A mes homicides involontaires ?

  • Auteur de la discussion Huss
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Huss

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Salut,

tout d'abord je ne pense pas poster dans la bonne rubrique mais je ne sais pas trop où faire ce topic et... après tout... ce dernier peut glisser quelque part en discussion philosophique !

Globalement, je tolère tous les insectes dans ma maison, je dirais même mieux, je les apprécie ! :)

Mais il m'arrive aussi d'en remettre dehors : l’araignée trop vilaine qui risque de se faire écraser par un autre habitant de la maison qui ne partage pas mes opinions et aussi plein d'autres insectes (araignées principalement, mais coccinelles également, etc.) dont j'estime que leur survie est compromise au sein de l'habitat.

Par exemple je vois des araignées faire leur toile dans des pièces où il ne peut y avoir aucune proie possible pour elles. Je ne prétends pas savoir mieux faire leur job qu'elles, mais certaines pièces sont particulièrement hermétiques et si je prends pour exemple mon appartement à Rennes, je n'ai vu en 10 mois de location absolument aucune petite bête. Que faire de ces araignées ? Les remettre dehors où les regarder avec certitude mourir ?

Ma logique m'invite à les remettre dehors et c'est là qu'on est dans le cœur de ma réflexion : qui me dit que dehors leur mort ne sera pas plus brutale ? En quoi ce dehors est-il mieux pour elle que de rester chez moi, où elles sont condamnées à finir par mourir de faim. Est-ce à moi de décider pour elles ?

L'autre fois, en février, il faisait un temps glacial. Je m'aperçois qu'une coccinelle se pose à côté de mon écran d'ordinateur et je la vois dangereusement s'envoler vers une ampoule. Soit je la laissais se faire potentiellement bruler, soit je la remettais dehors, sans savoir si le choc thermique entre la température de mon appartement et le 0° qui l'attendait lui serait fatal.

Bref, je pourrais aligner un tas d'autres d'exemples mais vous aurez compris où je veux en venir : il nous arrive tous d'être amené à se sentir responsable de la vie d'un insecte. Ne rien faire c'est aussi agir. Mais parfois on pense agir pour le mieux et on aggrave le cas de l'insecte... faute d'un manque de connaissances...
L'ennui c'est que même avec une connaissance pointue des capacités de résistance de chaque insecte, le choix n'est parfois toujours pas le bon, il faudrait être omniscient pour savoir quel est le bon choix entre agir et ne pas agir !

Je ne pose pas de question explicite, c'était juste pour vous faire part de ma réflexion et voir ce que vous en pensiez. :)

PS : si vous avez des liens utiles sur les gestes à faire et à ne pas faire face aux insectes je suis demandeur !
 
Tes questions sont légitimes. Ces bestioles ont un intérêt à vivre. Je vis en appart, et la plupart de temps je les découvre au moment où elles rentrent. Je les remets dehors en les attrapant avec un verre et un carton. Et hop. Chez moi c'est trop hostile: lumière, chat, passage, etc. Le cas de l'araignée est différent si elle est là depuis longtemps. Ca ne m'est jamais arrivé. Tu peux envisager de la remettre dehors à l'abri et dans un pot semi-couvert dont la matière ne conduit pas le froid.
 
Je ne sais pas si ça peut t’aider mais voici ma ligne de conduite :

Si une bestiole rentre chez moi, j’essaye de la reconduire vers la sortie. Si elle n’y met pas du sien, je la laisse à l’intérieur à ses risques et périls. Après tout, ne pas sauver une araignée, c’est peut être sauver un papillon. :zen:

Les seules exceptions sont les guêpes, les moustiques et les araignées (je suis arachnophobe :oops: ).

Une petite anecdote pour la route :

J’enseigne dans un collège «difficile » et mes élèves jouent volontiers aux caïds de cité… mais pas devant les petites bêtes. Ma salle donne sur le jardin pédagogique et son hôtel à insectes. Un jour, un bourdon est entré et a fait bondir de sa chaise la moitié de la classe. Pour reprendre le cours, j’ai dû reconduire notre visiteur sous le regard anxieux de mes petites terreurs. :simplelove:
 
perso je laisse décider les araignées d'où elles veulent vivre, je les déplace pas (et mon loup ne les tue clairement pas ^^), je les laisse dans ma maison. Les toiles ne sont pas uniquement des pièges à insectes,certaines chassent à l'affut, d'autres vont y habiter à l'abri, on peut aussi y déloger une nurserie... Bref, j'y touche pas, ou alors une fois tous les 2 ans pour enlever les vieilles toiles qui ne sont plus utilisées et qui sont visibles (fenêtres, coins de plafonds, etc)
Même si on ne les voit pas, il existe une faune assez diverse dans nos maisons, perso je les appelle "les colocs" (quand c'est pas "les fées" ^^).
Ceux que je met dehors, c'est ceux qui se perdent dans la maison: les volants attirés par une odeur, surtout, ou parfois une limace dans une salade (hop, retour au potager)
Sur les araignées, j'ai trouvé ce guide qui est bien foutu j'ai trouvé:
https://gtaraignees.wordpress.com/2013/ ... ns-dehors/
et sur les autres: tant que c'est pas de scutigères qu'on parle, je suis une coloc' heureuse!
 
Je laisse à mes chats le jugement de la peine de mort ou non.
De toute manière les bestioles n'ont pas le temps d'être défendu par leurs avocats pour être en liberté conditionnel à l'air libre arrivant toujours après la condamnation.

INTRUS INTRUS INTRUS
Aucun être vivant ne survie aux gardes royals de la maison.
Surtout que la sécurité du palais va augmenter parce d'autres gardes royals vont voir le jour et seront bientôt près au combat.
 
Pour ma part, lorsqu'un insecte entre dans ma maison, je cherche généralement à le faire sortir : à l'intérieur de maison il ne trouvera rien pour survivre.
Je précise à dire que je trouve ce sujet intéressant. On parle si rarement de la maltraitance des insectes, par peur de paraître ridicule. Et pourtant, les insectes sont des êtres sentients et pour cela il mérite du respect. Je vous conseil de lire cet article intéressant qui parle des moustique que l'on a tendance à écraser.
http://www.la-carotte-masquee.com/moustiques-vegan/

Mais ce que je trouve ironique, ce sont ceux qui refuse d'écraser des araignées mais qui pour autant mange de la viande. Et j'en connait même plusieurs :facepalm:
 
Lorsque vous voyez un insecte mal au point, genre il est l'agonie.
Est-ce que vous le tuez pour qu'il arrête de souffrir ?

Je trouve que c'est plus éthique :/

Même question si par exemple pour un oiseau dans le jardin qui ne peut plus voler en conséquence (mais qui arrive quand même à galoper en marchant au sol)
Ou bien une souris..

Me suis toujours posé la question, et suis genre trop fragile pour les tuer :/ du coup je les laisse en vie en souffrant comme pas possible jusqu'à qu'ils meurent tout seul..
 
je pars du principe que c'est pas à moi de décider de leur mort, que j'ai pas à estimer leur niveau de souffrance alors que je saurais pas comment faire, et que j'ai pas à intervenir dans un processus auquel je connais rien dans une culture que j'ignore. Ni à écourter un raisonnement en cours s'illes en ont un, conscient ou non,s surtout sans qu'on m'ai demandé quoi que ce soit.
du coup soit je peux améliorer leurs conditions de confort et je le fais (genre, l'abeille maçonne qui agonise entre la route et le trottoir, je la pose dans la direction où elle allait, là où il n'y a plus de pied ou de voiture.) soit je peux pas, donc... bah je suis triste, mais je peux rien à la situation :/
 
Je suis d'accord avec toi. Ce qui me préoccupe vraiment c'est l'exploitation des insecte, pour des choses comme le miel ou la soie. Peu à peu, je réussi de mieux en mieux à avoir le courage pour affirmer mes idées antispéciste. Mais je n'ose rarement évoquer la maltraitance des insecte. Seriez-vous dans la même situation ?
 
j'ai pas du tout ce pb, et j'ai aucune retenue à défendre les insectes (et les autres animaux, quel.les qu'illes soient) lorsque je vois une situation qui le permet: un.e tel.le a peur des araignées et les écrase, un.e autre éclate les guêpes et déloge les nids, ici ce sera du glyphosate partout dans le pré...
Dans bcp de contes, le héros ou l'héroïne sauve sur son chemin un insecte qui se transforme en fée. Je ne pense pas que la transformation s'opère vers une apparence humaine, mais juste vers la prise de conscience de l'humain.e héro-Ine des grands pouvoirs des insectes. Et si les fées disparaissent aujourd'hui, c'est qu'on ne croit plus en elles, puisqu'on ne sait plus les voir... perso je suis en joie d'en rencontrer de nouvelles dans mon jardin, car ce sont des auxiliaires merveilleuses, des beautés et de bonnes indicatrices de l'état d'une parcelle! :)
Bref, les insectes sont mes ami.e.s <3
 
Perso' mon regard sur les insectes a énormément évolué avec la pratique du véganisme (et continue encore à évoluer). J'ai toujours bien aimé les observer :) mais il m'arrivait de les enquiquiner. Genre de soulever une pierre ou je savais pertinemment qu'il y avait des cloportes dessous, je ne fais plus ce genre de choses. Et j'suis de plus en plus mal à l'aise de les embêter même pour des trucs nécessaires (récolte du compost par exemple qui n'a jamais été ma tâche préférée dans le jardinage, mais qui là me met mal à l'aise parce que je sais que je dérange les occupants du compost). Et en même temps pour le moment pas trouvé d'alternatives au compost donc :confus:. Tout comme ni haricot, ni moi seront encore capables de déloger les insectes ravageurs manuellement ce qu'on faisait avant. Ici on préfère voir ce que ça donne sans cette pratique et au pire certaines plantes seront condamnées (je pense à nos lys ou chaque années il y a des chriocères du lys dessus et au romarin ou chaque années on retrouve des Chrysomèles dessus.) Mais voilà on verra bien.

P.
 
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