Pers0nne
Se gave de B12
Le pilier de l'exploitation animale, c'est l'élevage d'animaux comestibles.
L'élevage permet de contrôler les naissances, et donc par sophisme, justifier les meurtres.
Et l'élevage d'animaux comestibles permet de pratiquer le plus grand massacre des animaux non humains par les humains, et donc de justifier toutes les autres injustices portant sur un moins grand nombre de victimes.
L'élevage permet de créer des castes entre animaux, "non-comestibles" et "comestibles", figées, qui ne sont jamais remises en cause. Les uns étant protégés par un statut d'individus, et les autres n'ayant que le droit de mourir. Les uns étant "intelligents et mignons", et les autres "idiots et laids". Les uns étant en contact constant avec la société et les humains, ce qui leur permet de montrer à tous leur existence et leur individualité, et les autres vivant à l'écart, en groupe, en masse, désindividualisés et invisibles.
Ce qui permet de rappeler l'existence réelle et l'individualité des seconds, ce sont les vidéos prises en élevages, les études d'éthologie... mais également et de manière beaucoup plus flagrante, les vidéos d'animaux sauvés des élevages, qui redeviennent individus, et qui expriment leur joie de vivre par des comportements identiques à ceux des animaux domestiques non-comestibles (Je pense à "Bella's journey".).
Ce qui rappelle constamment l'existence réelle et l'individualité des premiers, ce sont les vidéos de lolcats et autres chiens skateurs...
Donc ce qui pourrait changer la donne, ce serait de développer le fait pour des particuliers de posséder des animaux normalement comestibles en tant qu'animaux de compagnie.
Problèmes :
- Les cochons, les moutons, les vaches, c'est gros... Si ça finit dans un champ au fond du jardin, ça ne change pas grand chose au problème.
- Les cochons existent déjà chez des particuliers, en tant qu'animaux de compagnie qui vaquent dans la maison, on en trouve même des vidéos... Mais c'est très encombrant et financièrement contraignant, et ça reste donc très marginal.
- Les lapins de compagnie et de maison existent, et ils font effectivement leur travail de "viande tabou" chez beaucoup de monde... Mais malgré ça, on a quand même 40 millions de lapins d'élevage abattus par an en France...
- Les poules et autres oiseaux vivent chez les particuliers, mais toujours à l'extérieur, avec une notion de "micro-élevage" (même sans abattage, pour les poules pondeuses). Ça ne change pas fondamentalement leur statut (et bien sûr, à part les poules incapables de voler, aucun oiseau ne devrait être condamné à passer sa vie au sol).
Mais... l'élevage permet aussi autre chose : Court-circuiter tout le principe d'évolution naturelle de l'espèce, et le maintien et l'évolution de la culture du groupe.
- L'évolution naturelle n'existe plus, elle est remplacée par des croisements pour forcer les races à évoluer vers quelque chose de plus productif, docile, profitable aux humains. Les atouts de survie, de défense sont effacés par ces croisements. Les individus se transforment physiquement en objets, en outils de production pour les humains.
- Sans intervention des humains, les animaux se transmettent entre générations, un certain nombre de connaissances, d'astuces de survie, de codes sociaux. Certains sont probablement instinctifs, mais d'autres sont bel et bien appris. Cette somme de connaissances forme une culture. Cette culture évolue. A partir d'un certain degré de complexité de cette culture, elle explose exponentiellement, comme elle l'a fait pour les humains, et elle devient alors prédominante par rapport aux atouts physiques. En élevage, la culture potentielle des animaux est effacée à chaque génération, les jeunes sont séparés des adultes trop tôt, les stimuli intellectuels sont réduits par l'environnement, etc. la seule culture possible est celle apportée par les humains.
Bref, l'élevage permet de nier et effacer tout le potentiel des individus à exprimer leur individualité, voire à (soyons fous) se révolter, comme l'ont fait à chaque évolution majeure de la société, les individus humains oppressés qui revendiquaient leurs droits.
Mon idée, un peu folle, de contre-élevage : Parmi les espèces d'animaux d'élevage, mener des "expériences" ayant pour objectif de favoriser leur évolution, dans leur intérêt. Environnement protégé, mais relativement spacieux et confortable (selon leurs besoins), pour leur permettre d'avoir une vie agréable en contact avec les êtres humains, tout en gardant un sentiment de liberté. Aucune exploitation d'aucune sorte, ni de production, ni visuelle (Ça ne serait pas un "zoo" à visiter.). Les liens familiaux seraient primordiaux, le groupe ne serait jamais scindé (sauf explosion démographique ?). Aucune expérience physique, mais des expériences d'enseignement, de stimulation intellectuelle seraient menées, comme on le fait aujourd'hui avec les chimpanzés qui discutent par signes (Ou comme on le fait avec les enfants humains...), mais selon la capacité intellectuelle de l'espèce (et selon la génération). S'il devait y avoir une influence sur les croisements, ce serait pour inciter les individus les plus intelligents à se reproduire entre eux.
L'objectif final : Développer des individus capables d'avoir des échanges plus "convaincants" avec les humains, pour défendre leur individualité, et briser plus facilement la barrière entre espèces.
J'entends (et j'attends) déjà vos cris de Michel Onfray.
L'élevage permet de contrôler les naissances, et donc par sophisme, justifier les meurtres.
Et l'élevage d'animaux comestibles permet de pratiquer le plus grand massacre des animaux non humains par les humains, et donc de justifier toutes les autres injustices portant sur un moins grand nombre de victimes.
L'élevage permet de créer des castes entre animaux, "non-comestibles" et "comestibles", figées, qui ne sont jamais remises en cause. Les uns étant protégés par un statut d'individus, et les autres n'ayant que le droit de mourir. Les uns étant "intelligents et mignons", et les autres "idiots et laids". Les uns étant en contact constant avec la société et les humains, ce qui leur permet de montrer à tous leur existence et leur individualité, et les autres vivant à l'écart, en groupe, en masse, désindividualisés et invisibles.
Ce qui permet de rappeler l'existence réelle et l'individualité des seconds, ce sont les vidéos prises en élevages, les études d'éthologie... mais également et de manière beaucoup plus flagrante, les vidéos d'animaux sauvés des élevages, qui redeviennent individus, et qui expriment leur joie de vivre par des comportements identiques à ceux des animaux domestiques non-comestibles (Je pense à "Bella's journey".).
Ce qui rappelle constamment l'existence réelle et l'individualité des premiers, ce sont les vidéos de lolcats et autres chiens skateurs...
Donc ce qui pourrait changer la donne, ce serait de développer le fait pour des particuliers de posséder des animaux normalement comestibles en tant qu'animaux de compagnie.
Problèmes :
- Les cochons, les moutons, les vaches, c'est gros... Si ça finit dans un champ au fond du jardin, ça ne change pas grand chose au problème.
- Les cochons existent déjà chez des particuliers, en tant qu'animaux de compagnie qui vaquent dans la maison, on en trouve même des vidéos... Mais c'est très encombrant et financièrement contraignant, et ça reste donc très marginal.
- Les lapins de compagnie et de maison existent, et ils font effectivement leur travail de "viande tabou" chez beaucoup de monde... Mais malgré ça, on a quand même 40 millions de lapins d'élevage abattus par an en France...
- Les poules et autres oiseaux vivent chez les particuliers, mais toujours à l'extérieur, avec une notion de "micro-élevage" (même sans abattage, pour les poules pondeuses). Ça ne change pas fondamentalement leur statut (et bien sûr, à part les poules incapables de voler, aucun oiseau ne devrait être condamné à passer sa vie au sol).
Mais... l'élevage permet aussi autre chose : Court-circuiter tout le principe d'évolution naturelle de l'espèce, et le maintien et l'évolution de la culture du groupe.
- L'évolution naturelle n'existe plus, elle est remplacée par des croisements pour forcer les races à évoluer vers quelque chose de plus productif, docile, profitable aux humains. Les atouts de survie, de défense sont effacés par ces croisements. Les individus se transforment physiquement en objets, en outils de production pour les humains.
- Sans intervention des humains, les animaux se transmettent entre générations, un certain nombre de connaissances, d'astuces de survie, de codes sociaux. Certains sont probablement instinctifs, mais d'autres sont bel et bien appris. Cette somme de connaissances forme une culture. Cette culture évolue. A partir d'un certain degré de complexité de cette culture, elle explose exponentiellement, comme elle l'a fait pour les humains, et elle devient alors prédominante par rapport aux atouts physiques. En élevage, la culture potentielle des animaux est effacée à chaque génération, les jeunes sont séparés des adultes trop tôt, les stimuli intellectuels sont réduits par l'environnement, etc. la seule culture possible est celle apportée par les humains.
Bref, l'élevage permet de nier et effacer tout le potentiel des individus à exprimer leur individualité, voire à (soyons fous) se révolter, comme l'ont fait à chaque évolution majeure de la société, les individus humains oppressés qui revendiquaient leurs droits.
Mon idée, un peu folle, de contre-élevage : Parmi les espèces d'animaux d'élevage, mener des "expériences" ayant pour objectif de favoriser leur évolution, dans leur intérêt. Environnement protégé, mais relativement spacieux et confortable (selon leurs besoins), pour leur permettre d'avoir une vie agréable en contact avec les êtres humains, tout en gardant un sentiment de liberté. Aucune exploitation d'aucune sorte, ni de production, ni visuelle (Ça ne serait pas un "zoo" à visiter.). Les liens familiaux seraient primordiaux, le groupe ne serait jamais scindé (sauf explosion démographique ?). Aucune expérience physique, mais des expériences d'enseignement, de stimulation intellectuelle seraient menées, comme on le fait aujourd'hui avec les chimpanzés qui discutent par signes (Ou comme on le fait avec les enfants humains...), mais selon la capacité intellectuelle de l'espèce (et selon la génération). S'il devait y avoir une influence sur les croisements, ce serait pour inciter les individus les plus intelligents à se reproduire entre eux.
L'objectif final : Développer des individus capables d'avoir des échanges plus "convaincants" avec les humains, pour défendre leur individualité, et briser plus facilement la barrière entre espèces.
J'entends (et j'attends) déjà vos cris de Michel Onfray.