La monogamie

Pauvre Fushi. :kiss:

Fabicha, absolument d'accord sur l'aspect réducteur et artificiel de l'étiquette/case, mais je me pose quand même la question : les relations humaines ont-elles des points communs entre elles ? Sont-elles comparables les unes aux autres ?
Plus largement, toute sociologie (de groupe) est-elle impossible ?

Chaque relation est-elle absolument unique, je dirais plutôt singulière d'ailleurs ? En un sens, je pense que oui, mais je pense aussi que d'autres ont vécu les mêmes expériences et qu'on peut mettre en regard des expériences comparables.

Je n'ai que des interrogations, pas de réponses définitives mais je suis prêt à entendre vos réflexions avec grand plaisir. :)
 
Je suis tout à fait d'accord avec toi, Fabicha, c'est vraiment dommage, à la fois pour la catégorisation du concept, et pour la catégorisation des relations humaines, de manière à la fois plus personnelle et plus générale.

Et du coup, je suis aussi d'accord avec V3nom, c'est dommage de vouloir classifier les relations.
Ça me fait penser à une amie qui, il y a peu, me demande alors que je lui parlais d'une autre amie : "c'est ta meilleure amie" ; et qui n'a pas réussi à comprendre quand je lui ai dit : "non, ce n'est pas ma meilleure amie, c'est une amie, je ne classe pas mes amis, je les apprécie".
Il faut dire que la dernière fois que j'ai considéré quelqu'un comme "ma meilleure amie", je m'en suis amèrement mordue les doigts, à la fois parce que je me suis pris la plus grosse claque de ma vie, et parce que cette personne était persuadée que j'étais amoureuse d'elle...
Désespérant, ce foutu besoin de catégorisations et de classements... Même dans les relations sociales, il faut toujours développer une sorte d'esprit de compétition à deux balles...
 
Catégoriser est-il nécessairement classer, hiérarchiser ?

Je défends pas particulièrement le fait de catégoriser, encore que cela puisse avoir quelque utilité, je m'interroge avant tout sur la question du commun et du singulier.
 
Je suis tombé récemment sur le sujet du polyamour et de la monogamie, ce qui m'a amené à réfléchir sur la définition des relations. J'ai fini par en conclure que la catégorisation des relations n'avait pas vraiment de sens d'autant plus si on se sent obligé d'inventer des nouveaux mots.

Même si on ne raisonne qu'en termes de cercles concentriques avec par exemple à l'extérieur les connaissances et au centre les personnes très intimes. Je me rends compte que je n'ai pas les mêmes relations avec des gens que je placerais sur un même cercle.

En fait non content de mettre en doute la nécessité ou même l'utilité d'une catégorisation trop poussée des relations. Je pense même que ça en devient néfaste. Le risque étant de s'enfermer dans le stéréotype de la définition qu'on fait de notre relation. En d'autre termes que la définition qu'on donne de notre relation conditionne justement cette relation. Du coup on s'autoriserait/s'interdirait des choses du fait qu'on ait définit la relation ainsi et non parce qu'on vit la relation tout simplement.

Au final je considère chaque relation comme unique, vu que chaque individu est unique, et variant dans le temps. (Je paraphrase V3nom sur ma conclusion). Évidemment je n'exclus pas toute catégorisation, par exemple ça ne me dérange pas de dire de quelqu'un que c'est une connaissance ou un ami. C'est tout de même utile de donner une notion de proximité d'intimité par exemple. Mais je suis contre le fait de vouloir absolument mettre une définition sur une relation.

Fushichô":278wyu92 a dit:
C'est pas grave, oublie.
Moi j'ai compris, mais je n'expliquerai pas :p .
 
Ce forum comporte des topics "magiques" il suffit de les déterrer pour voir apparaître plusieurs pages sup' en une journée :ROFLMAO:
 
Doktor":1zl47nda a dit:
Le risque étant de s'enfermer dans le stéréotype de la définition qu'on fait de notre relation. En d'autre termes que la définition qu'on donne de notre relation conditionne justement cette relation. Du coup on s'autoriserait/s'interdirait des choses du fait qu'on ait définit la relation ainsi et non parce qu'on vit la relation tout simplement.

Je sais pas si j'aurais été capable de l'exprimer ainsi, mais je trouve ça infiniment (et tristement) juste et de ce que j'ai pu observer, assez commun je le crains.
 
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