Les enfants

Picatau

Fait crier les carottes
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J'ai lu sur le forum que l'éducation des enfants telle qu'elle existait était un carcan, un conditionnement et qu'il faudrait laisser les enfants s'auto-déterminer.
Je n'arrive pas bien à comprendre ce que ça donnerait dans les faits. Les adultes ont un devoir de protection à l'égard des enfants et d'apprentissage aussi, non ?
Comment est-ce qu'on concilie auto-détermination et apprentissage des limites (limites de la société mais aussi limites pour ne pas se nuire à soi-même) ?
Une éducation sans contraintes est-elle possible, est-elle même souhaitable pour les enfants ?
Je ne sais pas vraiment en fait ce qui est sous-entendu dans auto-détermination, est-ce l'absence totale de cadre ?
Bref, comment imaginez-vous d'autres formes d'éducation ou non-éducation des enfants ? Comment considérez-vous la personne enfant ?

Pour ma part, je n'ai pas l'intention de mettre au monde des enfants parce-que je ne veux surtout pas me re-produire. La question m'intéresse en tant que choix de société seulement.
 
Je suis surprise que personne n'ait encore répondu.

Je n'ai pas d'enfant et je compte pas en avoir, notamment entre autre parce que la façon dont on conçoit l'éducation dans notre société actuelle me dérange. Les enfants ne sont pas considérés comme des êtres humains doués de pensées et de sentiments, mais plutôt comme des espèces de choses qui appartiennent à leurs parents, voir à la société toute entière (dans le cas de l'école), qui doivent leur inculquer comment bien se conduire, et ceci souvent de façon très autoritaire. Pas forcément avec de la violence physique (même si ça arrive), mais souvent en leur interdisant de s'exprimer, en les obligeant à faire ce qu'ont décidé les adultes sans discuter et surtout sans pleurer. Les enfants sont tout simplement conditionnés selon les normes de la société en leur annihilant toute personnalité. D'ailleurs on parle des enfants comme on parle de la Femme ou de l'Homme, ils forment un ensemble homogène, comme s'ils n'étaient pas des personnes différentes !
Bien sur qu'ils ont besoin d'un minimum "d'éducation", ne serait-ce que pour ne pas se mettre en danger (ne pas mettre les doigts dans une prise ou traverser la chaussée sans faire attention aux voitures), mais où est la différence entre éducation et autoritarisme ? Difficile à dire parfois...

J'aimerai bien avoir l'avis des parents du forum sur cette question ^^
 
Vaste sujet ;)

Déjà, je ne peux que conseiller les billets de l'elfe sur ce thème, dans la catégorie "Enfants & âgisme".

Je suis maman d'un bonhomme de presque 5 ans, non scolarisé.
Mon fils et les autres enfants, je les vois comme des personnes entières, pas encore amputées de tout un tas de choses comme le sont la plupart des adultes, dont moi bien sûr.
Mon rôle, tel que je le conçois, c'est un peu comme celui d'un médecin : avant tout, ne pas nuire. Je n'ai pas l'ambition de faire de mon enfant quelqu'un de comme ci ou comme ça. Mon but est simplement de ne pas l'empêcher de grandir, tout en le protégeant (physiquement, moralement) et en lui expliquant les règles de ce monde bizarre dans lequel il est né. Et tout en protégeant aussi les autres s'il le faut. Par ex je ne le laisserais pas tirer les moustaches des chats, ni taper sur qui que ce soit... mais je ne laisserais pas non plus mon mari ou n'importe quel autre adulte faire ça.

Bon, je parle pas mal d'éducation non violente (sans violence physique mais aussi sans punitions ni récompenses) sur mon blog. J'avais fait un petit récap de quelques "astuces" il n'y a pas très longtemps où je développais un peu mon point de vue sur la question, c'est ici.
 
Merci pour ton témoignage ^^ Si tous les parents étaient comme toi...
Tu travailles à domicile ? Tu comptes mettre ton fils à l'école ou le scolariser à domicile ?
 
J'ai deux enfants de 2 ans et 8 mois, et c'est vrai que je pars toujours du principe que ce sont des personnes à part entière et que mon but n'est pas de les modeler pour qu'ils conviennent à une idée personnelle ou communautaire de ce qu'ils devraient être.

Ce que je trouve important, c'est de leur montrer qu'on les a voulus, accueillis, et qu'ils ont maintenant leur mot à dire dans notre vie... Qu'ils ont le droit d'éprouver des émotions, et que, la preuve, nous aussi on en éprouve! Rien ne m'énerve moins que les parents qui veulent donner l'impression qu'ils ne sont jamais fâchés, jamais tristes, et qui font des enfants qui se sentent anormaux dès qu'ils sont en colère, tristes ou autres.

Je préfère dire "je comprends que tu sois en colère mais je refuse que tu me frappes, tu peux crier, tu peux dire ce qui te déplait mais tu ne me fais pas mal" que "arrête de crier c'est quand même pas si grave" (pour un enfant qui ne voit que l'immédiat et qui est à fond dans ses émotions, dire que ce qu'il ressent est exagéré me semble un peu bof).

Ce que je leur apprend en priorité: on essaye tous d'être heureux tout en respectant les gens autour, ce que eux ressentent, ce que eux avaient envie de faire aujourd'hui. Et je dis gens mais en fait je fais pareil avec les animaux: on voit des chèvres, elles ont envie de venir près de toi c'est chouette, mais si elle s'en va ou se cache, on n'a pas à la forcer, elle n'est pas là pour nous faire plaisir mais pour vivre sa vie.

Il y a beaucoup à dire mais voilà, déjà les traiter comme des personnes à part entière, leur laisser une place pour s'exprimer, les guider sans vouloir les modeler, ça me semble un bon résumé :p
 
Tout à fait d'accord :)
C'est ce que certains appellent le parent jardinier vs le parent potier. Le parent potier façonne, a un modèle en tête. Le parent jardinier est là pour arroser si besoin, protéger de la chaleur ou du froid, éventuellement mettre un tuteur si la plante risque de se briser, mais c'est la plante qui au final va "choisir" de pousser vite ou non, dans telle ou telle direction, de faire ou non des fleurs.
Bon, ça c'est si on n'est pas dans l'esprit bonzaï, hein ^^

Angellore > Oui, je travaille à domicile et je ne compte pour le moment pas scolariser mon fils.
On fera donc l'instruction en famille, et pour le moment on part sur l'apprentissage informel, c'est-à-dire que je me contente* de répondre à ses questions et de tenter de satisfaire sa curiosité (insatiable).
Après, on verra ce que l'avenir nous réserve, si Fiston veut tenter l'école, il tentera (c'est pas au programme pour le moment, quand on lui parle d'école il dit qu'il ne veut jamais jamais jamais y aller). Si nos conditions de vie changent, que la disponibilité n'y est plus ou qu'on se met à tous se taper sur le système, on avisera aussi. Mais pour le moment, sans vouloir la jouer bisounours, c'est juste du bonheur.

*mot mal choisi : avec un enfant qui peut poser 10 questions à la minute pendant toute la journée, c'est parfois assez épuisant. :mmm:
 
Alors pour reprendre la métaphore parents potiers , parents jardiniers ...Je me situe dans le "clan" des jardiniers . :)

Cela n'est pas toujours très bien vue autour de nous (belle famille par exemple) où les "valeurs" et la considération et place de l'enfant ne sont pas du tout semblable aux miennes (ainsi qu'a celle de mon mari). Certes avoir une tendance plutot "potier" ne veut en rien dire qu'on aime moins ces enfants , je ne le crois pas en tout cas .

Mais par contre , cela peux vouloir dire qu'on les respecte moins qu'il le faudrais , ça je le pense . Mais ça n'engage que moi . :genoux:

Bref , je suis vraiment en accord avec la définition de parent jardinier , comme vous en parler ci dessus :)

Guider un enfant tel le tuteur qui guide/soutien les plans de tomates , ok . Façonner les envies , les idées , les choix d'un enfant , je ne suis pas franchement d'accord .

Evidemment je ne porte pas de jugement , être parents n'est pas facile et nous faisons tous (du moins j'espere) du mieux qu'on le peux , même si nul n'est parfait . :)
 
Quid de l' "enfant-roi" ? Qu'en pensez-vous ? Cela résulte-t-il d'une absence d'éducation ? d'une éducation trop permissive ? ou encore remettez-vous en cause le concept ?
 
Je pense qu'il y a des enfants à qui on ne dit jamais non ou de manière bizarre (genre je te dis non tout le temps mais quand je suis fatiguée fais ce que tu veux, la prochaine fois j'hurlerai...) et où clairement ils ne comprennent plus rien et testent un peu pour voir s'il y a vraiment des limites claires...

Maintenant, dès qu'on sort un peu des sentiers battus, les gens voient vite nos gosses comme des "enfants rois". Par exemple, quand ma fille veut un truc et que je lui dis qu'elle ne peut pas l'avoir, je comprends qu'elle soit frustrée, et donc je la laisse pleurer. Elle ne peut pas taper, pas hurler si son petit frère dort, mais elle a le droit de dire qu'elle voulait le truc, qu'elle est fâchée. C'est pas pour autant que je lui donne tout ce dont elle a envie mais de l'extérieur, certains préfèrent voir un "j'ai dit non tu arrêtes de pleurer, c'est comme ça et c'est tout".

Il y a des parents qui pensent que dire non à leur enfant va le traumatiser, et sont prêts à sacrifier énormément (sommeil, santé mentale...) pour rendre leur enfant heureux. Hors, dire, "là je suis fatiguée donc je ne veux pas aller courir dans le jardin MAIS je veux bien lire un livre, jouer à tel truc plus calme", ben c'est aussi dire aux enfants "on respecte chacun, on fait en fonction des situations". Quand on est convaincu de ce qu'on dit, en général ça passe mieux.

Je pense que tout est une question de juste milieu... on ne dresse pas un enfant à obéir au doigt et à l'oeil mais on ne le laisse pas non plus en roues libres pour ce qui touche à sa sécurité et autres.

Un exemple: je n'ai pas "appris" la politesse à ma fille, du genre "dis bonjour à la dame", j'ai donné l'exemple... quand je croise des gens dans la rue je dis bonjour, quand on me donne quelque chose je dis merci... Du jour au lendemain, et très tôt, elle a commencé à dire bonjour aux gens, merci... elle voit que ça fait sourire les gens, donc elle ne le fait pas sous la pression.

L'important aussi c'est d'être honnête. Par exemple, c'est impossible de forcer quelqu'un à dormir, à moins de le droguer bien sûr ^^ . J'ai toujours dit en cas de grosses crises de "je veux pas dormir" "je ne peux pas te forcer à dormir mais je vois que tu es fatiguée, c'est le soir, c'est le moment où j'ai le droit à un peu de temps pour moi donc je veux que tu restes dans ton lit". Menacer ça ne sert à rien, au final, on ne pourra quand même rien faire s'ils veulent pas dormir (je suis pas adepte de leur taper dessus, ça n'aide pas ;-) ).
 
Merci pour ta réponse.
Je me souviens quand j'étais petit, j'avais peur de dire bonjour, alors je disais bonjour tout bas mais tellement bas qu'on l'entendait pas et les gens croyaient que j'étais malpoli mais pardonnaient qd même car j'étais petit. Mes parents disaient bien bonjour, merci etc. et m'avaient expliqué que c'était mieux de le dire, sans jamais trop me gronder néanmoins si je le faisais trop discrètement, mais en fait, vers l'âge de 8 ans, j'ai commencé à trouver un peu absurde cette convention sociale de politesse abstraite, car j'estimais ne pas respecter moins les gens parce-que je leur disais bonjour ou merci discrètement. Je commençais à ne plus vouloir me plier aux conventions que je n'avais pas choisies et que jugeais arbitraires. Et puis, ma timidité s'est estompée et j'ai dit bonjour, merci, plus haut et puis voilà.
 
Moi je dis "oh ben tu parles tout bas, monsieur il a pas entendu que tu disais bonjour!!"

Comme ça la personne entend que ça a été fait et la petite n'a pas été forcée de le dire tout haut (je ne lui dis pas "dis plus fort on t'a pas entendue!!!").

En général, j'aime bien exprimer des trucs tout haut sans le destiner à personne pour éviter des remarques. Genre, quand les enfants sont heureux, donc bruyants, ça met beaucoup de monde mal à l'aise (genre ils peuvent sortir des rires quasi hystériques, dans notre société on est pas à l'aise avec ça, moi non plus d'ailleurs)donc dans le bus ça m'est déjà arrivé de dire "ouaaah tu adores quand on prend le bus hein, ça te fait beaucoup rire". Surtout que parfois, les cris de joie des tout petits peuvent ressembler à des cris tout court, ça montre un peu "non il hurle pas il est content" ^^.

Moi quand j'étais petite je passais pour malpolie parce que j'ai une très mauvaise mémoire, du coup quand je croisais quelqu'un qui parlait à ma maman, je ne reconnaissais pas forcément qui c'était et ne réagissait pas comme si je la connaissais. Deux mètres plus loin ça donnait "c'est quiiii?" ça désespérait ma mère ^^.
 
Juste pour dire que je suis totalement d'accord avec Mélodie et Khaleesi, et j'essaie d'appliquer ça au mieux avec ma fille.
C'est juste une question de bon sens pour moi de comprendre que mon enfant n'est pas là juste pour m'obéir, qu'il a ses sentiments et ses besoins aussi, qu'il a beaucoup moins de moyen de les exprimer et de les gérer, que mon rôle c'est de l'accompagner en le respectant mais ce sera à l'enfant de trouver sa voie.
 
Merci Kindy pour ta réponse. T'as changé d'avatar, j'ai failli ne pas te reconnaître.
 
J'avais pas vu le sujet.

Déjà il n'y a aucun déterminisme. Et ce n'est pas laisser à l'abandon un enfant que de le laisser apprendre ce qu'il veut et à son rythme. C'est inné et un réflexe de survit que d'apprendre. Un petit humain a tout ce que possède déjà un humain "adulte" comme outils de réflexion, d'intelligence, d'apprentissage et de déduction. Il ne lui manque que le temps de s'approprier ses outils, s'en servir, et construire son propre univers psychique.

Tu devrais lire Les apprentissages autonomes de John Holt, Insoumission à l'école obligatoire de Catherine Baker, ou encore te renseigner sur les méthodes dites alternatives d'éducation, Steiner, Freinet ou Montessori.

Je connais un peu cette dernière pour avoir étudié la question. Je l'aborde notamment dans ce topic, long à lire, mais où il y a beaucoup de choses intéressantes venant des témoignages d'un peu tout le monde :) : l-education-et-son-but-t10937.html

Je te ferais aussi lire le chapitre gratuit de cet autre livre de Holt, Apprendre sans école, qui apporte des éléments sur la question de l'école politisée et farouchement gardée : http://www.editions-instant-present.com ... -p-39.html

Sinon enfin, et c'est tout le thème de l'anti-âgisme : http://fr.scribd.com/doc/151093405/Pour ... -Firestone
 
V3nom":28n20g5p a dit:
J'avais pas vu le sujet.

Déjà il n'y a aucun déterminisme. Et ce n'est pas laisser à l'abandon un enfant que de le laisser apprendre ce qu'il veut et à son rythme. C'est inné et un réflexe de survit que d'apprendre. Un petit humain a tout ce que possède déjà un humain "adulte" comme outils de réflexion, d'intelligence, d'apprentissage et de déduction. Il ne lui manque que le temps de s'approprier ses outils, s'en servir, et construire son propre univers psychique.

Tu devrais lire Les apprentissages autonomes de John Holt, Insoumission à l'école obligatoire de Catherine Baker, ou encore te renseigner sur les méthodes dites alternatives d'éducation, Steiner, Freinet ou Montessori.

Je connais déjà.
Les enfants ont aussi besoin de protection et de sécurité, non ? Ne pas leur apporter, ça me semble léger. Bref, les enfants ne sont pas autonomes de manière innée ou alors, penses-tu qu'ils naissent comme des sortes de "mini-mois" ? Pour moi, ils grandissent petit à petit dans tous les domaines, en tous cas, c'est le souvenir que j'en ai me concernant. Ils ont tout ce que tu dis certes, mais ils ont besoin d'acquérir plein de connaissances pour les développer.

ça m'amène la question des enfants loups, connaissez ? Je connais un peu la question par rapport au développement du langage.

Je vais regarder tout ce que tu indiques comme liens.
Sur la question de l'école, j'ai jamais dit que c'était quelque chose d'indispensable,
Par contre a priori, je ne suis pas pour l'abolition de l'enfance dans la mesure où c'est aussi une sécurité pour les jeunes humains (sur le plan de la responsabilité morale, pénale...) mais je demande à lire ce que tu indiques.

Je connais un peu cette dernière pour avoir étudié la question. Je l'aborde notamment dans ce topic, long à lire, mais où il y a beaucoup de choses intéressantes venant des témoignages d'un peu tout le monde :) : l-education-et-son-but-t10937.html

Je te ferais aussi lire le chapitre gratuit de cet autre livre de Holt, Apprendre sans école, qui apporte des éléments sur la question de l'école politisée et farouchement gardée : http://www.editions-instant-present.com ... -p-39.html

Sinon enfin, et c'est tout le thème de l'anti-âgisme : http://fr.scribd.com/doc/151093405/Pour ... -Firestone
 
Picatau":2s9prqwd a dit:
Les enfants ont aussi besoin de protection et de sécurité, non ? Ne pas leur apporter, ça me semble léger.

Je n'ai jamais dis l'inverse. :)

Mais il y a une différence énorme entre veiller et laisser libre, et parquer, limiter, surprotéger, bref : infantiliser. (car on infantilise les enfants)

Picatau":2s9prqwd a dit:
les enfants ne sont pas autonomes de manière innée

Mais personne ne l'est.

Picatau":2s9prqwd a dit:
ils ont besoin d'acquérir plein de connaissances pour les développer.

Évidemment, à commencer par l'autonomie et la responsabilité justement, sans leur retirer leur libre arbitre.
On peut encadrer sans diriger, veiller sans limiter.

Pour la sécurité, je ne vois pas en quoi un enfant nécessiterait "plus" de protection que toutes celles déjà nécessaires à un adultes pour peu qu'elles soient respectée et justes.
Il me semble que tout ce qui est illégal en pédophilie l'est aussi à peu de chose près pour un adulte, il s'agit surtout à mon sens d'une sorte d'aveux d'impuissance judiciaire et du coup d'une sorte de souhait de sursaut de renforcement fait un peu par le biais d'une instrumentalisation de l'image de "l'enfant sacré"...

Dans le topic que j'ai cité, j'explique que la conférencière que j'ai rencontré a un enfant de 5 ans autonome chez eux : il se fait à manger tout seul, il manipule les ustensiles de cuisine avec responsabilité et maturité (dont les couteaux), il se sert du gaz, etc... Je préfère ça de loin à une fille que j'ai connu qui a 35 balais avaient encore besoin que sa mère lui fasse son lit...
 
Je préfère ça de loin à une fille que j'ai connu qui a 35 balais avaient encore besoin que sa mère lui fasse son lit...

lol, le mieux, c'est de jamais le faire parce que ça sert à rien, on le redéfait à chaque fois. Bon, faut changer les draps de temps en temps quand même.

Mon utopie en fait, ce serait d'être materné toute ma vie, un peu comme une larve. Je déconne mais y a des fois, punaise, qu'est-ce que j'aime qu'on s'occupe de moi ! Y a tellement de responsabilités dans cette :anger: de vie, on peut jamais être complètement pénard.
 
Nous lisons,entendons que les enfants forment la société des adultes qu'ils seront demain...voilà une sacrée charge et c'est ainsi que nous avons pourtant été élevés pour la majorité...A trop pousser la réflexion effectivement il peut-être culpabilisant de se reproduire...surtout que le mode d'emploi existe pas...du futur adulte presque parfait héhéhé !
 
"Nous sommes ce que nous faisons de ce que les autres ont voulu faire de nous."
 
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