Aider une amie (prise de conscience)

Je pense que tu perds ton temps avec elle. Parfois c'est les gens qui nous paraissent le plus succeptible de devenir végé qui le sont en réalité le moins, et vice versa. Ca ne veut pas dire qu'elle ne le deviendra jamais, mais là tu ne peux rien faire de plus, tu lui as tout expliquer, tout argumenter, à elle de faire le chemin. Et visiblement elle n'est pas prête de le faire vu le gloubi glouba incohérent qu'elle t'as sorti.
 
Fraisouille":269d6com a dit:
:confus: Bon, j'ai lu en diagonale mais ça a un peu dérapé... Pour revenir au sujet, je ne sais pas si peut faire prendre conscience de tout à tout le monde. Il y aura toujours des personnes qui penseront de manière radicalement différente de toi malgré tous les efforts qu'on pourra déployer. Le progrès ( quel qu'il soit et donc Vegan ou pas ) appartient aux gens de progrès. Un monde idéal ça n'existe pas. Un Améridien qui mange des mygales parce qu'il n'a rien trouvé à chasser n'est pas un monstre, il est animiste et profondément ancré dans son milieu naturel. Il attrape une mygale comme moi un escargot, sans acune peur. Il va la manger parce qu'il a faim et remerciera le ciel de l'avoir trouvée. Il n'est pas Vegan pour autant que je sache, en revanche sa connaissance de la forêt, des plantes, des animaux ou des poisons est 100 fois supérieure à celle d'un Européen. Par contre, ce qui est moche c'est de vouloir enfoncer l'autre sous prétexte qu'il ne pense pas comme vous. ça c'est mesquin et stérile. Mon ex fait tout pour démolir mes idées, mon fils apprend à classer les jeux humains et les jeux inhumains ( on revient à Barbie machin dresseuse de dauphins ou Ken de fauves, et plein de jeux qui portent atteinte à la cause animale ou environnementale ) et lui il s'ingénie à casser. Le milieu scolaire n'est pas nécessairement mauvais sur ce plan, c'est dans la sphère familiale que c'est souvent dangereux et il faut être vigilant car une prise de conscience c'est bien qu'elle se fasse tôt.

En effet, il serait bête de penser que l'on puisse faire changer d'avis tout le monde (et cela aurait peu d'intérêt s'il ne s'agit pas d'une démarche personnelle et instruite, informée). L'Amérindien se trouve dans une situation bien différente de la nôtre occidentale, car tout est à notre portée sans que l'on ne fasse rien par nous-même. Ici nous pouvons (sur)vivre sans nourriture animale, alors que lui se nourrit de chasse et de cueillette (pour l'exemple, je ne suis pas vraisemblablement informée sur les conditions de vie réelles de ces ethnies). Mon but n'est nullement d'enfoncer l'autre mais de lui faire voir, comprendre les incohérences et clichés qu'on lui a mis dans le crâne pour notre mère société du profit. L'interroger. Il est toujours plus souhaitable d'essayer d'atteindre un résultat, celui du changement vers une vie sans exploitation (pour la communauté vg mais aussi exploit' humaine), moralement et socialement plus acceptable.

Actuellement je me sens mal car, malgré mes bonnes intentions, je me rends compte que je tente malgré tout de moduler sa pensée vers un ressenti plus commun, plus logique à mes yeux. Je crains de devenir intrusive comme évoqué dans ce post. Je ne tolère pas les donneurs de leçons qui véhiculent un message discriminant néfaste, je ne souhaite pas devenir l'anti-omni, non. J'ai un travail à faire sur moi et mon attitude envers les autres quand il s'agit de parler conso carnée et société d'exploitation en général. La haine n'a aucun intérêt, la provocation n'est pas forcément effective, et je devrai me résigner à la pensée qu'on ne peut pas changer le monde, le faire "adhérer" s'il est déjà convaincu de l'inverse en dépit de l'information. Être plus tempérant.
J'accumule un certain nombre de données, ma pensée est influencée par les courants végés, et je ne sais sur quel pied danser entre individualisme/pédagogie/tolérance et militantisme/diffusion/réaction. Des posts comparant les omnivores (conscients de leurs actes, je ne parle pas des ignorants, plutôt des indifférents) à des meurtriers, violeurs, collabos d'Hitler.. car leurs actes indirects soutiennent un système que l'on considère monstrueux, immoral, similaire aux crimes humains et génocides déjà perpétrés (et communément haïs par la population). Rapport du végé à cet être jugé directement de monstre. Je ne vois pas ces hommes, ces femmes comme des monstres, pour autant je n'accepte pas que l'on puisse justifier (même avec les plus beaux messages d'amour) cette barbarie. Ce système de profit qui annihile la qualité, le statut vivant, sentient, intelligent de l'être animal. Avant de me renseigner sur le végétarisme, je n'avais aucun avis, je ne pensais rien du statut animal, je vivais pour mon plaisir sans savoir ce qu'il se passait. Je n'aurais pas pu défendre cette consommation qui m'était imposée, car je ne m'étais pas posée la question. Mais d'autres si, et m'ont ouvert la voie vers une réflexion nouvelle et plus digne de mes valeurs (alors que jusque là mes principes moraux étaient relativement restreints).

Sorry pour les pavés, haha, je suis très loquace à mes heures perdues.

Pers0nne":269d6com a dit:
D'où il vient le cochon, sur cette île déserte ? Et il mange quoi, lui, pour avoir survécu jusque là ? Il y a des chances pour que je vive beaucoup plus longtemps si je regarde comment il trouve à manger plutôt que si je me lance dans un combat à mort avec lui...

Tiens, bonne question.. !
 
Et quand bien même on arriverait à tuer le cochon à main nue, il faudrait le manger assez rapidement avant que la viande se gâte, donc on tient pas sur le long terme. Il faut aussi savoir faire du feu parce que le cochon cru c'est plein de mauvaises bactéries... A moins de faire sécher ses tranches de cochon au soleil et de récupérer le sel de l'eau de mer pour en augmenter la conservation... Mais c'est long et compliqué et assez aléatoire je pense.
Donc non, au final, je pense que c'est plus simple de garder le cochon en vie pour voir comment il se nourrit comme a dit Personne. Et en plus ça fait de la compagnie, ce qui empêche de sombrer dans la folie, ce qui augmente les chances de survie. CQFD ! Si on se retrouve sur une île déserte avec un cochon, il ne faut pas manger le cochon. On a résolu l'équation :D



Sinon LordGuinness, je pense qu'il vaut mieux que tu abandonnes avec cette amie. Ca a l'air assez flou dans sa tête tout ça et je pense qu'elle n'est pas prête à entendre des arguments rationnels pour l'instant. :/
 
Lutine":334b0rr6 a dit:
Et quand bien même on arriverait à tuer le cochon à main nue, il faudrait le manger assez rapidement avant que la viande se gâte, donc on tient pas sur le long terme. Il faut aussi savoir faire du feu parce que le cochon cru c'est plein de mauvaises bactéries... A moins de faire sécher ses tranches de cochon au soleil et de récupérer le sel de l'eau de mer pour en augmenter la conservation... Mais c'est long et compliqué et assez aléatoire je pense.
Donc non, au final, je pense que c'est plus simple de garder le cochon en vie pour voir comment il se nourrit comme a dit Personne. Et en plus ça fait de la compagnie, ce qui empêche de sombrer dans la folie, ce qui augmente les chances de survie. CQFD ! Si on se retrouve sur une île déserte avec un cochon, il ne faut pas manger le cochon. On a résolu l'équation :D



Sinon LordGuinness, je pense qu'il vaut mieux que tu abandonnes avec cette amie. Ca a l'air assez flou dans sa tête tout ça et je pense qu'elle n'est pas prête à entendre des arguments rationnels pour l'instant. :/

Le jour où on me sort ce terrible dilemme, je te cite. Absolument. <3

Je pense l'avoir assez bombardée d'idées lors de nos précédents longs débats, j'imagine qu'une intervention supplémentaire aurait peu d'effet. Nous verrons avec le temps, en tout cas elle a quelques pistes, et si elle souhaite se renseigner, j'ai à dispo sur mon profil FB tout un barda de liens vers des sites informatifs, vidéos, titres de livres etc.
 
LordGuinness":35lg3wc0 a dit:
"Tu crois que si l'animal pourrait parler il dirait : j'ai peur, je ne veux pas y aller, j'ai envie de..? Moi je crois pas. L'animal à une perception sensible des choses, il ressent la douleur, le stress, la peur car il est dans un environnement de peur. S'il pouvait penser il parlerait. Si l'animal était doué de pensée il ferait l'amour. Les femelles ne se feraient pas violer par les instincts naturels des mâles. Les animaux ne font pas l'amour, ni par sentiment, ni par envie. Ils se reproduisent par instinct."
Je vois pas le rapport là.

LordGuinness":35lg3wc0 a dit:
"S'il y avait quelque chose à changer ce serait au niveau des sociétés industrielles mais j'ignore comment, et je ne suis pas favorable au boycot car ça limite aussi ma liberté et je pense à ma santé même si scientifiquement c'est discutable apparemment. Néanmoins je mange de la viande comme le chat, le lion ou je ne sais quel autre animal."
La vache, le mouton, le cheval...

LordGuinness":35lg3wc0 a dit:
"Les hommes ne peuvent définir si tel être mérite de vivre ou non, ce n'est pas de notre ressort."
Pourtant c'est exactement ce qu'elle est en train de faire.

LordGuinness":35lg3wc0 a dit:
"Les animaux mangent les autres animaux. Le vivant mange le vivant. C'est donc à priori un profond fondement du vivant, nous ne pouvons nous nourrir d'autre chose que du vivant, qu'il soit pomme ou vache."
"il y a les plantes, j'ignore encore comment exprimer avec des mots leurs nature vivante, leur être
il y a les animaux, être sensible uniquement
et il y a les humains, être sensible et pensant, doté de raison
Sauf exception aucun être vivant n'aime le cadavre, la charogne, on l'a dit plus haut le vivant ne peut consommer que du vivant. Le vivant aime consommer ce qui est beau."
Autant pour les corbeaux, les vautours, les hyènes...

LordGuinness":35lg3wc0 a dit:
"c'est un être uniquement sensible elle n'a pas conscience de la mort, ni de la vie d'ailleurs"
Je m'en vais de ce pas manger mon fils alors.

LordGuinness":35lg3wc0 a dit:
Qu'en pensez-vous ?


Ton amie n'est pas du tout prête.
 
Je pense aussi qu'à ce niveau-là, il vaut mieux lui passer des liens. Parce que sa position, c'est surtout de trouver des sophismes pour te démontrer qu'elle peut aussi avoir raison sans être d'accord avec toi. C'est juste le refus d'avoir tort. (Quitte à en passer par le relativisme moral absolu... Qui n'a absolument aucun sens quand tu te trouves confronté.e à un choix totalement libre qui engendre une souffrance manifeste...)

Tandis que face à des liens, elle n'a personne à convaincre qu'elle a autant raison que lui... Elle peut changer d'avis sans perdre la face devant son interlocuteur.

Si tu veux des liens, en voici tout un paquet : http://pangolincariboukoala.free.fr/?page_id=2745
(Je conseille en priorité la conférence de Mélanie Joy, viande.info et vegfaq.org . Ensuite, les aspects écologiques, qui posent des échéances mondiales concrètes -la nécessité d'un changement urgent à l'échelle mondiale-. Et la déclaration de Cambridge, signée par des scientifiques qui déclarent que les animaux que l'on mange sont conscients. Une fois convaincu.e sur la justesse de la question éthique, on peut s'attaquer à la peur santé et à la peur de la perte du plaisir de manger. J'aime bien les interviews de Yves Bonnardel aussi, je trouve ça très clair et convaincant, mais concrètement, je ne sais pas comment y réagit un.e carniste lambda.)

(Ou alors peut-être tenter un bon gros électrochoc : "En vérité, je pense qu'au fond tu sais que tu dis n'importe quoi. Tu essaies seulement de te déculpabiliser avec des sophismes juste parce que tu as la trouille. Vraiment, commence par t'interroger, te demander d'où vient cette trouille, si elle est justifiée, et si ça t'aide à penser correctement..."... Après, c'est risqué selon les personnes... Mais avec ma mère, je l'ai déjà fait quelques fois et c'était bien passé. Ca dépend du contexte, il faut être aussi maître de ses nerfs.)
 
Pers0nne":39hlmmsa a dit:
(Ou alors peut-être tenter un bon gros électrochoc : "En vérité, je pense qu'au fond tu sais que tu dis n'importe quoi. Tu essaies seulement de te déculpabiliser avec des sophismes juste parce que tu as la trouille. Vraiment, commence par t'interroger, te demander d'où vient cette trouille, si elle est justifiée, et si ça t'aide à penser correctement..."... Après, c'est risqué selon les personnes... Mais avec ma mère, je l'ai déjà fait quelques fois et c'était bien passé. Ca dépend du contexte, il faut être aussi maître de ses nerfs.)
Oh putain, je vois tellement de gens à qui je pourrais dire ça (coucou papa et maman, coucou grand frère !). Il faut absolument que je m'en souvienne. Merci <3
 
Je répète : C'est risqué. Avec un.e ami.e, ça peut mener à couper les ponts (Ca m'est arrivé. Et ce sont elleux qui m'ont envoyé chier. Je ne coupe jamais les ponts avec mes ami.e.s.). Avec la famille, ça peut mener à une grosse engueulade. A la limite, en plus diplomate et astucieux, il vaut mieux poser des questions, pour essayer de comprendre ce que ressent l'autre, sans déclarer qu'on peut lire dans sa tête (C'est très violent, de s'entendre dire qu'on peut lire dans notre tête.). Genre : "Est-ce que tu as peur du végétarisme ? Tu as peur de l'idée que tu puisses devenir végé ?" (Cf la CNV.)
 
Non mais ma famille est tellement hermétique à toute sorte d'argument rationnel qu'une diatribe de ce genre est peut-être la seule chose qui les ferait potentiellement réfléchir un petit peu. Donc ça se tente.
 
Tu me fais un peu penser à moi LordGuiness, au début où je suis devenue végé.

Sur le coup, j'ai pensé que ça n'engageait que moi après tout, et que donc j'avais pas trop à emmerder les gens avec ça.
Petit à petit, j'ai pris conscience de plus en plus de choses rapport au carnisme etc, et çe me rendait dingue de voir les gens manger de la viande, et j'avais envie que tout le monde devienne végé parce que je voyais pas comment ça pouvait continuer autrement.
Je pense que j'en étais devenue chiante. Enoncer des vérités, c'est difficile parce que les gens ne veulent pas toujours les entendre.

Ce que dit ton amie, je le comprend d'une certaine manière, mais ça me semble surtout être un ramassis de justifications carnistes.
Les animaux se violent ? Le dauphin peut être, pour le reste, me semble qu'il y a ce qu'on appelle une parade de séduction non ? Donc la femelle est courtisée et une fois qu'elle est d'accord, y'a accouplement. Qu'on m'arrête si je me trompe hein.
A ce tarif là, paraît que les dauphins et certains singes ont des relations sexuelles juste par plaisir. J'ai pas creusé la question, mais si c'est vrai : alors on peut tuer tous les autres animaux sauf ceux là puisque s'ils font l'amour c'est qu'ils pensent ?

Ca me consterne de lire des trucs pareils...

Et les animaux ça pense pas donc selon elle. J'ai personnellement du mal à imaginer qu'ils vivent en pilote automatique. Ils sont capables d'apprendre des choses, donc c'est qu'ils ont un cerveau capable de comprendre des schémas donc ils pensent. Enfin c'est comme ça que je vois la chose.

Et un cadavre, c'est pas censé être un truc mort ? Non parce que bon, son steak, m'est avis qu'il est un peu mort, donc du cadavre, en tous cas, la vache de là ou il vient, elle l'est bien.

Et je vois clairement pas comment on peut être sensible, mais incapable de penser.

A la limite, pour le salut de son âme (j'ironise hein), fais lui voir le discours de Gary Yourofsky, il dit quelque chose là dessus ("si l'être humain s'accorde à dire que l'animal utilise ses yeux pour voir, son nez pour sentir [...] comment peut on croire qu'il n'utilise pas son cerveau pour penser ?").

Et pour finir, elle n'est pas prête non. Peut être qu'elle ne le sera jamais. Mais dans tous les cas, lâche du lest. Montre lui la vidéo dont je parle si tu veux. Et pour le reste lâche un peu le truc.

Pour prendre mon expérience (pas très ancienne certes), je devenue végé en février de cette année, mon copain était pas du tout dans cette optique. Au début je l'ai dis, j'ai été chiante, j'ai dis que ça n'engageait que moi, puis finalement une semaine plus tard je lui disais que je ne voulais plus d'animal mort chez nous. Ca a été un peu brutal pour lui, et dur aussi.
Je lui ai montré des vidéos, je lui ai parlé de temps en temps des choses qui me révoltaient puis c'est tout.

Au final, ça fait 5 semaines bien passées qu'il ne mange plus de viande du tout (on ne sait pas combien de temps ça va durer rapport à son travail très chiant qui le fait parfois finir très tard donc rien d'ouvert sauf les mac do + le déplacement donc obligé de manger à l'extérieur), mais j'aurai jamais pensé qu'il en viendrai à arrêter de lui-même, mieux, il en parle à ses collègues, et maintenant il a le soutien d'un collègue qui mange végé avec !

Je me dis que j'ai juste planté la petite graine de conscience, et il lui fallait le temps de germer.
Courage en tous cas. :)
 
Grim":181fy9dw a dit:
A ce tarif là, paraît que les dauphins et certains singes ont des relations sexuelles juste par plaisir. J'ai pas creusé la question,

Ah carrément, et des trucs pas mainstream même :
http://www.youtube.com/watch?v=KgWfMAIv4EE

Sinon, on s'en fiche un peu qu'elle devienne végé ou non je trouve... Si elle a conscience de ce qu'elle a dans son assiette et qu'elle réduit largement sa conso, c'est déjà excellent... le reste viendra plus tard (ou pas). Mais je trouve que se focaliser sur le végétarisme n'est peut-être pas nécessaire si ça braque, alors que la personne consomme peu de produits animaux. Mais est-ce bien son cas ? Si, en tenant le discours qu'elle tient (remercier l'animal de sa mort, lui rendre hommage, bla bla bla), elle continue de surconsommer à mort (c'est le cas de le dire), c'est qu'elle juste super hypocrite.
 
Grim":12sdyqd2 a dit:
Tu me fais un peu penser à moi LordGuiness, au début où je suis devenue végé.

Sur le coup, j'ai pensé que ça n'engageait que moi après tout, et que donc j'avais pas trop à emmerder les gens avec ça.
Petit à petit, j'ai pris conscience de plus en plus de choses rapport au carnisme etc, et çe me rendait dingue de voir les gens manger de la viande, et j'avais envie que tout le monde devienne végé parce que je voyais pas comment ça pouvait continuer autrement.
Je pense que j'en étais devenue chiante. Enoncer des vérités, c'est difficile parce que les gens ne veulent pas toujours les entendre.

Ce que dit ton amie, je le comprend d'une certaine manière, mais ça me semble surtout être un ramassis de justifications carnistes.
Les animaux se violent ? Le dauphin peut être, pour le reste, me semble qu'il y a ce qu'on appelle une parade de séduction non ? Donc la femelle est courtisée et une fois qu'elle est d'accord, y'a accouplement. Qu'on m'arrête si je me trompe hein.
A ce tarif là, paraît que les dauphins et certains singes ont des relations sexuelles juste par plaisir. J'ai pas creusé la question, mais si c'est vrai : alors on peut tuer tous les autres animaux sauf ceux là puisque s'ils font l'amour c'est qu'ils pensent ?

Ca me consterne de lire des trucs pareils...

Et les animaux ça pense pas donc selon elle. J'ai personnellement du mal à imaginer qu'ils vivent en pilote automatique. Ils sont capables d'apprendre des choses, donc c'est qu'ils ont un cerveau capable de comprendre des schémas donc ils pensent. Enfin c'est comme ça que je vois la chose.

Et un cadavre, c'est pas censé être un truc mort ? Non parce que bon, son steak, m'est avis qu'il est un peu mort, donc du cadavre, en tous cas, la vache de là ou il vient, elle l'est bien.

Et je vois clairement pas comment on peut être sensible, mais incapable de penser.

A la limite, pour le salut de son âme (j'ironise hein), fais lui voir le discours de Gary Yourofsky, il dit quelque chose là dessus ("si l'être humain s'accorde à dire que l'animal utilise ses yeux pour voir, son nez pour sentir [...] comment peut on croire qu'il n'utilise pas son cerveau pour penser ?").

Et pour finir, elle n'est pas prête non. Peut être qu'elle ne le sera jamais. Mais dans tous les cas, lâche du lest. Montre lui la vidéo dont je parle si tu veux. Et pour le reste lâche un peu le truc.

Pour prendre mon expérience (pas très ancienne certes), je devenue végé en février de cette année, mon copain était pas du tout dans cette optique. Au début je l'ai dis, j'ai été chiante, j'ai dis que ça n'engageait que moi, puis finalement une semaine plus tard je lui disais que je ne voulais plus d'animal mort chez nous. Ca a été un peu brutal pour lui, et dur aussi.
Je lui ai montré des vidéos, je lui ai parlé de temps en temps des choses qui me révoltaient puis c'est tout.

Au final, ça fait 5 semaines bien passées qu'il ne mange plus de viande du tout (on ne sait pas combien de temps ça va durer rapport à son travail très chiant qui le fait parfois finir très tard donc rien d'ouvert sauf les mac do + le déplacement donc obligé de manger à l'extérieur), mais j'aurai jamais pensé qu'il en viendrai à arrêter de lui-même, mieux, il en parle à ses collègues, et maintenant il a le soutien d'un collègue qui mange végé avec !

Je me dis que j'ai juste planté la petite graine de conscience, et il lui fallait le temps de germer.
Courage en tous cas. :)

Au départ j'étais partie pour me la jouer individualiste, ok je mange pas d'animaux (et bientôt plus de produits animaux quelconques), c'est ma vie et je n'interviens pas dans celles des autres. Puis l'engagement est venu en comprenant qu'il s'agissait d'une affaire universelle, en fait, d'un fléau humain à l'échelle mondiale. Car la conso de tout un chacun a des responsabilités, des impacts sur la vie en général. Mais ma prise de conscience est toute récente alors il est, je suppose, normal que je m'enflamme parfois vite et que je prenne à cœur si soudainement cette lutte. Volonté d'aider, d'informer mon prochain, tout ça, alors que je me fichais de la morale et des actes d'autrui avant...
Voilà c'est cela. Les vérités sombres, on ne veut pas nécessairement les connaître, ça perturbe notre quotidien confortable, ça dérange toutes nos constructions psychologiques, sociales et culturelles, ça crée une réaction, une remise en question que les gens généralement ne désirent pas. On se sent incriminé, trahi, ou que sais-je.

Pour l'argument des animaux qui se violent et des instincts, je n'ai pas trop relevé non plus, pas trop capté. Je pense qu'elle voulait simplement réduire l'animal à un être guidé par son seul instinct (non contrôlé, externe à sa volonté), et donc sans pensée, et de ce fait, légitimement appropriable à l'homme (en gros). Pour la pensée, cette notion est vague mais je rejoins ton avis là-dessus. La pensée, on la pense généralement comme un langage interne, une formulation de raisonnements, de désirs, qui serait impropre à l'animal (car il ne parle pas, etc). Je n'ai pas les données nécessaires pour en juger à vrai dire. Pour la dimension sensible, je crois que ça se limite dans sa conception à la sensitivité nerveuse et c'est tout. Souffrance physiologique. \o/ Je lui ai parlé plusieurs fois de Earthlings (que je relie souvent au discours de Gary) mais pas un mot dessus. J'imagine qu'elle ne souhaite pas regarder ces documents de la "communauté" car pas de son "idéologie".

Wow génial comme témoignage, ça fait chaud au cœur :) Il est vrai qu'on m'a souvent conseillé de laisser un peu tranquilles les gens, que les actes et une bonne image de mon mode de vie pouvaient influencer beaucoup plus que des paroles et des vidéos.

Fabicha":12sdyqd2 a dit:
Grim":12sdyqd2 a dit:
A ce tarif là, paraît que les dauphins et certains singes ont des relations sexuelles juste par plaisir. J'ai pas creusé la question,

Ah carrément, et des trucs pas mainstream même :
http://www.youtube.com/watch?v=KgWfMAIv4EE

Sinon, on s'en fiche un peu qu'elle devienne végé ou non je trouve... Si elle a conscience de ce qu'elle a dans son assiette et qu'elle réduit largement sa conso, c'est déjà excellent... le reste viendra plus tard (ou pas). Mais je trouve que se focaliser sur le végétarisme n'est peut-être pas nécessaire si ça braque, alors que la personne consomme peu de produits animaux. Mais est-ce bien son cas ? Si, en tenant le discours qu'elle tient (remercier l'animal de sa mort, lui rendre hommage, bla bla bla), elle continue de surconsommer à mort (c'est le cas de le dire), c'est qu'elle juste super hypocrite.

Elle m'avait dit quelques semaines plus tôt consommer peu de viande au quotidien. Donc peu = à quasiment tous les repas, sans parler des éventuels restos/fastfoods, du shopping de cuir, etc. Donc l'argument santé reste encore une utopie. Mais bien sûr j'encourage la diminution de conso animale, si cela n'aboutit pas au végétarisme, au moins c'est un effort pour elle / la planète / et bien sûr eux.

— Le 22 Nov 2014, 23:48, fusion automatique du message précédent —

Pers0nne":12sdyqd2 a dit:
Je pense aussi qu'à ce niveau-là, il vaut mieux lui passer des liens. Parce que sa position, c'est surtout de trouver des sophismes pour te démontrer qu'elle peut aussi avoir raison sans être d'accord avec toi. C'est juste le refus d'avoir tort. (Quitte à en passer par le relativisme moral absolu... Qui n'a absolument aucun sens quand tu te trouves confronté.e à un choix totalement libre qui engendre une souffrance manifeste...)

Tandis que face à des liens, elle n'a personne à convaincre qu'elle a autant raison que lui... Elle peut changer d'avis sans perdre la face devant son interlocuteur.

Si tu veux des liens, en voici tout un paquet : http://pangolincariboukoala.free.fr/?page_id=2745
(Je conseille en priorité la conférence de Mélanie Joy, viande.info et vegfaq.org . Ensuite, les aspects écologiques, qui posent des échéances mondiales concrètes -la nécessité d'un changement urgent à l'échelle mondiale-. Et la déclaration de Cambridge, signée par des scientifiques qui déclarent que les animaux que l'on mange sont conscients. Une fois convaincu.e sur la justesse de la question éthique, on peut s'attaquer à la peur santé et à la peur de la perte du plaisir de manger. J'aime bien les interviews de Yves Bonnardel aussi, je trouve ça très clair et convaincant, mais concrètement, je ne sais pas comment y réagit un.e carniste lambda.)

(Ou alors peut-être tenter un bon gros électrochoc : "En vérité, je pense qu'au fond tu sais que tu dis n'importe quoi. Tu essaies seulement de te déculpabiliser avec des sophismes juste parce que tu as la trouille. Vraiment, commence par t'interroger, te demander d'où vient cette trouille, si elle est justifiée, et si ça t'aide à penser correctement..."... Après, c'est risqué selon les personnes... Mais avec ma mère, je l'ai déjà fait quelques fois et c'était bien passé. Ca dépend du contexte, il faut être aussi maître de ses nerfs.)

J'hésite à la confronter à ces fameux liens, qui ne peuvent être réfutés contrairement à des idées balancées dans une conversation. De faire passer cela pour de la prêtrise. Mon entourage (mère notamment, petit ami du coloc..) me reproche plus ou moins violemment selon les occasions de les gaver de tout ce végétarisme, avec les documents, textes que je partage quelques fois sur le réseau social, ou lorsque l'on est amenés à en parler irl. Du coup, je ne me sens pas lui envoyer personnellement ces liens (qui figurent déjà dans un gros doc écrit et publié par mes soins). Si j'interviens, j'essaye de convaincre, et donc d'emmerder la personne, grosso modo.
À vrai dire c'est délicat car je souhaite lui en faire découvrir un peu plus sur ces réalités, tout en ne l'assommant pas de références (et certaines personnes refusent de lire ces articles ou voir ces vidéos, par déni je suppose, pour se conforter dans leurs positions).

Je te remercie pour cet index de liens, certains que je connais déjà bien ! Je vais consulter la plupart, et cette déclaration de Cambridge dont j'ai entendu parler mais jamais été voir concrètement. (Si tu as un lien explicatif et tout plein de jolies données scientifiques/nutritionelles sur les bénéfices de l'alimentation vg / les problèmes de santé liés à la conso de produits carnés, je suis preneuse car il me manque encore quelques références précises dans ma webothèque.)

Pour l'électrochoc, pas avec cette amie, je doute que cela ait bon effet. Mais on se retient pour certaines personnes..

Pers0nne":12sdyqd2 a dit:
Je répète : C'est risqué. Avec un.e ami.e, ça peut mener à couper les ponts (Ca m'est arrivé. Et ce sont elleux qui m'ont envoyé chier. Je ne coupe jamais les ponts avec mes ami.e.s.). Avec la famille, ça peut mener à une grosse engueulade. A la limite, en plus diplomate et astucieux, il vaut mieux poser des questions, pour essayer de comprendre ce que ressent l'autre, sans déclarer qu'on peut lire dans sa tête (C'est très violent, de s'entendre dire qu'on peut lire dans notre tête.). Genre : "Est-ce que tu as peur du végétarisme ? Tu as peur de l'idée que tu puisses devenir végé ?" (Cf la CNV.)

C'est ce dont j'ai peur sur le long terme, ces échanges ne doivent pas finir en jugements trop directs (car si ce n'est pas l'intention première du message - plutôt interroger et provoquer une réaction - dans la forme je peux vite déraper si je m'emporte). Je vais tâcher, sincèrement, d'être plus diplomate oui. D'interroger, de comprendre son ressenti oui mais aussi ses incomplétudes, le pourquoi de ce confort. Le végétarisme lui paraît tout à fait réalisable mais pas dans sa conception des choses, de la vie, du vivant (comme nous avons pu le constater), et il serait maladroit de tenter de détruire aussi simplement ces quelques malentendus. Enfin, c'est mon avis, je ne la ferai pas changer d'opinion, mais si je peux la confronter à des réalités qu'elle tente de diminuer.. ce serait un bon point.
 
(Je ne savais pas que le féminisme signifiait division.
Je croyais qu'il signifiait plutôt égalité et donc rassemblement.
Mais bon).
:facepalm: <br /:><:br /> — Le 26 Nov 2014, 06:40, fusion automatique du message précédent — <br /:><:br /> [En tous les cas votre ironie me fait rire et remonte mon moral de jeune vg, vous ne le savez peut être pas mais vous lire souvent m'aide beaucoup.
Alors merci à celles et ceux qui liront ça]
:kiss:
 
LordGuinness":aat5e7ae a dit:
J'hésite à la confronter à ces fameux liens, qui ne peuvent être réfutés contrairement à des idées balancées dans une conversation. De faire passer cela pour de la prêtrise.
Il ne faut pas bombarder de liens (même si j'ai trop tendance à le faire avec des inconnu.e.s sur internet), parce que c'est "écrasant", "épuisant", et ça n'aide à convaincre l'interlocuteur.ice de les lire. Mais en dosant, un petit lien une fois toutes les x semaines, ou quand tu entends quelqu'un dire une idiotie, que tu sais que c'est faux, et que tu veux le reprendre en lui donnant une source neutre et fiable.

D'ailleurs, il faut surtout sélectionner en priorité des sources neutres, officielles. Des sites et revues généralistes et grand public, les recommandations nationales santé des autres pays, ou même des chiffres et documents pris directement sur des sites dédiés à l'élevage... Les liens vers des sites pro-végés, c'est surtout bon une fois que tu sais que la personne a fait tomber sa végéphobie par des informations mainstream, et qu'elle sera capable de faire confiance à des sites végés sans penser qu'ils veulent sa mort...

Il y a un peu de tout ça dans mes liens (Sauf peut-être des informations chiffrées tirées directement des sites dédiés à l'élevage... Ca, c'est surtout face à quelqu'un qui nie nos sources, et qui aura vraiment le temps de lire des documents super lourds... Enfin j'en retrouve assez facilement via google, quand j'ai besoin.). Il y a aussi des trucs qui ne portent pas directement sur le végétarisme (qui n'ont pas de lien a priori, pour les auteurs), mais qui permettent d'avoir une vision plus globale pour comprendre entre autre pourquoi on a peur du végétarisme (de l'abandon de la viande) ou pourquoi on n'arrive pas à admettre le problème moral de la viande (parce que notre perception de la société nous interdit de le voir).
LordGuinness":aat5e7ae a dit:
Mon entourage (mère notamment, petit ami du coloc..) me reproche plus ou moins violemment selon les occasions de les gaver de tout ce végétarisme, avec les documents, textes que je partage quelques fois sur le réseau social, ou lorsque l'on est amenés à en parler irl. Du coup, je ne me sens pas lui envoyer personnellement ces liens (qui figurent déjà dans un gros doc écrit et publié par mes soins). Si j'interviens, j'essaye de convaincre, et donc d'emmerder la personne, grosso modo.
À vrai dire c'est délicat car je souhaite lui en faire découvrir un peu plus sur ces réalités, tout en ne l'assommant pas de références (et certaines personnes refusent de lire ces articles ou voir ces vidéos, par déni je suppose, pour se conforter dans leurs positions).
Donc comme je l'ai dit, il faut doser. Beaucoup se réfreiner quand même. Et surtout profiter des occasions qui s'y prêtent, que ça ne vienne pas comme un cheveu sur la soupe. Et ne pas écraser sous les informations. (De toute façon, si la conversation devient trop intense, trop rapide, les trois quarts des infos ne seront pas enregistrées ou même entendues.) Et tâcher de ne pas passer pour un.e obsessionnel.le aussi (Même si au début, c'est dur... Parce qu'en vérité, on est vraiment obsessionel.le.)

Et puis au bout d'un moment, il faut aussi savoir faire confiance. Les gens savent aussi se renseigner et se remettre en question par eux-mêmes, une fois qu'on a suscité la curiosité chez eux.

LordGuinness":aat5e7ae a dit:
Je te remercie pour cet index de liens, certains que je connais déjà bien ! Je vais consulter la plupart, et cette déclaration de Cambridge dont j'ai entendu parler mais jamais été voir concrètement. (Si tu as un lien explicatif et tout plein de jolies données scientifiques/nutritionelles sur les bénéfices de l'alimentation vg / les problèmes de santé liés à la conso de produits carnés, je suis preneuse car il me manque encore quelques références précises dans ma webothèque.)
Je ne suis pas du tout fan des arguments santé. D'après moi, ils sont biaisés. Au niveau statistique, le gain santé n'est pas flagrant (pour les véganes par rapport aux ovo-lacto-végétariens, par exemple). Je veux dire qu'entre manger une fois par semaine de la viande ou du poisson, plutôt qu'être végane, par exemple, je ne suis pas sûr que les véganes y gagnent quelque chose au niveau santé. Et je ne suis même pas sûr que le gain santé soit le même pour tous les individus. Il y a trop de paramètres qui entrent en jeu, en vérité.

Lorsque j'utilise les arguments santé, c'est surtout pour démontrer que cette peur vis à vis du végétarisme est totalement infondée, que la peur des carences est irrationnelle et entretenue par l'inertie sociale et les conflits d'intérêts, et par des tas de contre-vérités au niveau chimique et biologique largement répandues (qui démontrent le faible niveau de connaissance en diététique des médecins français), puisque tous les risques liés à la consommation de viande sont eux complètement invisibilisés, et puisqu'au contraire beaucoup de diététiciens (hors France) conseillent le végétarisme ou le végétalisme.

Enfin sur le sujet, je me réfère surtout à :
http://viande.info
http://vegetarisme.fr
http://dietethics.eu (Toutes les recommandations nationales par pays. Très intéressant de comparer les USA, le Canada et le Royaume Uni avec la France.)
http://veganhealth.org (Toutes les études qui portent sur l'alimentation végétale. Hyper objectif, prudent. Pas seulement des résultats et conseils qui font plaisir aux véganes.)
 
Je suis partisante de la conviction par l'estomac ! 0:)
Propose-lui de bons petits plats végé quand vous mangez ensemble, sans argumenter, sans prosélitisme, simplement pour montrer qu'on peut être végé* et gourmand(e) ;)
 
Pers0nne":wz5ttnhb a dit:
D'ailleurs, il faut surtout sélectionner en priorité des sources neutres, officielles. Des sites et revues généralistes et grand public, les recommandations nationales santé des autres pays, ou même des chiffres et documents pris directement sur des sites dédiés à l'élevage... Les liens vers des sites pro-végés, c'est surtout bon une fois que tu sais que la personne a fait tomber sa végéphobie par des informations mainstream, et qu'elle sera capable de faire confiance à des sites végés sans penser qu'ils veulent sa mort...

Donc comme je l'ai dit, il faut doser. Beaucoup se réfreiner quand même. Et surtout profiter des occasions qui s'y prêtent, que ça ne vienne pas comme un cheveu sur la soupe. Et ne pas écraser sous les informations. (De toute façon, si la conversation devient trop intense, trop rapide, les trois quarts des infos ne seront pas enregistrées ou même entendues.) Et tâcher de ne pas passer pour un.e obsessionnel.le aussi (Même si au début, c'est dur... Parce qu'en vérité, on est vraiment obsessionel.le.)

Haha c'est ça. Bon, doser, partager des sources plus "officielles", je prends en note. J'ai également perçu la plupart du temps cette perte de crédibilité et cette méfiance de mes proches vis-à-vis de sites pro-végés (qui éliminaient d'ores et déjà tout intérêt pour l'information donnée, considérée trop orientée, alternative). Je vais regarder tes liens, merci, ça me sera bénéfique également !


Pers0nne":wz5ttnhb a dit:
Et puis au bout d'un moment, il faut aussi savoir faire confiance. Les gens savent aussi se renseigner et se remettre en question par eux-mêmes, une fois qu'on a suscité la curiosité chez eux.

Je ne suis pas du tout fan des arguments santé. D'après moi, ils sont biaisés. Au niveau statistique, le gain santé n'est pas flagrant (pour les véganes par rapport aux ovo-lacto-végétariens, par exemple). Je veux dire qu'entre manger une fois par semaine de la viande ou du poisson, plutôt qu'être végane, par exemple, je ne suis pas sûr que les véganes y gagnent quelque chose au niveau santé. Et je ne suis même pas sûr que le gain santé soit le même pour tous les individus. Il y a trop de paramètres qui entrent en jeu, en vérité.

Lorsque j'utilise les arguments santé, c'est surtout pour démontrer que cette peur vis à vis du végétarisme est totalement infondée, que la peur des carences est irrationnelle et entretenue par l'inertie sociale et les conflits d'intérêts, et par des tas de contre-vérités au niveau chimique et biologique largement répandues (qui démontrent le faible niveau de connaissance en diététique des médecins français), puisque tous les risques liés à la consommation de viande sont eux complètement invisibilisés, et puisqu'au contraire beaucoup de diététiciens (hors France) conseillent le végétarisme ou le végétalisme.

J'ai peut-être un peu de mal avec ça aussi, penser que les personnes prendront un jour le temps de se renseigner - étant donné que pour la plupart, l'alimentation, la santé, l'environnement et encore moins les animaux ne les préoccupent. Hm. Mais bon, j'étais ignare et indifférente aussi pendant longtemps.

Tu te ferais allumer par la plupart des véganes qui peuplent les groupes que je suis, haha. Je lis beaucoup de choses faveur de ce mode de vie et surtout régime alimentaire concernant la nutrition en démontant toute conso de produits animaux, mais manque de sources du coup (je commanderai L'Enquête Campbell pour Noël). Et en effet, je n'y songeais pas trop (car on parle de bienfaits systématiquement universels et sains pour tous), à la question des paramètres singuliers type problèmes de santé autres. (C'est comme les groupes qui clament que toute la santé passe par l'alimentation, alors qu'en fait, non.)
Je crains qu'en tant que novice ayant une visibilité très large sur un tas d'infos et dires, j'ai tendance à partager ce que je lis sans nécessairement avoir de "preuves" très documentées. Ça me porte défaut dans le cas où j'évoque ces arguments aux non-omnis sans pouvoir les expliquer très clairement.

Tigresse":wz5ttnhb a dit:
Je suis partisante de la conviction par l'estomac ! 0:)
Propose-lui de bons petits plats végé quand vous mangez ensemble, sans argumenter, sans prosélitisme, simplement pour montrer qu'on peut être végé* et gourmand(e) ;)

Je suis une brêle en cuisine :'( Il serait temps que je me plonge dans mes bouquins/sites de recettes vg !
 
LordGuinness":1a1q30kr a dit:
Je suis une brêle en cuisine :'( Il serait temps que je me plonge dans mes bouquins/sites de recettes vg !

Faut te plonger dans la cuisine en même temps, sinon ça sert pas à grand chose. :p
 
Me revoilà puisque je vous manque tant.

...

Je suis bienheureux que les langues se soient déliés et que les masques soient tombés, je sais donc pleinement à qui j'ai affaire désormais.

Et je peux affirmer sans l'ombre d'un doute, que ceux qui se présentent comme les portes drapeaux des végétariens du monde entier, les têtes de liste du mouvement New Age dit Vegan, sont des usurpateurs patentés.

Vous n'avez en aucun cas l'autorité pour parler au nom de ceux qui ont décidé, souvent depuis bien plus longtemps que vous, et pour des raisons bien différentes des votres, de bannir toute trace de sang de leur alimentation.

Votre intellectualisation à outrance de la chose est pathologique, et une belle illustration des travers dans lesquelles l'on peut tomber lorsque le mental devient hors controle.

Bref, ce qu'on peut lire sur ce fil n'est vraiment pas très glorieux, et est suintant d'auto suffisance, de fermeture d'esprit, de fatuité je dirais même.

Etre végétarien et être Vegan ne sont absolument pas synonymes, le Veganisme s'assimile plutôt à un mouvement politique voir un mouvement sectaire.
 
Bon, du coup on avait un peu compris que tu avais du mal avec le fait d'avoir des opinions concernant l'éthique animale dépassant le stade du ressenti, why not, mais le fofo est un peu majoritairement baigné dans ces idées atroces et sectaires de non violence et d'anti spécisme, pourquoi être revenu alors que l'ambiance n'est visiblement pas adaptée à tes attentes ?
 
Il était de mon devoir de tenter d'apporter une lumière dans ces ténèbres qui vous submergent.

Et pitié, cessez avec cette pseudo-ironie galvaudée.

C'est lassant au possible.
 
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