Chrysalide
Broute de l'herbe
- Inscrit
- 6/8/12
- Messages
- 271
- Score de réaction
- 0
Je m'explique sur ma réflexion .... Depuis le début, quand j'étais en conversion pour devenir végétarienne, je suis rentrée et suis toujours en phase d'observation des comportements des gens face à leur assiette. J'observe beaucoup leur manière de se voiler la face, leurs contradictions et en même temps leurs convictions profondément ancrées en eux telles que : " il faut manger de la viande pour être en bonne santé " ... ils sont pris ( comme beaucoup d'entre nous à une époque ) dans un flot d'habitudes, une routine, ils sont aliénés à leur plaisir gustatif et nient la réalité.
Dans un même temps, je constate qu'autour de moi il n'a a pas ( outre 2 amies ) de végés ( je n'en ai jamais croisé ), et pire encore il n'y a pas de personnes sensibilisées à la question, pas de gens que j'ai déjà vu douter ou prendre du recul pour réfléchir. Et quand ils voient un végé ils ont un l'impression d'être face à un drôle de spécimen qu'il faut scruter et analyser, un individu étrange et en marge, un illuminé. Déjà rien que ce constat ( l'image que ces personne se font de nous ) est déjà un handicap pour convaincre et sensibiliser les autres à la problématique à laquelle on aimerait les confronter
Je me demande alors ... comment sensibiliser les autres sans le faire maladroitement ? 0
Avec tout ce que nous savons ( car nous nous sommes informés ), je suppose que beaucoup d'entre nous manquent parfois de patience ou de tact avec les omnivores ... Et en me remémorant toutes ces fois où j'ai eu une phrase malheureuse, n'étant pas très douée pour argumenter et allant donc direct dans le vif du sujet je me dis ... " bon, d'accord, j'ai posé ma vision des choses, mais cette vision, pour eux, elle est extrême ... alors oui mon propos était éthique, mais est ce que ma phrase cinglante a fait avancer quelque chose ? est ce que ma phrase cinglante a aidé les animaux ? probablement NON "
C'est comme quand face aux omnivores je prône le végétarisme ... D'accord, c'est la logique, d'un point de vue éthique. Mais j'ai jamais vu ces personnes se dire " ah bah tient pourquoi pas devenir végétarien ? " ... je les ai jamais vu envisager remettre totalement en cause leur alimentation. Les gens ne sont pas prêts à changer leurs habitudes, à bousculer leur vie en société, à se défaire complètement de leur croyances du jour au lendemain ...
C'est pour çà que j'ai cette question depuis des mois : vaut il mieux camper fermement sur l'éthique et des principes de consommation stricts et convaincre 3 ou 4 personnes à devenir végé tout en braquant les autres ? ou au contraire être plus nuancé et de ce fait toucher plus de monde ( qui pourraient petit à petit réduire leur consommation de produits d'origine animale )? ( là je ne parle pas en terme d'ethique, mais en efficacité, en résultat, en petites habitudes à prendre et qui pourraient se démocratiser, en nombre d'animaux épargnés ).
Mon propos ici découle du fait que l'on nous traîte souvent d'extrêmistes
et dans ces conditions, comment convaincre ? et comment réellement influencer de nouveaux comportements alimentaires et les faire se généraliser ( utopie quand tu me tiens ^^ ) ?
Autrement dit, comment être réellement efficace ?
Dans un même temps, je constate qu'autour de moi il n'a a pas ( outre 2 amies ) de végés ( je n'en ai jamais croisé ), et pire encore il n'y a pas de personnes sensibilisées à la question, pas de gens que j'ai déjà vu douter ou prendre du recul pour réfléchir. Et quand ils voient un végé ils ont un l'impression d'être face à un drôle de spécimen qu'il faut scruter et analyser, un individu étrange et en marge, un illuminé. Déjà rien que ce constat ( l'image que ces personne se font de nous ) est déjà un handicap pour convaincre et sensibiliser les autres à la problématique à laquelle on aimerait les confronter
Je me demande alors ... comment sensibiliser les autres sans le faire maladroitement ? 0
Avec tout ce que nous savons ( car nous nous sommes informés ), je suppose que beaucoup d'entre nous manquent parfois de patience ou de tact avec les omnivores ... Et en me remémorant toutes ces fois où j'ai eu une phrase malheureuse, n'étant pas très douée pour argumenter et allant donc direct dans le vif du sujet je me dis ... " bon, d'accord, j'ai posé ma vision des choses, mais cette vision, pour eux, elle est extrême ... alors oui mon propos était éthique, mais est ce que ma phrase cinglante a fait avancer quelque chose ? est ce que ma phrase cinglante a aidé les animaux ? probablement NON "
C'est comme quand face aux omnivores je prône le végétarisme ... D'accord, c'est la logique, d'un point de vue éthique. Mais j'ai jamais vu ces personnes se dire " ah bah tient pourquoi pas devenir végétarien ? " ... je les ai jamais vu envisager remettre totalement en cause leur alimentation. Les gens ne sont pas prêts à changer leurs habitudes, à bousculer leur vie en société, à se défaire complètement de leur croyances du jour au lendemain ...
C'est pour çà que j'ai cette question depuis des mois : vaut il mieux camper fermement sur l'éthique et des principes de consommation stricts et convaincre 3 ou 4 personnes à devenir végé tout en braquant les autres ? ou au contraire être plus nuancé et de ce fait toucher plus de monde ( qui pourraient petit à petit réduire leur consommation de produits d'origine animale )? ( là je ne parle pas en terme d'ethique, mais en efficacité, en résultat, en petites habitudes à prendre et qui pourraient se démocratiser, en nombre d'animaux épargnés ).
Mon propos ici découle du fait que l'on nous traîte souvent d'extrêmistes
et dans ces conditions, comment convaincre ? et comment réellement influencer de nouveaux comportements alimentaires et les faire se généraliser ( utopie quand tu me tiens ^^ ) ?
Autrement dit, comment être réellement efficace ?