la mort

tomdu01

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coucou :)
Je me pose souvent des questions sur la mort, je me demande se qu'il y'a après, je sais c'est pas super joyeux mais finalement c'est normal de se poser ses questions, pourquoi vivons nous etc
Alors j'aimerai avoir votre avis, vous pensez qu'il y'a quoi après la mort?c'est quoi l’âme?en a t'on une?
merci pour vos réponses 0:)
 
Bienvenue ici tomdu01 :calin:

Parler de la mort, c'est parler de la vie.

Pour moi, la vie est une école de "l'âme" : nous sommes précipités sur Terre, incarnés dans une peau d'Être Humain pour apprendre et faire apprendre, progresser et faire progresser, et tendre et faire tendre vers la perfection.

Tant que la perfection n'est pas atteinte, on "subit" une nouvelle incarnation.

La perfection est atteinte ? On réintègre l'immanence divine. (j'ai bien écrit REintègre)

Bref, la mort n'est qu'un checkpoint, un moment de bilan qui permet au Grand Dessein d'orienter vers une nouvelle incarnation ou la réintégration.
 
jerohm24, du coup tu penses que les animaux non humains n'auraient pas le même type d'âme?


Pour moi la mort, c'est la non-activité biologique, je pense que ça s'arrête là. J'ai souvent envie de croire à la réincarnation car ça m'angoisse surement que ma conscience et ma perception du monde s'arrête un jour, mais concrètement j'ai du mal à croire que la réincarnation puisse exister.
 
somadlateci":2p1jhcys a dit:
jerohm24, du coup tu penses que les animaux non humains n'auraient pas le même type d'âme?

Si, je vais même plus loin : je *crois* que l'on transite par les 3 règnes (minéral, végétal, animal) et qu'on navigue à l'intérieur de ces règnes sans qu'il n'y ait de supériorité de l'un sur l'autre.

On apprend de toutes nos incarnations, qu'elles soient d'essence minérale, végétale ou animale.
 
Je crois à la réincarnation de manière simple, comme l'a dit "Lavoisier rien ne se perd, rien ne se crée tout se transforme".
Je pense donc qu'on passe par toute les étapes, de toutes manières nous sommes littéralement fait d'autres, de nos parents, puis de la nourriture que l'on manges, puis on redevient un élément organique. On est donc une part de ce que l'on appelle Terre.
Ensuite je pense comme Bergson, la conscience est coextensive à la vie. En gros, il y a de la conscience partout, mais elle est plus avancer dans les animaux qui ont le plus évolué vers la pensée. On est pas meilleur c'est juste notre aptitude, comme de nager pour les poissons, de voler pour les oiseaux. On a évolué vers la pensée. Les autres animaux pensent, mais ne s'auto posent pas de questions. Ils posent des questions sur le monde, mais par sur LEUR monde. C'est notre punition je trouve.
Je suis athée, ma vision du monde n'est donc pas qu'un être omnicient ou onmipotent nous dirige, mais que nous avançons dans un monde cyclique où nous étions présent sur d'une manière différente avant.
En gros pour moi, la mort n'est qu'une étape, le début d'une autre vie, sous une autre forme, humaine ou non. Je ne pense pas que l'on puisse choisir. Mais si je pouvais je demanderais qu'on m'enlèves ma punition d'humain pour redevenir un autre animal ou une plante ^^ Mais comme je ne crois pas à l’immanence, il n'y a pas de punition, pas de faveur. Juste un monde qui change mais qui n'a pas de but.
 
Chouette, un sujet que j'aime. Je ne m'exprimerai pas beaucoup parce que ça vous ennuierait.
Juste deux interrogations que le commentaire de soma m'inspire et en lien avec ce que cite Kahte, qui me parle plus que tout, de Lavoisier ("Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme") :

1. qu'est-ce que la matière ?
sunyata.jpg


2. qu'est-ce que "vanité" ?
linard.jpg


Ce ne sont que des interrogations.
 
Comme Kahte, je suis athée mais croit aussi à la réincarnation(je ne peux pas croire qu'on ne devient rien, le cerveau n'a plus d'activité ok mais y'a des choses trop louche dans la vie pour qu'on ne devient pas quelque chose/ ou quelqu'un) mais que on se réincarne à chaque fois pour faire évoluer son sorte "d'aura" ou sa sagesse et que la vie ça sert aussi à ça, à apprendre, évoluer, comprendre,(un peu comme jerohm24 quoi) et dans ma famille on croit plutôt que c'est pour faire une "mission"/accomplir des choses(bien de préférences).

Et la mort elle même que c'est un sujet pas triste contrairement à ce qu'on dit (désolée si je choque des gens) et que malheureusement les gens le prennent toujours comme tel.
Peut-être qu'en faite la mort c'est juste une "renaissance" (au sens propre et figuré), un nouveau monde encore, peut-être c'est beau et pas triste! C'est juste naturel après tous, des milliards et que ça de gens sont morts/meurent depuis la création de la terre et chaque seconde, pour que c'est naturel et fait partie carrément du cycle de la vie, ça doit pas être si douloureux ou rendre tant malheureux!(Enfin si pour les personnes qui ont perdu une personne mais justement, peut-être la personne est dans un "monde meilleur" comme on dit.) (Mais que c'est pas pour autant qui faut avoir envie de mourir ou vouloir que les gens meurent/tuer/assasinés des gens bien sûr!)

(Mais je peux comprendre pourquoi on peut en avoir peur et là c'est ce livre qui m'a fait mon avis, ça apprend pleins de trucs sur la mort et fait réfléchir je trouve http://www.deuxpetitspas.com/ )

Je sais que vers le Moyen-Age/ la Renaissance ou une période du genre, les chrétiens faisaient une fête quand quelqu'un mourait. (Par contre, je ne sais plus comment ça s'appelle!)
 
Il n'y a rien avant et il n'y a rien après. Parce qu'il n'y a pas besoin d'un avant ni d'un après. Même si "l'âme" survivait à la mort biologique, il faudrait qu'elle disparaisse un jour, tout comme l'univers aura sans doute une fin un jour.

"La conscience", "l'âme", "le soi" est un truc qu'on ne peut de toute façon pas comprendre, puisque comprendre ce qu'est "la conscience", ce serait sortir des limites de l'outil de pensée qu'est la conscience. La "conscience", le concept "je suis" est la brique logique de base de toute réflexion. On ne peut pas utiliser l'intelligence, la réflexion pour décomposer la brique logique de base de toute réfléxion. Donc partir dans des hypothèses farfelues pour essayer d'expliquer la consience, c'est un plantage obligatoire.

Mourir, ça n'est pas grave. Ce qui est grave, c'est d'avoir peur. Et il n'y a aucune raison d'avoir peur.
 
Je serai pas si certaine que Pers0nne mais en gros je pense pareil.

Au pire, on "verra".
 
On verra ou pas.

Ce que tu dis Pers0nne me semble contradictoire (j'expliquerai si besoin) : "pas d'avant, pas d'après" mais une fin ?

Par ailleurs, tu sembles limiter la conscience à l'intellect, mais n'est-ce que cela ? Et la métaconscience par exemple ?

La question fondamentale dans ce genre de débat qui ne peut être résolue ou alors ne l'être que pour soi, c'est la conscience est-elle un phénomène strictement issu du cerveau (ou tout autre organe d'ailleurs) ? et là, les matérialistes (ceux qui croient en une matière "dure" du moins) vous diront que oui, les moins matérialistes que peut-être pas ou absolument pas. On en revient à la question que je posais : qu'est-ce que la matière ? Réponse personnelle : une illusion de solidité, vide d'essence propre.
 
Je dis que je n'existais pas avant ma naissance et je n'existerai pas après ma mort. Parce qu'il n'y a aucune raison pour croire l'inverse. Toute croyance autre est une théière de Russel.

Je ne parle pas du cerveau, je ne parle même pas du concept de "matière", je parle de la réflexion. Toute proposition, toute phrase, toute croyance, tout énoncé, toute hypothèse est une réflexion. Quand tu énonces une phrase, cette phrase est constituée de concepts que ton esprit comprend. Si ton esprit n'est pas capable de comprendre les concepts utilisés dans ta phrase, alors ça n'est pas une phrase, c'est un ensemble aléatoire de symboles dénués de sens. Et donc pour faire un énoncé, une hypothèse, n'importe laquelle, tu utilises le raisonnement, ta capacité à manipuler des concepts. Or les concepts sont des choses qu'on peut comprendre en les décomposant, en détaillant les critères qui les définissent. Mais le concept de base (ou en tout cas un l'un des concepts de base), indécomposable(s), c'est la conscience, le "je suis". Concept qu'il est donc peine perdue d'essayer de comprendre, de définir, d'expliquer.

Par exemple, si tu ouvres un dictionnaire, tous les concepts listés dans cette collection de concepts sont décrits par des phrases qui se décomposent en mots, donc en sous-concepts, qui ont eux-mêmes leur définition.
Mais si tu vas à la "définition" du mot "être", tu ne trouveras aucune définition, simplement des synonymes qui se renvoient les uns aux autres (Etre : synonyme de "exister". Exister : synonyme de "être".). Pour comprendre la "définition" du mot "être" dans le dictionnaire, il faut déjà comprendre le mot avant d'ouvrir le dictionnaire. Sinon, c'est peine perdue. Donc le concept "être" ne s'explique pas.
 
Pers0nne, tu n'expérimentes donc le monde qu'à travers ton intellect et ta pensée conceptuelle ?
Tu sais que d'autres "philosophies" parlent du non être ou de l'absence d'être ou encore absence d'existence propre ? "Cogito ergo sum", ça reste très occidental et très récent, d'autres diraient "je crois penser, je ne suis donc pas".
Par ailleurs, tu détaches la conscience et la réflexion (en tant que manifestation de la conscience) du concept de matière mais pourtant, c'est très important de percevoir les rapports qu'entretiennent l'une avec l'autre dans les différentes cultures si on veut comprendre comment on est influencé dans nos représentations. Bref, soit la conscience disparaît avec la mort du cerveau si on l'inféode à ce dernier soit on postule que la conscience perdure sous une certaine forme si on ne l'inféode pas au cerveau (ou à un autre organe). Croire que la conscience disparaît avec la mort, ce qui est possible, c'est tout autant une croyance que croire l'inverse, en lien avec nos représentations matérialistes dures qui sont pourtant encore très loin d'avoir expliqué la réalité. Je n'ai pas la solution mais en tous cas, je sais qu'on ne sait pas grand chose et surtout, je m'efforce de ne pas limiter le réel à ce que j'en perçois ou crois en percevoir, laissant la place libre à toute possibilité. Je m'efforce en outre de ne pas m'identifier non plus à mon strict intellect ce qui me semblerait délétère.

Néanmoins, si la question de la mort et de la conscience m'intéresse, je me rappelle les paroles de Pierre Rhabi : "Y a -t-il une vie avant la mort ?" ce qui ne doit pas entraîner pour autant à fuir sa propre mort à mon sens, c'est même seulement en m'interrogeant sur ma mort que
je peux vivre pleinement ici et maintenant.
 
Pour ma part je serais plutôt du même avis que 'pers0nne' dans l'ensemble. Je suis plus dans l'idée aussi qu'il y à des choses qui nous ne seront à tout jamais inaccessible. Comprendre le concept de l'infini, ni début ni fin, par exemple, je vois en gros, mais je ne serais jamais capable de l'expliquer en détail scientifiquement, ou au moins à pleinement le comprendre dans son entièreté. Ça revient à avoir la foi comme Dieu. Je suis athée aussi, je crois en un monde aléatoire, sans but, juste là puis c'est tout.
Rien ne me retire le plaisir de débattre sur ce genre de sujet et j'aime ça, mais au fond je crois que ma "foi" sur le sujet est "je sais que je ne sais pas". Le seul but qu'on a est de vivre et de mourir. Pour moi il n'y a rien après. Cela dit, je crois en ce que j'appelle la réincarnation scientifique, déjà expliqué plus haut, en gros quand on meurt notre corps se recycle dans la terre et le cycle continue de cette manière seulement.

En aucun cas croire de cette manière au cycle vie/mort ne m'enlève ma spiritualité et une forte croyance communautaire entre tout être vivant, entre toute chose. Je crois en un grand équilibre de la nature et du vivant. En une connexion au monde non intellectualisé. Une connexion empathique de partage et d'équilibre. Mon mot d'ordre à moi est "Harmonie".

Le meilleur moyen de ne pas avoir peur de la mort c'est de vivre sa vie, et ne pas attendre la mort, elle arrivera quand elle arrivera. Mon seul souhait est d'être en paix avec moi-même quand cela arrivera.
 
Je suis entièrement d'accord avec Pers0nne. D'ailleurs la mort doit être ma plus grande peur, j'en fais des crises d'angoisse et je n'arrive pas à me défaire cette idée de la tête, j'aurai préféré ne pas savoir qu'on meurt. J'aurai aussi aimé croire une quelconque vit après la mort/réincarnation, mais c'est impossible, quand on meurt notre esprit n'est plus, il n'y a plus rien, tout a disparu, tout est fini.
 
Ah chouette, ça m'arrangerait bien, le néant, un bon gros néant, finalement, c'est un bel espoir, au moins, plus de souffrances, mieux vaudrait le néant que cet univers tout pourri à mon sens, mais c'est pas tellement la façon dont je vois les choses, qui est bien moins réjouissante que ce joyeux néant.

Je me demande toutefois dans quelle mesure il est nécessaire d'affirmer ses certitudes face à autrui sans y mettre de modalités personnelles. C'est si dur d'admettre qu'on ne sait pas ou de préciser "à mon avis", "à mon sens"... ? On retombe finalement sur les mêmes lignes de fracture que dans le topic sur l'homéopathie, cela a tendance à me dépiter, enfin, faut croire que c'est très humain tout ça (punaise, quand arriverais-je à être tolérant, c'est pas gagné).

Bref peu importe, on voit bien que ça ne sert pas à grand chose d'essayer de dialoguer, en définitive, on se parle tout seul. Que fais-je encore sur le net à me bercer d'illusions ? Ah, oui, au moins, j'ai fait quelques belles rencontres, c'est déjà pas mal, c'est le seul véritable apport que j'y vois d'ailleurs. Me couche, peut-être ne me réveillerai-je pas et rejoindrai-je le néant ce qui serait soulagement. Bonne nuit.
 
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