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Guest
Il a violé sa voisine de 80 ans
Carlos Furtado, 32 ans, un habitant d'Omiécourt, dans le Santerre, est jugé depuis hier pour avoir frappé et violé sa voisine âgée de 80 ans.
Carlos Furtado s'est présenté hier comme ses amis le décrivent, quand il était à jeun : « timide et emprunté ». Inaudible, aussi, dès lors que le président Damulot aborde les faits graves qui lui sont reprochés.
Ses copains décrivent un autre Carlos, celui qui s'alcoolisait massivement et alors devenait « lourd avec les filles, jusqu'à devenir violent, grossier, obsédé ». « Autant il pouvait être réservé, autant il changeait quand il était ivre, a confié aux gendarmes, Anne-Sophie. Je me souviens que dans une soirée, il a baissé son pantalon et il a sorti son sexe qu'il appelait sa matraque. »
Carlos Furtado vivait en janvier 2013 chez ses parents avec ses quatre frères et sœurs cadets, au cœur du Santerre. Il est arrivé en France à l'âge de 6 ans quand sa mère a décidé de rejoindre son mari. Ce dernier, un homme courageux, a fait carrière dans le bâtiment tout en labourant des jardins et en élevant des bêtes. « On n'a jamais manqué de rien », se souvient le fils aîné qui exprime aussi des regrets de sa courte vie au Cap Vert, ancienne colonie portugaise au large de l'Atlantique : « Ma mère elle m'aimait trop, elle m'emmenait partout ». Il désire d'ailleurs retourner dans son pays quand il aura purgé sa peine.
Premier traumatisme à six ans, donc. Le second, au propre comme au figuré, intervient en 2001 quand il est renversé par un chauffard qui prend la fuite (on suspectera un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants). Un mois de coma, quatre mois d'hôpital : le bon joueur de foot en DH ne tapera plus dans le ballon. Carlos sombre alors dans une vie « sans projet ni perspective », faite de courts emplois saisonniers et de beuveries avec les copains dans la fumée des pétards. De passages devant le tribunal, aussi : cinq, notamment pour des violences, un vol, le trafic de drogue...
Dans la famille Furtado où tout le monde travaille, il est le vilain petit canard. Ses amis le présentent comme « un fainéant ». « J'avais honte », reconnaît-il.
Le 29 janvier 2013, à 23 heures, il neige à gros flocons. Carlos rentre d'une nouvelle soirée arrosée quand il est « pris d'un flash » : aller voler des objets chez la voisine. Il casse un carreau mais le bruit alerte la vieille dame qui arrive appuyée sur son déambulateur. Ils sont mutuellement surpris. Il l'empêche de crier en couvrant sa bouche et l'entraîne à coups de pied et de poing vers la chambre, la déshabille, tente longuement de la pénétrer analement et vaginalement avant de lui imposer une fellation. Il ne partira qu'à 2 heures du matin, après s'être excusé, avoir longuement pleuré sur son propre sort, avoir tout à la fois dit à sa victime « je t'aime » et « si tu parles je te tue ».Cette dame très malade, au point de ne pouvoir assister au procès, a identifié son agresseur comme un des fils de ses voisins. « Dès le lendemain, elle faisait preuve de beaucoup d'empathie. Elle pensait à ses parents. Elle disait : "Pourquoi moi ? Quand je pense qu'il venait chercher des bonbons quand il était petit" », se souvient le gendarme qui l'a auditionnée. Hier, elle a fait passer un message à la cour d'assises : « Je demande que l'on soigne ce garçon : viol et drogue ».
TONY POULAIN
http://www.cour***rier-picard.fr/region ... 0b0n303941
Vous croyez que l'auteur de l'article est aussi l'avocat du prévenu ?
Carlos Furtado, 32 ans, un habitant d'Omiécourt, dans le Santerre, est jugé depuis hier pour avoir frappé et violé sa voisine âgée de 80 ans.
Carlos Furtado s'est présenté hier comme ses amis le décrivent, quand il était à jeun : « timide et emprunté ». Inaudible, aussi, dès lors que le président Damulot aborde les faits graves qui lui sont reprochés.
Ses copains décrivent un autre Carlos, celui qui s'alcoolisait massivement et alors devenait « lourd avec les filles, jusqu'à devenir violent, grossier, obsédé ». « Autant il pouvait être réservé, autant il changeait quand il était ivre, a confié aux gendarmes, Anne-Sophie. Je me souviens que dans une soirée, il a baissé son pantalon et il a sorti son sexe qu'il appelait sa matraque. »
Carlos Furtado vivait en janvier 2013 chez ses parents avec ses quatre frères et sœurs cadets, au cœur du Santerre. Il est arrivé en France à l'âge de 6 ans quand sa mère a décidé de rejoindre son mari. Ce dernier, un homme courageux, a fait carrière dans le bâtiment tout en labourant des jardins et en élevant des bêtes. « On n'a jamais manqué de rien », se souvient le fils aîné qui exprime aussi des regrets de sa courte vie au Cap Vert, ancienne colonie portugaise au large de l'Atlantique : « Ma mère elle m'aimait trop, elle m'emmenait partout ». Il désire d'ailleurs retourner dans son pays quand il aura purgé sa peine.
Premier traumatisme à six ans, donc. Le second, au propre comme au figuré, intervient en 2001 quand il est renversé par un chauffard qui prend la fuite (on suspectera un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants). Un mois de coma, quatre mois d'hôpital : le bon joueur de foot en DH ne tapera plus dans le ballon. Carlos sombre alors dans une vie « sans projet ni perspective », faite de courts emplois saisonniers et de beuveries avec les copains dans la fumée des pétards. De passages devant le tribunal, aussi : cinq, notamment pour des violences, un vol, le trafic de drogue...
Dans la famille Furtado où tout le monde travaille, il est le vilain petit canard. Ses amis le présentent comme « un fainéant ». « J'avais honte », reconnaît-il.
Le 29 janvier 2013, à 23 heures, il neige à gros flocons. Carlos rentre d'une nouvelle soirée arrosée quand il est « pris d'un flash » : aller voler des objets chez la voisine. Il casse un carreau mais le bruit alerte la vieille dame qui arrive appuyée sur son déambulateur. Ils sont mutuellement surpris. Il l'empêche de crier en couvrant sa bouche et l'entraîne à coups de pied et de poing vers la chambre, la déshabille, tente longuement de la pénétrer analement et vaginalement avant de lui imposer une fellation. Il ne partira qu'à 2 heures du matin, après s'être excusé, avoir longuement pleuré sur son propre sort, avoir tout à la fois dit à sa victime « je t'aime » et « si tu parles je te tue ».Cette dame très malade, au point de ne pouvoir assister au procès, a identifié son agresseur comme un des fils de ses voisins. « Dès le lendemain, elle faisait preuve de beaucoup d'empathie. Elle pensait à ses parents. Elle disait : "Pourquoi moi ? Quand je pense qu'il venait chercher des bonbons quand il était petit" », se souvient le gendarme qui l'a auditionnée. Hier, elle a fait passer un message à la cour d'assises : « Je demande que l'on soigne ce garçon : viol et drogue ».
TONY POULAIN
http://www.cour***rier-picard.fr/region ... 0b0n303941
Vous croyez que l'auteur de l'article est aussi l'avocat du prévenu ?