Etoile
Jeune bulbe
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Bonsoir,
En ouvrant ce sujet, je ne souhaite pas lancer un débat sur la tolérance des VG (il en existe déjà).
En ouvrant ce sujet, je souhaite témoigner, raconter mes problèmes relationnels avec les non-VG, et lire le témoignage d'autres à propos de ce que l'on peut/doit tolérer/demander des autres, en rapport avec notre mode de vie, notre philosophie, nos croyances, et surtout nos émotions.
Et si j'ouvre ce sujet à présent, c'est parce que Zhomme, qui souhaite comme moi devenir vegan, et qui est comme moi végétalien depuis peu, me reproche de plus en plus de devenir intolérante.
Au centre de ces reproches : ce que je suis prête à "autoriser" à notre entourage, lorsque nous sommes ensemble.
Je suis de nature très sensible. Pas pour rien que je me tourne vers une vie vegan : je ne peux pas faire autrement sans être en conflit perpétuel avec moi-même. Le problème il est là : j'ai lu tellement de choses, et surtout, j'ai vu tellement de vidéo portant sur de telles horreurs, qu'à un moment, je ne dormais plus et éclatais en sanglots à tout moment, comme une femme enceinte. Durant cette période, je broyais beaucoup de noir. Devenir vegan était pour moi la seule solution de vivre malgré tout ça. Je suis une "âme sensible", mais je suis bien trop curieuse pour m'arrêter aux alertes du genre "cette vidéo contient des scènes violentes" ou "déconseillé aux âmes sensibles". Et pourtant, je n'ai pas encore osé regarder Earthlings. Je comprendrais que certains ne comprennent pas que je puisse réagir de manière si excessive... Mais même si je me bats contre ça, même si j'essaie de m'endurcir, mon empathie est quelque chose de très contraignant au quotidien, surtout dans notre monde..
Enfin ! Tout ça pour dire qu'à présent je ne vois plus le steak, mais l'animal qu'il a été avant, et le cheminement qu'il a fallu pour qu'il le devienne, sans oublier la peur qu'il a du ressentir, l'incompréhension, la souffrance. Je ne peux plus passer dans le rayon des viandes. Croiser une personne qui porte de la fourrure est une véritable épreuve. Alors forcément, de plus en plus, voir quelqu'un manger de la viande me dégoûte et me déprime.
De ce fait, je souhaitais expliquer à Zhomme, que puisque nous ne sommes pas des personnes qui sortons souvent, et puisque nous mangeons avec nos amis/familles à peu près une fois tous les trois mois, je ne trouvais pas exagéré de leur demander de manger autre chose que de la viande ce soir là... Que techniquement, ca ne devrait pas nous empêcher de passer de bons moments. Je ne leur demande pas de devenir VG, même pas de comprendre notre vie (surtout pour la famille). Seulement de faire passer le plaisir de nous voir avant le plaisir du goût de la viande en bouche.
Il n'est pas de cet avis. Il ne comprend tout bonnement pas mon point de vue. Lui ne voit que l'aspect "emmerdeur" que cela donnera à notre image. Et de ce qu'il dit, déjà qu'on voit pas beaucoup nos amis, là, pour le coup, il est sûr qu'on ne les verra plus du tout...
Demander à notre entourage de se passer de viande en notre compagnie serait-il de l'intolérance ? Suis-je "extrémiste" ? Comment vivez-vous ces repas ? Comment arrivez-vous à vous détachez de ce que vous savez pour vivre au milieu de tout ça ?
Enfin voilà...
En ouvrant ce sujet, je ne souhaite pas lancer un débat sur la tolérance des VG (il en existe déjà).
En ouvrant ce sujet, je souhaite témoigner, raconter mes problèmes relationnels avec les non-VG, et lire le témoignage d'autres à propos de ce que l'on peut/doit tolérer/demander des autres, en rapport avec notre mode de vie, notre philosophie, nos croyances, et surtout nos émotions.
Et si j'ouvre ce sujet à présent, c'est parce que Zhomme, qui souhaite comme moi devenir vegan, et qui est comme moi végétalien depuis peu, me reproche de plus en plus de devenir intolérante.
Au centre de ces reproches : ce que je suis prête à "autoriser" à notre entourage, lorsque nous sommes ensemble.
Je suis de nature très sensible. Pas pour rien que je me tourne vers une vie vegan : je ne peux pas faire autrement sans être en conflit perpétuel avec moi-même. Le problème il est là : j'ai lu tellement de choses, et surtout, j'ai vu tellement de vidéo portant sur de telles horreurs, qu'à un moment, je ne dormais plus et éclatais en sanglots à tout moment, comme une femme enceinte. Durant cette période, je broyais beaucoup de noir. Devenir vegan était pour moi la seule solution de vivre malgré tout ça. Je suis une "âme sensible", mais je suis bien trop curieuse pour m'arrêter aux alertes du genre "cette vidéo contient des scènes violentes" ou "déconseillé aux âmes sensibles". Et pourtant, je n'ai pas encore osé regarder Earthlings. Je comprendrais que certains ne comprennent pas que je puisse réagir de manière si excessive... Mais même si je me bats contre ça, même si j'essaie de m'endurcir, mon empathie est quelque chose de très contraignant au quotidien, surtout dans notre monde..
Enfin ! Tout ça pour dire qu'à présent je ne vois plus le steak, mais l'animal qu'il a été avant, et le cheminement qu'il a fallu pour qu'il le devienne, sans oublier la peur qu'il a du ressentir, l'incompréhension, la souffrance. Je ne peux plus passer dans le rayon des viandes. Croiser une personne qui porte de la fourrure est une véritable épreuve. Alors forcément, de plus en plus, voir quelqu'un manger de la viande me dégoûte et me déprime.
De ce fait, je souhaitais expliquer à Zhomme, que puisque nous ne sommes pas des personnes qui sortons souvent, et puisque nous mangeons avec nos amis/familles à peu près une fois tous les trois mois, je ne trouvais pas exagéré de leur demander de manger autre chose que de la viande ce soir là... Que techniquement, ca ne devrait pas nous empêcher de passer de bons moments. Je ne leur demande pas de devenir VG, même pas de comprendre notre vie (surtout pour la famille). Seulement de faire passer le plaisir de nous voir avant le plaisir du goût de la viande en bouche.
Il n'est pas de cet avis. Il ne comprend tout bonnement pas mon point de vue. Lui ne voit que l'aspect "emmerdeur" que cela donnera à notre image. Et de ce qu'il dit, déjà qu'on voit pas beaucoup nos amis, là, pour le coup, il est sûr qu'on ne les verra plus du tout...
Demander à notre entourage de se passer de viande en notre compagnie serait-il de l'intolérance ? Suis-je "extrémiste" ? Comment vivez-vous ces repas ? Comment arrivez-vous à vous détachez de ce que vous savez pour vivre au milieu de tout ça ?
Enfin voilà...