Pourquoi j'ai choisi d'être omnivore (ou: réponses au proselytisme VG)

Ce joli bouquin Nicollas, (Meat, A begnin extravagance) ne servira qu'à diviser perma pro et anti viande, et à l'industrie à trouver des portes de sorties techniques et à se justifier. Je ne vois pas l'intérêt de le promouvoir... Mais chacun voit midi, comme on le disait ailleurs.
Quel intérêt de remettre en cause tout végétarisme... Ne pas perdre de vu que pour que ce développe la permaculture et disparaisse l'industrie de la viande, la consommation de viande devra diminuer drastiquement, et une bonne partie de l'humanité rester ou devenir végétarienne, autant que ce soit par choix... Pourquoi remettre ça en cause, c'est absolument contre productif.
Que ceux qui ne veulent pas se passer de viande se débrouillent avec ça au mieux pour leur conscience, c'est ce que tu sembles faire et je ne saurais dépenser assez d'énergie pour déployer un argumentaire antispéciste pour t'en convaincre, je sais simplement qu'ayant tué et ressenti comme une immense déchirure, je ne veux pas le faire et n'imposerais à personne de le faire pour moi.
 
Nicollas
j'ai assisté à abattage d'un poulet et d'un cochon, que j'ai ensuite dépecés. Je pense que je pourrais le faire, et comme ce sont les élevages que je souhaite faire à court et long terme, je suis plutôt confiant.
Je pense qu'il y a une différence importante entre assister et faire. En tauromachie, il y a plus de personnes dans les gradins que dans l'arène. Je parle de tuer, les yeux dans les yeux, et non pas à 50 mêtres comme les chasseurs. Après, une fois que quelqu'un en a pris l'habitude, le regard de l'autre s'oublie comme dans les abattoirs et autres lieux de mort.
 
kerloen":33fju02z a dit:
Ce joli bouquin Nicollas, (Meat, A begnin extravagance) ne servira qu'à diviser perma pro et anti viande, et à l'industrie à trouver des portes de sorties techniques et à se justifier. Je ne vois pas l'intérêt de le promouvoir... Mais chacun voit midi, comme on le disait ailleurs.
Il sert à rectifier certains chiffres, et à en mettre là où il en manque (par exemple la quantité de viande qui peut etre produite sans alimentation comestible pour l'Homme)

Quel intérêt de remettre en cause tout végétarisme...
Je ne remets pas en cause le végétarisme,
je ne remets pas en cause le végétalisme ou le veganisme à titre personnel,
je remets en cause le prosélytisme vegan qui veut convertir la société ou le monde à cette idéologie, sans aucune contextualisation.

Ne pas perdre de vu que pour que ce développe la permaculture et disparaisse l'industrie de la viande, la consommation de viande devra diminuer drastiquement, et une bonne partie de l'humanité rester ou devenir végétarienne, autant que ce soit par choix... Pourquoi remettre ça en cause, c'est absolument contre productif.
D'où tires tu ces conclusions ? C'est pour ça que le bouquin de Fairlie est important, parce qu'il va réellement chercher des chiffres, et lieu de vagues formules tirées du chapeau.


Que ceux qui ne veulent pas se passer de viande se débrouillent avec ça au mieux pour leur conscience, c'est ce que tu sembles faire et je ne saurais dépenser assez d'énergie pour déployer un argumentaire antispéciste pour t'en convaincre, je sais simplement qu'ayant tué et ressenti comme une immense déchirure, je ne veux pas le faire et n'imposerais à personne de le faire pour moi.
C'est tout à ton honneur
 
janic":2b3297g1 a dit:
Nicollas
j'ai assisté à abattage d'un poulet et d'un cochon, que j'ai ensuite dépecés. Je pense que je pourrais le faire, et comme ce sont les élevages que je souhaite faire à court et long terme, je suis plutôt confiant.
Je pense qu'il y a une différence importante entre assister et faire. En tauromachie, il y a plus de personnes dans les gradins que dans l'arène
Sauf que dans l'arène, les spectateurs ne se projettent pas comme futurs acteurs.

Enfin on verra bien, si j'arrive pas à tuer mes bêtes, il y a des chances que je finisse végétarien.
 
Nicollas
Enfin on verra bien, si j'arrive pas à tuer mes bêtes, il y a des chances que je finisse végétarien
Facile à savoir. Si tu as des jeunes enfants (?) les emmènerais-tu visiter un abattoir (où les conditions d'abattages seraient tip top)?
 
janic":w81vbw8h a dit:
Nicollas
Enfin on verra bien, si j'arrive pas à tuer mes bêtes, il y a des chances que je finisse végétarien
Facile à savoir. Si tu as des jeunes enfants (?) les emmènerais-tu visiter un abattoir (où les conditions d'abattages seraient tip top)?
J'ai du mal a faire le lien entre tuer des animaux soi-même et l'abattoir, et ma relation à la bête et les jeunes enfants
 
Nicollas
J'ai du mal a faire le lien entre tuer des animaux soi-même et l'abattoir, et ma relation à la bête et les jeunes enfants
C'est logique en soi. Je m'explique: la plupart des omnivores se reconnaissent comme tels tant qu'ils n'ont pas à aller jusqu'au bout de leur démarche et ils font faire "le sale boulot" par d'autres(ce n'est pas seulement mon point de vue, mais exprimé de façon plus pudique par tous mes anciens collègues hommes ou femmes omnis). D'où la relation entre tuer soi-même et l'abattoir.
Ensuite, en tant que végé, je n'éprouve aucune gène ou répulsion à cueillir ou faire cueillir des fruits à mes enfants ou ramasser une salade au jardin. Donc logiquement un omni doit pouvoir faire la même chose avec ses enfants avec sa nourriture, animaux y compris. Si ce n’est pas le cas c’est qu’il y a une incohérence quelque part.
Par ailleurs tu auras pût remarquer, lors des émissions visuelles sur la nourriture que lorsqu’il s’agit de montrer un maraicher cueillir des salades dans son potager, il n’y a aucune mise en garde ; mais si il y est montré un abattage d’animal, il est conseillé d’éloigner les enfants (et encore les passages en question seront très pudiques et superficiels). Donc, il y a un manque de cohérence là aussi entre dire mais ne pas regarder et plus encore de faire.
La question que je t’ai posé (as-tu tué ta nourriture ?) est aussi valable pour tous les autres consommateurs de viandes, de végétaux ou de fruits, enfants y compris.
 
en fait, je ne comprends pas pourquoi tu viens nous parler de ton omnivorisme.

tu préfères satisfaire ton petit plaisir égoïste, en élevant et tuant un animal, alors que l'on trouve tout ce qu'il nous faut dans le règne végétal (à part la B12).
c'est de la souffrance, de l'exploitation, de la pollution, de la déforestation... inutile.
 
@Ingrid: choix a été fait de laisser à chacun la possibilité de s'exprimer, et je trouve qu'il s'agit d'une bonne chose. On ne peut pas demander à quelqu'un d'écouter ce que l'on a à dire si on refuse que lui puisse faire de même.
 
janic":2bru4j75 a dit:
Nicollas
J'ai du mal a faire le lien entre tuer des animaux soi-même et l'abattoir, et ma relation à la bête et les jeunes enfants
C'est logique en soi. Je m'explique: la plupart des omnivores se reconnaissent comme tels tant qu'ils n'ont pas à aller jusqu'au bout de leur démarche et ils font faire "le sale boulot" par d'autres(ce n'est pas seulement mon point de vue, mais exprimé de façon plus pudique par tous mes anciens collègues hommes ou femmes omnis).
Je suis d'accord que tuer un animal n'est pas anodin, mais si jamais tu as le vertige, est-ce que tu vas t'interdire de payer des ouvriers pour refaire la façade de ta maison ?
Les abattages en série doivent être traumatisants pour les employés (comme toutes les tâches à la chaîne), mais par exemple le saigneur de cochon que j'ai vu à l'œuvre n'étais absolument pas dégouter de son "boulot" (en fait c'est un travail en plus au noir). Ce n'était ni de "l'auto-fait", ni de l'industriel, c'était au milieu, "artisanal" en quelque sorte.

D'où la relation entre tuer soi-même et l'abattoir.
Sauf que ce ne sont carrément pas les mêmes façons de faire entre une production domestique et commerciale


Par ailleurs tu auras pût remarquer, lors des émissions visuelles sur la nourriture que lorsqu’il s’agit de montrer un maraicher cueillir des salades dans son potager, il n’y a aucune mise en garde ; mais si il y est montré un abattage d’animal, il est conseillé d’éloigner les enfants (et encore les passages en question seront très pudiques et superficiels). Donc, il y a un manque de cohérence là aussi entre dire mais ne pas regarder et plus encore de faire.
La question que je t’ai posé (as-tu tué ta nourriture ?) est aussi valable pour tous les autres consommateurs de viandes, de végétaux ou de fruits, enfants y compris.
Si tu prends en compte les critères télévisuels pour prendre en compte ce qui est juste de faire ...
A la campagne, on éloigne pas les enfants, ça c'est une conséquence de l'urbanisation et de l'industrialisation.
Si les enfants ne participe pas à l'abattage d'animaux, c'est juste parce que ça demande une certaine dextérité, que ça implique des objets tranchants, et que ça peut être dangereux pour eux.
 
Nicollas":1rsrpjwv a dit:
janic":1rsrpjwv a dit:
Nicollas
J'ai du mal a faire le lien entre tuer des animaux soi-même et l'abattoir, et ma relation à la bête et les jeunes enfants
C'est logique en soi. Je m'explique: la plupart des omnivores se reconnaissent comme tels tant qu'ils n'ont pas à aller jusqu'au bout de leur démarche et ils font faire "le sale boulot" par d'autres(ce n'est pas seulement mon point de vue, mais exprimé de façon plus pudique par tous mes anciens collègues hommes ou femmes omnis).
Je suis d'accord que tuer un animal n'est pas anodin, mais si jamais tu as le vertige, est-ce que tu vas t'interdire de payer des ouvriers pour refaire la façade de ta maison ?
Aucun rapport =/

D'un côté, on parle de tuer par gourmandise ou plaisir, de l'autre d'une simple peur du vide qui n'entraîne pas (forcément) la mort...
 
Foxy Fox":1bh312mo a dit:
D'un côté, on parle de tuer par gourmandise ou plaisir
l'intolérance de certains végé me sidère ...

Donc une fois pour toute, j'envisage de tuer des animaux pour d'autres raisons que la gourmandise ou le plaisir. J'ai comme projet de m'installer sur un hectare de terre, et de subvenir aux besoins de ma famille, et d'autres personnes concernant les surplus.
Dans cette optique, les animaux sont à la fois des sources de nourriture, de services écologiques, de résilience et de plaisir (cadre de vie). Je n'apprécie pas vraiment que certains viennent me faire la morale, confortablement assis dans leurs immeubles de Strasbourg ou Paris XV, et qu'entre eux et moi, il y en a un qui va PRODUIRE de la nourriture, alors que d'autres vont simplement siphonner tout ce qui se trouve aux alentours, parce que leur mode de vie ne leur permet même plus de subvenir à leurs besoins, ce que n'importe quel être humain était capable de faire il n'y a pas si longtemps. Alors oui, soyez vegan, c'est ce que vous pouvez faire de mieux pour limiter votre impact écrasant de citadins, mais ne venez pas faire la morale aux autres et imposer vos positions, car vous n'avez manifestement pas tout compris des enjeux agricoles, écologiques, énergétiques et ruraux, qui ne se limite pas aux fois qu'on peut faire dans son supermaché, sa boutique bio ou végé ...
 
y en a un qui va PRODUIRE de la nourriture, alors que d'autres vont simplement draguer tout ce qui se trouve aux alentours
Donc pour toi, les citadins (ou plutôt citadines?) ne foutent rien d'autre de leur vies qu'à draguer (ou bien sous-entendais tu s'envoyer en l'air?)?
Désolée de te décevoir, mais je fout autre chose de mes journées, et ce n'est pas me pomponner!
Après, si tu veux, on a qu'à tous revenir à l'époque où la société était d'avantage orientée vers une société agricole, où l'on était dépendant des récoltes, sans tracteurs (ou peu), avec 15 "bons gars" de la ferme pendant que les femmes le plus âgées font la cuisine et que les jeunes aident aux champs!
Tant mieux si c'est ton trip (je suppose que tu es plus âgé que moi, donc moins attirés par les centres attractifs tel que la ville comme les jeunes de mon âge), mais pour l'instant, ce n'est pas prévu pour moi!


Et d'où je t'ai fais la morale? J'ai parlé de la différence qu'il y avait entre les deux arguments que tu as cité!
C'est du même genre que si tu avais parlé de la différence entre la traite des noirs ou bien avoir peur du noir. Tu vois mieux la différence là?
 
Foxy Fox":2asn1wxw a dit:
y en a un qui va PRODUIRE de la nourriture, alors que d'autres vont simplement draguer tout ce qui se trouve aux alentours
Donc pour toi, les citadins (ou plutôt citadines?) ne foutent rien d'autre de leur vies qu'à draguer (ou bien sous-entendais tu s'envoyer en l'air?)?
Haha. Non en fait j'utilisais draguer dans le sens "ramener à soi", mais ça peut prêter à confusion.
 
T'es québécois ou c'est une expression qui t'es propre?
Ou alors, tu utilisais le verbe draguer au sens de la pêche?

C'est vrai qu'habituellement, le sens populaire est plutôt celui de la séduction, donc oui, ça porte à confusion X3
 
Foxy Fox":3m9vk9gz a dit:
T'es québécois ou c'est une expression qui t'es propre?
Ou alors, tu utilisais le verbe draguer au sens de la pêche?

C'est vrai qu'habituellement, le sens populaire est plutôt celui de la séduction, donc oui, ça porte à confusion X3
Euh non "draguer" c'est ramener à soi en français, il a dévié en séduction et non l'inverse ^^
Quand on cherche un corps on drague un étang par exemple ... donc nicollas l'a employé de manière correcte.
 
Nicollas
Ta logique me plait même si sur certains points elle est en décalage avec une certaine réalité.
Je suis d'accord que tuer un animal n'est pas anodin,
C’est le fait de tuer qui n’est pas anodin, celui de l’animal n’est qu’une tuerie parmi d’autres.
Les abattages en série doivent être traumatisants pour les employés (comme toutes les tâches à la chaîne),
Là, c’est comparer fusil et mitrailleuse, je ne sais pas si c’est plus traumatisant pour le mitrailleur
mais par exemple le saigneur de cochon que j'ai vu à l'œuvre n'étais absolument pas dégouter de son "boulot" (en fait c'est un travail en plus au noir). Ce n'était ni de "l'auto-fait", ni de l'industriel, c'était au milieu, "artisanal" en quelque sorte.
S’il était dégouté, il ne le ferait pas, ça c’est évident; mais c'est aussi évident que quelqu'un d'autre le ferait à sa place.
D'où la relation entre tuer soi-même et l'abattoir.
Sauf que ce ne sont carrément pas les mêmes façons de faire entre une production domestique et commerciale
Bien sur, sauf que c’est la forme qui change pas le fond.
Si tu prends en compte les critères télévisuels pour prendre en compte ce qui est juste de faire ...
Ce ne sont pas des critères, simplement un constat que l’abattage est traumatisant pour un enfant, même omni.
A la campagne, on éloigne pas les enfants, ça c'est une conséquence de l'urbanisation et de l'industrialisation.
Là d’accord. Donc si l’on habituait très tôt les enfants urbanisés à voir ces abattages, ils banaliseraient aussi cet acte ?
Ce doit être aussi pour cela qu’on leur met des consoles de jeu meurtriers entre les mains pour qu’ils s’habituent… à tuer, plus tard, on ne sait jamais !
Si les enfants ne participe pas à l'abattage d'animaux, c'est juste parce que ça demande une certaine dextérité, que ça implique des objets tranchants, et que ça peut être dangereux pour eux.
Encore partiellement vrai, mais cela ne demande aucune dextérité pour tuer un poussin par exemple et donc sans danger. Donc le danger cesse à quel âge ? Plus tôt un enfant s’habituera à la mort, plus celle-ci se trouvera banalisée, c’est inévitable!
Ceci dit ta démarche est cohérente avec elle-même, ce qui l'est moins c'est la multitude de ceux qui se retranchent derrière des arguments qui ne tiennent pas la route pour ces urbanisés justement.
C'est ton projet de vie et il est respectable autant que celui qui va travailler dans une centrale nucléaire et qui se nourrira bio. Contradiction apparente ou réelle?
 
janic":2vbogahh a dit:
Si tu prends en compte les critères télévisuels pour prendre en compte ce qui est juste de faire ...
Ce ne sont pas des critères, simplement un constat que l’abattage est traumatisant pour un enfant, même omni.
Il y a des tas de choses qui peuvent être traumatisantes de voir pour des enfants, ça ne veut pas dire que c'est mauvais en soi.


A la campagne, on éloigne pas les enfants, ça c'est une conséquence de l'urbanisation et de l'industrialisation.
Là d’accord. Donc si l’on habituait très tôt les enfants urbanisés à voir ces abattages, ils banaliseraient aussi cet acte ?
Je n'en sais rien je ne suis pas psychologue. Je vois bien l'intérêt pour les enfants campagnards, mais pour les citadins, je ne sais pas à quel point le lien rompu avec l'alimentation peut être rattrapé. Il faudrait toute une éducation qui va de la ferme (mais sans le côté animal de ferme de compagnie) à l'abattoir. Encore faudrait-il que les gens aient envies de montrer ça à leurs enfants, c'est à dire que les conditions d'élevages et d'abattages changent.

Si les enfants ne participe pas à l'abattage d'animaux, c'est juste parce que ça demande une certaine dextérité, que ça implique des objets tranchants, et que ça peut être dangereux pour eux.
Encore partiellement vrai, mais cela ne demande aucune dextérité pour tuer un poussin par exemple et donc sans danger.
Sauf qu'il n'y a que dans l'industrie de la poule pondeuse qu'on tue les poussins. Dans une basse cours familiale (là où les enfants auraient accès aux poussins), les poussins sont gardés et se sont les coqs surnuméraires qui sont mangés (et les poules de réforme).

Donc le danger cesse à quel âge ? Plus tôt un enfant s’habituera à la mort, plus celle-ci se trouvera banalisée, c’est inévitable!
Déjà les enfants sont exposés tôt aux abattages, par contre je ne sais pas à quel âge ils sont sollicités pour tuer les poissons, les lapins ou les poulets...

Ceci dit ta démarche est cohérente avec elle-même, ce qui l'est moins c'est la multitude de ceux qui se retranchent derrière des arguments qui ne tiennent pas la route pour ces urbanisés justement.
Oui. Personnellement pour moi les problèmes viennent surtout de la ville. Et je n'arrive pas à comprendre que quelqu'un qui vit dans Paris XVe, avec une densité énorme, qui vienne m'expliquer comment produire ma nourriture alors qu'il est totalement dépendant de l'extérieur pour ses approvisionnement. Dire que je vais participer à la déforestation avec mes poulets sur mon propre terrain, ça me fait rire (jaune).

C'est ton projet de vie et il est respectable autant que celui qui va travailler dans une centrale nucléaire et qui se nourrira bio. Contradiction apparente ou réelle?
Moi je dirais qu'il l'est plus, mais bon
 
Nicollas":gqri5vhv a dit:
Foxy Fox":gqri5vhv a dit:
D'un côté, on parle de tuer par gourmandise ou plaisir
l'intolérance de certains végé me sidère ...

Donc une fois pour toute, j'envisage de tuer des animaux pour d'autres raisons que la gourmandise ou le plaisir. J'ai comme projet de m'installer sur un hectare de terre, et de subvenir aux besoins de ma famille, et d'autres personnes concernant les surplus.Dans cette optique, les animaux sont à la fois des sources de nourriture, de services écologiques, de résilience et de plaisir (cadre de vie). Je n'apprécie pas vraiment que certains viennent me faire la morale, confortablement assis dans leurs immeubles de Strasbourg ou Paris XV, et qu'entre eux et moi, il y en a un qui va PRODUIRE de la nourriture, alors que d'autres vont simplement siphonner tout ce qui se trouve aux alentours, parce que leur mode de vie ne leur permet même plus de subvenir à leurs besoins, ce que n'importe quel être humain était capable de faire il n'y a pas si longtemps. Alors oui, soyez vegan, c'est ce que vous pouvez faire de mieux pour limiter votre impact écrasant de citadins, mais ne venez pas faire la morale aux autres et imposer vos positions, car vous n'avez manifestement pas tout compris des enjeux agricoles, écologiques, énergétiques et ruraux, qui ne se limite pas aux fois qu'on peut faire dans son supermaché, sa boutique bio ou végé ...
Ben moi aussi , j'ai un hectare , et dans un coin de Colombie très fertile et sans hiver, et pas de production d'animaux d'élevage destinés à mon alimentation mais des légumes en serre et extérieur et fruits ! Il faut 1 hectare au mieux (ce qui est loin d'être ton cas en France) pour une vache dans un champ, le temps que tu attendras pour la sacrifiée et la mangée , j'aurai eu déjà de quoi produire et alimenter toute ma famille et depuis longtemps et une alimentation saine et qui respecte la vie ( juste un détail pour toi , je sais)
Ne te place pas au centre du monde pour ton choix qui n'a rien de personnel ! le cliché végé bobo citadin, ça va bien 5 minutes mais c'est lassant.
Et si tu veux faire des poulets , il faudra bien que tu sois dépendant de l'extérieur pour leur donner au mieux blé ou maïs
 
Nicollas
Il y a des tas de choses qui peuvent être traumatisantes de voir pour des enfants, ça ne veut pas dire que c'est mauvais en soi.
comme par exemple?
 
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