Les enfants, ces êtres supérieurs

Je crois comprendre que la probabilité que Cepafo apprécie un humain de moins de 15 ans est égale à 0 :hein:
 
Cépafo":d8mybxha a dit:
erulelya":d8mybxha a dit:
Ça me fait toujours tiquer "j'aime pas lézenfants". J'ai envie de répondre avec beaucoup de cynisme qu'il fallait pas tous les rencontrer, mais ça passe mal en société^^

J'ai la parade...

Pour tout i, si AGE(HUMAIN_i) < 15, Prob(Cépafo aime HUMAIN_i) → 0.

:D
Comment tu pondères en fonction de la maturité de l'humain de moins de 15 ans et de ton humeur du jour de la rencontre ?
 
Fabicha":2zgm8hbs a dit:
Cépafo":2zgm8hbs a dit:
erulelya":2zgm8hbs a dit:
Ça me fait toujours tiquer "j'aime pas lézenfants". J'ai envie de répondre avec beaucoup de cynisme qu'il fallait pas tous les rencontrer, mais ça passe mal en société^^

J'ai la parade...

Pour tout i, si AGE(HUMAIN_i) < 15, Prob(Cépafo aime HUMAIN_i) → 0.

:D
Comment tu pondères en fonction de la maturité de l'humain de moins de 15 ans et de ton humeur du jour de la rencontre ?

Si MATURITÉ(HUMAIN_i) → MATURITÉ(Cépafo), Prob(Cépafo aime HUMAIN_i) = 0 + ɛ, avec ɛ → 0, sachant HUMEUR(Cépafo) = Constante.

:p
 
mode sale gosse

Mouais ben j'suis nulle en math/statitisque donc :tongue:

Par contre, je veux bien vous parler des conséquences de l'octroi sur les métiers de bouches à Paris au XIIIe siècle :whistle:
 
Moineau":uvf8vqxz a dit:
Je crois qu'en fait Cépafo essaie de nous dire qu'il n'aime personne :p
... personne de moins de 15 ans en tout cas ; pour les autres, j'ai peut-être la faiblesse d'espérer encore ;) :D !!
 
Moineau":33fco784 a dit:
Je crois qu'en fait Cépafo essaie de nous dire qu'il n'aime personne :p

Cépafo aime Pers0nne ?
 
Moineau":fgh5hutl a dit:
Je crois qu'en fait Cépafo essaie de nous dire qu'il n'aime personne :p

En tout cas il a une fois de plus réussi à faire partir un post en sucette... Un vrai troll !
 
erulelya":ysm52kow a dit:
Et cette probabilité est âgiste :whistle:

Objection votre honneur, supposition !
C'est impossible à dire si tu n'as pas la probabilité d'amour de Cépafo pour les humains dont l'âge est supérieur ou égal à 15. :D
 
erulelya":16n5s5nb a dit:
Rejeté, le critère de l'âge à lui seul est âgiste.

C'est le critère ou c'est la proba qui est âgiste ? Il faudrait savoir... :whistle:
Sans compter qu'un critère qui prend en compte toutes les éventualités possibles ne peut être considéré comme discriminant dès lors que toutes les éventualités ont un même poids. :p
 
Désolée, y un moment où la dyscalculie me rappelle à l'ordre, je peux pas rivaliser quand il y a des mathématiques en jeu.
 
Bon alors de deux choses l'une, moi non plus je suis pas d'accord avec la façon dont cette société en général traite les enfants. En particulier, on est incroyablement invalidant-e-s envers elleux : "quoi, tu as peur ? mais non allons, tu es bête, il ne faut pas avoir peur". Intellectuel-le précoce angoissé-e et obèse, j'ai beaucoup connu ça, ainsi que les "tu ne te connais pas bien, laisse-moi t'expliquer comment tu fonctionnes". Terrible. Et de l'autre côté... J'ai constaté que, quand soi-même, adulte, on n'aime pas trop le contact/on a des difficultés dans le contact avec les enfants, et qu'on ose l'exprimer, eh bien, on peut rencontrer des réactions très incompréhensives voire hostiles - surtout quand on a été assigné fille à la naissance...

Alors qu'à mon avis il faut distinguer 2 choses :
- les gens qui n'aiment pas le contact avec les enfants, pour une multitude de raisons (hypersensibilité sensorielle et/ou psychologique, grande introversion, etc)
- les gens qui n'aiment pas les enfants, pour ce qu'illes sont intrinsèquement.

Et je pense que ces paramètres peuvent exister indépendamment l'un de l'autre. La façon dont on s'adresse aux enfants est assez spécifique quoi que vous en pensiez : il faut savoir s'adapter à leur âge, ce qui n'est déjà pas évident pour tout le monde ; et plus l'enfant est petit-e, plus il faut adapter sa prosodie, son rythme de voix, son vocabulaire, les thèmes abordés, les activités, l'ajustement émotionnel par rapport à ce qu'ille fait (avoir plus ou moins d'indulgence pour certaines actions, etc). En ce qui me concerne, je trouve ça incroyablement dur. Ne serait-ce que jouer à "faire semblant", c'est épuisant, je ne sais jamais quoi faire. Ou lire des histoires avec la bonne intention, en faisant des gestes, en interagissant avec l'enfant... aouch. Et quand en plus les parents regardent, j'ai tout simplement envie de me transformer en poussière et de m'envoler par la fenêtre. Comme interagir avec les enfants n'est pas spécialement un talent dont j'ai besoin quotidiennement, la solution la plus économique est d'éviter le contact. Je ne crois pas faire beaucoup de mal comme ça. Je ne crois pas être âgiste (ce serait le cas n°2, celui qui n'aime pas les enfants pour ce qu'illes sont, ou à cause de stéréotypes, croyances, etc), juste agir en fonction de mes limitations émotionnelles et cognitives.

Et pourtant c'est tellement dur à "avouer" en société, parce que l'amalgame est tellement vite fait avec "personne qui n'aime pas les enfants" voire "personne en souffrance psychologique qui devrait se soigner"... Je ne sais pas qui est responsable, mais je sens comme un tabou. Le même tabou qui fait que, bien qu'il soit entièrement possible qu'une personne ou qu'un couple regrette d'avoir eu des enfants (sans pour enfant cesser d'aimer ces enfants), cela ne se dit tout simplement pas. Et je ne crois pas que ça rende service aux enfants, en fin de compte. C'est vrai que dans notre société les enfants sont déshumanisés sur un mode infériorisant (ils sont incapables, inadaptés, etc), mais aussi, je crois, sur un mode supériorisant (ce sont des êtres au pouvoir quasi-angélique qui ont un pouvoir infaillible sur nous). Il semble difficile, socialement, de trouver un terrain "au milieu", où les enfants sont à la fois des personnes à part entière, et à la fois des personnes avec des besoins et des inclinations spécifiques auxquels tout le monde n'est pas aussi bien placé pour répondre.

Une petite question que j'aimerais poser, svp, parce que je me demande souvent l'impression que je donne quand ça m'arrive : vous êtes dans un espace public et tout à coup votre enfant fait du bruit (cri strident par exemple). du coin de l'oeil, vous apercevez un-e adulte qui se met à grimacer (ille ne le fait pas de manière ostentatoire, mais plutôt discrètement) : spontanément, comment auriez-vous tendance à l'interpréter ? :confus:
 
Clawa":ofc7em71 a dit:
Alors qu'à mon avis il faut distinguer 2 choses :
- les gens qui n'aiment pas le contact avec les enfants, pour une multitude de raisons (hypersensibilité sensorielle et/ou psychologique, grande introversion, etc)
- les gens qui n'aiment pas les enfants, pour ce qu'illes sont intrinsèquement.
Je suis d'accord mais je me demande quand même quelle est la part de culturel dans la gène qu'on peut ressentir par rapport aux enfants (ce qui ne rend pas cette gène moins réelle d'ailleurs). Je pense au fait qu'on puisse ressentir une obligation à leur parler d'une façon particulière, les intéresser, s'extasier devant eux… Moi je suis à l'aise avec les enfants que je connais. Avec mes nièces je n'ai pas à faire un effort particulier ou trouver des idées de jeux. C'est plutôt elles qui me dirigent : "Allez tata, en prison !" :whistle: Avec les enfants que je ne connais pas par contre, c'est comme avec les adultes, je ne sais pas quoi leur dire. Ça ne me viendrais pas naturellement comme à ma mère de m'adresser aux enfants dans l'ascenseur : "Quel âge tu as ?", "Oh, tu es grand-e !" Mais bon, c'est la société qui nous dit qu'il faut agir d'une certaine façon face aux enfants. Je ne pense pas que eux en ai besoin autant qu'on le pense.

Clawa":ofc7em71 a dit:
Et pourtant c'est tellement dur à "avouer" en société, parce que l'amalgame est tellement vite fait avec "personne qui n'aime pas les enfants" voire "personne en souffrance psychologique qui devrait se soigner"
C'est vrai. Ça va un peu avec l'injonction à faire des enfants. Il faut d'abord faire dire à tout le monde que les enfants c'est merveilleux et faire taire les dissidents. Après ça sera les même personnes qui viendront te dire que les enfants c'est des sales petits monstres qui font rien qu'à faire qu'à t'embêter exprès et qu'il faut les mater pour qu'ils sachent qui est le boss. On est pas à une contradiction près. Donc, si on résume, il faut absolument en faire mais il faut absolument les mater.

Clawa":ofc7em71 a dit:
mais aussi, je crois, sur un mode supériorisant (ce sont des êtres au pouvoir quasi-angélique qui ont un pouvoir infaillible sur nous).
Ça dépend ce que tu appelles "supériorisant". On peut les prétendre supérieurs mais ça n'aura pas pour résultat de leur donner un quelconque pouvoir. Le même genre de mythes existent sur les femmes (qui sont si douces alors que les hommes sont des brutes) ou sur les personnes racisées (le mythe du bon sauvage, ayant une sagesse perdue depuis longtemps). Ça ne reste que des mots sans conséquences pour les dominants.
 
Clawa : A vrai dire ça dépend fortement de mon humeur du moment, aka le temps que je viens de passer à subir moi-même les cris en questions. Admettons que je sois sur le retour d'une longue balade ayant eu à gérer crises sur pleurs depuis au mois trois bonnes heures, un.e passant.e grimace, je penserai qu'ille manque de tolérance. Dans le cas où je serai zen et pleine de bonne humeur, je penserai que la personne qui grimace à les oreilles sensibles ou la migraine. Enfin ça dépend si la grimace est accompagnée d'un soupir exaspéré et d'un regard outragé. Là je reviens sur le manque de tolérance.
 
Watermelon":upviw8hg a dit:
Clawa":upviw8hg a dit:
mais aussi, je crois, sur un mode supériorisant (ce sont des êtres au pouvoir quasi-angélique qui ont un pouvoir infaillible sur nous).
Ça dépend ce que tu appelles "supériorisant". On peut les prétendre supérieurs mais ça n'aura pas pour résultat de leur donner un quelconque pouvoir. Le même genre de mythes existent sur les femmes (qui sont si douces alors que les hommes sont des brutes) ou sur les personnes racisées (le mythe du bon sauvage, ayant une sagesse perdue depuis longtemps). Ça ne reste que des mots sans conséquences pour les dominants.

C'est exactement ce qui m'est venu à l'esprit. C'est typiquement e genre de "fausse" qualité qu'on attribue à quelqu'un pour me le rabaisser, ou pour le réduire à un été d'infériorité permanente. Ils ont l'air de petits anges, ils vont user de leur pouvoir sur nous alors on doit absolument les mater pour casser. C'est un peu comme le célèbre pouvoir de séduction des femmes auquel les hommes ne peuvent pas échapper pour justifier les viols...
 
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