Ok, il y a des solutions dans le 2ème article (j'aime bien l'idée de contre-pouvoirs hors du champ politique ; et je n'ai pas vu le lien entre le premier etla discussion actuelle, si ce n'est que le vote n'est qu'une partie de l'action publique que chacun-e peut avoir) : du coup, pour qu'elles soient mise en place (par exemple sortir du suffrage universel représentatif), faut-il voter pour le parti qui les applique en interne et qui souhaite les généraliser ? Ou bien attendre que ça change tout seul ? Ou bien manifester ? Ou bien y a-t-il d'autres actions ?
Les réponses m'intéressent vraiment, puisque j'ai passé pas mal de temps ces jours derniers à convaincre mon entourage de voter, et que je comptais continuer jusqu'à dimanche ; je ne voudrais pas les fourvoyer.
chips":1pfho582 a dit:
Je n'ai pas compris ta phrase : « voter ne veut pas dire soutenir le système : il y a plein de façon différentes de voter ».
Perso, je voterais bien blanc, mais je ne le fait pas non plus car non, la seule chose possible aujourd'hui lors d'un vote c'est de choisir parmi les candidats proposés. Le reste n'a aucun impact.
Justement, pour moi voter blanc n'est pas soutenir le système ; et justement, comme je l'ai écrit plus tôt dans la journée (ici ou sur le topic comment ça va aujourd'hui, je ne sais plus), j'entends depuis quelques années pas mal de gens dire vouloir voter blanc si ça comptait, mais qui ne se déplace pas (donc ne vote pas blanc), voire même ne vote pas pour les listes qui propose de réformer le système électoral avec une prise en compte effective du vote blanc (sièges vides dans les assemblées, élections majoritaires annulées, etc ...). A force, je me dis que si toutes ces personnes votaient effectivement blanc, ça aurait de facto un impact : imagine 5 millions de votes blanc ce dimanche, ça se verrait, non ?
En soit, ce débat aurait d'autant plus de sens si on était sûr de pouvoir réfléchir indéfiniment aux alternatives, sans que dans l'intervalle on ne passe pas par une période où, faute d'avoir un système plus démocratique, on en est un qui ne le soit plus du tout.
Et puis, allez, pour finir, un peu de politique fiction (je sais c'est nul) : le 7 mai 2017 prochain (date probable du second tour de la prochaine élection présidentielle en France), ça ne sera pas un référendum avec comme question "êtes-vous pour ou contre telle ou telle personne ?" qui sera posé, puisqu'il y aura quelqu'un-e d'autre en face ; pourtant, les résultats auront le même effet qu'un référendum, sans garantie de pouvoir avoir droit, cette fois, au plan B quelque temps plus tard
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edit : après, pour ce qui vous concerne vous 4 personnellement, je sais très bien que vos activités publiques, militantes, associatives, que vos (non-)consommations ont autant d'importance et d'effets que vos (non-)votes ; j'aimerais juste qu'elles puissent avoir toujours autant d'importance et d'effets dans 2 ans
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