Salut à tous ! (quel titre original....)

Alain

Broute de l'herbe
Inscrit
2/10/11
Messages
113
Score de réaction
0
Localité
Alsace / Lorraine
Bonsoir :)

J'ai 34 ans, je vis et je suis secrétaire de mairie dans une commune située entre Strasbourg et Nancy.

Je suis vegan depuis peu : environ fin juillet. Mais ce choix me semble si évident que j'imagine mal un retour en arrière. J'en suis plutôt à me demander pourquoi ça n'est pas arrivé avant ?

Je n'ai jamais mangé beaucoup de viande, mais j'en mangeais quand même régulièrement.
Je suis sorti pendant plusieurs années avec une fille "végétarienne" (en réalité "pescetariste" : elle mangeait du poisson et des fruits de mer). L'idée de venir végétarien s'était donc posée à moi, mais sans doute pas de manière assez pertinente. Ou alors je n'étais pas prêt.

Mon ex était pesco-végétariste par amour des animaux et compassion. Pour ma part je n'ai pas particulièrement d'amour pour les animaux. Ce qui m'a conduit au véganisme est clairement une question d'éthique, une réflexion sur les droits des animaux et sur les droits que les humains pensent avoir sur les animaux.

Je me souviens qu'il y a environ une dizaine d'années, dans le cadre d'une lecture sur le droits des gens, je m'étais interrogé sur le droit des animaux. Mais j'avais mis cette question de côté en me promettant d'y revenir sérieusement.
Pourquoi cela a pris autant de temps, je n'en sais rien. Mais une chose est sûr : j'y suis revenu pour de bon.

Ma réflexion sur le sujet est loin d'être arrêtée, mais il m'est apparu très vite évident de devenir végétarien. Ce choix ne me coûtait pas beaucoup puisque je n'ai jamais été très porté sur la viande, ni même sur la nourriture en général.

Etre simplement végétarien ne satisfaisait toutefois à ma nouvelle perception des choses : quelques jours plus tard, j'ai décidé de devenir vegan. Là c'était nettement plus compliqué et ça a eu beaucoup plus d'effets concrets sur ma vie. Il a fallu me renseigner pas mal, me séparer de ma veste en cuir, de mes chaussures etc... Côté, nourriture, je suis d'ailleurs resté un végétalien flexible en extérieur car je me suis vite retrouvé dans des impasses. Mais je changerai peut-être sur ce point.

Si je suis ici maintenant, c'est que j'ai envie de connaître le ressenti et les convictions d'autres personnes, ce qui me permettra sans doute d'évoluer et de me forger des convictions.

A bientôt :) !
 
Un végétalien chez soit mais végétarien chez les gens je crois.

Edit: Bienvenu au passage!
 
Je reste végétalien par principe en extérieur, mais si les circonstances font que ça paraît vraiment difficile, impossible ou très délicat, je passe en mode végétarien. (ce qui est arrivé 2 fois en 2 mois).
 
...

Nan mais c'est déjà super d'être végétarien. Juste, pour pas apporter de confusion chez les omnis, qui ont déjà du mal avec les concepts de vgr et vgl, ne te dis pas vegan. Parce que voir un "vegan" manger du lait, des oeufs, du poisson ou de la viande à l'occasion, c'est confusionnant. Et en plus, après tu risques d'avoir le droit à "mais la dernière fois t'as pris du gâteau/du chevreuil/du saumon, tu peux bien manger un carpaccio de boeufs et du veau aujourd'hui !"
That's a slippery slope.
 
Disons que je ne me reconnais pas spécialement dans le terme "vegan", mais c'est le seul que je connaisse qui correspond à mon approche globale, dont le rapport à la nourriture (être végétarien ou végétalien) n'est qu'une conséquence.

Je refuse tout autant d'acheter du cuir, d'aller au cirque avec animaux, que manger du jambon...

Pour ce qui est de la nourriture, je suis à 99% du temps végétalien. Pour le 1% de marge végétarienne "malgré moi", j'ai précisé que je changerai peut-être, on verra.

Mais sinon, à part ici, je n'ai jamais dit à personne que je suis "vegan" (et honnêtement, je ne tiens pas spécialement à cette étiquette). Je dis simplement que je suis végétarien en pensant en moi-même à l'ancienne acception du terme.
 
Je vois l'un comme des idées et l'autre comme un mode de vie : le mode de vie "vegan" découle des "idées antispécistes".

Mais bon, je t'avoue que je n'ai pas spécialement envie de rentrer dans une case pour l'instant. On verra avec le temps, il est encore un peu tôt pour "me définir".

Juste une petite anecdote pour finir : le concept de (anti)spécisme a été développé par le philosophe Peter Singer. Et Peter Singer se définit lui-même comme un "vegan flexible" expliquant qu'il est essentiellement végétalien mais qu'il lui arrive d'être végétarien en voyageant ou en mangeant chez des gens.
 
Je suis bien d'accord, si on est antispéciste, on est forcément vegan. En permanence.

Quant à Singer, son utilitarisme et sa flexibilité, sa fameuse "Paris exemption", je trouve ça... enfin bref... disons que je suis pas d'accord ^^
 
Bienvenue ^^


(euh c'est quoi cette invasion de 67 là, surtout depuis que j'y suis plus ?)
 
Bienvenue ! Et moi je suis en transition végétaR/Lien, mais je pense rester "végétalien chez moi, végétarien chez les autres".
Quand on est tout le temps sur la route et qu'on est souvent pris en charge par des institutions, on finit vite par ne plus manger que de la salade et alors là oui, on va mourir de carences ! (bien joué les omnis !)

Par contre je te soutiens : dis le ici, c'est bien ici qu'on peut le dire quand même !!! 0:)
 
Merci pour la "bienvenue" trois ans après ;)

Alors en trois ans j'ai du faire trois exceptions concernant mon alimentation.
Un ami qui avait mis un peu de beurre dans un plat préparé spécialement pour moi...
Idem chez un ami qui m'avait acheté un dessert contenant un peu de miel.
Et une tarte préparée par ma mère en utilisant de la margarine... qui contenait du lait (comme beaucoup de margarines).
Bref ils ont fait des efforts pour respecter mon régime alimentaire mais se sont trompés.

Dans les trois cas j'ai expliqué l'erreur commise mais j'ai accepté quand même exceptionnellement de manger. C'est sans doute incohérent de ma part mais j'avais le sentiment qu'une réponse "intégriste" aurait été plus contre productive dans ces situations précises.

Bien sûr il y a d'innombrables autres fois où j'ai refusé.

Je n'ai malgré tout aucun problème à me considérer comme vegan. Mais aujourd'hui je dirais plutôt que je ne suis pas un vegan inflexible (ou intégriste) plutôt que de me dire "vegan flexible" (et surtout pas flextarien... chez qui l'exception devient la règle). Et à vrai dire, je crois qu'il n'y a aucun vegan totalement inflexible à moins d'accepter de vivre de manière marginale.
 
:) Bienvenue
Alain":2grj21kx a dit:
vivre de manière marginale.
s'applique à tous ceux qui s'alimentent sans cadavres, pour les charognards, je te rassures, nous sommes une minorité héhéhé !
 
Retour
Haut