuie un peu, c'est que comme ma fille et moi sommes végétariennes, et son frère, son père et lui même omnivore, dans sa tête, je sens bien qu'il fait le lien "végé = fille", "viande = garçon". Et ça, ça m'embête !

Là, c'est effectivement plus ennuyeux. Mais je pense que les enfants peuvent déjà comprendre pas mal de choses.
Tu devrais lui demander comment il perçoit le fait que vous soyez végétariennes.

Suivant sa perception, tu pourras lui expliquer que la viande a effectivement une très forte connotation culturelle. Mais que ce n'est pas parce que les autres pensent "qu'il faut à tout prix en manger pour être fort/être un homme" que c'est vrai. ;)

Ce n'est pas en tuant l'autre que l'on prouve sa supériorité. On fait plutôt la démonstration de notre propre faiblesse en lui ôtant la vie.
 
falcon":1sufockc a dit:
aëlys":1sufockc a dit:
Je n'ai aucune idée des décisions qu'ils prendront plus tard... celui de 13 ans rejète pas mal le végétarisme, mais bon à cet âge là, on rejète pas mal de choses hein (lol).

Celui de 13 ans, c'est le plus facile : tu lui dis qu'à manger de la viande, il va finir comme son père ! :ROFLMAO:
(Il n'a pas une petite brioche le papa ? Même pas une toute petite qu'un ado n'aimerait pas avoir ?)

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MDRRRRRRRRRR.... et non, pas la moindre petite brioche disgracieuse en vue :YE: :YE: :YE:
 
C'est pas grave, t'as qu'à commencer par engraisser le père, puis après tu pex appliquer le plan de falcon. (Comment ça tu veux pas engraisser le papa ?)
 
C'est pourtant bon les brioches (d'ailleurs je crois que je suis en train de reprendre les kgs perdus les deux première années de végétarisme, avec des copains en plus :) . Je le sais parce que je porte les mêmes pantalons* depuis au moins quatre/cinq ans et que ben... je sens/vois la différrence ^^), donc moi je dis ouai regime brioche, chocolinette, pizza, quiche, frites, crèpes, veggie burger, beignets pour tout le monde (surtout pour le père) :whistle: .


* Je ne vois pas le 'blem à porter les mêmes vêtements depuis tout ce temps, je n'ai pas particulièrement grandis depuis, ils sont encore en bons états, niveau affect' c'est des tas de souvenirs, donc... Pas d'intérêts à en acheter d'autres.
 
L'effet kisskool des vieux fringues, c'est qu'ils se détendent continuellement, donc quand on a l'impression qu'il nous vont toujours, bin heu... comment vous dire...
 
Pas forcément, ils me sert au niveau de la taille plus qu'avant ^^ (je n'ai QUE des fringues solides, tant qu'à en avoir peu, autant que pour faire un trou ben... même pour moi faut le vouloir vraiment).
 
Fais comme moi, mets-toi au roller. Tu vas voir les trous ça vient vite.
 
La soude, divers acides et co qui tombe sur le bas du pantalon (pas couvert par la blouse donc, je précise) ça peut aider :).
 
Demander à notre entourage de se passer de viande en notre compagnie serait-il de l'intolérance ? Suis-je "extrémiste" ? Comment vivez-vous ces repas ? Comment arrivez-vous à vous détachez de ce que vous savez pour vivre au milieu de tout ça ?

Pour la petite histoire... je vais chez mes parents dimanche pour fêter MON anniversaire.
Je connais le menu.
Ca sera épaule d'agneau.
(ne pleurez pas, ma ptite soeur va me cuisiner un truc en plus pour que je puisse manger qqchose, je pense qu'elle se démener pour que ce soit cool)
La réaction des gens vis à vis du végétarisme est vraiment étonnante.
Mes parents sont des gens VRAIMENT très gentils, intelligents, cultivés et tout et tout. Mais ça leur parait normal de servir de l'agneau pour l'anniversaire de leur fille végétarienne.
Ca m'épate.
 
Aëlys, trop fort, tes parents !

Dans le même registre, la semaine dernière nous recevons des amis, et la dame a insisté pour apporter quelque chose afin que je ne fasse pas que cuisiner. Son choix s'arrête sur deux pizzas pour les enfants et nous. Je lui avait déjà dit que je n'impose pas mon végétarisme à ma fille. Mais je n'avais pas à m'inquiéter car elle-même mange très rarement de la viande. Ben, elle a apporté deux pizzas au jambon... Heureusement que c'était ma cuisine, sinon je n'aurais eu à manger que de la salade et du dessert ! Il est certain qu'à l'avenir je rappellerai que je suis végétarienne.
 
Étonnamment, ma "belle famille" (jusqu'aux beaux oncles et tantes, et grands mère, et tout ça) a dès le début prit le parti de toujours me cuisiner un truc végane, sans rechigner, et même jusqu'à être pris de panique, ne sachant quoi me préparer d'élaboré (alors qu'une assiette de patates au sel me satisfait ^^)

Pourtant ils sont cuisine traditionolol carnée jusqu'au ganglions ! Peut-être est-ce du à ma propre intransigeance affirmée quant à mon véganisme, et ce besoin tout aussi culturel de montrer qu'on peut "bien recevoir".

En tout cas je reconnais toucher du bois, et je compatis à 200% à ce repas d'anniversaire absurde... :lèvelesyeuxauplafond:
 
Aëlys, tu leur as quand même fait remarquer ou pas ? (Très gentiment bien sûr.) Juste pour savoir si ils se rendent juste pas du tout compte ou quoi...
 
A ma soeur oui, pas encore à ma mère. Honnètement je suis convaincue qu'elle ne se rend pas compte du tout.
Je crois que j'ai oublié de vous raconter que 8 jours avant Noel, qui se déroulait chez moi, mes parents ont décrété qu'ils emmenaient un plat de viande pour tout le monde... j'ai vraiment essayé de refuser, mais pas moyen. Et ils m'ont bien expliqué que c'était pour que j'ai moins de travail. Ca m'a vraiment gaché mon repas de Noel; encore une fois, je ne ressens aucun dégout devant la viande, mais bon, je trouve ça plus agréable de manger comme tout le monde, et de voir mes proches se régaler de mes plats sans souffrance ! J'ai tenté de leur expliquer, mais j'ai bien vu qu'ils n'ont pas compris du tout du tout du tout.
 
V3nom":2rdy2rtd a dit:
Étonnamment, ma "belle famille" (jusqu'aux beaux oncles et tantes, et grands mère, et tout ça) a dès le début prit le parti de toujours me cuisiner un truc végane, sans rechigner, et même jusqu'à être pris de panique, ne sachant quoi me préparer d'élaboré (alors qu'une assiette de patates au sel me satisfait ^^)

Pourtant ils sont cuisine traditionolol carnée jusqu'au ganglions ! Peut-être est-ce du à ma propre intransigeance affirmée quant à mon véganisme, et ce besoin tout aussi culturel de montrer qu'on peut "bien recevoir".

En tout cas je reconnais toucher du bois, et je compatis à 200% à ce repas d'anniversaire absurde...

aëlys":2rdy2rtd a dit:
Pour la petite histoire... je vais chez mes parents dimanche pour fêter MON anniversaire.
Je connais le menu.
Ca sera épaule d'agneau.(ne pleurez pas, ma ptite soeur va me cuisiner un truc en plus pour que je puisse manger qqchose, je pense qu'elle se démener pour que ce soit cool)
La réaction des gens vis à vis du végétarisme est vraiment étonnante.
Mes parents sont des gens VRAIMENT très gentils, intelligents, cultivés et tout et tout. Mais ça leur parait normal de servir de l'agneau pour l'anniversaire de leur fille végétarienne.
Ca m'épate.
En lisant ces deux commentaires tellement différents je me demande si le fait d'être intransigeant n'est pas plus "payant" quelque part ?
En affirmant son véganisme ou végéta*isme sans concessions, on fâche peut-être (pas sûr du reste) mais on ne donne pas le choix de décider à notre place ce que nous pourrons ou pas manger/accepter/voir/supporter.
Dans l'autre cas, cette acceptation qu'on amène à notre table des produits qu'on ne mange pas les autorise indirectement à décider que même lors d'un anniversaire, qui est censé nous faire plaisir et pas l'inverse, ils choisissent ce qui leur convient sans tenir compte de rien d'autre. Comme si UNE malheureuse fois était impossible... :( A se demander si cette gentille tolérance ne discrédite pas quelque part les convictions pour qu'on les bafoue à ce point ? Un peu comme si ils pensaient "oh pour une fois c'est pas bien grave, on l'a déjà fait alors..."
Comme je l'ai dit déjà mon véganisme n'a pas posé de problèmes, la couleur a été annoncée d'entrée de jeu et cela ne semble déranger personne dans mon entourage.
Je pense qu'ils savent que c'est ça ou rien mais aussi qu'ils acceptent.
Si je comprends que certain(e)s soient contraints de faire des concessions, je ne trouve en revanche pas normal qu'elles soient faites à sens unique.
On parle beaucoup de tolérance quand cela concerne notre éthique, notre alimentation et de devoir qu'en est-il de l'autre côté du respect de nos convictions, de l'acceptation de ce que nous sommes etc ?
 
Je pense que quelque-soit ce qu'on souhaite affirmer (sa tenue vestimentaire, son caractère, une idéologie, une religion ou un penchant politique), le fait de montrer qu'on est non seulement déterminé, mais surtout "bien dans ses pompes" avec ça ne laisse effectivement pas grand choix à l'entourage, mais surtout, et c'est peut-être ce que j'explique le moins, simplement le fait que ce soit mieux accepté en fait...

C'est un peu comme un chien que vous avez jamais vu qui vous fera la fête si vous faites connaissance avec lui comme si c'était un super pote (j'ai toujours fait comme ça de part mon taf, et ça marche du tonnerre, même avec les chiens "méchants), alors que ce même chien pourrait vous mordre si vous montrez que vous le craignez...

Le copain de cette amieentraindedevenirvéganedepuisquellemeconnait a été dans un restau cet aprem, et a été obligée de se rabattre sur une salade chèvre chaud accompagné d'un "merveilleux" magret de canard (dégueu en plus). (c'est quelqu'un de résolument timide et conciliant malgré son esprit bouillonnant devant les absurdités du monde)

Personnellement, y comprit dans les resto où ça semble "pas possible", j'me suis jamais démonté et j'ai toujours demandé "au pire" d'avoir une assiette de "garnitures", et j'ai toujours eu à manger végane ^^ (assiette aussi voire pluss pleine que les autres, et pour 2 fois moins cher xD )

Peut-être qu'une recette réussie de comportement en société c'est non pas la revendication "vindicative", mais plutôt le déterminisme "serein" :)
 
DarkCobalt":1kes6hzy a dit:
En lisant ces deux commentaires tellement différents je me demande si le fait d'être intransigeant n'est pas plus "payant" quelque part ?

C'est bien possible.
"Malheureusement" pour moi, ce n'est pas mon caractère d'être intransigeante, alors je ne sais pas comment améliorer les choses.
Bon après il ne faut pas dramatiser non plus, quand je lis certaines anecdotes dans le topic "réactions violentes", je me dis que j'ai de la chance quand même ! Il n'y a vraiment aucune méchanceté, juste un abime d'incompréhension.
 
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