Bon alors,
Personnellement je pense que le jeûne intermittent est moins efficace que le jeûne long sur la santé. Seulement quand j'ai commencé à me renseigner sur le jeûne je n'avais pas seulement la santé comme objectif.
Aujourd'hui nous sommes dans le dogme des 3 (et on tends même vers les 5) repas par jours. On nous dit que le petit déjeûner c'est le repas le plus important, qu'on va grossir si on ne mange pas le matin, etc...
Le problème est que ce fait vient d'un parallèle fait par les médecins.
Pas de petit déjeuner donc grignotage en matinée donc prise de poids donc pas de petit déjeuner = prise de poids. Or c'est complètement faux, ce n'est pas le fait de ne pas prendre le petit déjeuner qui fait prendre du poids, c'est le fait de grignoter. Quand on voit que certains médecins nous parlent encore de sucre lent et de sucre rapide alors que c'est un concept obsolète et bien moi je me pose sérieusement des questions sur tout ce qu'on m'a toujours dit. Il suffit de voir ce que pense les médecins des régimes végéta*iens.
Alors non je ne grignote pas pendant ma phase d'alimentation, ce sont des vraies repas, bien préparé et équilibré au mieux. Il se peut que je mange un petit biscuit devant une série ou un truc comme ça mais ça n'a rien à voir avec le jeûne. Après pour moi la plus grosse difficulté c'est la relation sociale. Pour les gens ne pas manger (et ne pas manger de la viande aussi ^^) c'est signe de maladie, de faiblesse. Il n'en est rien justement.
Pour le jeûne intermittent je pense qu'il a certains avantages du jeûne long même s'il ne les as pas tous. Je vais prendre mon exemple. Je jeûne donc 16 heures par jour. Je mange de 13h à 21h (à peu près). La première chose que j'ai remarqué c'est à quel point ça a changé mon rapport à la nourriture. Je suis quelqu'un de bien enveloppé qui avait toujours faim, envie de manger et maintenant je commence à manger pour vivre et non plus vivre pour manger (j'avoue que le régime vg y est aussi pour quelque chose).
Typiquement vendredi 30 août je suis allé à l'european dog show à Genève et lorsqu'il est venu (le temps des cathédrale) l'heure de manger il n'y avait pas de sandwich vgtl donc un ami (qui pratique aussi un peu le jeûne intermittent mais d'une autre manière) et moi avons décidé de sauter le repas. On n'a pas ressenti de faim dévorante, de faiblesse particulière (et pourtant après on s'est fait une bonne balade avec nos chiens et on a pas mal marché dans le salon aussi).
Le jeûne, quel qu'il soit, nous permet de changer notre vision de la nourriture et d'en être moins dépendant. Quand je mange je suis content de manger et je mange ce dont j'ai besoin alors qu'avant je mangeais beaucoup plus par gourmandise.
Il y a aussi la fatigue, comme je l'ai déjà dis le processus de digestion est un processus long et coûteux en énergie pour notre corps, lui éviter ce processus c'est être plus attentifs aux choses qui nous entours, plus efficace. Il m'arrive de prolonger le jeûne le midi (pendant la semaine) et je vois bien la différence. Quand je mange je reviens au boulot fatigué avec l'envie de ne rien faire d'autre que de digérer, quand je jeûne je ne suis absolument pas dans la même forme.
Pour ce qui est de l'extrapolation des tests sur animaux et de leur résultats sur nous je suis d'accord qu'il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre mais nous sommes classés par groupe car nous avons des similitudes. Donc quand on test quelque chose sur un mammifère cela aura forcément le même impact sur nous, après cet impact peut être plus ou moins modéré mais globalement ce qui marche pour un mammifère va marcher pour un autre.
Il suffit de voir la relation entre le jeûne et la chimio, certaines personnes ont essayé et on peut voir le même résultat que ce qu'il s'était passé avec les souris.
Pour ce qui est de tester le jeûne soit même je pense qu'il est nécessaire de bien faire attention, je pense que le plus important c'est la phase de réalimentation (surtout ne pas manger n'importe quoi), la phase de jeûne et la phase de désalimentation (ce mot n'existe pas mais il est cool).
Je pense que le mieux c'est de le faire pendant une semaine de vacance, c'est plus facile d'adapter ses activités lorsqu'on n'a pas d'obligations pro. Pour quelqu'un ne jeûnant pas il faut faire attention à la période de restriction, ne pas la faire trop brutale pour pouvoir tenir (après chacun est différents et certains vont préférer la méthode brutale), pendant le jeûne il faut faire un peu d'exercice (sans non plus courir le marathon) et boire beaucoup d'eau. Pour la réalimentation il faut partir avec des bouillons, des jus de fruits coupé à l'eau, etc...
Il existe de nombreux bouquin pour le jeûne long où tout est vraiment bien expliqué. Si vous n'avez pas la possibilité de faire cela pendant vos vacances faites en sorte de faire tomber le 3e jour de jeûne sur un jour où vous ne travaillez pas. C'est le jour le plus difficile.
Si je ne suis pas un grand fan des docteurs je ne pense pas qu'il faudrait dépasser les 15 jours de jeûne sans aucun suivi.
@sarahReb : on va dire que je suis d'accord et je ne suis pas d'accord avec toi. Il faut savoir que notre corps a très peu évolué depuis des milliers années et est donc toujours dans un état d'esprit où la nourriture n'est pas là de façon régulière et en abondance. C'est un phénomène très récent et notre corps n'est donc pas habitué à ça. Si en plus tu rajoute à ça tout le matraquage qui est fait par la société pour bien manger ses trois repas par jour, ses produits laitier (car ils sont nos amis) et tout ce bla bla bla industriel et bien aujourd'hui très peu de gens écoutent leur corps. Et très peu de gens savent ce qu'est réellement la sensation de faim. Ce n'est pas le petit creux que tu as (je dis tu mais je ne parle pas de toi en particulier, ne le prend surtout pas mal ^^) à 10h parce que tu as oublié ta barre énergétique. Tout comme ceux qui pensent faire des crises d’hypoglycémie, des petits tremblements, une faiblesse musculaire ce n'est pas une crise. Une crise c'est un coma, une perte de connaissance, une perte de l'esprit, on ne sait plus où on est, qui l'on est, etc... C'est ça une vraie crise, combien dise en avoir fait et combien en on réellement fait une et pas une pseudo-crise ?
Pour la plupart des gens une routine permet de garder le cap et de bien tenir ses objectifs, d'autre on besoin de ne pas avoir de routine et c'est très compatible aussi.
N.b : Je rappelle que je ne suis pas médecin et que je ne fais que donner mon point de vue sur un sujet, je ne pourrais pas être tenu responsable pour quoi que ce soit. Désolé d'indiquer ça mais je préfère me protéger au cas où.