Les enfants, ces êtres supérieurs

Watermelon et Jess, je suis bien d'accord avec vous, c'était quelque chose comme ça que j'essayais d'exprimer.
Quant à la question que je posais, c'est justement parce que premièrement j'ai les oreilles sensibles, deuxièmement je suis anxieuxe donc les bruits soudains peuvent me surprendre au point de faire physiquement mal (ceci dit moi aussi ça dépend de mon humeur, état de santé etc ; en général ça va, peux pas me plaindre)...

Et troisièmement, y a un truc bizarre dans mon cerveau qui me rend en quelque sorte allergique à certains sons ou paroles répétitifs. Que ce soit un tic de langage, ou quelqu'un qui allume / éteint / allume / éteint / etc un appareil électrique, c'est une torture, ça éveille une sorte de sentiment de panique chez moi. (Au passage, si d'autres connaissent ce problème, ce serait gentil de se manifester, je me sentirais beaucoup moins seul-e ^^") Beaucoup d'enfants adorent en revanche les comportements répétitifs ou en tout cas n'ont pas l'air gêné-e-s ; par exemple plus d'une fois j'en ai entendu qui, quand illes s'amusaient, s'exclamaient toutes les 2 min : "youhou ! ... youhou ! ... youhou ! ... youhou !" et si je ne trouve pas quelque chose pour me distraire les oreilles, ça peut devenir compliqué.

Alors bon, en public j'essaie de ne pas montrer ma gêne, si je peux changer d'endroit, me concentrer sur d'autre stimuli auditif, mettre des boules Quies, etc, je le fais... mais il est possible que j'aie grimacé une ou 2 fois. Mais ça m'aurait embêté-e qu'on pense que je déteste les enfants, je ne leur souhaite que du bien moi aux loulous. ^^
 
Clawa : je ne supporte pas le bruit non plus, pas juste une gêne, ça me fait vraiment mal et j'ai envie de fuir en courant. Les bruits répétitifs me font sensiblement le même effet, mais moins fort qu'à toi, j'ai l'impression. En fait, plus je vieillis, pire c'est. Mon malaise se transforme (trop) rapidement en agressivité.

Et j'ai deux enfants, qui adorent parler du lever au coucher, dont un qui ne sait pas parler sans crier. Quand ça vrille mon cerveau, je m'isole. Quand je ne peux pas m'isoler : boules quiès. J'entends encore un peu avec, mais c'est assez étouffé pour me rassurer. J'ai toujours des bouchons d'oreilles dans ma poche ou dans mon sac.
 
En tant que grande sœur de deux petits frères et d'une petite sœur, je connais aussi ce moment de gêne quand ils se disputent tout haut dans un magasin, dans la voiture avant de descendre, c'est toujours le même discours "surtout, on ne se dispute pas, on ne bouscule personne..." Mais allez savoir pourquoi, une épaule frôlée, un truc se renverse, et ça y est, ça crie, parfois à coup de gros mots... Et ma mère se sent toujours affreusement gênée et honteuse dans ces moments là. Le pire ce sont les gens qui murmurent derrière : "ce gosse il mérite une bonne claque"
Bah ce gosse, c'est mon petit frère, et en rentrant il sera punit de console de jeux, et en plus je ne lui cherche pas d'excuses mais c'est fatiguant les courses, déjà pour moi à 17 ans, mais alors pour lui, c'est pire.

Là ou je rejoins Lixou, enfin j'espère que j'ai bien compris là ou tu voulais en venir ! En fait je crois que tu ne parlais pas du tout de ça mais je vais en parler quand même : ce sont ces parents qui aiment "Leurs" enfants, mais pas les autres, qui seraient prêts à surprotéger "Leurs" enfants quitte à écraser ceux des autres. L'une des raisons pour lesquelles on éprouve peut-être plus de pitié pour un enfant est certainement due au fait qu'ils ne choisissent pas la famille dans laquelle ils naissent, comme cela a été dit précédemment, ils on de la chance ou pas.
Ces parents qui disent "ne joue pas avec untel, il est sale !", juste sous son nez, c'est vraiment cruel, et j'ai déjà été témoin de cette scène. Après on se demande pourquoi certains enfants se font harceler.
Ces parents qui à la sortie de l'école vont hurler sur les enfants des autres sans se demander une seule seconde si leur propre enfant n'avait pas sa part de responsabilité, ça me sidère. Ce n'est pas parce que se sont vos enfants qu'ils sont parfaits, justement ce sont des enfants et ils ont un tas de choses à apprendre, à expérimenter, ce n'est pas en les surprotéger et en les voyant comme des êtres parfaits qu'ils pourront s'adapter à leur environnement mais en leur montrant qu'ils sont perfectibles, en leurs faisant croire en eux.
 
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