Elitisme Vegane ?

vgnizm

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Aujourd'hui, je vais me renseigner d’avantage sur un sujet qui pourrait être provocateur pour certains, mais par une motivation intellectuelle et sociale, c'est une nécessité. En plus de cela, je suis dans le milieu de tout cela depuis que je suis devenu végétalien au niveau personnel, social, professionnel et idéologique. Alors «Connais toi-même» selon le dicton!

Il ne me serait pas apparu qu'il y aurait un problème tel que l’Elitisme Vegane jusqu'à ce que j'ai questionnée Google sur 'Vegan Elitism'. Comme je l'ai mentionné précédemment, ce qui m'a attiré par le Veganisme, c'était la gentillesse sincère des personnes végétaliennes que j'ai rencontrées. Mon activité professionnelle dans laquelle je suis impliqué ne m'a pas imposé de devenir végétalien ou végétarien, dans la mesure où il s'agissait de trouver des solutions alimentaires durables et non pas une raison idéologique. Le but était, et reste, environnemental et humanitaire au-dessus d'autres considérations. Le veganisme est devenu un choix personnel parce que j'ai vu en lui l'esprit de sacrifice et d'amour pour la vie en général.

Mais étant curieux, j'ai attiré mon attention sur les problèmes de l'élitisme social et intellectuel et, comme le Veganisme est pratiquée dans le monde occidental ca le place dans un environnement socio-économique qui peut facilement être considéré comme élitiste, il est important pour moi de me renseigner davantage sur Cette question. La contradiction est que le végétarisme, dans l'optique générale, est une idéologie pratiquée dans le tiers monde moins favorisé. La plus grande population étant en Inde. Et ce qui est également intéressant, c'est renseignée sur Google concernant «élitisme végétarien» soulève des résultats principalement pour l'élitisme végétalien. Il semble donc que la question soit directement liée au végétalisme et non au végétarisme, sachant que ce dernier est plus ancien et pratiqué par une population beaucoup plus grande. Situation très curieuse.

Étant donné que je n'ai pas encore eu l'occasion d'examiner cela dans tous ses détails et que cela nécessitera plus de temps, je vais ouvrir ce sujet et revenir pour partager les résultats que je trouverai. En attendant, j'invite tous ceux qui peuvent partager à le faire parce que c'est un problème très délicat et parce que cela affecte directement notre communauté et son avenir.
 
Dans la mesure où il faut vivre dans une société assez opulente pour permettre d'exclure des catégories d'aliments et avoir un accès fiable en B12, effectivement le végétalisme parait assez restrictif dans sa faisabilité au niveau mondial.

Après, si la question est de savoir si au sein même des sociétés occidentales ce sont des "élites" qui accordent de l'importance à l'alimentation végétalienne, je ne sais pas mais vu la diversité du forum et ma propre situation j'aurais tendance à penser que non.
 
Ahh, pardon j'avais mal compris. Alors là, j'ai surtout l'impression qu'on a presque tous tendance à surestimer l'importance et la validité de nos opinions, qu'on soit végane ou non. Mais peut être que chez les véganes c'est une tendance plus remarquable que chez les autres puisque ça touche au domaine moral et que ça se voit dans la façon de consommer.
 
Justement c'est pour ça que je m'interroge. Es-ce que m'afficher Vegane aura tendance à faire croire que je suis en train de dire que je fait parti d'un groupe de personnes éthiquement ou moralement supérieur au lieu que le message est qu'il est mieux d'aimer et valoriser la vie? Je suis nouveau Vegane et je me vois confronté à cette hypothèse. Et si oui, à quelle dégrée sont les choses ? Je parle objectivement et je ne cherche pas à creuser l'état d'esprit des gens. C'est plutôt de savoir l'attitude de notre communauté vis à vis d'une tel attitude ?
 
Personnellement je pense que c'est mieux d'éviter d'employer le terme "végane" (et c'est justement l'état d'esprit des gens et leurs présupposés qui fait leur défiance), parce que j'ai constaté que ça mettait directement sur la défensive, même quand les questions viennent de ceux qui ont vu qu'on consommait différemment.

Être plus descriptif ça me parait être la meilleure idée (du style "je suis défavorable à l'exploitation animale quand elle n'est pas nécessaire à la survie", ou comme vous dites "je donne trop d'importance à la vie animale" -dire simplement "la vie", ça va allumer le côté tatillon de certains trolls qui vont répliquer "oui mais les végétaux aussi sont vivants"- )
 
Merci Excalibur grâce à toi, j'ai pu mieux comprendre l'interrogation de départ !

Je pense qu'on peut pas mettre une étiquette à tout un groupe de personne aussi varié ! ça serait mettre tout le monde dans le même panier et pour moi ça n'a pas de sens.

Il y a certainement des véganes qui se pensent supérieur-es et d'autres non. Pas plus, pas moins que chez les omnivores, les frugivores, les sportifs etc. :)

D'une manière générale, on a tendance (et c'est une défense du cerveau j'imagine) à penser que nos opinions sont les meilleures (surtout que le véganisme est un sujet politique). En même temps, quand on croit à quelque chose, on pense qu'on a raison, et que les autres devraient penser comme nous.

Je trouve que "les véganes se pensent supérieur-es" est vraiment une remarque des carnistes qui se battent avec leur propre culpabilité. En même temps, être végane c'est dire "exploiter les animaux n'est pas éthique, arrêtons", du coup quand tu manges de la viande, tu peux facilement prendre ça pour une attaque, personne n'a envie d'être la/le "méchant-e". ça fait culpabiliser.
 
Je vous remercie pour vos réponses qui s'approche plus à l'interrogation de départ. Et j'avoue être déjà rassurer. Car mon inquiétude était que l'attitude de supériorité morale était répandu et je me verrai mal répandant une cause qui profite de nos plus belles sentiments et ressources tel l'amour et la vie pour répandre de l'égocentrisme collectif.Pour moi le choix libre de participer à la réduction de souffrance est plutôt une obligation morale à la quel j'ai manque durant des longues années en me nourrissant de la souffrance. Drôle serait t'il que soudan je me vous faire mieux en nourrissant mon propre orgueil. Dans un cas je maltraité phyisiquement et sentimentalement des animaux et maintenant je maltraité mon prochain en l'estiment inférieur.

J'espère avoir beaucoup de participation au dialogue pour mieux définir l'attitude courante sur cette question.
 
La plus grande population étant en Inde. Et ce qui est également intéressant, c'est renseignée sur Google concernant «élitisme végétarien» soulève des résultats principalement pour l'élitisme végétalien. Il semble donc que la question soit directement liée au végétalisme et non au végétarisme, sachant que ce dernier est plus ancien et pratiqué par une population beaucoup plus grande. Situation très curieuse.

En Inde, cette pratique est répandue principalement pour des raisons religieuses. Tous les pays qui ont eu l'influence Indienne ont plus ou moins gardé cette tendance.

En occident, on observe plutôt un mouvement de compassion et comme vous le dîtes "obligation morale" ou ethique, mais sans aucun fondement religieux ou philosophique.

Je pense qu'on peut pas mettre une étiquette à tout un groupe de personne aussi varié ! ça serait mettre tout le monde dans le même panier et pour moi ça n'a pas de sens.

Je suis d'accord avec cette phrase.
J'ai rencontré pas mal de personnes végétarien et les raisons de ce changement, était plutôt la souffrance animale, religieuse ou autres d'ailleurs. Et aucun d'entre eux ne se prenait pour supérieur, il y avait plutôt un sentiment d'humilité et de compassion face à la vie animale.

Les raisons du passage à une alimentation à une autre, est très subjective.
 
Vgnizm

Je dirai que ce phénomène est bcp moins répandu en France qu'aux pays anglo-saxons, où les moeurs vegans sont plus longtemps encracinés. Déjà pour être vegan en France il faut se confronter à une majorité écrasante de gens qui ne sont point sympa aux vegetariens, et donc ne peuvent pas encore concevoir l'idée de veganisme. Les vegans en France me paraissent plutôt modeste, par nécessité!
J'ai passé un bon moment parmi des vegans en Angleterre et en Amérique avant de m'enraciner de
façon permanente en France. J'ai l'impression que s'il y a des vegans élitistes, ce seront plutôt en Californie qu'en France!
Regardez le forum Veggieboards pour en avoir une idée..
 
Le véganisme est le boycott des produits de l'exploitation animale afin de revendiquer l'abolition de l'exploitation animale. L'objectif, c'est l'abolition de l'exploitation animale.
Si on se focalise trop sur "le boycott" en imaginant qu'il s'agit de la seule et unique méthode pour atteindre l'abolition (donc en considérant que seuls les comportements individuels sont importants pour atteindre un projet collectif), oui, on peut dériver vers une obsession de la perfection du boycott et de l'aigreur vis à vis de tous ceux qui ne boycottent pas "aussi bien que nous" (selon les critères de celui qui juge... sans se rendre compte que ces critères peuvent être variables). Donc effectivement, quand on se fait absorber par cette obsession du boycott on dérive vers de l'élitisme et tout un tas de raccourcis intellectuels gênants. C'est un comportement qu'on peut observer de la part d'une bonne partie des véganes (ou qu'on peut observer de temps à autre, chez n'importe quel végane, sans que ça soit quelque chose de permanent).

Alors que pour atteindre des objectifs sociaux, hé bien, il y a quantité d'autres mesures à prendre, d'autres stratégies militantes à mettre en oeuvre, pour que ça soit la société dans son entièreté qui s'empare du sujet (les individus mais aussi les institutions, les politiques, les entreprises, etc.) pour mettre les solutions en oeuvre. Et c'est ce qui va simplifier la mutation des comportements individuels, pour tout le monde, y compris pour les personnes dont le contexte est plus difficile (dont les contraintes sont plus fortes), sans que ça ne soit plus de l'élitisme.

Donc c'est pour ça qui si on veut éviter tous ces travers, il faut garder à l'esprit l'objectif collectif, la revendication politique à adresser à l'ensemble de la société, et éviter de se faire aspirer par les oeillères du "boycott parfait comme ultime solution". (Qui va amener toutes les réactions d'attaques ad hominem qui sont en fait totalement hors sujet.)
Comme expliqué ici, un peu : http://abolitionduveganisme.blogspot.fr ... -pour.html
Le paragraphe "Comme des billes dans une vasque" de cet article est intéressant aussi : http://www.cahiers-antispecistes.org/le ... la-viande/
 
J'aime beaucoup débattre et ait été ravie de pouvoir lire vos diverses "opinions" sur la question. J'ai l'impression qu'il y a quand même une tendance générale de "Non". Et je suis... presque d'accord.

Je ne suis pas Végan. Du moins pas encore, j'y tends doucement, je fais ma petite route, mon propre chemin. Petit à petit. Je ne connais personnellement aucun Végan. J'en ai croisés, sans avoir eu l'occasion de discuter du sujet avec eux mais je n'ai pas "d'amis Végans" : c'est-à-dire je ne suis pas au contact au quotidien et c'est pourquoi je suis désolée si ma réponse parait biaisée. Elle n'est peut-être pas non plus celle qui reflète le mieux la réalité des choses mais est possiblement un indice intéressant de comment les personnes hors de la communauté les perçoivent.

Je me suis informée sur le véganisme principalement grâce à internet, des vidéos et à Youtube. Mes premiers contacts ont été par le documentaire Cowspiracy que j'ai personnellement beaucoup aimé. Ca ne parlait pas de souffrance animale, enfin ce n'était pas le fait majoritaire, c'était des chiffres, de faits concrets. Mon esprit cartésien s'est retrouvé là dedans. Petit reproche que je lui ferai aujourd'hui :"Veganism isn't only about food". Enfin en même temps, au départ, ce n'était pas censé être une ode au véganisme. J'ai creusé un peu plus et je suis tombée sur un monde pour dire... surprenant.

C'est difficile au départ, de rentrer. Selon les discours qui sont tenus, les portes ne semblent pas si ouvertes. Je dirais qu'en soit, le concept du Véganisme n'est pas quelque chose d'élitiste. Du moins pas à mes yeux ni tel que je le conçois. Id est donner lieu au moins de souffrance possible et le faire "du mieux qu'on puisse". Et pour être honnête c'est pas forcément le discours que j'ai pu entendre sur certaines chaînes (venant donc de personnes du la vie réelle, des gens comme vous et moi). Je pense notamment à tout ceux qui sont un peu de la Végan Police, rejetant parfois des comportements qui vont dans leur sens simplement car ils ne sont "pas assez" ou "pas assez bien". Il me semble que ça rejoint assez bien ce que disait Pers0nne :
Si on se focalise trop sur "le boycott" en imaginant qu'il s'agit de la seule et unique méthode pour atteindre l'abolition (donc en considérant que seuls les comportements individuels sont importants pour atteindre un projet collectif), oui, on peut dériver vers une obsession de la perfection du boycott et de l'aigreur vis à vis de tous ceux qui ne boycottent pas "aussi bien que nous" (selon les critères de celui qui juge... sans se rendre compte que ces critères peuvent être variables). Donc effectivement, quand on se fait absorber par cette obsession du boycott on dérive vers de l'élitisme et tout un tas de raccourcis intellectuels gênants. C'est un comportement qu'on peut observer de la part d'une bonne partie des véganes (ou qu'on peut observer de temps à autre, chez n'importe quel végane, sans que ça soit quelque chose de permanent).

Ce qui m'a heurté principalement dans ce genre d'agressivité c'était que : j'étais totalement IGNORANTE. Et ce que je trouve dingue de la part de certains Vegan (et autres types de "régimes"), c'est quand ils hurlent aux "cons de carnistes" en oubliant que pour la majorité d'entre eux, ils ont été, incarné et ont même propagé ces idées de "cons de carnistes" pendant 15,20,25 ans, peut-être plus. Je sais à quel point c'est fatiguant d'expliquer tout depuis le début à chaque fois, à quel point instruire peut être difficile, surtout si on se heurte à un mur. Et moi même parfois je râle intérieurement après ces "cons de carnistes"... Puis je me dis "s'ils savaient...". Pour moi il y a un réel problème de message et parfois d'impatience. Un problème de ton, ce que j'ai pu apprendre grâce à toutes ces recherches n'était absolument pas une évidence au départ.

Qu'on secoue un peu les puces à ceux qui savent et qui refusent de faire quoi que ce soit ou continuent de se voiler la face je peux en revanche comprendre mais c'est autre chose. Ca a un caractère absolument révoltant pour moi. Mais c'est simplement dans mon propre caractère.

En soit, je dirais que l'idée du véganisme et sa philosophie n'est pas quelque chose pour moi d'élitiste, au contraire, c'est une action qui peut-être forte si collective, s'il existe une certaine union entre les différents mouvement Vegans et une meilleure compréhension des autres. En revanche certains discours, tenus par une certaine catégorie de personnes peuvent paraître très élitistes et je comprends cette image que peuvent avoir les Végans. Malgré tout, j'ai pu entendre des choses très éclairée, bien intentionnées et inspirantes de beaucoup d'autres. Merci à eux.

Merci aussi à Pers0nne pour les articles que j'ai trouvé très intéressants, rien à redire :gné:
 
Merci a tous pour cette participation d’une grande valeur et j’espère quelle va continuer et s’accroitre car en publiant le même article simultanément en anglais sur les forums anglo-saxons j’ai l’impression qu’il y a d’utilité à remuer un peu la question.

Le but est principalement de signaler le risque d’voir un problème ‘ de Hooligans version Vegan ‘ qui pourra avoir un impacte très négative sur un mouvement qui subit déjà la pression du monopole de la viande animale. Les valeurs d’empathie et de sacrifice sont quand même très valorisant sur le plan personnel et sociale alors il faut vraiment faire un effort de conserver le bénéfice tout en évitant un maximum d’effet secondaires.

Merci d’avance de poursuivre ce dialogue !
 
Je n'ai pas lu toutes les réponses, donc désolée si je fais doublon.

Je dirais que le véganisme est élitiste dans le sens où tout le monde ne peut pas être végane, mais pas élitiste en soi dans le sens où il n'implique pas d'idée de supériorité morale, juste une idée de morale en fait (respect de la vie sentiente, peu importe si le reste du monde fait pareil ou pas).
Au final, le véganisme est une idéologie de vie, mais dans la pratique il devient ce que les véganes en font. Et donc, dans les faits, certains véganes sont élitistes, oui, et se croient supérieurs au non-véganes. Ce sont d'ailleurs généralement ceux qui vont t'affirmer que si, le véganisme est accessible à tous, sans prendre la peine de checker leurs privilèges...
Mais au final, dans le mesure où le véganisme est ce que les véganes en font, ça veut dire qu'il est aussi ce que toi tu en fais. Donc, au vu de ton mode de pensée, il peut tout à fait être perçu comme une bienveillance si c'est toi qui en parle !

Au vu de tes interrogations, je t'invite à lire cet article, qui parle justement de l'"élitisme" du véganisme, dans ses deux acceptions (inaccessibilité pour tous, et moralisation que tentent de faire certaines véganes) :

https://tpunchintersectionnel.wordpress ... precarite/
 
Bonjour,

je dois avouer que c'est ce sujet qui m'a poussé à m'inscrire sur le forum.

Le veganisme est tout à fait perçu comme une démarche élitiste (ou du moins communautaire) pour toutes personnes arborant un regard extérieur ... à l'inverse des végétariens par exemple. Et pour la simple raison que le vegan arbore un mode de vie bien plus contraignant et pour des raisons morales, raisons morales dont il semble s'en faire l’apanage.

C'est plus le côté "moral" qui donne l'élitisme, il faut y voir un phénomène "Schtroumpf à lunette", une séparation entre la société de bonne compagnie et les êtres de faibles qualités. Alors que les végétariens sont plus souvent perçu comme des gens avec seulement des préoccupation liées à la santé de plus forte importance.
Et c'est pour celà que le végétarien est très bien "accepté" par la société, au contraire du vegan qui semble sortir d'un cortège pompeux mené par des aristocrates de tours d'ivoire (je parle évidemment en terme de préjugés et d'images)
 
C'est marrant, à lire ton post, SwompyTime, je me dis qu'on doit vraiment pas fréquenter les mêmes personnes, car même si je n'ai pas de réactions frontales violentes, je ne peux pas dire que mon végtarisme soit "bien accepté", en tout cas au niveau familial (pour les amis, j'ai fait le tri ^^).
C'est d'autant plus marrant que je viens il y a à peine une heure de lire un article qui dit que "le monde est en train de devenir végan" :

http://www.huffingtonpost.fr/theo-ribet ... _22036669/

J'aime beaucoup leur optimisme, mais quand même...
 
La souffrance des animaux, difficilement évitable dans l’exploitation animale, pousse de plus en plus de gens à rejeter le « modèle omnivore ».
Cela dit, les « ex-omnivores » ne deviennent pas pour autant végans. Pour certains, ce n’est qu’une question de temps mais pour d’autres, le modèle végan n’est pas leur objectif. Certains végans font même marche arrière et cessent de suivre ce mode de vie.

Pourquoi ? Qu’est ce qui peut amener quelqu’un à rejeter le véganisme et le mode de vie qui va avec ?

P.S. : J’ai conscience que ce sujet peut sembler déplacé sur ce forum, mais il y a ici des militants végans qui seront plus efficaces s’ils ont connaissance des écueils à éviter. De plus nous avons des proches non-végans qui pourront ainsi s’impliquer dans cette réflexion. 0:)

P.P.S. : Ce sujet est délicat, alors merci de faire preuve de retenue. On peut être sincère et critique tout en étant poli et respectueux (les expressions « je pense… » ou « AMHA » sont là pour ça).
 
Que signifie "AMHA" ?

Sinon, je pense que ceux qui ont suivi un mode de consommation végane brièvement, puis sont revenus à leurs anciennes habitudes, sont surtout ceux qui ont réagis à une vive émotion: un reportage un peu trop violent pour nos sensibilités déshabituées à la violence réelle.
Mais l'émotion seule ne suffit pas à une remise en question éthique profonde, surtout quand il s'agit de s'opposer frontalement aux idées majoritaires du reste de la société.

Ces gens finissent alors par oublier peu à peu les images violentes, et face au vide idéologique qui les habitait déjà auparavant, à ne plus pouvoir justifier une consommation anormale socialement.

Je pense que cette explication vaut pour la majorité des cas, mais il y a surement d'autres profils parmi les anciens véganes.
 
Excalibur ça veut dire « à mon humble avis »
 
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