Argument "foutage de gueule"

  • Auteur de la discussion tom
  • Date de début
Ah Tom si tu savais à quel point je te comprends!

J'ai eu droit il y a deux jours, à la suite d'une conversation brûlante entrecoupée de tous les clichés inconditionnels du genre ("c'est pas naturel" "la viande c'est trop bon et ça rend fort, je pourrais jamais m'en passer" "les animaux ne ressentent pas la douleur comme nous" et le fameux cri de la carotte "tu fais aussi souffrir les plantes", et j'en passe) à une phrase de clôture mémorable : "nous, on aime pas les légumes, de toute façon!"

Hum ça me fait tellement rire que j'oublie d'en désespérer ... Je leur en veux même pas -plus-, je suis juste infiniment triste en face d'une telle bêtise, et revendiquée en plus ...
 
Pour ma part, je rencontre pour le moment des réactions bien différentes : ça va de la surprise "ah ben c'est fou ça dis donc!" à des réactions de mépris.
Ma pote végé me dit clairement qu'à ces yeux, les pires réactions ne viennent pas de ceux qui en ont rien à foutre des animaux, mais de ceux qui savent au fond d'eux mêmes que c'est mal et qui préfèrent se moquer pour refouler leur propre honte.
J'ai eu droit à tous les arguments pourris précités dans vos post... et vu que je suis fraichement débarquées dans ma nouvelle vie de végétarienne (14 jours! yes!) j'ai pas encore les arguments écologiques et de santé en tête car pour moi, la seule motivation pour le moment est de ne plus être commanditaire de meurtres en série et de souffrances.
Par contre, c'est clair que je ris dans ma barbe (c'est une image, je suis une fille donc je n'ai pas de barbe...) quand des carnivores, abonnés aux barbecues et à mac do, en net surpoid, me disent que c'est bon pour la santé la viande... hummm... miam miam... C'est ça ouais!
 
clocloclo":12kbgarf a dit:
Pour ma part, je rencontre pour le moment des réactions bien différentes : ça va de la surprise "ah ben c'est fou ça dis donc!" à des réactions de mépris.
Ma pote végé me dit clairement qu'à ces yeux, les pires réactions ne viennent pas de ceux qui en ont rien à foutre des animaux, mais de ceux qui savent au fond d'eux mêmes que c'est mal et qui préfèrent se moquer pour refouler leur propre honte.
J'ai eu droit à tous les arguments pourris précités dans vos post... et vu que je suis fraichement débarquées dans ma nouvelle vie de végétarienne (14 jours! yes!) j'ai pas encore les arguments écologiques et de santé en tête car pour moi, la seule motivation pour le moment est de ne plus être commanditaire de meurtres en série et de souffrances.
Par contre, c'est clair que je ris dans ma barbe (c'est une image, je suis une fille donc je n'ai pas de barbe...) quand des carnivores, abonnés aux barbecues et à mac do, en net surpoid, me disent que c'est bon pour la santé la viande... hummm... miam miam... C'est ça ouais!
Il faut leur dire que tu n'as pas envie de faire une cure d'antibiotique et de finir tes jour dans un service de cardiologie.

Tu devrais lire l'article sur le président slovenne qui se trouve sur ce site.
Il résume très bien l'utilité d'être végétarien. Tu y trouveras quelques arguments intéressants.
 
En fait, j'ai simplement hâte d'être à au moins quelques mois de végétarisme et de montrer à mes détracteurs ô combien je me porte bien!
Suite à une nouvelle discussion entre amis ce week-end, j'ai quand même entendu dire "ah ben de toute façon, après la clope, la viande, on va finir par plus avoir le droit de rien faire!"
Si si, chacun est libre de choisir sa mort, du moment que ça n'empiète pas sur la vie des autres... Dans le cas de la clope, ça empiète sur ma vie puisque non-fumeuse et asthmatique, je suis entourée de fumeur depuis ma naissance(papa, maman, frerot, chéri...) qui me pourrissent mon atmosphère et compromettent gravement mon espérance de vie. Dans le cas de la consommation de viande, je crois que ça empiète gravement sur la vie des vaches, des cochons et autres futures paupiettes non?
Tout ça pour en venir au fait que certains perçoivent le régime végétarien comme une privation alors que c'est l'inverse : l'ouverture qu'il procure vers une conscience nouvelle et des saveurs ignorées est une vraie libération!

ps: ça fait plusieurs post que j'envoie où je cite les interventions de mon entourage qui sont vraiment pitoyables, mais je tiens à préciser que je ne compte pas changer d'amis, parce qu'à part leur tendance à manger des animaux décédées, ils sont vraiment supers mes potes!
 
c'est vrai qu'avec l'interdiction de fumer dans les lieux publiques est arrivée la nouvelle race des défenseurs de la liberté (enfin, de leur liberté!), les "on peut plus fumer, on peut plus boire, on veut nous empêcher de vivre!".
Ils me ferraient encore plus rire si c'étaient pas les premiers à t'emm**der parce qu'il y a pas de viande dans ton assiette et que tu sais pas vivre (selon leur dire).
d'ailleurs ceux là j'aime bien leur dire que je suis pour qu'on les empêche de fumer si ça peut m'éviter de cotiser pour leur traitement anti-cancer (faut être mesquin pour leur couper le sifflet)

je tiens quand même à signaler que mon message ne vient pas d'UNE mauvaise expérience avec UNE personne mais de plusieurs expériences et de moults observations qui m'ont conduit à distinguer un modèle type (si ça interresse un sociologue j'ai plein de modèles à lui présenter...)
 
cannelle":36t2nj8s a dit:
et "l'instinct de prédateur" (là j'étais vraiment sur le c...)
Il faut expliquer aussi qu'il existe l'instinct de reproduction :tongue: et que par conséquent s'il y a des violeurs, c'est tout à fait normal, il ne faut rien y changer...l'homme est un prédateur... >:)
 
Singh":2s28xf17 a dit:
Il faut expliquer aussi qu'il existe l'instinct de reproduction :tongue: et que par conséquent s'il y a des violeurs, c'est tout à fait normal, il ne faut rien y changer...l'homme est un prédateur... >:)
Tout à fait d'accord avec toi Singh. Je ne manque jamais de le faire remarquer lors de conversations avec des proches.
Si l'homme accepte d'être un prédateur vis à vis des animaux, il doit alors accepter d'être la proie d'un prédateur.
Mais voilà, pas facile d'accepter quand on est du mauvais côté de la barrière!
 
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