Le jeûne intermittent

Pour la phase de réalimentation, les avis divergent, mais c'est sûr qu'il faut aller au plus sain et ne pas se gaver.

Ce matin, j'ai commencé ma phase de réalimentation: porridge (avoine) cuit avec des abricot et des figues séchées + fruits frais et fruits secs.
Et c'est clair que si on écoute son corps, on arrête de manger bien bien vite même si c'est hyper bon :D
Grosse redécouverte des saveurs, énorme plaisir à remanger, dégustation maximale.
 
Benyhex super intéressant, effectivement la médecine je m'en méfie aussi, après la découverte du végétarisme et des vaccins, je préfère chercher les infos de mon coté et me faire ma propre idées.

Plus sa va et plus je pense a Gandhi dans cette histoire de jeûne, au niveau alimentaire mais aussi spirituel.

"On ne doit manger pour satisfaire sont palais, mais seulement pour maintenir sont corps en état de marche"

J'ai l'impression que comme pour le végétalisme, je vais devoir m'informer et déconstruire ce que j'ai appris, pour pouvoir adopter le jeûne qui lui aussi et vicime de préjugé...

benyhex":1eohy3h3 a dit:
Le jeûne, quel qu'il soit, nous permet de changer notre vision de la nourriture et d'en être moins dépendant.

D’où la citation de Gandhi qui prend toute sa dimension qu'on on la voit avec l'optique du jeûne en tête.

benyhex":1eohy3h3 a dit:
Le jeûne, quel qu'il soit, nous permet de changer notre vision de la nourriture et d'en être moins dépendant. Quand je mange je suis content de manger et je mange ce dont j'ai besoin alors qu'avant je mangeais beaucoup plus par gourmandise.

Tellement vraie :)

En tout cas merci pour cette réponse complète, je vais noté deux trois phrase que ta écris car tout simplement elle sont bien, elle m'inspire. :)
 
Merci de ta réponse Benyhex. ça ne répond pas à la question detoxification/reconstruction des cellules qui se fait normalement sur un cycle long.
Mais je peux aussi me renseigner de mon côté après tout :)
 
En fait je pensais que ma phrase indiquant que les bénéfices sur la santé sont moindres y répondait.

En effet je ne pense pas que ce soit aussi efficace pour détoxifié son corps. On ne passe pas par la phase d'acidose ou ce genre de chose donc clairement de ce côté là ça à moins d'avantage que le jeûne long.

Après faire quelques semaines de jeûne intermittent permet de préparé au jeûne long. J'ai pu faire 3 jours sans aucun souci contrairement au témoignage du mec qui n'avait rien préparé et a échoué.
 
Merci Benyhex pour cette réponse.. Je ne suis pas entièrement convaincue, mais je pense que je vais quand même tester une fois, histoire de me faire une opinion personnelle.. Après tout, nous sommes tous différents et on a un mode de fonctionnement qui peut certainement changer d'une personne à l'autre donc je suppose que le jeûne peut convenir à certaines personnes et peut être pas à d'autres.. Donc ma foi, je testerai sans doute. Ce qui m'intéresse plus, ce serait le jeûne plus long pour cet effet détox que tu mentionnes Fabicha, donc autant préparer son corps correctement, ne pas faire de bêtises avec..

Finalement Yola tu as testé ? Ca donne quoi ? :) (curieuse d'entendre ton avis j'avoue ^^)
 
:red: Ah désolé j'ai loupé le sujet, je m'en vais le lire de ce pas merci :)
 
Heureux de voir que le jeûne intermittent devient de plus en plus populaire, malgré les résistances du corps médical ou para-médical (diététiciens). Les preuves des bienfaits sont tout de même de plus en plus nombreuses, même si la pratique nécessite quelques précautions et que ce choix doit être mûrement réfléchi, en restant très attentif aux signaux envoyés par son corps.

Pour ma part, je pratique le jeûne intermittent depuis un an, avec l'option "un repas par jour", soit le Fast-5 ou 19/5, qui n'est pas forcément adaptée pour tout le monde.

Il faut en fait que chacun trouve la formule qui lui correspond le mieux.

J'ai raconté tout ça ici : http://naturo-passion.com/jeune-intermittent/

Et je raconte mon expérience du jeûne hydrique ici, avec quelques références documentaires qui peuvent vous intéresser : http://naturo-passion.com/restriction-c ... -du-jeune/

Florian
 
Alors voilà, deuxième jeûne fini. Je ne vais pas rentrer dans les détails pas glamour mais c'est hyper violent pour le corps quand même. Je ne le ferais définitivement pas seule chez moi.

Pour la différence entre le jeûne intermittent et le jeûne (une semaine minimum) : en fait, dans le premier, le corps n'a pas le temps de rentrer en néoglucogenèse. Donc il régule les toxines au niveau du foie. Si on le fait de manière régulière, c'est très bon car elles n'ont pas le temps de se stocker ; le corps se régule.
En jeûne par contre, le corps se détoxifie en allant chercher les graisses stockées, en les cassant pour éliminer les toxines et les recycler pour les transformer en énergie (néoglucogenèse, donc). Donc là, on nettoie vraiment le corps en profondeur.
Du coup, parler de jeûne intermittent ou de 2 jours serait un raccourci, ce serait plutôt un "repos alimentaire".

Sinon, c'était bien : je reviens avec la super patate. Je vais voir cette semaine si je retrouve les même bénéfices que la première fois.
 
Waaarf je viens seulement de voir ce post !

Super sujet ! Je connais le jeûne intermittent depuis 6 mois environ, et après quelques échecs dû à mon manque de volonté (forte appétence pour la boisson), cela fait bientôt un mois que je pratique très sérieusement.

J'ai commencé par le protocole LeanGains de Martin Berkhan avec une alternance de 16h de jeûne/8h de nutrition et actuellement je fais la transition avec le protocole Eat Stop Eat de Brad Pilon : 24h de jeûne deux fois par semaine. C'est moins contraignant mais plus brutal sur le moment.

C'est un mode vie vraiment appréciable, tant pour la santé que pour le sport ; j'enregistre mes meilleurs progrès. Je tiens un forme d'enfer et le fait de jeûner m'aide à résister aux pulsions des excès alimentaires.

Je ne peux que vous conseiller d'essayer , un peu de discipline ne fait pas de mal ;)
 
Bonjour,

nouvelle sur le forum, je teste depuis 15 jours le jeûne intermittent. Bilan : aucune perte de poids, nada. 1,5 kg la première semaine, de l'eau sans doute, repris très vite et d'un coup quasiment.
Je suis pourtant les principes avec sérieux.
Voyez-vous une explication ?
Merci !
 
ah bon ? ce n'est pas ce qui est dit sur les forums... Ca sert à quoi, alors ? à prendre de la masse musculaire .
Je ne vois aucun changement physique en tous cas non plus. Je vais voir si en persévérant ça change quelque chose (ce n'est pas du tout difficile).
 
A la base c'est une pratique spirituelle, c'est pour "purifier" le corps, le mettre au repos. Et surtout ça se fait avec un médecin. Se priver de manger pour maigrir ça s'appelle de l'anorexie.
 
Je ne pense pas que erulelya souhaitait dire que tu étais anorexique. Simplement que dans un sens très littérale, si ton but en arrêtant de manger est de perdre du poid, c'est en effet de l'anorexie. Il peut arriver que tu perdes du poid suite à un jeûne (encore que pour l'intermittent j'ai des doutes), mais ce n'est qu'un effet secondaire. le but premier d'un jeûne c'est effectivement comme l'a dit erulelya de se purifier, de mettre son corps au repos, pour certains de retrouver une sensation de faim réelle etc... Si tu pars dans l'optique de perdre du poids tu vas en effet être déçue.
 
Je crois que je vais bientôt tenter de me mettre au jeûne intermittent en 16/8, ca me fera une bonne préparation pour le jeûne d'une semaine que j'aimerais faire au mois d'octobre, lorsque je n'aurais plus d'impératifs.
Cependant mes quelques recherches sur ce type de jeûne ne sont pour l'instant pas très fructueuses, si un membre avais des liens en français ou en anglais, ca pourrais me motiver à me lancer 0:)
 
@John : tu tapes Fasting sur ton moteur de recherche, et tu arrives sur un blog où l'auteur explique ce qu'il en est (il vend aussi son livre, mais je ne l'ai pas acheté). En gros, tu jeûnes pendant 16 h., dont la nuit, et tu manges dans un laps de temps de 8 heures, où tu cases tes deux repas principaux.

L'auteur le présente bien comme un moyen de perdre du poids, même si effectivement je trouve cela un peu étrange.
Quand on mange n'importe quoi, n'importe quand, ça peut sans doute aider, vu qu'on ne mange que dans un laps de temps donné.
Après, d'un point de vue calorique, supprimer le petit déjeuner (ou un autre repas) conduit à mon avis à diminuer le nombre de calories ingurgitées, donc à maigrir.

La méthode est appliquée - avec succès semble-t-il - sur les forums de musculation (ce qu'ils appellent "sécher"). Je ne sais pas ce qu'il en est. En tous cas, chez moi, je ne vois aucun résultat (peut-être parce que je mangeai correctement avant ?)

Pour le jeûne d'une semaine, je l'ai fait, rien à voir avec un jeûne dit intermittent... ce dernier est vraiment très facile, mais je ne sais opas bien quels bienfaits il apporte.
 
(Je n'ai pas lu la totalité des quatre pages de réponses ; je ne me bouffez pas si je répète ce qui a déjà été dit.)

Je ne connaissais pas le jeûne intermittant et tiens à remercier benyhex d'avoir communiqué sa pratique, d'autant plus que je partage certains points de son avis.
En effet, je considère également que le corps humain est fait pour jeûner, au sens où il peut se passer de nourriture pendant un certain temps. Car, qu'on le veuille ou non, chacun d'entre nous jeûne au bas mot dix heures par jour (personnellement, j'en suis à plus de douze, soit la moitié de mes journées) : depuis le dîner juqu'au petit déjeuner. Mais peut-on vraiment comparer une nuit de sommeil à un jeûne ? En tout cas, l'étymologie de "dé-jeun-er" (et celle de "breakfast" en anglais, le monde est bien fait) signifie littéralement "briser le jeuine". Et les connaissances scientifiques approuvent : au réveil, le glucose directement assimilable dans le sang a été consommé ainsi que le glycogène des muscles. D'ailleurs, certains athlètes de haut niveau (dont des marathoniens) courent le matin à jeun afin d'habituer leur corps à travailler sans réserve énergétique.
J'adhère également au principe selon lequel le corps s'accoutume à l'insuline si celle-ci est trop souvent diffusée : c'est le principe de l'insulino-résistance, bien connu des diabétiques. Et aussi à celui selon lequel il est préférable de manger des aliments à index glycémique bas. Car quand l'index glycémique (c'est-à-dire la quantité de glucose, c'est-à-dire de sucre, dans le sang) s'élève subitement, une grande quantité d'insuline est libérée et entraîne une hypoglycémie réflexe. Cette hypoglycémie conduit à une fringale, le corps réclament une dose minimale de sucre dans le sang. Bref, pour éviter ce que j'appelle des "crises d'insuline" (et accessoirement, pour maigrir), il vaut mieux limiter l'index glycémique.
Par contre, je ne suis pas trop d'accord pour parler du "mode protection" des cellules face au jeûne. En effet, Emmanuel Duquoc (52 semaines pour vivre bien sans médecin), qui présente lui aussi l'expérience visant à étudier les effets du jeûne sur la chimiothérapie, ne parle pas tant de la protection des cellules saines que du "suicide" des cellules vieilles ou malades. En effet, une fois le glucose et le glycogène utilisé, le corps doit trouer un autre carburant. Or, toute personne qui cherche à maigrir sait que le corps réchigne à puiser dans les réserves de graisses, qui sont pourtant là pour ça Que reste-t-il alors à l'organisme pour produire des calories ? Les cellules vieilles ou malades, qui ne servent pas à grand-chose, devraient être détruites de toute façon et sont somme toute une bonne source de calories (c'est ce qu'on appelle l'apoptose).

Ceci dit, quelle est ma position vis-à-vis du jeûne intermittant ?
Je pense que le concept est intéressant. Néanmoins, qui, à l'heure actuelle, peut décider de la durée optimale du jeûne quotidien ? Étant donné que je ne mange pas pendant la moitié de mes journées, soit la moitié de ma vie, en cumulant, je considère que je jeûne suffisamment. Et étant donné que je privilégie les aliments à index glycémique bas, je considère que je n'affole pas mon organisme par des pics d'hyperglycémie suivis d'hypoglycémie. Donc, oui, j'adopte le jeûne intermittant... mais sans le prolonger autant que benhyhex, qui l'adopte 19h par jour.
Et pour finir, j'en reviens sur l'apoptose (pour rappel : l'auto-destruction des cellules vieilles ou malades), qui me semble être une prévention intéressante du jeûne intermittant (quelle que soit sa durée) contre le cancer ou autres maladies (quoique je ne sache pas lesquelles...). Pour la stimuler, je me motive faire du sport à jeun, tous les matins (ce qui,, pour les partisans de "comme dans la nature", peut s'apparenter à la quête de nourriture de l'animal après son repos). Ensuite, un bon petit déjeuner remonterait (je parle bien au conditionnel : motivation, motivation) mes réserves énergétiques, sans nuire aux bénéfices de la course, puisque les cellules vieilles ou malades ne repoussent pas par magie...

En résumé:

Difficile d'être conre le jeûne intermittant, puisque chacun d'entre nous le pratique forcément lors de son sommeil. D'autant plus que, d'une part, le jeûne permet d'éviter, dans une certaine mesure, l'insulino-résistance, en particulier lorsqu'il est complété par une alimentation à index glycémique bas ; et que, d'autre part, il stimule la destructon (surtout lorsqu'il est accompagné de sport) des cellules vieilles ou malades, ce qui peut en faire une bonne prévention contre certaines maladies.
Toutefois, reste à fixer la durée de ce jeûne ; et s'il est possible de le prolonger au maximum, je m'en tiens personnellement à douze heures par jour, soit la moitié de ma vie.
 
benyhex":11o2l7au a dit:
Bonjour à tous,

Il faut savoir que notre corps est fait pour jeûner. Lors d'un jeûne le corps va utiliser en premier le glucose, il en a besoin pour faire fonctionner le cerveau. Cependant la réserve de glucose est peu importante. Du coup il doit trouver un substitut pour continuer à faire fonctionner le cerveau.
Ce substitut c'est le glycogène. Et le corps va utiliser des protéines et des lipides pour construire ce substitut. Hors les protéines servent à faire fonctionner les muscles et le coeur est un muscle, du coup le corps va essayer d'économiser les protéines et donc pour fabriquer ce glycogène il va mettre un peu de protéines et beaucoup de lipides. Ce qui a pour effet de nous faire perdre du poids mais pas de nous empêcher de vivre (il est estimé qu'une perte d'environs 50% des protéines du corps entraîne la mort).
Malheureusement arrivé à un moment les lipides se font rares et le corps devient obligé de mettre autant de protéines que de lipides pour construire du glycogène, c'est un peu avant cette phase qu'il faut commencer à se réalimenter. Pour un homme de 1M70 faisant 70kg il est estimé qu'il faut un petit peu plus de 20 jours pour en arriver là.

Je tiens à rectifier une erreur concernant le glycogène, le glycogène n'est pas une molécule utilisable par l'organisme, c'est une molècule de réserve, polymère de glucose, on en trouve beaucoup dans le foie et un peu dans les muscles. En cas de jêune ou d'effort physique, l'organisme va d"abord commencer par dégrader ce glycogène en glucose pour que la glycémie (taux de glucose dans le sang) reste à la valeur optimale.

Voilà, je ne pouvais laisser cette erreur sans la corriger, si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser.
 
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