Dans l'ordre :
J'ai lu presque l'ensemble des posts du forum (section Philosophie et quelques autres). Je ne débarque pas sans avoir fait de recherche.
Ce forum est ouvert à tous (dit textuellement dans la charte) et le mot imbécile n'a jamais été utilisé ; je reste poli et courtois. De plus, je n'ai pas encore parlé de la chaîne alimentaire. Mais puisque c'est dit, parlons en. C'est en effet l'un des arguments carniste les plus utilisé souvent à tort et à travers. Selon de nombreux posts que j'ai lu, il existerait une différence fondamentale entre le monde sauvage et le monde "humain artificiel". Dans le premier, se nourrir d'animaux est permis, possible, cautionné par certains. Dans le second c'est une chose monstrueuse et il faut laisser les proies à leurs prédateurs naturels. J'ai donc cette question : à quel moment de l'histoire l'homme a cessé d'être un prédateur naturel ?
Le second post est parfait, j'apprécie la logique de ce commentateur. Ma seule remarque est la suivante : je ne suis pas prêt. Parler d'une responsabilité des êtres humains envers les animaux/l'environnement est une question extrêmement complexe (vu le nombre de topic sur tel ou tel point végan, on peut difficilement aller contre cette affirmation). Je pense que devant les ramifications engendrés par cette question, il est plus simple de nous considérer comme des animaux, une simple espèce animale qui cherche à assurer sa survie. À partir de là, nos actions se limitent à ce qui est le plus bénéfique pour nous en tant qu'espèce, y compris la protection de l'environnement dont je suis un ardent défenseur.
Pour ce qui est du second argument, je prend note, il est effectivement intéressant. Cela signifie t'il que si un aliment entièrement artificiel qui couvre tout les besoins alimentaires est un jour développé, il sera végan et le seul accepté dans une nouvelle forme d'ultra-véganisme ?
Pour finir, l'argument servi par mon dernier détracteur qui me considère illogique. Je résume sa parole : le carniste ne fait pas le plus élémentaire des efforts et considère qu'il ne doit pas le faire car les végétariens/végans ne sont pas capables d'aller au bout de leur logique.
Je dirais que cette personne n'a pas lu au-delà de mes exemples peut-être mal choisis. En effet, je suis d'accord que certaines choses font partie du "luxe" et d'autres de la "nécessité" mais la ligne est fine entre les deux et dépend des personnes. Manger de la viande est un luxe pour les végétariens, avaler des araignées en dormant est impossible à éviter. Mais là n'est pas le point.
Certains posts montrent les carnistes du doigt avec l'étiquette de "monstre" car ils ne font pas cet effort élémentaire. Pourquoi les végans pur de dur ne le font pas avec les végétariens qui n'ont pas été aussi loin qu'eux dans cette voie ? C'est pourtant tout autant justifié.
Je pose donc à la personne en question. Veux-t'elle des enfants ? Combien ? Pense-t'elle que cette décision n'a aucun impact sur le nombre d'animaux qui seront torturés par l'existence même de cet enfant hypothétique ? Cette décision prise par quelqu'un fait elle d'elle un monstre alors qu'elle aurait pu s'en passer vraiment facilement ?
Puis-je décemment me lever contre tout ceux qui ont des enfants en les traitant de monstre pour la simple raison que je fait l'effort de ne pas en avoir ?
Je pourrais faire l'effort de ne pas manger de viande ; c'est vrai.
Mais en quoi ce pas plus que les autres me distingue de vous et fait de moi un paria à vos yeux ?
Petite précision encore une fois : je ne suis pas un troll. Si des arguments ont déjà été donnés, j'ai toutefois un droit de réponse. Ne jugez vous pas ne serait-ce qu'intéressant de vraiment parler de votre cause à quelqu'un qui n'est pas déjà converti ? Je crois que si la réponse est non, le mot imbécile sera lâché.
Merci beaucoup pour vos commentaires
K. <br /
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— Le 14 Juin 2016, 10:37, fusion automatique du message précédent — <br /
br /> Je répond maintenant à la personne qui vient de poster un article.
Je trouve cet article excellent, il est très bien pensé et très intéressant. C'est un discours qui me plait et qui me donne effectivement envie de manger plus sainement.
Mais le détail est là. Cet article n'est pas fondamentalement végan ni même végétarien. s'il incite à réduire sa consommation de viande et de produits laitiers (ce que je suis vraiment prêt à faire), il ne parle à aucun moment de l'arrêter de manière drastique. Toujours il dit peu, avec un discours raisonnable et mesuré.
Merci beaucoup pour cet article qui me fait beaucoup de bien
K.