Picatau
Fait crier les carottes
Faut-il fixer une limite à ses comportements véganes et, si oui, laquelle et comment ?
Je m'explique. Je pose comme postulat le principe suivant : nuire le moins possible.
Chaque jour, je me pose, ou suis susceptible de me poser, la question des conséquences de mes actes sur la vie d'autrui, des animaux quels qu'ils soient, ainsi que des répercussions sur les écosystèmes.
Ainsi, lorsque je mets en marche mon ordinateur, j'utilise de l'électricité, sans oublier l'énergie et la matière première qu'il a fallu pour construire mon ordinateur. Je sais pertinemment que la production d'électricité provient pour une grande partie du nucléaire ou d'autres sources d'énergies fossiles comme le charbon ou le pétrole. Quoi qu'il en soit, que l'électricité provienne du nucléaire ou non, sa production a nécessairement des répercussions sur les écosystèmes et par voie de conséquence sur la vie de nombreux individus animaux. Je décide néanmoins d'utiliser mon ordinateur.
Lorsque je décide de marcher dans l'herbe, car il s'agit bien là d'un choix dans nos pays, je sais que je vais écraser des centaines, des milliers (?), peut-être davantage encore, d'animaux, au cours de mon trajet. Pourtant je marche dans l'herbe.
Lorsque je mange un steak de soja, je sais aussi qu'il a fallu éventuellement utiliser des insecticides, récolter avec des machines... ce qui a engendré la mort de nombreux animaux.
Bref, quels que soient mes choix, il arrive toujours un moment où je nuis et où je sais que je nuis.
Seuls les adeptes du Jaïnisme suivent une ascèse telle qu'on peut dire qu'ils nuisent le moins possible. Mais eux-aussi nuisent malgré eux par le simple fait qu'ils vivent, mangent, s'habillent...
Quelles sont donc les limites que je peux poser à mes actes ? Quelles sont les limites que, vous, posez ?
Faut-il discriminer entre les actes, du plus nuisible (on peut sur ce point s'accorder sans difficultés sur le fait que de manger de la viande et des sous-produits animaux est nuisible et assez facilement évitable) au moins nuisible, et éventuellement entre actes volontaires (comme le fait de consommer de la viande), moins volontaires (comme le fait de marcher dans l'herbe) et involontaires (je tue malgré moi parce-que je vis) ?
Cela peut devenir obsédant. Rassurez-vous, je m'efforce de faire aussi bien que je peux sans tomber dans un comportement psychotique.
La question m'intéresse néanmoins d'un point de vue éthique. Je suis ouvert à toutes vos réponses.
Je m'explique. Je pose comme postulat le principe suivant : nuire le moins possible.
Chaque jour, je me pose, ou suis susceptible de me poser, la question des conséquences de mes actes sur la vie d'autrui, des animaux quels qu'ils soient, ainsi que des répercussions sur les écosystèmes.
Ainsi, lorsque je mets en marche mon ordinateur, j'utilise de l'électricité, sans oublier l'énergie et la matière première qu'il a fallu pour construire mon ordinateur. Je sais pertinemment que la production d'électricité provient pour une grande partie du nucléaire ou d'autres sources d'énergies fossiles comme le charbon ou le pétrole. Quoi qu'il en soit, que l'électricité provienne du nucléaire ou non, sa production a nécessairement des répercussions sur les écosystèmes et par voie de conséquence sur la vie de nombreux individus animaux. Je décide néanmoins d'utiliser mon ordinateur.
Lorsque je décide de marcher dans l'herbe, car il s'agit bien là d'un choix dans nos pays, je sais que je vais écraser des centaines, des milliers (?), peut-être davantage encore, d'animaux, au cours de mon trajet. Pourtant je marche dans l'herbe.
Lorsque je mange un steak de soja, je sais aussi qu'il a fallu éventuellement utiliser des insecticides, récolter avec des machines... ce qui a engendré la mort de nombreux animaux.
Bref, quels que soient mes choix, il arrive toujours un moment où je nuis et où je sais que je nuis.
Seuls les adeptes du Jaïnisme suivent une ascèse telle qu'on peut dire qu'ils nuisent le moins possible. Mais eux-aussi nuisent malgré eux par le simple fait qu'ils vivent, mangent, s'habillent...
Quelles sont donc les limites que je peux poser à mes actes ? Quelles sont les limites que, vous, posez ?
Faut-il discriminer entre les actes, du plus nuisible (on peut sur ce point s'accorder sans difficultés sur le fait que de manger de la viande et des sous-produits animaux est nuisible et assez facilement évitable) au moins nuisible, et éventuellement entre actes volontaires (comme le fait de consommer de la viande), moins volontaires (comme le fait de marcher dans l'herbe) et involontaires (je tue malgré moi parce-que je vis) ?
Cela peut devenir obsédant. Rassurez-vous, je m'efforce de faire aussi bien que je peux sans tomber dans un comportement psychotique.
La question m'intéresse néanmoins d'un point de vue éthique. Je suis ouvert à toutes vos réponses.