Marmota
Jeune bulbe
Bonjour !
Après des années de réflexion, de tergiversations, d'hésitations à force de lire et entendre tout et son contraire sur l'alimentation entre autres, je vis depuis quelques jours une profonde prise de conscience de la grande boucherie et des liens absurdes qui sont entretenus entre un régime omnivore, les grands problèmes de santé publique et leurs coûts, la dégradation de l'environnement, la faim dans le monde...
Je décide donc, à 40 ans, de franchir enfin le pas du "végétarlisme" (c'est une transition).
Mieux vaut tard que jamais.
Je me sens bien seule, entourée de famille, amis (sauf 1 VGR) et collègues omnivores convaincus... Et je sais que ça ne va pas être facile tous les jour, d'autant que je suis facile à déstabiliser et que je n'ai jamais su argumenter et répondre au tac au tac, sur quelque sujet que ce soit.
J'espère donc trouver sur ce forum de quoi me constituer une culture végétarienne solide avant de commencer à essayer de sensibiliser mon entourage à la cause.
Déjà aujourd'hui une collègue s'est gentiment moqué de moi en m'envoyant ce conte.
Je la cite :
"Il était une fois, après que la décision fut prise de ne plus manger des cadavres d’animaux,
Un monde tout beau
Notre rêve
Un monde ou les animaux seraient élevés pour leur beauté, juste pour les yeux.
Et puis
Pour certains, le nombre des animaux se réduisit, car petit à petit les animaux mouraient de leur « belle mort »- Oh comme c’est beau.
Pour d’autres au contraire ils se multiplièrent, s’échappèrent et se retrouvaient, dans les jardins, publics ou privés, dans les villes sur les trottoirs, voire les rues et boulevards, déposant leurs excréments, mangeant les fleurs et autres plantations. Même l’autoroute fut envahie, créant embouteillages et multiples accidents, les morts par accident augmentèrent, les cadavres des uns allant en décharge, les cadavres des autres à la morgue mais en quantité identique, - ouf la morale est sauve. Les assureurs étaient contents.
Et puis notre campagne se transforma au fur et à mesure, beaucoup moins champs où moutons et vaches paissaient, pour quoi faire – les friches c’est joli aussi.
Plus de paille en rouleau ou ballot.
Comme les éleveurs n’avaient plus de travail rémunéré, puisque les acheteurs avaient décidé d’être moralisateurs, pour survivre ils vendirent à bas prix leur terrain à des financiers, des banques des gros promoteurs.
Tout fut transformé en zones constructibles, c’est beau aussi les magasins, les maisons, les zones industrielles, les aéroports, les gares.
Heureusement nous avons encore quelques champs de blé, orge, mais, lin, colza, tournesol, mais en moindre quantité puisque la majorité des récoltes allaient aux animaux, maintenant qu’ils se débrouillent tout seul en mangeant sur le bord des routes et les poubelles - plus besoin non plus.
Les tracteurs et autres engins agricoles sont vendus à bas prix par les cultivateurs – Rachetés par des financiers, ou autres revendeurs, aux pays en voie de développement.
Même nos animaux de compagnie ont changé, trop d’accidents mortels avec les chats et les chiens, qui, refusant de se mettre à la luzerne, ont montré les dents, attaquant leurs maitres, préférant prendre la poudre d’escampette.
Ils tuent maintenant les lapins, mais ont s’en fout c’est pas nous les meurtriers.
Malheureusement les prédateurs affluent,et il faut défendre maintenant au péril de nos vies les carottes et salades contre les lapins, les vaches, les chevaux.
Heureusement il nous reste les légumes, avec eux au moins la vie a des couleurs.
Pourtant une voix éveille notre conscience – avez-vous entendu l’orange crier quand on lui entaille la peau……"
J'ai souri en voyant la variante finale du cri de la carotte (avec une orange, ça change...), mais je me suis dit :
La route va être longue, très longue... Et c'est peut-être une impasse...
Et de fait, pour passer de notre monde à un monde vegan, il faudrait, il faudra des générations...
Comment réagissez-vous à son conte ?
Merci à tous,
Impatiente de vous lire
Après des années de réflexion, de tergiversations, d'hésitations à force de lire et entendre tout et son contraire sur l'alimentation entre autres, je vis depuis quelques jours une profonde prise de conscience de la grande boucherie et des liens absurdes qui sont entretenus entre un régime omnivore, les grands problèmes de santé publique et leurs coûts, la dégradation de l'environnement, la faim dans le monde...
Je décide donc, à 40 ans, de franchir enfin le pas du "végétarlisme" (c'est une transition).
Mieux vaut tard que jamais.
Je me sens bien seule, entourée de famille, amis (sauf 1 VGR) et collègues omnivores convaincus... Et je sais que ça ne va pas être facile tous les jour, d'autant que je suis facile à déstabiliser et que je n'ai jamais su argumenter et répondre au tac au tac, sur quelque sujet que ce soit.
J'espère donc trouver sur ce forum de quoi me constituer une culture végétarienne solide avant de commencer à essayer de sensibiliser mon entourage à la cause.
Déjà aujourd'hui une collègue s'est gentiment moqué de moi en m'envoyant ce conte.
Je la cite :
"Il était une fois, après que la décision fut prise de ne plus manger des cadavres d’animaux,
Un monde tout beau
Notre rêve
Un monde ou les animaux seraient élevés pour leur beauté, juste pour les yeux.
Et puis
Pour certains, le nombre des animaux se réduisit, car petit à petit les animaux mouraient de leur « belle mort »- Oh comme c’est beau.
Pour d’autres au contraire ils se multiplièrent, s’échappèrent et se retrouvaient, dans les jardins, publics ou privés, dans les villes sur les trottoirs, voire les rues et boulevards, déposant leurs excréments, mangeant les fleurs et autres plantations. Même l’autoroute fut envahie, créant embouteillages et multiples accidents, les morts par accident augmentèrent, les cadavres des uns allant en décharge, les cadavres des autres à la morgue mais en quantité identique, - ouf la morale est sauve. Les assureurs étaient contents.
Et puis notre campagne se transforma au fur et à mesure, beaucoup moins champs où moutons et vaches paissaient, pour quoi faire – les friches c’est joli aussi.
Plus de paille en rouleau ou ballot.
Comme les éleveurs n’avaient plus de travail rémunéré, puisque les acheteurs avaient décidé d’être moralisateurs, pour survivre ils vendirent à bas prix leur terrain à des financiers, des banques des gros promoteurs.
Tout fut transformé en zones constructibles, c’est beau aussi les magasins, les maisons, les zones industrielles, les aéroports, les gares.
Heureusement nous avons encore quelques champs de blé, orge, mais, lin, colza, tournesol, mais en moindre quantité puisque la majorité des récoltes allaient aux animaux, maintenant qu’ils se débrouillent tout seul en mangeant sur le bord des routes et les poubelles - plus besoin non plus.
Les tracteurs et autres engins agricoles sont vendus à bas prix par les cultivateurs – Rachetés par des financiers, ou autres revendeurs, aux pays en voie de développement.
Même nos animaux de compagnie ont changé, trop d’accidents mortels avec les chats et les chiens, qui, refusant de se mettre à la luzerne, ont montré les dents, attaquant leurs maitres, préférant prendre la poudre d’escampette.
Ils tuent maintenant les lapins, mais ont s’en fout c’est pas nous les meurtriers.
Malheureusement les prédateurs affluent,et il faut défendre maintenant au péril de nos vies les carottes et salades contre les lapins, les vaches, les chevaux.
Heureusement il nous reste les légumes, avec eux au moins la vie a des couleurs.
Pourtant une voix éveille notre conscience – avez-vous entendu l’orange crier quand on lui entaille la peau……"
J'ai souri en voyant la variante finale du cri de la carotte (avec une orange, ça change...), mais je me suis dit :
La route va être longue, très longue... Et c'est peut-être une impasse...
Et de fait, pour passer de notre monde à un monde vegan, il faudrait, il faudra des générations...
Comment réagissez-vous à son conte ?
Merci à tous,
Impatiente de vous lire