Dans une autre discussion, j'ai évoqué l'idée que l'on faisait le maximum dans le sens du respect des animaux, tout en s'arrêtant là où ça nous était supportable, d'un point de vue alimentaire ou social.
Je pense que certains de végétariens doutent du bien fondé du végétalisme d'un point de vue alimentaire (« tu te rends compte, il faut se supplémenter en B12, c'est quand même pas très naturel »), ou sentent la pression sociale insurmontable (« déjà, trouver un plat vg dans un resto, c'est galère, alors vgl, ... «). Bref, entre ce que l'on vit, ce que l'on se sent capable de vivre un jour, ou encore ce qu'on pense être le mieux pour la planète et les animaux, il y a de grandes différences.
Certes, en réfléchissant, en écoutant des témoignages, en lisant des bouquins, des sites internet, on apprend à évoluer, mais tout ne se fait pas d'un coup, et ce refus parfois sec du végétalisme par des végétariens est souvent la partie émergée de ce que j'ai décrit ici. Enfin il me semble.