comment prenez vous du recul?

grease

Jeune bulbe
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près de Nantes
bonjour,
vegetarienne depuis peu,mais prête dans ma tête depuis un moment,depuis mon arrrêt de consommation de chaire animale,je ne supporte plus de voir, sentir... toute sorte d " alimentaion" qui me rappelle l'animal!ça a fait comme un "declic"

Chez moi ,j'en suisine plus,j'arrive à remplacer toujours ces choses là par du vegetal (même que parfois mon mari n' y vois que du feu),mais j'apprehende les sorties diverses:amis,restaus...où je vais voir tous ces tas de chaires manger sans aucune conscience de ce qui se passe derrière...
consciente que je ne vais pas pouvoir vivre dans ma "bulle", ni changer les gens, comment prenez vous du recul à l'exterieur?comment n'êtes vous pas degoutés?J'explique bien sûr le pourquoi de mon changement alimentaire aux personnes,souvent,ils disent c'est bien, mais le reste ça leur glisse dessus!

j'attends vos aides pour prendre du recul et profiter tout de même de l'exterieur sans observer tout autour!
une novice
merci
 
Quand je vais manger à l'extérieur, je suis toujours un peu dégoûté à la vue de viande. Mais moins par de la viande préparé genre hâchée qu'une truite grillé, par exemple. Et euh, bin j'évite de regarder et pour les odeurs pareil. Je n'ai pas trouvé de technique miracle. A chaque sortie, j'ai une pensée pour les animaux décédés dans l'assiette des autres et je me dis que j'ai raison d'être végétarienne.
 
grease":2xesrcy2 a dit:
consciente que je ne vais pas pouvoir vivre dans ma "bulle", ni changer les gens, comment prenez vous du recul à l'exterieur?

Pas évident en effet. Tu ne pourras pas changer les gens... instantanément ! Quand on a des habitudes, que l'on fait comme tout le monde, depuis longtemps et sans y réfléchir, ça me parait difficile de tout changer d'un coup. Mais tu peux changer certaines personnes, à plus ou moins long terme, en en parlant, en montrant que c'est possible. Des gens qui ne comprenaient pas ma démarche au début, en me resortant les arguments classiques (carences, protéines, naturel...) ont fini par me dire qu'en fait ils pourraient manger moins de viande en effet. Ou ils ont réalisé qu'on pouvait faire d'excellents repas sans viande, quand je leur ai fait découvrir la cuisine indienne par exemple.

Ça demande de la patience et de la compréhension, que l'on a pas forcément en retour...

Courage !
 
J'ai parfois du mal a prendre du recul...
J'essaye, dans l'ensemble, d'expliquer les choses avec tact. Mais si j'ai le malheur d'avoir vu une video peu de temps avant, j'ai une sorte de haine qui monte envers les non-vg et leur absence de compassion, et j'ai du mal a rester calme.

Donc j'evite de regarder ce genre de vidéos, sauf quand je les partage un peu avec mon entourage, pour essayer de leur ouvrir les yeux.

J'ai fais une scene à ma mère l'autre jour, à cause d'un "boeuf bourguignon" qu'elle a fait le jour ou je venais manger.
Il etait prévu que j'apporte mon repas, donc pas de soucis pour mon plat perso.
Mais malgré tout, j'ai pas supporté :whistle:
J'ai bien conscience que ce n'est pas en m'enervant que le message passera.
Je lui ai d'ailleurs expliqué, après coup, calmement la raison de mon agacement.
C'est la première a me dire que c'est horrible, quand elle voit les images, mais ca ne l'empeche pas de manger un steak une heure après... <br /:><:br /> — Le 16 Fév 2015, 19:08, fusion automatique du message précédent — <br /:><:br /> Et ça ne répond pas a ta question du coup :p
 
Ça va faire dans les 15 ans que je suis vg et là où je galère encore c'est quand les gens mangent des "fruits de mer" (rien que le terme m’écœure)

Ça fait tellement d'êtres en quantité dans chaque assiette, ça me fait mal

Si on est prévenu avant, on a toujours le choix de ne pas y aller, sinon j'évite de regarder les plats et d'y penser, c'est tout :zen:
 
Idem, j'évite de regarder, même si des fois je "bloque" devant tant d'horreur.
C'est comme si les convives avaient des morceaux d'humains dans leur assiette et que c'était normal. C'est surtout pour la viande et les "animaux de mer" ; les oeufs et le fromage, ça ne me choque pas.

Maintenant, je fais gentiment remarquer qu'il ne faut pas me mettre "ça" sous le nez (comme le tabac dans la tronche, en soirée).

L'odeur de la viande me donne la nausée, surtout le steak grillé dans du beurre.
Le poisson (l'iode, en fait), c'est encore pire. Je ne comprends pas comment on peut mettre une moule vivante dans sa bouche. Bwaaah !
 
Toujours un pincement au cœur, une fois qu'on voit l'horreur dans l'assiette, on n'oublie jamais... Mais je reste zen, le Bouddhisme et la méditation aidant.
J'avais une citation de Bouddha ou Gandhi que je retrouve plus à propos de perdre son temps à ouvrir les yeux à ceux qui veulent les garder fermé où un truc du genre...

En fin de compte le repas doit rester convivial et une personne végane militante est toujours plus convaincante en faisant partager son repas végétal plutôt qu'a critiquer le repas carniste du voisin ;)
 
Gariounette":wkak1dek a dit:
En fin de compte le repas doit rester convivial et une personne végane militante est toujours plus convaincante en faisant partager son repas végétal plutôt qu'a critiquer le repas carniste du voisin ;)
Ça s'est ton point de vue, et il n'est pas très largement partagé :><: ...
Un.e militant.e qui s'écrase en permanence, en quoi milite-t-iel ? De temps en temps, voire régulièrement, c'est bien de faire des piqures de rappel, ça évite que les gens prennent leur contenu de leur assiette pour acquis.
 
Je suis chez ma "belle-famille" omnivore en ce moment.
Je me prépare mon propre repas avec mes ingrédients bio et végétaliens, tout en étant à table avec eux.

Je crois que j'ai de plus en plus de mal à regarder de la viande : voir l'animal mort et baignant dans son jus, entendre les personnes qui mâchent la chair, cassent les os, découpent les tendons, etc. Ca me retourne l'estomac (de plus en plus). J'assisterais à un banquet cannibale, ça me ferait presque le même effet. On dirait une sorte de "bestialité mondaine". C'est très curieux comme impression.

A côté de ça, il y a des règles débiles : ne pas lécher son assiette de soupe ou mettre les épluchures à la poubelle "normale" (au milieu des plastiques, cartons, bouteilles en verre), par exemple.
 
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