l'utopie de l'alimentation durable

Que c'est un article qui aurait pu être intéressant mais que le ton subjectif et trop affirmatif de l'auteur gâche tout.

Son point de vue est clair: manger vegetal pour la planète n'est pas logique.
Je ne suis pas 100% objectif n'ont plus étant parti prenante pour le vegetal, même si j'essaye de "modérer ma pensée".

Il évoque par exemple la question du fourrage qui est incomestible pour les êtres humains. Oui c'est certain, mais dans ce cas que dire du soja ? Selon ses chiffres les vegetaux qui pourraient être consommés par l'homme ne représentent que 30%.

Malgré cela ces quelques 30% représentent des terres ou l'on cultive de vastes champs pour nourrir les bêtes, et ces champs sont directement gagné sur de la forêt tropical en amérique du sud. Alors que celle-ci représente une part importante de la biodiversité mondiale.

Lorsqu'il traite des institutions de santé américaine qui ont insisté sur le fait de réduire la graisse animale(enfin perso je dirais plutôt que c'est l'ensemble des graisses sur lesquels on a insisté) et que paradoxalement la consommation de sucre a augménté je ne voit pas réellement ou il veut en venir. Il y a déjà beaucoup de personnes qui dénoncent des études et autres recomandations qui ont été commandés par les grands groupes afin de vendre leurs produits bourrés de sucre au cours des dernières décennies.

Le dernier paragraphe est aussi infondé. L'auteur évoque la stigmatisation que prôner une alimentation veg a sur les sociétés et populations vivant de cette pratique et qui sont sous le seuil de pauvreté. Il ne me semble pas avoir déjà rencontré quelqu'un qui consommait vegetal et avoir reproché à quelqu'un sous pretexte qu'il réside dans un pays plus pauvre d'être omni. Eux à l'inverse n'ont pas le choix, ou du moins cela est rendu plus difficile. Ce qui n'est pas le cas d'autres pays qui ont un PIB plus élevé et donc de personnes qui peuvent si ils le souhaite changer leur alimentation.

Enfin l'arguement de la "polyculture-élevage" est le seul qui me parait fondé. Mais ce genre d'utilisation de parcelle représente une minorité dans la masse générale d'une surconsommation de viande à l'échelle planétaire.

Après ce n'est que mon point de vue sur cette article. Et AMHA il est certain que avant de rêver à voir tout le monde consommer vegetal, il serait déjà bien que plus de monde consomme de manière plus raisonnée. Ce qui veut dire par extension réduire sa consommation carnée pour tout un chacun.

Et quitte à parler d'utopie, je préférerais largement plus de forêt et moins de champs vides remplis d'animaux...
Ce qui serait rendu possible par une consommation d'espace largement inférieure de terre lorsque l'on consomme vegetal.

Bref, pour mois cet article n'est pas crédible.

edit: enfn, il y a également la question de la consommation en eau que nécessite une alimentation carnée. Alors que certains pays manquent d'eau potable, et que c'est une ressource qui va tarir de plus en plus au cours des prochaines décennies. 1kg de viande représente plusieurs milliers de litres alors que ce n'est pas le cas pour des productions végétales.
 
Comme Skud, je le pense partial. IL a un point de vue qu'il cherche à démontrer en donnant une apparence scientifique à sa démonstration.
Sauf qu'il affirme plein de choses sans jamais citer ses sources. Par exemple :
Skud":2oumvt17 a dit:
Selon ses chiffres les vegetaux qui pourraient être consommés par l'homme ne représentent que 30%.
D'où tient-il ses chiffres ?
Quand j'étais enfant, j'allais souvent en vacances chez des amis qui vivaient en face d'une ferme laitière. Alors oui, pendant quelques mois les vaches étaient au pré, mais même pendant ces mois-là, elles recevaient aussi une portion de "granulés" issus de légumineuses et céréales. Et tout le reste de l'année, elles restaient à l'étable, nourries essentiellement aux granulés (avec un peu de foin, mais ce n'était pas la majorité de leur nourriture). C'était une petite ferme et c'était il y a plus de 20 ans et les proportions ne correspondent déjà pas. Alors qu'aujourd'hui, il n'y a quasiment plus de petites fermes, comment il prouve ses chiffres?

Il passe également sous silence plein de soucis (on n'en parle pas et le souci disparait?) : la déforestation de la forêt tropicale, mais aussi le fait que le choix de l'alimentation végétale puisse être fait pour des raisons autres qu'environnementales (santé, bien-être des animaux notamment).

l'argument de la "polyculture-élevage"
Sauf que, majoritairement, comme le dit skud, il n'y a pas vraiment bcp de fermes où se côtoient élevage et culture. Souvent, c'est l'un ou c'est l'autre et dans les élevages, ils doivent se débarrasser de quantités monstrueuses de déjections animales et s'approvisionner de quantité aussi phénoménales de végétaux pour nourrir leurs bêtes. (et pour l'apport que les déjections animales donne aux sols, nous pourrions utilement nous pencher sur les déjections humaines et sur comment on les évacue).

Bref, cet article a une apparence scientifique, mais n'a que l'apparence de science. Bref, à mettre à la poubelle. (désolé, cher omni, ton article n'est pas valide car...)
 
Ça me fait penser à un article du même genre, assez massivement partagé à l'époque, mettant en oeuvre les mêmes arguments, mais qui en fait, n'était valable que pour la Nouvelle-Zélande...
 
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