comment êtes-vous devenu végé ?

Nemo ton histoire et intéressante et gros bisous a ta copine qui ta fais mettre la petite graine du végétalisme et que ta sue faire germer et développer. :)
 
Merci Yola ^^. Oui elle est très chouette (et tenace aussi xD). Mais je pense que quand on a déjà été confronté à la nécessité de justifier la viande, comme je l'ai été dans mon enfance (j'ai vu tuer des animaux, et il a été très vite évident pour moi qu'ils étaient sentients), les raisons que l'on trouve pour continuer doivent être assez profondément ancrées. C'est pour ça que je pense que, paradoxalement, des gens qui seraient "naturellement" enclins à une certaine sensibilité concernant le sort des animaux, et ouverts à l'antispécisme, peuvent être plus difficiles à convaincre parce qu'ils auront eu "davantage à faire" pour justifier la consommation de viande, présentée comme nécessaire, que des gens non conscients de la sentience des animaux. C'est la conférence mise en lien par Pers0nne ici http://vegeweb.org/psychologie-vege...-t11142.html?hilit=Isabelle Dudouet Bercegeay qui m'a fait penser à ça, et qu'il pouvait être important de partager mon expérience.

Et sinon, pour répondre à petitarbrevert, c'est terrible ce que tu racontes =<, j'ai entendu parler de ce livre mais je ne pensais pas qu'il pouvait avoir un impact aussi négatif au niveau moral :><:. Après il a quand même eu un impact positif également puisque tu es devenue végétarienne un peu grâce à lui :) . Mais je pense qu'un livre destiné à être lu par beaucoup de gens n'a pas le "droit" de les culpabiliser comme ça sans leur donner des solutions. Et même, qu'il n'a pas le droit non plus de montrer uniquement le négatif en l'humain, car les gens ne sont pas des monstres. Mais pour avoir beaucoup lu Bernard Werber et avoir suivie son "évolution", sa subtilité du début à vraiment laissé place à un discours caricatural "gentils VS méchants", puis tout simplement accusateur (ce qui es une bonne façon de ne pas se remettre personnellement en question). Alors, ne t'attarde pas à ça sur cet auteur, et lis la trilogie des fourmis qui est très sympa, si ça te tente :) !
 
Nem0":3nwkvnrt a dit:
Merci Yola ^^. Oui elle est très chouette (et tenace aussi xD). Mais je pense que quand on a déjà été confronté à la nécessité de justifier la viande, comme je l'ai été dans mon enfance (j'ai vu tuer des animaux, et il a été très vite évident pour moi qu'ils étaient sentients), les raisons que l'on trouve pour continuer doivent être assez profondément ancrées. C'est pour ça que je pense que, paradoxalement, des gens qui seraient "naturellement" enclins à une certaine sensibilité concernant le sort des animaux, et ouverts à l'antispécisme, peuvent être plus difficiles à convaincre parce qu'ils auront eu "davantage à faire" pour justifier la consommation de viande, présentée comme nécessaire, que des gens non conscients de la sentience des animaux. C'est la conférence mise en lien par Pers0nne ici http://vegeweb.org/psychologie-vege...-t11142.html?hilit=Isabelle Dudouet Bercegeay qui m'a fait penser à ça, et qu'il pouvait être important de partager mon expérience.
C'est une réflexion que j'ai déjà eue, et que d'autres ont aussi, effectivement. Du moins, c'est l'impression qu'on a souvent.

Et ton expérience est très intéressante, de par le fait que ce sont les carnistes qui t'ont justement poussée à devenir végé. Un peu comme le fait que ce sont mes accrochages avec des collègues et connaissances carnistes en 2010/2011 qui m'ont poussé à mieux m'informer, acquérir de nouvelles connaissances et envisager sérieusement le véganisme (alors que je m'étais arrêté au végétarisme pendant 15 ans, sans jamais vraiment ressentir le besoin de m'informer).

Plusieurs fois, d'ailleurs, je me suis déjà dit que ça pourrait être intéressant de débarquer sur un forum en prétendant être carniste, en vue de les faire réfléchir au végétarisme, pour éviter le réflexe d'autodéfense "Pouah, un végétarien ! Les végétariens sont de mauvaise foi, je ne veux pas être comme eux, je ne veux pas qu'ils me manipulent !".
Nem0":3nwkvnrt a dit:
Et sinon, pour répondre à petitarbrevert, c'est terrible ce que tu racontes =<, j'ai entendu parler de ce livre mais je ne pensais pas qu'il pouvait avoir un impact aussi négatif au niveau moral :><:. Après il a quand même eu un impact positif également puisque tu es devenue végétarienne un peu grâce à lui :) . Mais je pense qu'un livre destiné à être lu par beaucoup de gens n'a pas le "droit" de les culpabiliser comme ça sans leur donner des solutions. Et même, qu'il n'a pas le droit non plus de montrer uniquement le négatif en l'humain, car les gens ne sont pas des monstres. Mais pour avoir beaucoup lu Bernard Werber et avoir suivie son "évolution", sa subtilité du début à vraiment laissé place à un discours caricatural "gentils VS méchants", puis tout simplement accusateur (ce qui es une bonne façon de ne pas se remettre personnellement en question). Alors, ne t'attarde pas à ça sur cet auteur, et lis la trilogie des fourmis qui est très sympa, si ça te tente :) !
Très juste, ce que tu dis. Quand tu poses un problème, c'est important de proposer une solution, pour ne pas sombrer dans le défaitisme, l'aigreur, le défaitisme... et l'incapacité de prendre ses responsabilités et d'agir pour changer les choses. Mélanie Joy faisait la même réflexion, d'ailleurs.

(Tu serais pas un peu en filière psycho, toi ?... Ah non, ton profil me dit que non... Que t'es juste passionnée de psycho et socio.)
 
Ouais, je suis en plein défaitisme justement, en regardant le docu sur ARTE.
Tout ce que les humains pourront faire d'horrible, ils le feront et mèneront le monde à sa perte. Aucun doute.
C'est même plus du défaitisme, c'est un constat, c'est déjà là en fait.
 
Meuh non, pas toi, les humains, c'est tout le monde et personne, les systèmes mis en place par les puissants en fait.
 
Tu la connais sans doute déjà :

« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. »
(Albert Einstein)
 
Et comme bien peu font quelque chose, c'est cuit.
 
Je sais pas si c'est que j'ai l'humeur taquine ce soir (ou bien très envie de devenir - enfin - "bourreau de légumes" >:) ), mais j'avais envie de te répondre que ça ira mieux pour nous d'ici une bonne cinquantaine d'année... à moins que tu ne t'inquiètes pour tes petits-enfants ? :whistle:
 
Lol

Bourreau de légumes, c'est à 1600 hihi
 
snoopyne":pgvybntd a dit:
j'avais envie de te répondre que ça ira mieux pour nous d'ici une bonne cinquantaine d'année... à moins que tu ne t'inquiètes pour tes petits-enfants ? :whistle:

Dans 50 ans ?! Mais... je ne serai même pas encore arrivé à la moitié de ma vie ! :whistle:

:p
 
Je me suis d'abord intéressée à la provenance des aliments qui étaient dans l'assiette, et leurs constitutions. Un jour j'ai regardé une émission qui montrait comment on faisait passer de la viande "avariée" comme de la viande "fraîche". Le boucher expliquait qu'il suffisait de trancher les parties noires de la viande et de la remettre dans un nouvel emballage et apposer une nouvelle date pour que celle-ci soit vendue :mmm:
Et puis je me suis souvenue des journaux télévisés parlant de la maladie de la vache folle, il y a quelques années. Je me suis alors dit "tiens, c'est pas net tout ça". C'est vers novembre 2013 que j'ai regardé de nouvelles enquêtes alimentaires à la télé. ça m'a intéressé alors je suis allée sur youtube et j'ai regardé une vidéo sur les conditions d'abattage. Je me souviens c'était le soir, mon copain était à quelques mètres, il a entendu l'émission que je regardais. On ne s'est pas senti bien et on a limité pendant un jour ou deux la viande. Pendant ce temps j'ai continué, il s'est mis à regarder avec moi, et au bout de ces deux jours il m'a dit "je ne me sens vraiment pas bien, toutes ces choses que l'on a vues....".
Le lendemain matin, j'ai rallumé le pc et je suis allée dans l'autre pièce pour regarder "Earthlings". Lui dormait.
Je crois que je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi horrible. J'ai pleuré en regardant toutes ces horreurs, je me suis demandée où était passée notre humanité. J'avais déjà lu le livre de Primo Levi "Si c'est un homme" sur les camps de concentration il y a quelques années (c'était pour le bac de français) et je me suis dit que ce qu'on voyait là, ça devait être bien pire... Comment avait-on pu en arriver jusque là ? Quand j'étais petite je croyais que l'on mangeait les animaux morts de vieillesse (c'est beau parfois la naïveté), en grandissant je me suis doutée que c'était bien plus complexe, et que les animaux faisaient partie d'une "chaîne" d'abattements...
En y réfléchissant j'ai l'impression que la viande n'est pas très appréciée des enfants. Ce n'est peut-être pas vrai, je me trompe peut-être, mais j'ai plusieurs fois vu et entendu "mange ta viande !" "mais j'en veux pas !" "mange-là !", bref, mes nièces n'en raffolent pas et sont plus attirées par les goûts sucrés. Mais je m'égare.
Alors après avoir vu earthlings j'ai tout stoppé, j'ai enlevé tout ce qu'il y avait de carné dans le placard sous l'évier (je voulais pas voir ça) j'ai même fait un étage "interdit" dans le frigo pour ne pas me tromper. Quand les parents de mon copain amenaient des courses, je les triais et mettais les produits animaux sous l'évier. Bref. Mon copain a continué de manger de la viande (franchement je lui en veut pas et je pense que chacun a son propre cheminement à faire). Manger végétalien m'a fait du bien sur le plan psychique mais m'a beaucoup stressé sur le plan social. "et comment je fais faire ? je vais quand même pas devenir chiante et demander s'il y a des substances animales dans les aliments quand je serais invitée... bref" En plus je suis quelqu'un d'assez poli et je n'ose jamais refuser quelque chose ou de m'affirmer. Aujourd'hui toute ma famillle sait que je ne mange plus carné et je suis rassurée sur ce plan là. Mais mon copain m'a dit "je vois que tu ne vas pas bien, ça vient de ton changement d'alimentation, c'est trop extrême". Bref. Je me suis dit qu'il avait sans doute raison, c'est pourquoi je suis passée à un mode végétaRien. Je me suis dit "ça ne sert à rien de vouloir aller trop vite, prends ton temps, le temps qu'il faut".
Même si le végétalisme me paraît beaucoup plus logique que le végétarisme, je consomme du coup toujours du beurre, du fromage et du lait (sous forme cuite dans la liste des ingérdients de's patisseries, pâte feuilletées... pur je n'en bois pas, je ne suis pas un veau, je ne produit plus de lactase, bref vous m'avez comprise)
le beurre j'essaie d'en utiliser le moins possible, mais mon problème c'est le fromage.... J'ai beau me dire qu'il y a de la souffrance, que ça encourage ce système horrible, que ce n'est pas nécessaire à ma santé, j'en mange toujours, mais c'est surtout par convivialité (mon copain est très fromage). Bref je raconte ma vie et je m'égare une fois de plus. :zzz:
Donc je dis que je suis végétarienne en société, mais je ne me considère pas entièrement comme telle, car je ne sais pas si ma soeur a mit du fromage avec présure dans mon plat quand elle m'invite (d'autant plus qu'elle adapte mon repas quand je suis chez elle) ou si il y en a dans les paninis trois fromages, ou dans le mont d'or du restaurant savoyard, ou encore dans le camembert qu'a ramené le père de mon copain pour qu'on se fasse un camembert aux noix... bref d'ailleurs j'ai dis à mon copain que j'allais en acheter un autre pour moi sans présure. Sur ce il a soufflé l'air énervé, et ça m'attriste, mais en même temps je ne veux pas baffouer mes décisions. C'est dur. Je me dis que je devrais m'affirmer plus et affirmer mes convictions. J'aimerai être végétalienne. Mais je me vois pas comment, entre les énervements du compagnon, le fait qu'il aime pas tout ce que je cuisine et qu'on se retrouve souvent avec deux plats différents, les gênes que je provoquerais lors des invitations ou encore le fait de refuser des croissants qu'aura acheté ma belle-mère.... Bref, je me sens un peu perdue :'(

Merci de m'avoir lue, j'ai écris un gros pavé, désolée !!

J'ai oublié de parler des oeufs :cartonR: je les prends bio, je ne mange pas les n°3 que ramène la belle-mère de mon copain, je les lui laisse. Mais j'ai de moins en moins envie d'en manger... En fait je les "utilise" surtout pour les gâteaux. Voilà ! ;)
 
Bonjour, et courage à toi. Juste ne cède pas à l'énervement qui doit très certainement te guetter quotidiennement, ça ne ferait que te rendre encore plus "étrange" aux yeux de ton entourage. Mais sans s'énerver il faut rester ferme sur l'éthique la plus évidente (ne pas soutenir la torture et la mort des animaux sensibles) expliquer s'il y a besoin.
Si après les explications ils disent avoir compris mais qu'ils continuent de râler parce que tu as une éthique qui a de concrètes implications faudra certainement remettre les pendules à l'heure, dans le calme et la courtoisie mais avec toute la fermeté nécessaire, il ne s'agit pas d'un caprice de gamin mais du choix libre de citoyen informé le plus important que nous puissions prendre en ce début de 21eme siècle, rien que ça !
 
Bienvenue Lagomorphette,

Prends ton temps, prends tes marques, sans trop te faire de mal. C'est loin d'être facile de résoudre toutes les contraintes que posent la transition vers le végétarisme, vers le végétalisme, vers le véganisme... C'est énormément de questions à résoudre concrètement dans la vie de tous les jours, sous beaucoup d'aspects. Trouver les marques qui conviennent, trouver les habitudes à mettre en place pour faire ses achats (Changer de commerce ? Faire des commandes en ligne ? Sur quel site ?), affronter la pression sociale dans les restaurants, chez les amis, chez la famille, chez la belle famille, avec les collègues... Trouver le bon discours à utiliser pour faire passer la pillule... Réapprendre à cuisiner... Dépasser la peur du manque des plats carnés ou lactés qu'on aimait... Certains peuvent le faire du jour au lendemain, mais pour la plupart des gens, ça prend du temps. Ou même en décidant de devenir végétarien/talin/végane du jour au lendemain, on peut encore se retrouver ponctuellement face à des contraintes qu'on n'a pas encore trouvé la force d'affronter... Et savoir aussi que la pression sociale envers l'ovo-lacto-végétarien n'est pas la même que la pression sociale envers le végétalien/végane.

Mais tout ça s'apprend. Au fil du temps, on apprend à gérer, et on se fait de nouvelles habitudes. L'important, c'est de voir le bout du tunnel, et de savoir qu'on est sur le bonne pente. Et qu'on a une influence positive sur la société (même si ça n'apparaît pas au départ). L'entourage s'y fait, et ils finissent par comprendre nos motivations. Et même à nous encourager ou se poser la question pour eux-mêmes.

Si ça peut t'aider, il y a beaucoup d'infos utiles pratiques sur le site de l'AVF : http://www.vegetarisme.fr/vegetarien.ph ... _commencer
Et pour les questions de relations sociales, je trouve que le site de Mélanie Joy est intéressant aussi : http://www.carnism.org/2012-05-08-16-39 ... an-support

Pour faire simple, quand tu te sens poussée à "baffouer tes convictions" et que tu te sens impuissante, mal à l'aise par rapport à ça, ce qu'il est important de faire, c'est d'expliquer pourquoi et comment tu as choisi de faire cette transition, ce que tu as vécu, ce que tu as ressenti, sans émettre de jugement sur les autres (pour ne pas provoquer des réactions de défense que tu ne te sens pas encore capable de gérer). Si pour toi, manger des produits animaux (ou seulement la viande dans un premier temps) est une souffrance morale, tu as le droit de l'exprimer, et il est normal que les autres respectent ta souffrance morale surtout s'ils n'ont pas vécu ce que tu as vécu (les vidéos que tu as vues, les textes que tu as lus). Personne ne peut remettre en cause ton vécu et ton ressenti.
 
Merci beaucoup pour vos encouragements ! Ça fait du bien. Pour l instant il est vrai que c est difficile d en parler à son entourage, puisqu'on ne m a pas trop posé de questions sur ma nouvelle alimentation, j ai surtout eu les questions négatives liées à l équilibre nutritionnel. Ça me déçoit car je me dis au ils auraient pu faire preuve de curiosité et d ouverture à ce sujet. J aurai aimé qu'ils me demandent le pourquoi du comment mais bon.. C est dommage, car au lieu d engager une réflexion ils créent un fossé.
Pour la cuisine ça se passe bien, j achète les légumes fruits et céréales au marché et les produits rares en boutique bio ou sur unmondevegan (il me semble que c est ça) . Je trouve qu'en province c est plus dure de trouver les produits (tempeh, seitan inexistants dans le coin !!!).
En ce qui concerne le manque, j en ressens pas. Surtout devant la viande rouge, c est plutôt du dégoût. Ça me fait rire quand un copain me dit que je me prive ! Ce que je regrette c est les bonbons piquants, il me semble que Haribo a sorti des produits végé alors je vais chercher ! Et pour le pélardon bah parfois j en ai envie mais je me dis non, j ai trouvé du chavroux sans présure alors je m en contente.
Je ne porte plus de cuir, j ai acheté une veste en Jean et un sac en toile. De même je fais attention pour les tissus (par exemple je vérifie au un plaid est synthétique avant de l acheter ), et la fourrure j ai toujours détesté ( même fausse je trouve ça moche).
Petite anecdote : ma mère a offert une écharpe en peau de lapin à ma soeur, elle m a dit au téléphone qu'elle était réticente d accepter, mais que finalement c était trop doux à porter et que du coup elle adorait ! J ai répondu que je pourrai pas porter ce genre de choses et puis elle a répondu "rrhhhhhooo ça vaaa....." . Peu de temps après j ai pris un lapin nain à la maison, j espère que ça l'a fait réfléchir.... mais bon elle a quand même sortit la blague débile "tu vas le faire cuire à la moutarde ?" Parallèlement elle réduit sa consommation de viande terrestre, c est bien, mais qu'est ce que c'est agaçant ses remarques ! Je me serais jamais permise de dire ce genre de choses, mais les autres le font avec moi, et c est ça qui est pesant. Je suis peut être trop gentille, ou trop émotive.. en tout cas j espère que les choses changeront, peut être que ça prendra du temps, des années, mais je me dis que la simple présence d un(e) végé(e) dans une famille ça peut faire réfléchir les autres ! Et ainsi de suite.
 
J'ai actuellement 33 ans, je me considère comme végétarien depuis aussi longtemps que remonte ma mémoire, même si j'ai compris récemment que ma famille ou le personnel scolaire m'avait fait manger de la viande "blanche" à mon insu (boudin blanc, poulet, poisson, etc).

Ma mère m'a dit que j'adorais les moules étant petit (moins de 3 ans) mais je n'en ai aucun souvenir. Je me rappelle avoir du manger des saucisses Knacki avant mes 10 ans ... :tongue:

J'aimerais remonter dans ma mémoire pour comprendre LA vraie raison.

Je suis né à la campagne, dans le nord de la France. Je me souviens avoir vu des lapins être dépecés, des poissons éviscérés ou des poules êtres égorgées vivantes. Ce sont peut-être ces images d'horreur (ce "viol de la vie") qui m'on choquées, je ne sais pas.

J'ai consommé du lait jusqu'à mes 23 ans. période où j'ai également commencé à manger bio (de plus en plus) pour raison de santé et pour l'environnement. J'ai continué à manger du fromage, des oeufs et du miel jusqu'à récemment.

Mais je me rends bien compte en m'informant que les oeufs et le lait ne sont pas du tout produits de manière éthique ni physiologique, même en agriculture biologique, que les mâles (ex-futurs-taureaux ou coqs) sont détruits car inutiles à la production, que les vaches sont inséminées de force, incitées à produire toujours du lait de manière artificiellement entretenue. Le transport et l'abattage sont au même tarif, quel que soit le mode d'élevage : coups, pendaison, égorgement et étourdissement ratés, gazage, étranglement, etc. Une horreur sans nom ... :(

Les consommateurs se compoartent de manière hypocrite, 87% d'entre eux se sentent incapable d'élever, d'abattre et de transformer eux-même les animaux qu'ils consomment.
Alors ils sous-traitent cette sale besogne à de pauvres bougres qui finissent bien souvent par péter les plombs devant l'insoutenable et maltraitent les animaux pour en faire de simples objets, de la matière inerte et insensible.

Je refuse de continuer à cautionner de tels agissements criminels, j'ai donc décidé d'être végétalien le mois dernier, après avoir beaucoup discuté du sujet avec d'autres personnes sensibles à cette question. Je me complémente en B12 dès que possible.

L'humanité peut cultiver les champs, se nourrir et se déplacer sans animaux, c'est désormais possible et on le sait.

Alors faisons-le, pour plus de justice, moins de souffrances, plus de fraternité avec nos cousins animaux. En plus, c'est un gain énorme en terme de lutte contre la pollution, d'espace, de biodiversité, etc.

L'injustice ne peut durer éternellement et elle s'effondrera, j'en suis persuadé.

Animaux humains et non-humains, nous sommes tous terriens : vivons comme des frères ou mourrons comme des idiots.
 
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