Les bouchers-charcutiers demandent à être protégés face à « la violence » végane

V3nom":15b1kic9 a dit:
1 : ça te semble exagéré que ce soit quotidien peut-être (entre autre, mais notamment) parce-que tu ne le vit pas ? (tu n'est pas militant antispéciste ni même végane)

Est-il nécessaire d'être militant pour voir que les arguments spécistes sont presque toujours les mêmes et que leur rhétorique n'évolue quasiment pas ?

Des débats que j'ai suivi, des articles que j'ai lus et des vidéos que j'ai regardées, je n'ai jamais vu des spécistes faire preuve d'une habilité oratoire époustouflante s'agissant de défendre leurs positions. As-tu des contre exemple ?


V3nom":15b1kic9 a dit:
2 : je n'ai toujours pas saisis ce qui oppose l'affrontement de termes et de sens de termes entre "pro" et "anti" viande, et le fait que les arguments carnistes soient sophistiques et figés en apparence. (je ne comprends même pas où tu veux en venir avec cette attachement à ce discours)

Ce n'est pas très clair. Si tu peux reformuler.


V3nom":15b1kic9 a dit:
quel était le but de l'expression de ton "ressentit" ?

Cette question est bien étrange. Un forum a pour but de discuter et d'échanger. Si je ne suis pas d'accord avec une de tes assertions ça me semble normal d'y répondre. Tu voudrais que je dise amen à tout ce que tu écris ? :gné:


V3nom":15b1kic9 a dit:
pourquoi partir du principe que c'est moi qui n'est pas compris ?

Effectivement ça ne vient pas forcément de toi. Peut-être que je me trompe. Peut-être que nos désaccords sont le fruit d'une succession de malentendus.

Vu comme ça tire en longueur, ça pourrait être intéressant d'avoir des avis extérieurs pour essayer de clarifier tout ça.

V3nom":15b1kic9 a dit:
Peut-être, en fait c'est exactement ce que j'ai formulé à la fin de mon dernier poste, l'as-tu lu ?

Bien entendu. Si je ne reviens pas systématiquement sur chaque point que tu écris, ce n'est pas pour autant que je ne les lis pas.

Dans le lot il y a passablement de choses avec lesquelles je suis d'accord. Je ne vois pas l'intérêt de les citer si c'est juste pour dire: "Je suis d'accord".

Il y a aussi certains passages sur lesquels je n'estime pas nécessaire de rebondir. Par exemple lorsque l'élément qui sous-tend ton raisonnement est un argument d'autorité.


V3nom":15b1kic9 a dit:
"Tu n'es pas le premier et ne sera pas le dernier non végane qui vient discourir avant tout sur la forme, sur l'usage de termes, comment il faudrait les prendre (et donc comment lutter ou ne pas lutter contre) au détriment du fond

La forme revêt pourtant beaucoup d'importance. C'est réducteur de minimiser l'importance de la forme quand on parle de 1%~ de la population qui essaie de convaincre les autres 99%.


V3nom":15b1kic9 a dit:
Tu es le premier à avoir entamé des circonvolutions sur : "de quelle catégories de mots devrait faire partie tels qualificatifs employés pour discréditer les militants animalistes."

Pas du tout. Va relire les messages.

On parlait de mots utilisés pour qualifier le véganisme ou ses militants. Tu as fais un parallèle avec les mots véganisme et féminisme lorsque Pommier a suggéré que s'il ne faut plus employer le mot radical, il faudrait trouver un synonyme avec une connotation positive.

J'estime qu'on ne peut pas mettre sur le même plan des mots qui représentent des mouvements sociaux et des des adjectifs qualificatifs de la langue courante. D'où mon emploi du mot "catégorie" pour faire la distinction (j'admets que ce n'était pas le mot le plus approprié).

Je n'ai jamais parlé de faire des catégories pour les qualificatifs. :gné:



V3nom":15b1kic9 a dit:
"ce n'est pas mon ressentit" => c'est quoi le but de ce contre-argument ? Quel est le message ?

Bis repetita: tu cites une phrase hors de son contexte. Elle était suivie de 4 paragraphes.

Au passage, une chose m'intrigue. Pourquoi t'obstines tu à écrire "ressentit" ?
 
Je laisse tomber, tu refuses manifestement de répondre à mes questions et semble ne pas lire le quart de ce que j'écris (en tout cas tu refuse d'en dire quoi que ce soit malgré ce que tu viens de très vaguement suggérer)...
Tu as gagné. Quoi je n'en sais rien mais ce n'est pas un dialogue que tu entretiens. (malgré ton appel à oublier le quiproquo, qui emboite le miens, tu reste sur ce tournage en rond pour rien)

pro tip : Focus sur la forme = invisibilisation du fond. (rhétorique carniste basique, même si ce n'est pas ton intension, et ceci vaut pour n'importe quelle lutte sociale, provenant généralement de la part d'une personne engagée dans rien).

Donc ton discours sur l’importance de la forme, merci mais on va se passer de tes avis de non militant, tous les carnistes nous le font aussi cet argument (qui n'en est pas un).
Dans mon parallèle sur le féminisme, tu serais à mort dans le mansplaining : la personne à qui tu n'as rien demandé qui vient t'expliquer comment mener ta lutte que non seulement elle ne partage pas, mais qui potentiellement entretien la position adverse. (dans le genre paternaliste à 2 ronds, merci mais ça ira)

pro tip 2 : réagir même succinctement sur un point permet d'indiquer à ton interlocuteur que :
1 - tu l'a lu
2 - tu l'as compris
3 - que ça a retenu ton attention
4 - et qu'accessoirement ça a peut-être un minimum de crédit à tes yeux
Car ne strictement rien en dire et faire un focus exclusif sur un point de détail inutile, c'est indiquer qu'au mieux ça ne vaut pas la peine d'en parler, au pire tu ne l'as même pas lu.
Toi qui est ingénieur (si j'ai bien compris) tu devrais savoir que l'absence d'information est une information en soi, mais qu'il te reviens de faire en sorte que cette information soit juste.

Et enfin, j'ai envie de te dire que j'en ai rien à faire que tu puisse considérer que le point de vue d'une personne interne à une lutte depuis des années puisse paraitre comme un argument d'autorité face à une personne qui se dit venir ici pour poser des questions sur un sujet qu'elle découvre, mais qui semble surtout avoir des conseils extérieure à cette lutte à prodiguer au mépris des informations qu'on lui donne qui ne collent pas avec son vague "ressenti". (soi-disant exprimé en toute neutralité et innocence... à postériori)

Je laisse tomber, c'est manifestement inutile.

(et surtout je vais commencer à devenir désagréable car j'ai vraiment l'impression d'être pris pour un con)
 
Je refuse de répondre à tes questions ? C'est pas faute de les avoir citées une par une pour y répondre juste ci-dessus.

Je t'ai tendu la main plusieurs fois pour essayer de passer à autre chose mais à chaque fois tu reviens à la charge pour poser encore et encore les mêmes questions.

Ça devient ridicule rien que sur cette page il est écrit 22 fois "ressenti"... :gné:

Une perte de temps effectivement.
 
Parce-que tu refuses obstinément d'y répondre. (te contenter de dire "d'aller relire" n'est pas une réponse, surtout quand je te demande l'intention, le message, le but de tel ou tel point)

Oui le mot "ressenti" est assez central ici, c'est toi qui l'a invoqué en réponse à un point de vue qui était tout sauf un "simple ressenti". (est-ce que tu peux comprendre que ça puisse être vu comme un brin méprisant ? question déjà posée et restée sans réponse)
Et puis qu'est-ce qu'on s'en fou qu'il soit cité 22 fois sur cette page ? ça sert à quoi là encore ? C'est quoi ton message ? (à part dire que c'est ridicule. Donc que je suis ridicule ?)

Tu m'aurais "tendu la main plusieurs fois" : paternaliste au possible, et assez foutage de gueule de surcroit.
Depuis le tout départ j'essaie de rediriger la discussion sur le terrain, tu sais, la vraie vie des gens qui participent, et comment ça se passe de l'intérieur (et non une vague impression extérieure forcément lacunaire et réductrice), mais tu reste perché sur la forme et ne parle littéralement que de ça. Là aussi est-ce que tu peux comprendre que ça puisse être vu/lu/reçu comme un vague mépris ? (là encore je crois que j'ai déjà posé cette question)

Alors n'invoque pas une soudaine intension constante de "vouloir passer à autre chose" après coup, c'est assez malhonnête, ou alors très ignorant quant à ta propre dynamique et position et comment tu participe. (après ça arrive à tout le monde de manquer de recul sur ses propres propos, mais là ça crève un peu les yeux)

Questions (centrales, même si c'est pas ton avis "à toi") auxquelles tu n'as (toujours) pas répondu (je vais mettre des lettres pour faciliter le suivi), je n'ai pas donné de lettres à celles du dessus, mais ça reste des questionnements aussi:

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A
"ce n'est pas mon ressentit" => c'est quoi le but de ce contre-argument ? Quel est le message ?
(outre ces fameux paragraphes qui suivent, qui n'expriment en rien le message, le but de cet "argument", qu'elle était l'intension de débuter ta réponse par cette phrase ?)

----------------------------------
B et C
Tu répète encore ici que les arguments carnistes sont entre autre des sophismes : et alors ? Ici encore où diable veux-tu en venir ? Quel est le message ?
Si les arguments carnistes sont si stupide : pourquoi n'es-tu pas végane ? (en fait tu es peut-être végétarien, voire végétalien, je crois que rien n'indique le contraire dans ce que tu as dévoilé de toi jusqu'à présent, mais pas végane à priori)
La première question je dois l'avoir reformulée au moins 3 ou 4 fois différemment : zéro semblant de début de réponse. Le blackout total. (c'est pas faute de pourtant revenir à la base de notre désaccord/quiproquo/dialogue de sourds)

----------------------------------
D(petit 1 et petit 2)
V3nom":2ar559ax a dit:
Noldo":2ar559ax a dit:
(L'affrontement sémantique journalier me semble exagéré. Je vois la rhétorique spécistes plutôt figée. Les arguments et les sophismes sont quasiment toujours les mêmes.)

Notre désaccord commence ici.

1 : ça te semble exagéré que ce soit quotidien peut-être (entre autre, mais notamment) parce-que tu ne le vit pas ? (tu n'est pas militant antispéciste ni même végane)
Je sais pas, ça me semble la base comme opposition de point de vue : considérer qu'il est possible qu'un des deux protagoniste en sache plus sur un sujet que l'autre ? Tu te présente toi-même comme recherchant des infos sur le véganisme, mais si celles qu'on te présente ne collent pas avec ton "ressentit", que veux-tu qu'on te réponde... ?

2 : je n'ai toujours pas saisis ce qui oppose l'affrontement de termes et de sens de termes entre "pro" et "anti" viande, et le fait que les arguments carnistes soient sophistiques et figés en apparence. (je ne comprends même pas où tu veux en venir avec cette attachement à ce discours)

Partant de là, le reste va forcément être problématique.

Là encore blackout. Et si tu n'as pas compris le 2ème point : en quoi le fait de se bagarrer sur des termes entre véganes et carnistes ET le fait que les arguments carnistes soient vides de sens est incompatible ?

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E
Tiens une question bonus, qui n'en était pas une, mais qui mérite ton commentaire je crois :

V3nom":2ar559ax a dit:
La personne à qui tu n'as rien demandé qui vient t'expliquer comment mener ta lutte que non seulement elle ne partage pas, mais qui potentiellement entretien la position adverse après s'être invitée comme pleine de questions et en quêtes de réponses.

Que penses-tu de cet état de fait, qui est partagé par à peu près tous les militants d'à peu près toutes les luttes ? (et qui, par la force des choses et sa récurrence ridicule est bien plus qu'un "sentiment") <br /:><:br /> — Le 02 Aoû 2018, 09:42, fusion automatique du message précédent — <br /:><:br /> ------------------------------

J'ai un sentiment étrange qui grandit depuis le début de cette mésentente, et après nos non échanges, relire un de tes tout premiers posts me le confirme :

Noldo":2ar559ax a dit:
Si le mot radical passe de mode et qu'il retrouve son sens initial, il sera remplacé par un autre. La langue française fourmille de mots avec une forte connotation négative. (Soit dit en passant, je n'avais même pas utilisé le mot radical dans les exemples que je donnais dans la page précédente.)

D'où mon évocation du travail de déconstruction de la langue de bois

Ce à quoi tu réponds que c'est hors sujet.

Sans oublier certains classiques qui ne sont pas forcément tendances mais qui restent des valeurs sûres pour pointer du doigt un mouvement ou des personnes:

- L214 s'introduit dans des abattoirs illicitement ? Ce sont des criminels.
- Des gens s'attaquent aux vitrines de boucheries ? Ce sont des vandales.

Peu importe si ces mots ne sont pas employés à bon escient. Ça permet de faire passer le message simplement et efficacement. Ce qui compte ce n'est pas leur étymologie mais la façon dont ces mots sont perçus par l’opinion publique.

D'où mon évocation de la lutte sémantique constante dont le véganisme doit faire preuve

Ce à quoi tu réponds que ce n'est pas ton ressenti, que les arguments carnistes sont stupides (porte ouverte, merci de ton intervention) et que tu trouves qu'il est exagéré de considérer qu'il s'agit d'une lutte sémantique

Sémantique : branche de la linguistique qui étudie les signifiés, ce dont on parle, ce que l'on veut énoncer.

En substance, soit tu n'a pas vraiment réfléchit à la question et ne fais donc pas les liens qui pour d'autres sont une évidence (et campe bien sur ta position même si tu est ici pour avoir le point de vue végane de l'intérieur), soit tu troll et aime bien te contredire ? :gné:
 
V3nom":38brwzvk a dit:
Parce-que tu refuses obstinément d'y répondre. (te contenter de dire "d'aller relire" n'est pas une réponse, surtout quand je te demande l'intention, le message, le but de tel ou tel point)
Je t'ai demandé de relire un passage. Lorsque tu as écris:
V3nom":38brwzvk a dit:
Tu es le premier à avoir entamé des circonvolutions sur : "de quelle catégories de mots devrait faire partie tels qualificatifs employés pour discréditer les militants animalistes."
Ce qui est faux. Je n'ai jamais parlé de faire des catégories pour les qualificatifs.



V3nom":38brwzvk a dit:
Oui le mot "ressenti" est assez central ici, c'est toi qui l'a invoqué en réponse à un point de vue qui était tout sauf un "simple ressenti". (est-ce que tu peux comprendre que ça puisse être vu comme un brin méprisant ? question déjà posée et restée sans réponse)
Le mot "ressenti" est central uniquement parce que tu te focalises dessus.

Si tu vois du mépris dans cette formulation je n'y peux rien. C'est ton interprétation.



V3nom":38brwzvk a dit:
Et puis qu'est-ce qu'on s'en fou qu'il soit cité 22 fois sur cette page ? ça sert à quoi là encore ? C'est quoi ton message ? (à part dire que c'est ridicule. Donc que je suis ridicule ?)
Pourquoi donner autant d'importance à cette formule ? Pourquoi m'accuser de surcroît de ne pas y avoir répondu alors que je l'ai fais plusieurs fois ?

1. Si je parle de "mon ressenti" c'est parce que je n'ai pas la prétention de détenir la vérité absolue et que je me contente de parler en mon nom.

2. Cette phrase était assortie de 4 paragraphes. Tu te focalises sur les 5 premiers mots en les coupant de tout le reste et tu en fait des tonnes.

"Ce n'est pas mon ressenti." dans ton esprit c'est tout à la fois:
-> Une leçon de paternalisme
-> Une affirmation péremptoire
-> Du mépris

Ce n'est pas toi mais cette discussion qui devient ridicule depuis quelques messages.



V3nom":38brwzvk a dit:
Alors n'invoque pas une soudaine intension constante de "vouloir passer à autre chose" après coup, c'est assez malhonnête, ou alors très ignorant quant à ta propre dynamique et position et comment tu participe.
Ma volonté de passer à autre chose est sincère et vient du fait que cette discussion ne mène nulle-part.



V3nom":38brwzvk a dit:
ou alors très ignorant quant à ta propre dynamique et position et comment tu participe.
Celle là elle est bonne. Ça fait plusieurs messages que je me contente de répondre à tes questions. C'est toi qui donne la dynamique à la discussion et qui l'alimente.



V3nom":38brwzvk a dit:
A
"ce n'est pas mon ressentit" => c'est quoi le but de ce contre-argument ? Quel est le message ?
(outre ces fameux paragraphes qui suivent, qui n'expriment en rien le message, le but de cet "argument", qu'elle était l'intension de débuter ta réponse par cette phrase ?)
Déjà expliqué plusieurs fois:
Si je parle de "mon ressenti" c'est parce que je n'ai pas la prétention de détenir la vérité absolue et que je me contente de parler en mon nom.

Mais toi tu estimes que ce n'est pas ça:
V3nom":38brwzvk a dit:
tout sauf un "simple ressenti".
Tu sais donc mieux que moi ce que je voulais exprimer ? Tu peux continuer à dialoguer tout seul, tu n'as pas besoin de moi manifestement.



V3nom":38brwzvk a dit:
B et C
Tu répète encore ici que les arguments carnistes sont entre autre des sophismes : et alors ? Ici encore où diable veux-tu en venir ? Quel est le message ?
Quel est le message d'une phrase sortie de son contexte et balancée telle quelle ? Sans doute qu'il n'y en a pas.



V3nom":38brwzvk a dit:
Si les arguments carnistes sont si stupide : pourquoi n'es-tu pas végane ? (en fait tu es peut-être végétarien, voire végétalien, je crois que rien n'indique le contraire dans ce que tu as dévoilé de toi jusqu'à présent, mais pas végane à priori)
Peut-être que si je m'intéresse depuis un long moment au véganisme c'est que j'envisage de m'y mettre ou que je suis en transition. Quel est l'intérêt de cette question à part satisfaire ta curiosité ?



V3nom":38brwzvk a dit:
D(petit 1 et petit 2)
1 : ça te semble exagéré que ce soit quotidien peut-être (entre autre, mais notamment) parce-que tu ne le vit pas ? (tu n'est pas militant antispéciste ni même végane)
Je sais pas, ça me semble la base comme opposition de point de vue : considérer qu'il est possible qu'un des deux protagoniste en sache plus sur un sujet que l'autre ?
Dans le même fil de discussion:
1) Tu affirmes que l'affrontement sémantique est quotidien et que chaque camp réfléchis chaque jour ses arguments.
2) Tu dis que la réthorique spécistes est "nulle à chier" et que ce n'est pas nouveau.

Non seulement c'est contradictoire et de plus le seul argument qui sous-tend l'extrait ci-dessus est un argument d'autorité. :gné:



V3nom":38brwzvk a dit:
Tu te présente toi-même comme recherchant des infos sur le véganisme, mais si celles qu'on te présente ne collent pas avec ton "ressentit", que veux-tu qu'on te réponde... ?
C'est qui "on" ? Hormis toi et moi ça fait un moment qu'il n'y a plus personne pour discuter avec nous sur ce fil de discussion. Faut appeler un chat un chat: tu veux m'imposer ta version.



V3nom":38brwzvk a dit:
le 2ème point : en quoi le fait de se bagarrer sur des termes entre véganes et carnistes ET le fait que les arguments carnistes soient vides de sens est incompatible ?
Ce n'est pas incompatible.



V3nom":38brwzvk a dit:
La personne à qui tu n'as rien demandé qui vient t'expliquer comment mener ta lutte que non seulement elle ne partage pas, mais qui potentiellement entretien la position adverse après s'être invitée comme pleine de questions et en quêtes de réponses.

Que penses-tu de cet état de fait, qui est partagé par à peu près tous les militants d'à peu près toutes les luttes ? (et qui, par la force des choses et sa récurrence ridicule est bien plus qu'un "sentiment")
En bref qu'est ce que je pense du mansplaining ?

Pour moi ce terme sied mal au véganisme. Par essence le véganisme concerne chaque être vivant sur cette terre. Sans oublier les premiers concernés qui ne peuvent pas s'exprimer sur le sujet: les animaux.

Pour un sujet aussi universel, tout un chacun peut avoir son mot à dire.


V3nom":38brwzvk a dit:
Noldo":38brwzvk a dit:
Si le mot radical passe de mode et qu'il retrouve son sens initial, il sera remplacé par un autre. La langue française fourmille de mots avec une forte connotation négative. (Soit dit en passant, je n'avais même pas utilisé le mot radical dans les exemples que je donnais dans la page précédente.)

D'où mon évocation du travail de déconstruction de la langue de bois

Ce à quoi tu réponds que c'est hors sujet.
La réponse est dans mon texte. Notre langue et riche et vivante, il y aura toujours des mots dénigrants et forts pour lancer des invectives:

fanatique, illuminé, sectaire, intolérant, criminel, fermé d'esprit, dogmatique...

Tu penses faire avancer la cause végane en t'attaquant à des adjectifs qualificatifs de la langue courante ? C'est pour le moins présomptueux et optimiste.



V3nom":38brwzvk a dit:
Noldo":38brwzvk a dit:
Sans oublier certains classiques qui ne sont pas forcément tendances mais qui restent des valeurs sûres pour pointer du doigt un mouvement ou des personnes:

- L214 s'introduit dans des abattoirs illicitement ? Ce sont des criminels.
- Des gens s'attaquent aux vitrines de boucheries ? Ce sont des vandales.

Peu importe si ces mots ne sont pas employés à bon escient. Ça permet de faire passer le message simplement et efficacement. Ce qui compte ce n'est pas leur étymologie mais la façon dont ces mots sont perçus par l’opinion publique.

D'où mon évocation de la lutte sémantique constante dont le véganisme doit faire preuve

Ce à quoi tu réponds que ce n'est pas ton ressenti, que les arguments carnistes sont stupides (porte ouverte, merci de ton intervention) et que tu trouves qu'il est exagéré de considérer qu'il s'agit d'une lutte sémantique
Prenons deux exemples de situations où un végane peut être amené à défendre ses idées:

A) Dans le cadre d'un débat contradictoire de bonne tenue, les véganes disposent de bons arguments et d'une rhétorique bien rodée. On le voit dans les différentes émissions TV qui ont eu lieu ces dernières années: en terme argumentatif les véganes ressortent toujours vainqueurs.

B) Face à un spéciste fermé qui réfute en bloc tes arguments et t'insultes, qu'est ce que la sémantique va t'apporter ? Nul n'est plus sourd que celui qui ne veut pas entendre.


Ça me semble clairement exagéré de parler d'une lutte sémantique quotidienne où chaque camp repense ses arguments chaque jour.




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Mini conclusion décousue en vrac
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Il semble évident qu'on arrivera pas à trouver un consensus sur ces quelques points de frictions.

Je ne pense pas que ça soit utile d'en remettre une couche si c'est pour recommencer à batailler sur l'importance de la sémantique ou pour aborder le-mot-dont-il-ne-faut-pas-prononcer-le-nom.

A part si tu veux aborder des éléments nouveaux pour alimenter cette discussion, je pense qu'on sortirait plus grandi en s'arrêtant.

Ou alors éventuellement si d'autres personnes interviennent dans la discussion pour apporter d'autres arguments ou essayer d'apporter un éclairage neuf sur tout ça.
 
Beaucoup de nos échanges tournent autour de l'usage de la violence (ou d'une symbolique violente). La disproportion entre cette "violence" dont on accuse les véganes et celle, quotidienne, rationalisée, cruelle et meurtrière, dont sont responsables les acteurs des filières d'exploitation et d'abattage des animaux, serait risible si elle n'était pas tragique. Pourtant, la violence symbolique qu'on emploie dans le mouvement ne me semble pas toujours appropriée. Ce n'est qu'une intuition liée à mon expérience. Je me suis souvent senti mal à l'aise lors de marches par exemple lorsque nous huons ou interpellons les bouchers ou les client-e-s de restaus traditionnels. Ce ne sont, après tout, que des "porteurs de structures" qui suivent le courant, sans nécessairement avoir réfléchi, ou qui s'enferment dans la dénégation par nécessité plus que par choix. La marche devrait suffire, pour faire éventuellement remonter la culpabilité qui précède la réflexion. Je ne critique pas pour autant les véganes antispé. Le déni des bouchers ou de la clientèle des restaus est aussi une solution de facilité et je comprends les sentiments dont procède l'action de ces antispé. Je crois qu'il faut toujours évaluer et anticiper le plus rationnellement possible les effets de nos actions. La pédagogie qui s'imposerait auprès de badauds lors d'une marche serait sans effet à l'égard de laboratoires ou d'industries qui exploitent cyniquement les animaux en se foutant de leur souffrance.

Je mets ci-dessous un passage d'un opuscule de P. Singer en partie consacré à l'usage de la violence (symbolique ou non) dans le mouvement de libération animale. C'est un propos général qu'il faut à mon sens moduler en fonction de cas concrets. La stratégie du pacifisme intégral ne me semble pas non plus sans défaut.

http://bibliodroitsanimaux.free.fr/sing ... imale.html
"Les actions impliquant le public en général, ou les actions violentes blessant physiquement des personnes, aboutiraient à une bipolarisation de toute la communauté.
Le mouvement de libération animale se doit de jouer son rôle dans la prévention de cette vicieuse escalade de la violence. Les militants de la libération animale doivent se prononcer de façon irrévocable contre l’emploi de la violence, même quand leurs adversaires l’emploient à leur encontre. Par violence, j’entends toute action qui cause un dommage physique direct à un humain ou à un animal ; et j’irai même au-delà, pour inclure dans ce terme les actes qui causent un mal psychologique comme la peur ou la terreur. Il est facile de penser que parce que certains chercheurs font souffrir des animaux, il n’est pas grave de les faire souffrir eux-mêmes. Cette attitude est erronée. Nous pouvons bien être convaincus de la brutalité et de l’insensibilité complète de telle ou telle personne qui maltraite des animaux ; mais nous nous abaissons à son niveau, et nous nous mettons dans notre tort si nous lui causons du mal ou si nous menaçons de le faire. Le mouvement de libération animale est basé entièrement sur la force de son implication éthique. Il ne doit pas abandonner sa position de supériorité morale."
 
Cette année j'ai faillit quitter la marche de Bruxelles, parce que certain.e.s criaient au meurtre sur le McDo, sur des gens qui mangeaient en terrasse... ça m'avait également mise mal à l'aise, même si je comprends cette colère que je la partage c'est pas de cette manière que j'ai envie de l'exprimer. Parfois je me demande si le mouvement végane ne souffrirait pas d'une politisation (ou d'une conscientisation, je ne sais pas trop comment appeler ça) trop rapide de la part de ses membres. Ou la violence qu'on se prend en pleine gueule une fois qu'on en a conscience on voudrait qu'elle s'arrête tout de suite. Je suis à la fois consciente que pour qu'il ait changement de notre société, il est nécessaire de l'imaginer/ de la penser vers le mieux vers son idéal (que penser son idéal est là condition pour que le changement s’opère). Cependant, penser son idéal ne signifie pas nécessairement vouloir l'atteindre tout de suite en terme de stratégies. Je pense (même si ça m'ennuie - parce que j'aimerais également que le changement arrive de suite), qu'il faudra y aller par étapes, par réformes et qu'on doit accepter cela, qu'on doit accepter que la violence qu'on a comprise d'autres ne la comprendront pas aussi rapidement que nous. (j'sais pas si c'est très claire ce que je raconte, ni très construit, mais c'est plus ou moins claire dans ma tête -en tout cas je pense-).

P.
 
Je sais pas si c'est clair ce que tu racontes, mais ça me fait tellement plaisir que quelqu'un pense tout pareil que moi ! j'ai ressenti les mêmes choses dans des manifs, très mal à l'aise, et à me demander ce que je foutais là je me demandais si j'étais moins convaincu que les autres, finalement : genre un VRAI végane, il gueule. Bin flûte, je suis pas "un vrai végane" alors ? Enfin c'est pas clair, mais vous voyez, quoi.
 
Je trouve que c'est plutôt clair. J'aime pas trop non plus le fait de huer qui que ce soit dans les manifs. À ce stade le carnisme est tellement intégré à la société que je ne trouve pas honnête de pointer du doigt des coupables. Il faudrait huer tout le monde à ce compte là (y compris soi-même).
 
En fait du haut de mes petits 11 ans de véganisme, une dynamique que j'ai vécu, d'où je suis revenu (au moins en partie) et que j'ai observé assez souvent c'est effectivement cet empressement, ce sentiment d'urgence doublé probablement d'une force de conviction moralement et philosophiquement inébranlable qui "encourage" (ce n'est pas le bon mot mais c'est ce que j'ai de plus approchant là) les "jeunes véganes" (ceci n'est pas une question d'âge du tout) à être très vindicatifs, frontaux et à aller très loin dans la subversion, avec comme une amnésie soudaine à ce qu'ils étaient eux-même avant d'être végane, comme souhaitant effacer ce passé honteux en devant le militant parfait ultime.

Et je fais partie de ceux qui pensent que le dévoilement brutal et chocant n'est pas une stratégie suffisamment efficace (si elle fonctionne, c'est sur des gens déjà sensibilisés je crois, même s'ils s'ignorent parfois, et ce n'est pas eux le noeud du problème je pense). Nous serions beaucoup plus avancé que ça depuis longtemps si cela suffisait. Idem pour le "tout pacifique". (il est évident qu'aucune lutte sociale n'a réussit en demandant la permission)

Et effectivement, les cortèges de militants (déjà vus comme des gens bizarres voire dangereux) qui huent des personnes persuadées d'être dans un droit moral sans tache n'aide pas à rendre la communauté militante animaliste aux yeux du grand public "fréquentable".

Et je pense que ça participe (au moins un peu) à ce clivage spontané végane-qui-mange-ce-qu'il-veut-et-se-tait / antispéciste-qui-fait-chier-et-pourrait-kidnapper-un-éleveur et à la relative non pénétration des concepts anti-spé dans l'inconscient collectif.

En ce qui me concerne, la longueur du chemin est claire : nous nous attaquons à des droits qui sortent du cadre de notre propre espèce, et malgré les avancées, je considère que les droits des femmes, LGBT, racisées, handicapées, des enfants, sont au mieux un début extrêmement fragile et ténu (qui n'est pas valide dans la tête de pas mal de monde qui se taisent surtout parce-que des lois les contraint à se taire), au pire une catastrophe. Alors pour "des animaux"...

Donc oui c'est une lutte constante, un front perpétuel d'influences, et je sais que je n'en verrais pas grand résultats de mon vivant, MAIS je tiens à faire ce que je peux pour pouvoir me regarder dans la glace. Et ceci implique de rester critique au sein de son propre mouvement, les discours véhiculés, et les comportements, fussent-ils ponctuels et très minoritaires. (il suffit de voir comment les médias sont capables de faire un focus sur UN cas isolé fortement déformé à l'image du retrait de garde de Joachim à ses parents, qui n'a rien à voir avec le végétalisme au final).

Et effectivement, entendre un végane crier "à mort" d'autres humains, je me dis que cette personne a oublié une espèce dans son véganisme. (bon j'avoue avoir un mal de chien à intégrer un grand nombre de chasseurs dans ma sphère de prise en compte bienveillante)

A l'image de ce qu'exprime Singer dans le passage cité par Xav, j'ai mis du temps à voir que ce que disait Nietzsche "pour combattre un monstre , il faut devenir soi-même un monstre" (le spécisme, la mentaphobie et ces travers les plus ignobles) n'était pas un horizon indépassable, mais c'est effectivement une voie très facile et séduisante à prendre puisqu'elle se nourrit du pulsionnel et de l'émotion pure (c'est en tout cas ce que le public retiendra le plus facilement), et c'est ce qu'il y a de mieux comme colle pour l'étiquette "fachistes" malheureusement.

Il y a quelques années a commencé à circuler cette bonne démarche d'être "le végane que vous auriez aimé rencontrer avant de le devenir" (même si sa diffusion souffre d'une intertie que j'ai du mal à m'expliquer je trouve), mais je trouve aussi qu'il lui manque trop souvent son corollaire "n'oubliez pas qui vous étiez avant d'être végane", car des végan-born, il n'y en a pas des millions, et pour le moment, ça semble être plus un moyen de fermer des portes que d'ouvrir des dialogues.
(semble car encore une fois ce sont les médias qui se font le meilleur relais de l'incompréhension présentée comme totale entre pro et anti viande)
 
"Il y a quelquess années a commencé à circuler cette bonne démarche d'être "le végane que vous auriez aimé rencontrer avant de le devenir"
Et tu sûr que ce soit une bonne démarche ? Le vegan que j'aurais aimé rencontrer avant que je le devienne aurait sans doute été quelqu'un qui ne remet pas en question et qui me parle de tout sauf du veganisme.
Je ne suis pas non plus sûr que les véganes doivent plaire aux omnivores. Delà même façon, imaginez vous un féminisme qui plaît au violeurs : ce serait très mauvais signe !
Je m'inquiète aussi quand je vois notre mouvement associé à du terrorisme, mais je ne crois pas qu'il faut tomber dans l'autre excès.
 
Est-ce qu'on pourrait éviter de faire des comparaisons foireuses entre le véganisme et le féminisme? Et si tu veux pousser ton raisonnement jusqu'au bout ça serait plutôt : est-ce qu'un animal (non humain) qui a pris conscience de sa condition d'animal (non humain) et qui en revendique une autre devrait plaire à un carniste?

P.
 
Oula, alors je n'ai jamais dis qu'il fallait "plaire aux carnistes". J'ai bien indiqué au début qu'une lutte sociale n'a jamais aboutit en "demandant la permission". (j'en suis revenu de la méthode "douce et pacifiste", ça ne fonctionne pas de ne prôner que joie de vivre et sourires).
Étant adepte de la sociologie du dévoilement, je suis aujourd'hui convaincu que "simplement" dénoncer est également une impasse. (et a même des effets contraires au but recherché)

Je parlais de "bonne démarche" surtout question discours militant, et c'est une demande qui s'oppose surtout aux tons agressifs et rentre-dedans, qui braquent plus souvent qu'ils ne convainquent, en particulier envers des personnes un peu sensibilisées et à qui il manque un encouragement à changer plutôt qu'un doigt accusateur.

Il est évident que pour des carnistes purs et durs, le "militant végane qu'ils auraient aimé rencontré" est au mieux muet et reclus, au pire mort... (mais cette démarche souhaitée ne leur est pas destiné)

Et sinon je n'ai pas compris où j'ai fais une comparaison foireuse.
 
V3nom c'était pas pour toi la remarque de comparaison foireuse. Mais sur le fait de comparer le :
- est-ce les véganes doivent plaire aux onmis?
à
- imaginez vous un féminisme qui plait aux violeurs?

Qui pour moi est une comparaison qui n'a pas de sens.

P.
 
HaricotPrincesse":3uyugpxb a dit:
Est-ce qu'on pourrait éviter de faire des comparaisons foireuses entre le véganisme et le féminisme? Et si tu veux pousser ton raisonnement jusqu'au bout ça serait plutôt : est-ce qu'un animal (non humain) qui a pris conscience de sa condition d'animal (non humain) et qui en revendique une autre devrait plaire à un carniste?

P.
La comparaison avec le féminisme m'est venue en repensant avec une ... discussion avec une militante féminisme. En discutait au sujet de la légitimité de la violence et de l'image que l'on donne de soi lorsque l'on milite. Elle à affirmer qu'elle même ne se soucie pas de l'image qu'elle donne de soi quand t-elle milite.
Après je reconnais que cette comparaison peut déranger, mais je dirais quand même qu'il y a certains nombre de points commun entre le spécisme et le sexisme -oui je sais que ce n'est pas la position que défend Ophélie Véron ou Tobias Leenart-.
D'ailleurs il existe un livre -je l'ais déjà feuilleté et il a l'air intéressant- qui s'intitule Faiminisme, quand le sexisme passe à table. Il ne s'agit pas de trébuché sur les pieds des autres luttes sociales - il y en a certains qui le font et moi non plus je ne suis pas d'accord avec ça -, mais justement de bâtir une solidarité entre les différente lutte social. D'ailleurs Frédéric Coteboudreau explique très bien comment on peut batir la solidarité entre les différentes luttes sociale : https://coteboudreau.com/2015/07/28/bat ... olidarite/ <br /:><:br /> — Le 22 Aoû 2018, 10:39, fusion automatique du message précédent — <br /:><:br /> Pour ta deuxième question, je ne sais pas si je l'ais bien compris. Si je me trompe pas de façon plus simple, cela donnerais " est ce que les victimes qui revendique une autre condition du spécisme doivent plairent aux carnistes ?" -tu peut me le dire si je me trompe-
Moi je répondrais toute victimes n'a pas besoin de plaire à son oppresseurs et que l'on peut être véganes aimer les animaux.
 
Croisons les doigts pour que les bouchers ne décident pas à leur tour d'aller casser les vitrines des quelques boutiques veganes qui essayent de se faire une place sur le marché...
 
Je reponds d'abord à Lapislaz: une observation fort à propos, malheureusement: le succès d'Un Monde Végan à Paris (et à Vannes avant ça..) tient fragilement de sa bonne réputation auprès de toutes celles/tous ceux qui sont passés par là et, végans ou non, ont pris goût à y faire leurs courses. Si jamais des jeunes éleveurs/chasseurs décident spontanément de répondre aux actions des végans militants qui ont fait "souffrir" les boucheries, par une action réciproque avec Un Monde Végan en cible...le succès de ce concept et magasin végan unique en France pourrait en souffrir assez vite auprès des consommateurs non-vegans. Personellement, puisque depuis huit ans je m'y provisionne par internet régulièrement (dans le bled, en Poitou Charente profond, les choix d'achat végan sont quasi nonexistants...) le disparition d'Un Monde Vegan me serait catastrophique.*

Bien, quant aux objections d'autres au sujet de l'annulation de cette festival vegane: souvenez vous (comme a dit V3Nom plus haut, merci!) "Il est évident que pour des carnistes purs et durs, le "militant végane qu'ils auraient aimé rencontré" est au mieux muet et reclus, au pire mort... (mais cette démarche souhaitée ne leur est pas destiné)" il ne faut pas se laisser déprimer par des revers comme ça, il faut oublier les menaces comme les ricanements des chasseurs/eleveurs et continuer à lutter, mais démocratiquement, non par la violence. Je suis moi-même passé par là, quand j'étais jeune militant animaliste et j'ai partagé des efforts de libérer des animaux captives dans les labos du coin. On nous a traité de "terroristes" (oui, déjà dans les années 1970) et mon boss m'a menacé d'expulsion de sa boîte.
J'ai avalé mon rage et frustration pour mieux lutter plus loin, même si 40 ans plus tard, pas beaucoup n'a changé (surtout en France, tandis qu'en Angleterre..).
Il nous faut peut-être plus d'entreprises veganes, et moins de jeunes végans enragés?
 
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