tom
Élève des carottes
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Je reposte derrière mon post après avoir lu la page dont GTof nous a mis le lien sur veggiepride, car ils démontent à peu près les arguments auxquels je pensais...
Pourtant, est-ce qu'être végé contre la souffrance animale et la consommation de viande est le seul argument qui compte ? Je veux dire, les 22% d'indiens qui sont végés en grande partie pour une question de culture et de tradition religieuse (enfin je pensais...) ou ceux qui le sont pour avoir moins de chance de faire un infarctus le font-ils pour de mauvaises raisons ? Est-ce que la seule chose qui compte est de faire avancer la cause des animaux, ou de devenir végé (quelque soit la bonne raison) ?
Ce genre d'arguments pose une autre question, qui est peut-être LA bonne : j'ai l'impression que nous basons notre façon de vivre son végétarisme selon le degré de changement dont nous croyons les hommes capables. Un exemple pour m'expliquer...
Si ont croit que les hommes sont capables de se révolter contre la souffrance animale et ne plus du tout manger de viande, ou alors si on pense qu'on pourra obliger les gens à ne plus manger de viande du tout, alors on mettra tous nos efforts pour empêcher la production complète de viande. C'est évidemment ce que je souhaite dans mes rêves...
Je pense pour l'instant qu'il est plus vraisemblable qu'on nous écoute et qu'on ne nous stygmatise pas en se mettant des objectifs légitimes, logiques, atteignables même pour les carnivores et favorisant QUAND-MÊME la cause animale (à mon sens) : abolir la souffrance pendant le transport, la manipulation hormonale et autres pendant l'élevage, l'élevage intensif, et l'abattage inhumain. Si les hommes consommaient moitié moins de viande, si les animaux étaient élevés en enclos et non en cage, et si l'abattage était immédiat en prenant un temps minimum pour qu'aucun abattage ne se transforme en carnage et autre étouffement hémorragique, ça adoucirait déjà mes cauchemars...
Je pense que de toute façon l'homme sera amené peu à peu à se civiliser... Mais je pense qu'on en est encore au moyen-âge du point de vue de l'attention aux autres êtres vivants. L'homme a un trop grand passé meutrier pour changer comme ça du jour au lendemain justement. Ce serait bien que tout le monde soit végé pour de bonnes raisons, mais je trouve qu'un végé "pour convenances personnelles" c'est toujours ça de gagné, et qu'un carnivore peut tout aussi bien s'offusquer des maltraitances animales qu'un végé... Après tout c'est lui qui bouffe sa viande, je ne trouve pas qu'il y ait de contradiction.
Et en admettant qu'on arrive à faire une loi qui interdisse de tuer tout animal, je pense que l'homme reste assez pervers pour estimer qu'on n'a plus besoin es animaux et éradiquer nos vaches, moutons et autres cochons ! Et moi je veux les garder (vivants de préférence).
Pourtant, est-ce qu'être végé contre la souffrance animale et la consommation de viande est le seul argument qui compte ? Je veux dire, les 22% d'indiens qui sont végés en grande partie pour une question de culture et de tradition religieuse (enfin je pensais...) ou ceux qui le sont pour avoir moins de chance de faire un infarctus le font-ils pour de mauvaises raisons ? Est-ce que la seule chose qui compte est de faire avancer la cause des animaux, ou de devenir végé (quelque soit la bonne raison) ?
Ce genre d'arguments pose une autre question, qui est peut-être LA bonne : j'ai l'impression que nous basons notre façon de vivre son végétarisme selon le degré de changement dont nous croyons les hommes capables. Un exemple pour m'expliquer...
Si ont croit que les hommes sont capables de se révolter contre la souffrance animale et ne plus du tout manger de viande, ou alors si on pense qu'on pourra obliger les gens à ne plus manger de viande du tout, alors on mettra tous nos efforts pour empêcher la production complète de viande. C'est évidemment ce que je souhaite dans mes rêves...
Je pense pour l'instant qu'il est plus vraisemblable qu'on nous écoute et qu'on ne nous stygmatise pas en se mettant des objectifs légitimes, logiques, atteignables même pour les carnivores et favorisant QUAND-MÊME la cause animale (à mon sens) : abolir la souffrance pendant le transport, la manipulation hormonale et autres pendant l'élevage, l'élevage intensif, et l'abattage inhumain. Si les hommes consommaient moitié moins de viande, si les animaux étaient élevés en enclos et non en cage, et si l'abattage était immédiat en prenant un temps minimum pour qu'aucun abattage ne se transforme en carnage et autre étouffement hémorragique, ça adoucirait déjà mes cauchemars...
Je pense que de toute façon l'homme sera amené peu à peu à se civiliser... Mais je pense qu'on en est encore au moyen-âge du point de vue de l'attention aux autres êtres vivants. L'homme a un trop grand passé meutrier pour changer comme ça du jour au lendemain justement. Ce serait bien que tout le monde soit végé pour de bonnes raisons, mais je trouve qu'un végé "pour convenances personnelles" c'est toujours ça de gagné, et qu'un carnivore peut tout aussi bien s'offusquer des maltraitances animales qu'un végé... Après tout c'est lui qui bouffe sa viande, je ne trouve pas qu'il y ait de contradiction.
Et en admettant qu'on arrive à faire une loi qui interdisse de tuer tout animal, je pense que l'homme reste assez pervers pour estimer qu'on n'a plus besoin es animaux et éradiquer nos vaches, moutons et autres cochons ! Et moi je veux les garder (vivants de préférence).