Présentation de Tchymnis

Tchymnis

Jeune bulbe
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4/9/12
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Bonjour à tous !

Voilà 6 ans maintenant qu'un élément déclencheur m'aura fait devenir végétarienne du jour au lendemain (même si "par amour pour les animaux", comme je le disais à l'époque, l'idée me trottait déjà un peu dans la tête).

Aujourd'hui, j'ai 24 ans et ma vision du domaine a grandement évolué. Je parle désormais en terme de respect pour le vivant. De fait, le besoin de passer au végétalisme se fait ressentir un peu plus chaque jour. Cependant, ce cap m'est plus difficile à passer que d'omnivore à végétarienne, d'une part à cause de mon cher et tendre qui réagit très mal à cette idée et "menace" d'augmenter sa consommation de viande en contrepartie, et d'autre part... Tout simplement parce que je ne me sens pas encore psychologiquement prête à me séparer de la totalité des produits laitiers de mon alimentation. Je fais quelques petits changements au compte-goutte, comme remplacer la crème par de la crème de soja, le beurre par de la margarine, essayer de cuisiner des fromages végétaux, etc... Mais le changement total est encore dur pour moi, même si je culpabilise à chaque fois que je bois un verre de lait.
En fait, de coeur, je serais carrément fruitarienne. J'ai d'ailleurs essayé une journée "fruitarienne" avec un ami, mais ça a été dur pour le moral !

Bref, j'espère découvrir auprès de vous la diversité des façons de voir et de vivre le végéta*isme pour enrichir et peaufiner mon propre mode de vie, et qui sait, trouver la force de passer au végétalime. :)
 
Welcome!
Et prends ton temps pour ton passage au végétalisme, c'est pas une course de vitesse :)
En remplaçant petit à petit les produits laitiers et en continuant à te renseigner sur la production de lait et les méfaits de ce produit, tu finiras par franchir le pas.
Par contre, pour ton conjoint, y a pas grand chose à faire face à sa réaction puérile, à part peut-être une tarte dans le museau ! Ou une menace de privation de sexe :p
 
Bienvenue, pourquoi voudrais tu être fruitarienne ? En quoi les animaux d'élevages ou sauvages seraient exploités pour produire des céréales, légumes, légumineuses ou autre ?
Sinon franchement je trouve la réaction de ton ami particulièrement ridicule, il a une raison précise qui fait qu'il est a ce point opposé au végétalisme ?

En tout cas j'espere qu'en surfant un peu ici tu te rendra compte que c'est pas si compliqué que ça de passer au végétalisme au final :) ( et virer le cuir, la laine et les produits testés c'est encore plus simple ^^" )
 
Bienvenue :)
 
Salut :YE:

Pour passer végétalien donne toi une date ou tu franchiras le cap,comme sa tu réduiras ta consommation petit a petit jusqu'au jour J.
 
Salutation, bon courage pour ton végétaLisme.
 
Bienvenue!
6 ans de végétarisme, je t'applaudis! Bien sûr, pour d'autre ça fait toute une vie, mais je trouve qu'on ne se félicite jamais assez du chemin parcouru ^^
Si j'ai bien compris, ton ami est omnivore. Pas facile tous les jours...
 
Merci à tous pour votre accueil ! ^^

Pour mon homme, c'est vrai qu'à lire simplement ce que j'ai écris, ça parait très impulsif, alors je vais détailler le sujet.

Lorsqu'on s'est mit ensemble, il m'avait prévenu que je ne le ferais jamais devenir végétarien. Par la suite, et sans que je ne lui ai jamais rien demandé à ce sujet, il est de lui-même venu me dire que lorsqu'on vivrait ensemble, il accepterait de manger végétarien à la maison tant que je ne l'empêchais pas de manger de la viande à l'extérieur. On s'est installé ensemble et il a tenu parole.
Par contre, dès que j'ai évoqué le végétalisme, il m'a tout de suite fait comprendre qu'il chercherait à m'en empêcher. Non parce qu'il a peur pour ma santé, non par désaccord avec mes idées (au contraire, il comprends), non parce que ça le ferait aussi manger végétalien à la maison (il continuera de manger des produits laitiers s'il veut, c'est juste que je n'en cuisinerais plus), mais d'une part parce que le fossé se creuserait d'avantage entre lui et moi sur ce sujet, et parce que ça aurait un impact sur des détails de la vie de tous les jours auxquels il tient. D'une manière générale, c'est quelqu'un de facile à vivre, très (trop) gentil, très ouvert et tolérant. Il considère très peu de choses comme étant "son territoire". Ses limites sont très loin par rapport à la majorité, mais dès qu'on atteint ses limites, il devient intraitable. Et dans son territoire farouchement protégé se trouve les petits détails qui font son bonheur au quotidien, comme pouvoir rentrer le soir avec des glaces ou des beignets qu'il peut partager avec sa chérie. Et lorsque je lui dis que je peux toujours prendre un sorbet à la place d'une glace, il me rétorque que ça ne sera "plus moi".
En gros, c'est le fait que je change qu'il vit mal. Et il a visiblement du mal à accepter qu'il ne pourra pas m'empêcher de changer, que ce soit pour ça ou autre chose.

Il utilise comme menace de remanger de la viande parce qu'il n'a pas trouvé un meilleur moyen pour essayer de m'empêcher de passer végétalienne. Aussi, il ne considère pas cette "menace" comme un chantage parce que selon sa vision des choses, le fait qu'il mange végétarien à la maison (et même qu'il fasse des efforts en extérieur) est quelque chose qu'il m'a accordé volontiers un jour et qu'il ne ferait que le reprendre, ce qui ramènerait les choses à la "normale".
Donc concrètement, je peux devenir végétalienne, mais il m'en fera payer un prix pour me dissuader de sauter le pas.

Après, je parle de lui, mais s'il y a bien une réaction que je crains dans mon entourage, c'est celle de mon père. Déjà qu'il pense que mon végétarisme, c'est juste de la c***erie et qu'il cherche à me convaincre que je finirais inévitablement avec de graves problèmes de santé à cause de ça...

Excalibur < Mon envie d'être fruitarienne ne serait cette-fois pas pour les animaux, mais pour les légumes. Comme je l'ai dit, j'aimerais, à terme, atteindre un mode d'alimentation respectueux du vivant, ce qui implique que j'aimerais éviter toute mort ou dégradation d'un être vivant tant que ça ne met pas ma santé en danger (ce qui veut dire aussi que si je me retrouve un jour sur une île déserte sans fruit ni légume, pour ma propre survie et malgré la culpabilité que ça me provoquerait, je remangerais temporairement de la viande). Pour une grande partie des légumes qu'on consomme, si on veut les manger, on doit les tuer. A l'inverse, les fruits ne sont qu'un outil de reproduction et tombent eux-même au bout d'un moment, donc on peut s'en nourrir sans dégrader le végétal.
Bon, ce n'est pas encore ça dans la pratique, mais chaque chose en son temps. D'abord, le végétalisme !
Après, c'est vrai qu'on entend aussi souvent parler du cri de la carotte. J'avoue ne pas m'être beaucoup renseignée sur le sujet. Je sais juste que les plantes ont aussi une sensibilité et des réactions lorsqu'il leur arrive quelque chose. Alors là aussi, dans le doute, si je pouvais aisément choisir entre manger quelque chose qui ne souffre assurément pas (le fruit) et quelque chose qui souffre "peut-être" (le légume), je choisis de manger ce qui ne souffre assurément pas.

Pour ce qui est cuir, laine et compagnie, j'ai déjà tiré un trait dessus. Du moins, tout les produits que je sais contenir de l'animal.

sarah460 < Merci ! ^^

(moi qui m'étais dit que je ne m'étalerais pas sur ma présentation, c'est rappé... ^^')
 
Tant mieux, c'est le bien les longues présentations je trouve :) .
Sinon je ne comprend pas comment tu arrives a la conclusion que les végétaux souffrent ( c'est le fameux cri de la carotte, quand un omni te dis " hé mais les végétaux aussi c'est vivant !" ), pour éprouver des sensations on dispose d'un système nerveux ( comme tous les animaux ) que les végétaux n'ont pas.
 
Attention, je ne dis pas que les végétaux souffrent, je dis SI ils peuvent souffrir (justement, parce que je ne suis pas renseignée sur le sujet). J'admet simplement que ça puisse être le cas. ;)

Après, je dis qu'ils ont une sensibilité parce qu'ils ont parfois des réactions face au danger (j'entends par "sensible" qu'ils captent des informations, pas forcément qu'ils souffrent, ce n'était peut-être pas le bon mot, désolée...).
Je me souviens par exemple de quelque chose que j'avais lu sur l'acacia. Lorsqu'une girafe vient manger les feuilles d'un acacia, celui-ci sécrète une substance qui rend ses feuilles amères, voire mortelles, pour dissuader la girafe. L'acacia sécrète aussi une substance volatile pour informer les autres acacias alentours du danger pour qu'eux aussi sécrètent cette substance.
Dans un cas comme celui-là, douleur ou pas, au final, on n'a pas vraiment moyen de le savoir, mais le végétal perçois le danger et réagit pour s'en protéger.
 
Il peut aussi réagir de manière mécanique ou chimique, la salive de la girafe provoquerait cette réaction par exemple sans que ce soit de la "perception".
( Je donne un exemple au pif, je me suis pas du tout renseignée sur le mécanisme mais je veux surtout dire que quand tu vois de la perception il peut y avoir d'autres explications )
 
Tchymnis je comprend aussi la "sensibilité" des végétaux sa me tenterez d’être fruitarienne.
 
Tchymnis":2g8n6ijw a dit:
Attention, je ne dis pas que les végétaux souffrent, je dis SI ils peuvent souffrir (justement, parce que je ne suis pas renseignée sur le sujet). J'admet simplement que ça puisse être le cas. ;)

Après, je dis qu'ils ont une sensibilité parce qu'ils ont parfois des réactions face au danger (j'entends par "sensible" qu'ils captent des informations, pas forcément qu'ils souffrent, ce n'était peut-être pas le bon mot, désolée...).
Je me souviens par exemple de quelque chose que j'avais lu sur l'acacia. Lorsqu'une girafe vient manger les feuilles d'un acacia, celui-ci sécrète une substance qui rend ses feuilles amères, voire mortelles, pour dissuader la girafe. L'acacia sécrète aussi une substance volatile pour informer les autres acacias alentours du danger pour qu'eux aussi sécrètent cette substance.
Dans un cas comme celui-là, douleur ou pas, au final, on n'a pas vraiment moyen de le savoir, mais le végétal perçois le danger et réagit pour s'en protéger.
Pour la sensibilité des plantes, je pense qu'il faut plutôt voir les choses comme ça :
http://www.cahiers-antispecistes.org/spip.php?article40
Ou comme le fait qu'on a soi-même des organes qui réagissent, sans pour autant que notre individualité, notre sensibilité, notre sentience, y soient liées. Par exemple, le système immunitaire. Même si j'étais cérébralement mort, mon système immunitaire fonctionnerait. D'ailleurs, dans cet état (et même sans tête), mon corps pourrait encore avoir certains réflexes musculaires. Toutes nos cellules ont un fonctionnement individuel qui leur permet entre autre de survivre, sans avoir besoin d'information nerveuse provenant de ma propre individualité, mais ça ne fait pas de chacune d'elle des individus.
Les plantes n'ont pas de système nerveux centralisé, pas de capacité de traitement de l'information (simplement des réactions en chaîne indépendantes), donc pas d'individu, pas d'existence "soi". Une plante, c'est un ensemble de choses complexes, de cellules, de mécanismes, mais pas un "être". Il n'y a donc pas d'interpréteur final, d'observateur, de "ressenteur" (en bien ou en mal, en plaisir ou en souffrance) des messages chimiques transmis.
On peut aussi penser au fait que les plantes peuvent être bouturées, coupées n'importe où sans en mourir, en trouvant le moyen de régénérer plusieurs organismes distincts à partir de morceaux, contrairement aux animaux (sauf exception très exceptionnelle, du genre certaines rares étoiles de mer : reste à savoir si elles ont une individualité/sentience... La réponse n'étant peut-être pas "Oui" ou "Non", puisqu'on s'attaque un peu aux fondements -forcément absurdes- de ce qui crée l'Individualité, qui ne devrait logiquement pas exister...). Donc pas d'individu possible.

Y a un TPE en ligne (que je n'ai que survolé) sur le sujet : http://tpedouleurvegetale.wordpress.com/analogies/

Bienvenue aussi.
 
personne bonjour
Les plantes n'ont pas de système nerveux centralisé, pas de capacité de traitement de l'information (simplement des réactions en chaîne indépendantes), donc pas d'individu, pas d'existence "soi". Une plante, c'est un ensemble de choses complexes, de cellules, de mécanismes, mais pas un "être". Il n'y a donc pas d'interpréteur final, d'observateur, de "ressenteur" (en bien ou en mal, en plaisir ou en souffrance) des messages chimiques transmis.
On peut aussi penser au fait que les plantes peuvent être bouturées, coupées n'importe où sans en mourir, en trouvant le moyen de régénérer plusieurs organismes distincts à partir de morceaux, contrairement aux animaux (sauf exception très exceptionnelle, du genre certaines rares étoiles de mer : reste à savoir si elles ont une individualité/sentience... La réponse n'étant peut-être pas "Oui" ou "Non", puisqu'on s'attaque un peu aux fondements -forcément absurdes- de ce qui crée l'Individualité, qui ne devrait logiquement pas exister...). Donc pas d'individu possible.
intéressant! C'est à peu de choses près le discours tenu (et l'est encore) concernant les animaux...comme quoi! la greffe d'organes ressemble beaucoup à ces bouturages. Notre erreur c'est de vouloir retrouver à l'identique alors que la comparaison n'est que dans le principe.
 
Euh, concernant les animaux t'as déja entendu dire qu'ils n'avaient pas de système nerveux centralisé et pas de capacité de traitement de l'info ? Oô
 
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