Maladies mentales ?

Merci de ton intervention Moni :)
Il y a quand même certaines pathologies pour lesquelles l'avis du patient/malade lui-même ne peut pas être valide, quand les comportements qu'elles induisent sont violents.
Déterminer le degré de responsabilité en matière maladie mentale est tortueux. Il y a la question du traitement de fond bien sûr, et chacun.e est unique à ce niveau, car porte son vécu, son tempérament, ses symptômes.
Mais il y a aussi la question du traitement de crise pour certains pathologies, lorsque la personne est en déréalisation et/ou violent.e. Quel niveau d'interventionnisme adopter est compliqué.
Comme pour beaucoup de choses, il ne peut pas y voir de règles générales car il n'y a pas deux patients/malades qui se ressemblent comme tu le disais. En même temps, il faut bien concevoir un cadre général, notamment légal, qui permette une réponse adaptée à chaque situation (parfois cela passe par des mesures coercitives).
Sachant que le cadre actuel est hallucinant d'incohérences.
 
Merci de ce témoignage et de cet éclairage Moni. Au delà de la dichotomie normal/pathologique, la question que je me pose pour avoir été psychiatrisé de nombreuses années, c'est justement la psychiatrisation systématique de tout trouble mental alors qu'il peut ne s'agir que d'incidences mentales consécutives à d'autres pathologies d'essence "organiques" en somme. En tous cas, le tout psy qu'on a vécu depuis quelque temps m'a pesé lourdement même si, je le reconnais volontiers, le suivi psychothérapique aide à faire avec la pathologie.
Je prendrai un exemple : la schizophrénie. J'ai de très fort doute sur son caractère strictement psychiatrique même si je ne suis pas concerné par cette pathologie. il faudrait aller chercher les causes ailleurs, ce que certains ne manquent certainement pas de faire, mais enfin, jusqu'à présent, les schizophrènes sont fortement psychiatrisés tout comme les autistes d'ailleurs.
C'est sur les origines de nombre de pathologies dites psy que je m'interroge. Beaucoup pourraient s'expliquer (s'expliqueront à mon avis) par d'autres causes essentielles et on sortira de la psychiatrisation quasi exclusive. J'en veux un peu, je dois dire, à certains psychiatres que j'ai rencontrés de ne pas m'avoir aidé à explorer d'autres pistes, à demeurer un peu monomaniaques de la psychiatrie comme si l'interdisciplinarité n'existait pas.
 
Sur la chiée de députés, pas un... Faudrait vraiment un quorum. Parce que le nombre de lois qui passent, ou pas, votées avec 50 pélots présents, c'est pas normal.
 
Le Mat":29357dwd a dit:

J'ai regardé que les premières minutes, mais je pense que faire l'équation "non visible sur une radio = n'existe pas" c'est vraiment n'importe quoi. C'est bien de critiquer la psychiatrie, mais ça ne doit pas revenir à nier ce que vivent les gens. ça discrédite tout le propos. (Il me semble aussi que c'est sur cette vidéo qu'ils disaient que la phobie sociale c'était juste de la timidité, en tout cas le propos était semblable, mais c'est typiquement le genre de discours que je ne peux pas supporter)

Picatau, tu penses à quelles autres disciplines / causes ?
Perso j'ai jamais supporté de prendre des médicaments (j'en ai pris un moment quand c'était vraiment la seule chose qui me calmait et que mon état était tel que je préférais ça), et tant que je peux vivre sans je les évite, et j'ai eu trop de mauvaises expériences avec les psychiatres donc j'ai rejeté cette approche et j'ai maintenant un suivi psychanalytique (école reichienne) qui me correspond mieux pour l'instant. Mais je suis toujours à la recherche d'alternatives et en questionnement sur tout ça.
(Et je comprends totalement qu'on aie recours aux psychiatres et à la médication quand c'est ce qui permet de fonctionner même si ça reste imparfait.)
 
Je pensais à des causes diverses telles que virus, carences, troubles fonctionnels d'assimilation, lésions organiques, déficit en neurotransmetteurs, déficience génétique, déséquilibre hormonal... Pour moi, les médecins n'ont jamais exploré grand chose d'autre que l'aspect psychologique et il a fallu que je fasse tout le boulot et heureusement que je suis curieux de nature, sinon, je l'aurais eu dans l'os.

Quand je vois comment le corps influence le psychisme, je me dis, punaise, existe-t-il vraiment des maladies strictement mentales, d'origine unique psy ? Je suis venu à en douter sérieusement en fait.
 
D'accord je comprends. J'ai franchement du mal à me prononcer là-dessus, j'ai l'impression que le psychisme et le corps s'influencent réciproquement mais je ne sais pas si on peut remonter à une cause unique. Mais c'est sûr que cette séparation est arbitraire. (C'est d'ailleurs ce qui m'avait intéressée chez les reichiens, le fait qu'ils tiennent compte du corps - bien que pas d'une façon médicale.)
 
Shaar-Lun":2jdaofc8 a dit:
Le Mat":2jdaofc8 a dit:

J'ai regardé que les premières minutes, mais je pense que faire l'équation "non visible sur une radio = n'existe pas" c'est vraiment n'importe quoi. C'est bien de critiquer la psychiatrie, mais ça ne doit pas revenir à nier ce que vivent les gens. ça discrédite tout le propos. (Il me semble aussi que c'est sur cette vidéo qu'ils disaient que la phobie sociale c'était juste de la timidité, en tout cas le propos était semblable, mais c'est typiquement le genre de discours que je ne peux pas supporter)

Picatau, tu penses à quelles autres disciplines / causes ?
Perso j'ai jamais supporté de prendre des médicaments (j'en ai pris un moment quand c'était vraiment la seule chose qui me calmait et que mon état était tel que je préférais ça), et tant que je peux vivre sans je les évite, et j'ai eu trop de mauvaises expériences avec les psychiatres donc j'ai rejeté cette approche et j'ai maintenant un suivi psychanalytique (école reichienne) qui me correspond mieux pour l'instant. Mais je suis toujours à la recherche d'alternatives et en questionnement sur tout ça.
(Et je comprends totalement qu'on aie recours aux psychiatres et à la médication quand c'est ce qui permet de fonctionner même si ça reste imparfait.)

(Je fais un raccourci déductif d'après ce que tu viens de dire, je me trompe peut-être. Mais je tente...)

La psychanalyse, pour la phobie sociale, ça ne fonctionne pas. Au bout de x années, on est très content de savoir quelle est "la toute première cause", mais on est toujours phobique social.e...
Par contre, la Thérapie Cognitive et Comportementale, c'est résulat quasiment garanti en quelques mois, voire un an. Foi de quelqu'un qui ne se fait pas soigner (Mais qui a consulté quelques psys -chiatres et chologue-, qui ne faisaient pas TCC, il y a quelques années. Et qui n'en a strictement rien retiré.), parce qu'il est trop phobique pour consulter.
Il faut lire ça, c'est passionnant :
http://www.amazon.fr/La-Peur-autres-tim ... 2738112366
 
Pers0nne : Je sais pas si tu dis ça pour moi, merci pour l'info mais ma position actuelle par rapport aux TCC : je sais pas si la c'est efficace (sur le long terme, sans report de symptômes etc...), mais je ne supporte pas la démarche des TCC (pour moi hein, si les gens qui y ont recours en retirent qqch tant mieux pour eux, vraiment), je me connais assez pour savoir que je réagirais très négativement face à ce type de méthode. (Mon psy n'est pas excessivement interventionniste comme on peut l'imaginer, et c'est presque déjà trop pour moi..)
Je trouve cette vision de la psychanalyse assez caricaturale, mais je crois que c'est parce qu'on n'utilise pas les bons critères. On entend souvent dire du mal de la psychanalyse parce que ça dure longtemps, tout ça pour se comprendre et sans garantie que ça aboutisse à une meilleure réussite sociale, c'est pas très bien vu dans la société actuelle de dépenser autant de temps et d'argent dans un but "non productif". C'est sûr qu'une psychanalyse ne va pas être "efficace" pour changer du tout au tout, dépasser ses peurs etc. en quelques mois. Est-ce que ça veut dire que ça ne sert à rien et que c'est qu'une arnaque ? Je ne crois pas. Je pense que la psychanalyse et les TCC ne répondent pas aux mêmes besoins, donc quand on les compare la démarche même est biaisée.
En fait "la psychanalyse ne fonctionne pas sur la phobie sociale" est une affirmation juste si on considère que la seule chose à faire c'est de se pousser coûte que coûte à "sortir" de la phobie sociale en dépassant ses peurs le plus vite possible. Mais je ne pense pas qu'il suffit de faire faire une TCC à tout phobique social pour qu'il s'en sorte ; je pense que ça ne correspond qu'à celleux qui sont déjà, par eux-mêmes, dans ce type de dynamique. (Ce qui expliquerait le taux de réussite, vu que celleux qui y ont recours sont déjà "aptes" à faire cette démarche, donc c'est souvent bien ce qui leur correspond à ce moment là.)
Ce n'est pas du tout la même démarche d'aller chercher un accompagnement pour remplir des objectifs précis qu'on est capable de se fixer et de désirer suffisamment pour déployer les efforts nécessaires, et d'aller chercher une écoute, un dialogue, un regard extérieur et désintéressé sur notre vie pour essayer de se comprendre, de faire un peu la paix avec soi-même, et éventuellement chercher une porte de sortie, ou au moins la capacité de l'envisager et de la chercher. La phobie sociale n'étant à mes yeux qu'un symptôme, qui peut résulter de plein de choses différentes et qui s'inscrit dans un ensemble assez particulier selon les personnes, on ne peut pas attribuer la "bonne" réponse à apporter juste sur cette base (comme "phobie sociale = TCC et surtout pas psychanalyse", ou l'inverse d'ailleurs.)
 
Les TCC peuvent être efficaces, j'en conviens, mais n'interviennent qu'à la toute fin du parcours du malade handicapé. Comme pour une jambe cassé, il s'agit de réadapter. Si le malade n'a pas, auparavant, suivi le reste du parcours du combattant qui mène à la guérison - et qui lui peut prendre de nombreuses années -, je doute qu'il puisse, comme tu le disais toi-même, être à même de faire ces nombreux efforts supplémentaire. On ne va pas en thérapie comme on va chez le coiffeur (quoi que dans mon cas...), et on n'en tire les bénéfices qu'en étant entièrement engagé dans le processus (vouloir (re)devenir "normal", tout ça tout ça).

Enfin au final, car Shaar-Lun m'a doublé, je rejoins ce qu'elle dit : il s'agit bien de pouvoir et vouloir rentrer dans ces démarches pour en tirer des bénéfices, d'où, s'il y a des chiffres pour le "prouver", leurs efficacités.
 
Pour avoir expérimenté les TCC, de la psychothérapie en face à face et une approche psychanalytique (bien que pas une psychanalyse) des mes soucis, je dois dire que les TCC m'ont beaucoup apporté et que l'approche psychanalytique beaucoup mais vraiment beaucoup moins. Je dirais presque que la psychanalyse ne sert pas à soigner, juste à comprendre et qu'en ce sens, ce n'est pas vraiment une thérapie ou alors une thérapie de vie, mais pas celle d'une personne souffrant d'une pathologie spécifique.
Je dirais l'inverse de Moni, qu'il vaudrait mieux mettre la tête hors de l'eau dans un premier temps avec des TCC qui répondent à des besoins précis sur du court ou moyen terme et suivre ensuite une psychanalyse pour approfondir l'étude de son mal-être. L'intérêt premier de la personne qui souffre, qui souffre vraiment intensément je veux dire (pas le mal-être ordinaire que tout le monde peut éprouver), c'est tout de même d'abord de moins souffrir.
Enfin, je ne ressens pour ma part pas du tout le besoin de psychanalyse qui n'est pour moi qu'une compréhension "intellectualisante" (désolé pour la connotation péjorative mais j'ai un petit grief contre un psy d'orientation psychanalytique) de l'être, je préfère comprendre mon être en le ressentant, l'éprouvant et le vivant dans l'instant plutôt qu'en le disséquant. Bon, j'admets ne pas être psychanalysophile.
Si d'autres y trouvent leur compte, c'est très bien comme ça néanmoins.
 
Ayant tendance à aller "mal" jusqu'à finir aux urgences avant même d'avoir pu faire les démarches pour aller mieux, je me vois mal commencer par les TCC. Déjà passer un coup de fil pour prendre rendez-vous est totalement hors de question lorsque le besoin se fait le plus crucial. Mais je comprend ce que tu dis, et je comprend que ça puisse être comme ça pour d'autres que moi.
Pour ce qui est de la psychanalyse à proprement parlé, je n'en fait pas moi-même l'expérience (psychiatre et psychologue mais pas psychanalyste) et je ne suis pas particulièrement psychanalysophile non plus, mais il faut de tout pour faire un monde ! (⌒▽⌒)
 
Non mais d'accord Moni, évidemment qu'en cas d'urgence, c'est pas les TCC qui vont t'aider sur le coup. Je parlais de TCC comme traitement dans une première période quand les troubles sont identifiés, pas au moment d'une crise où bien souvent c'est plutôt une injection qu'on va te donner (encore que je ne sache pas de quoi tu parles). Disons qu'avec la TCC, en relativement peu de temps (quelques semaines, quelques mois), tu peux dans la plupart des cas (sauf incapacité à accomplir les exercices demandés ce qui peut aussi arriver) tenir la tête hors du guidon pour entreprendre autre chose de plus approfondi si tu veux. Enfin, tout ça ne vaut qu'en cas de troubles essentiellement psy parce que les thérapies psy pour des troubles à répercussion psy mais qui auraient d'autres origines (comme cela fut mon cas) ne sont finalement qu'un soutien qui ne peut pas guérir quoi que ce soit.
 
On est d'accord :)
Quand je dis que je me retrouve aux urgences c'est que je ne suis pas en mesure de faire les démarches pour obtenir des soins avant qu'il ne soit trop tard. C'est un peu le problème avec les phobies ou les dépressions : nous sommes des dangers pour nous-même.
 
Ben moi je me sens incapable de faire une TCC et j'ai besoin du soutien d'un psy, pas par souci d"intellectualisation" (je t'assure que c'est vraiment pas mon trip non plus) mais parce que pouvoir parler de ce que je vis, avoir un soutien fiable et une reconnaissance de ce que je vis est vital pour moi. Et parce que ça me permet justement d'essayer de me reconnecter à moi-même, sans rentrer dans les détails. Je crois vraiment pas que ça soit une question de degré de souffrance. (Je déteste qu'on hiérarchise les souffrances des gens.) Enfin bref.
 
Ça dépend un peu des personnes, des problèmes à affronter et puis des thérapeutes aussi non ?
Certaines personnes ont des phobies d'origine traumatique et d'autres d'origine psychanalytique (enfin, je ne sais pas si c'est les bons termes, j'espère que vous comprenez ce que je veux dire). Ça ne se prend pas en charge de la même façon. Et quel que soit le traitement, la relation thérapeutique (donc la confiance et la personne) priment.
A toutes fins utiles, parce que pas très connu et surtout très nouveau en France, une approche pluridisciplinaire des personnes psychotraumatisées (ie victimes de trauma répétés et non uniques). Ils font de la prise en charge et aussi de la formation de soignants :
http://www.institutdevictimologie.fr/tr ... ue_69.html
 
Désolé Shaar-Lun, j'ai pas l'impression de hiérarchiser. Je fais juste une différence entre mal-être "ordinaire" (des hauts et des bas comme tout le monde a) et mal-être on va dire pathologique qui peut entrainer des états terribles (j'ai connu ça, je dirais même des états "infernaux" pour donner une image) et du coup, je rejoins entièrement Moni sur le fait que quand on a une crise, c'est ingérable soi-même sur le coup et c'est alors les médocs. Enfin, je sais pas mais je souhaite à personne de connaître ce que j'ai connu et je dois avouer que cela me semble un summum de la souffrance psy (même si j'imagine qu'il peut exister encore pire), et pas seulement psy d'ailleurs mais passons... voilà, ça me semble pas tenir de la souffrance "ordinaire" en fait. Je trouverais aussi violent qu'on me dise que finalement, c'était pas grand chose, c'était ordinaire, que tout le monde connait ce genre de truc, parce que franchement, je doute que ce soit vrai, et j'aurais l'impression que quelqu'un qui me dirait ça, il me dépossèderait de ma souffrance.
Mais j'ai aussi éprouvé le besoin de parler longuement avec des psys divers en face à face, longtemps, sans TCC, avant et après en avoir fait d'ailleurs des TCC. J'étais quand même hyper content qu'à un moment on me propose quelque chose pour que ça aille mieux, quelque chose que je peux faire chez moi aussi sans avoir systématiquement recours à un psy, donc je ne dénigre pas du tout le suivi thérapeutique en face à face ou même psychanalytique, n'empêche que c'est pas suffisant, du moins pour moi, c'était juste un soutien.

Pour l'intellectualisation, je parlais seulement de la psychanalyse, mais c'est peut-être de ça dont tu veux parler. En tous cas, je vois pas comment la psychanalyse peut aider quelqu'un qui a connu les états que j'ai connus. Je veux bien croire que ça aide à vivre mais pas à surmonter des crises comme celles-là.
 
Je ne sais pas pourquoi tu insistes dans ce sens, je te dis juste de ne pas préjuger du degré de souffrance endurée par les autres sous prétexte qu'illes n'y réagissent pas de la même façon que toi ou qu'illes ne vont pas vers les mêmes "aides". Tu imagines bien que si je suis une psychanalyse c'est parce que j'espère que ça pourra me permettre d'éviter les crises et d'aller mieux, à long terme. Évidemment, en période de crise la seule chose que ça peut apporter c'est la présence de quelqu'un qui répond toujours à l'appel (pas forcément à la portée des proches qui peuvent vite être dépassés) mais ça suffit pas forcément et j'ai déjà eu recours à des médocs et me suis déjà retrouvée aux urgences, je connais aussi, mais je disais justement qu'un suivi psychanalytique pouvait aider certaines personnes sur le long terme mais je n'ai jamais dit que ça pouvait résoudre les crises sur le court terme, ni que ça correspondait à tout le monde. J'en ai juste marre d'entendre toujours les mêmes préjugés là-dessus. Après encore une fois ça dépend des gens, des causes etc., et visiblement c'est ailleurs que tu as trouvé l'aide dont tu avais besoin et c'est très bien que tu aies trouvé, mais tout le monde n'a pas la même histoire. Enfin j'ai l'impression d'avoir suffisamment explicité ma position mais j'ai l'impression que c'est inaudible et je n'ai pas envie de m'exposer davantage donc je vais m'arrêter là sur le sujet.
 
Désolé de t'avoir heurtée Shaar-Lun, sans doute ces questions sont-elles trop à fleur de peau pour moi. Je ne veux et ne peux pas répondre à ta place sur ce que t'apporte la psychanalyse sur le long terme en effet. Excuse-moi, tu veux bien ?
 
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