Les raisons qui poussent au végétarisme

alyanne3":mlz0rp89 a dit:
Hanamuri":mlz0rp89 a dit:
Salut SR,

Les raisons de mon végétarisme sont simples: au début il y a eu le goût. Enfant je ne supportait pas l avue du sang dans les steacks que m'apportaient mes parents. Ils m'ont fait comprendre que la viande ça se mangeait comme ça, ce que j'ai refusé, je voulais de la semelle. Je voyais bien à leur tête que quelque chose clochait. J'ai par contre toujours refusé de manger du cheval, depuis mes plus lointains souvenirs. J'ai fini par comprendre que je n'étais pas un mangeur de viande et j'ai arrêté la viande rouge assez tôt. Puis avec l'âge de nouvelles philosophies spirituelles orientales, beaucoup plus riches que les nôtres, m'ont convaincu à la non violence absolue. Tu vas rigoler, mais je fais même attention à ne pas écraser les fourmis en marchant par exemple. Je ne tue pas les araignées chez moi, je les capture avec un pot de confiture vide et les rend à la liberté au fond du jardin. Donc pour ma part, même si le mode de production de la viande changeait en devenant plus "humain", je ne changerai pas mon alimentation car elle résulterait toujours de la mort et la violence faite à un être sensible. Ceci est un point important: les êtres sensibles. Je ne peux me résoudre à les "manger" ou à porter leur peau. En des temps plus reculés ce fût indispensable, certes, mais de nos jours nous pouvons largement nous en passé. En revanche, n'ayant que peu de doute quant à la sensibilité d'une moule ou d'une coquille St Jacques, je m'autorise les fruits de mers, ce qui simplifie mes rapports avec mes amis omnis ;)

Quant à la chasse, si elle devait réellement servir à la régulation des populations, je serai pour à condition qu'elle soit réservée à des professionnels et non des amateurs plus qu'alcoolisés passé 9 heures du matin et de surcroit le mercredi ou le dimanche. Il y a eu en haute garonne un accident encore incroyable cette saison: une famille a retrouvé une balle de fusil de chasse (type sanglier) dans la chambre de leur enfant. Il m'est arrivé de me faire tirer dessus, alors que j'étais en session photo juste à côté de chez moi, parce qu'un pauvre lièvre s'était interposé entre un groupe de chasseurs et moi-même. J'ai entendu les plombs traverser les feuilles des arbres des jardins autour de moi, un truc de dingue !!! Donc la chasse utile aux professionnels, le reste interdiction.
Je fais exactement pareil pour les araignées et tous les insectes qui rentrent et les moustiques ( j'essaye de ne pas les faire rentrer, dc de ne pas ouvrir les fenêtres après 17h en été , et si quelques uns rentrent, je les fais aussi sortir grâce à un vers en plastique et un morceau de papier dehors), contente de voir que je ne suis pas la seule! :)
J'ai fais une erreur, écris "vers" au lieu de "verre", mais j'imagine que tu as compris^^!
 
Hanamuri":3u9emop7 a dit:
Salut SR,

Les raisons de mon végétarisme sont simples: au début il y a eu le goût. Enfant je ne supportait pas l avue du sang dans les steacks que m'apportaient mes parents. Ils m'ont fait comprendre que la viande ça se mangeait comme ça, ce que j'ai refusé, je voulais de la semelle. Je voyais bien à leur tête que quelque chose clochait. J'ai par contre toujours refusé de manger du cheval, depuis mes plus lointains souvenirs. J'ai fini par comprendre que je n'étais pas un mangeur de viande et j'ai arrêté la viande rouge assez tôt. Puis avec l'âge de nouvelles philosophies spirituelles orientales, beaucoup plus riches que les nôtres, m'ont convaincu à la non violence absolue. Tu vas rigoler, mais je fais même attention à ne pas écraser les fourmis en marchant par exemple. Je ne tue pas les araignées chez moi, je les capture avec un pot de confiture vide et les rend à la liberté au fond du jardin. Donc pour ma part, même si le mode de production de la viande changeait en devenant plus "humain", je ne changerai pas mon alimentation car elle résulterait toujours de la mort et la violence faite à un être sensible. Ceci est un point important: les êtres sensibles. Je ne peux me résoudre à les "manger" ou à porter leur peau. En des temps plus reculés ce fût indispensable, certes, mais de nos jours nous pouvons largement nous en passé. En revanche, n'ayant que peu de doute quant à la sensibilité d'une moule ou d'une coquille St Jacques, je m'autorise les fruits de mers, ce qui simplifie mes rapports avec mes amis omnis ;)

Quant à la chasse, si elle devait réellement servir à la régulation des populations, je serai pour à condition qu'elle soit réservée à des professionnels et non des amateurs plus qu'alcoolisés passé 9 heures du matin et de surcroit le mercredi ou le dimanche. Il y a eu en haute garonne un accident encore incroyable cette saison: une famille a retrouvé une balle de fusil de chasse (type sanglier) dans la chambre de leur enfant. Il m'est arrivé de me faire tirer dessus, alors que j'étais en session photo juste à côté de chez moi, parce qu'un pauvre lièvre s'était interposé entre un groupe de chasseurs et moi-même. J'ai entendu les plombs traverser les feuilles des arbres des jardins autour de moi, un truc de dingue !!! Donc la chasse utile aux professionnels, le reste interdiction.
Par contre pas d'accord sur la chasse, personne n'a le droit de réguler quoi que se soit? Pourquoi faire, personne ne régule les populations humaines, pourquoi toujours s'en prendre aux animaux?! :(
 
Par contre pas d'accord sur la chasse, personne n'a le droit de réguler quoi que se soit? Pourquoi faire, personne ne régule les populations humaines, pourquoi toujours s'en prendre aux animaux?!
Si il existe une "régulation" humaine... en Chine notamment avec la politique de l'enfant unique. Pour l'instant, on ne fait pas (officiellement) de régulation autrement. Mais vu l'explosion démographique, ça pourrait bel et bien devenir une option >:)

Pour ce qui est des animaux, dans l'absolu, il n'y a pas besoin de régulation, cette dernière ce fait naturellement. Hélas, vu que l'homme a tout détraqué, elle est devenue nécessaire.
 
wuzhen":3ibb05ii a dit:
Par contre pas d'accord sur la chasse, personne n'a le droit de réguler quoi que se soit? Pourquoi faire, personne ne régule les populations humaines, pourquoi toujours s'en prendre aux animaux?!
Si il existe une "régulation" humaine... en Chine notamment avec la politique de l'enfant unique. Pour l'instant, on ne fait pas (officiellement) de régulation autrement. Mais vu l'explosion démographique, ça pourrait bel et bien devenir une option >:)

Pour ce qui est des animaux, dans l'absolu, il n'y a pas besoin de régulation, cette dernière ce fait naturellement. Hélas, vu que l'homme a tout détraqué, elle est devenue nécessaire.
Non.
On régule parce que les animaux sont trop nombreux par rapport à NOUS. C'est à dire qu'on entre en collision avec eux sur les routes, qu'ils viennent fouiner dans nos massifs d'hortensia, qu'ils sont "nuisibles", c'est un pretexte pour les abattre. Mais ils ne sont pas "trop nombreux" par rapport à l'écosystème. C'est le discours des chasseurs, on justifie le fait de les abattre, mais il faut pas se leurrer: la chasse est un "sport", un loisir... Pas une activité écologique.
 
Bon bah petite information: le garçon qui avait posé la question est devenu végétarien! convaincu hein! et convaincant en plus vu que sa coloc à Londres est aussi devenue végétarienne.
Comme c'est mon chéri, c'est pratique, surtout chez les beaux parents :)
donc voilà, une bonne nouvelle
 
Ouaiiis!! Super nouvelle ça :)

Je suis curieuse, mais : vous vous êtes rencontrées suite à ce débat?! ^^
 
Héhé pas fou le garçon :)

Je suis contente pour vous deux alors, un beau couple de végé ^^
 
Bonjour Superrésitant, chaque végé aura sa ou ses raisons d´être ce qu´il est : personnellement, mon amour des animaux et le fait que je suis tres proche d´une philosophie prônant la non-violence m´a incité á être végé mais d´autres seront poussés par d´autres motifs .
En revanche, je ne suis pas d´accord avec le fait de devenir végé parce que les copains et copines le sont ou parce que c´est snob : ce ne sont pas des raisons sérieuses .
 
Et pourtant c'est ce qui m'a poussé quand j'avais 15 ans à franchir le pas :ROFLMAO:
Heureusemement j'ai fait du chemin depuis ^^
 
Bonsoir. Je suis végétalienne.
Je pense que l'inconscient à une grande part à jouer dans le fait de manger. Les goûts s'éduquent.

Les personnes qui aiment manger de la viande ne sont pas forcément conscients de la souffrance animale dans les élevages industriels ou dans les océans. Ils ne sont pas non plus éduqués avec une alimentation végétale, soja avoine blé... etc.

Depuis que je suis végétalienne, je me sens mieux physiquement. Je me sens mieux également, pour être honnête dans mon code d'honneur. S'il est interdit de faire du mal à autrui, pourquoi ne pas considérer les animaux comme autrui, c'est à dire des êtres humains, doués de conscience ? Chez moi c'est donc plutôt un choix irrationnel.

Bonne fin de soirée tout le végéweb
 
Salutations,

Je trouve ce raisonnement correct. J'ajouterais juste une chose (déjà théorisée par Bentham) : c'est moins une question de conscience que de sentience. On part de la prémisse "faire du mal à autrui est moralement "mal" ". Reste à définir qui est "autrui". Pourquoi inclure les animaux ?

Soit un individu. Quelle est la condition pour que "lui faire du mal" ait un sens ? Qu'il puisse ressentir la douleur. C'est la seule question à poser pour faire le tri selon moi. De même qu'on donne le droit de vote ou non en fonction de la capacité à raisonner politiquement, on donne le droit à ne pas souffrir selon la faculté de souffrir ou non.

Or, les animaux sont sentients, au moins en probabilité. Le fait même qu'ils puissent l'être a pour conséquence une potentielle catastrophe sur le plan de la souffrance.

Voici un extrait que j'ai retrouvé, c'est le texte auquel je pensais :
https://www.maphilosophie.fr/voir_u...vera peut-être,sans lui laisser aucun recours.

(Aujourd'hui, on se rend compte qu'un nourrisson a plusieurs capacités de raisonnement, notamment en acquisition du langage et a une certaines intuitions des probas (cf Stanislas Dehaene). Cela n'invalide pas le propos de Bentham pour deux raisons : 1- à son époque, on croyait le nourrisson totalement irrationnel et on avait quand même ce biais, que l'on pourrait appeler spécisme aujourd'hui, 2- Bentham précise que même dans le cas où les animaux sont moins rationnels/irrationnels, le critère à prendre en compte est la faculté de souffrir qu'on appelle actuellement la sentience.)
 
Un élément pragmatique qui me semble très important dans le passage au végétarisme/véganisme:
Pour beaucoup qui sont dans des situations sociales très compliquées c'est une vraie épreuve de passer à un régime végéta*ien, matériellement et/ou socialement, et certain·es sont incroyablement courageux·euses de franchir le pas et persévérer dans cette voie malgré une pression constante et parfois très violente pour revenir dans la norme...

....Mais pour d'autres, dans des situations sociales favorables, c'est très facile. (et passif, comme le dit @La Sentiente dans une de ses vidéos)
Personnellement, je n'aurais jamais sauté le pas si ça avait demandé un effort particulier, je dois l'admettre. Mais au contraire, dans mon cadre social c'est très valorisé: en tant qu'homme cis quarantenaire blanc dans un cadre pro académique (sans en faire partie) je suis questionné, toléré, encouragé, même félicité et socialement valorisé avec une facilité déconcertante. (et je vous raconte pas la pile de bouquins véganes que j'ai reçu -avec bonheur- depuis ma transition pour les fêtes, c'est devenu systématique)
C'est bien sûr très injuste par rapport à d'autres, sous entendu.

Cette inéquité et passivité pour un certains nombres de végéta*ien·nes (et je ne devrais peut être pas mettre à l'inclusif, ici...) me semble importante à rappeler, pour mettre en perspective ne serait-ce que les "abandons", par exemple.
 
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