Nouvelle recrue... chamboulée...

Marmota

Jeune bulbe
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22/4/13
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Région Centre
Bonjour !
Après des années de réflexion, de tergiversations, d'hésitations à force de lire et entendre tout et son contraire sur l'alimentation entre autres, je vis depuis quelques jours une profonde prise de conscience de la grande boucherie et des liens absurdes qui sont entretenus entre un régime omnivore, les grands problèmes de santé publique et leurs coûts, la dégradation de l'environnement, la faim dans le monde...
Je décide donc, à 40 ans, de franchir enfin le pas du "végétarlisme" (c'est une transition).
Mieux vaut tard que jamais.
Je me sens bien seule, entourée de famille, amis (sauf 1 VGR) et collègues omnivores convaincus... Et je sais que ça ne va pas être facile tous les jour, d'autant que je suis facile à déstabiliser et que je n'ai jamais su argumenter et répondre au tac au tac, sur quelque sujet que ce soit.
J'espère donc trouver sur ce forum de quoi me constituer une culture végétarienne solide avant de commencer à essayer de sensibiliser mon entourage à la cause.
Déjà aujourd'hui une collègue s'est gentiment moqué de moi en m'envoyant ce conte.
Je la cite :

"Il était une fois, après que la décision fut prise de ne plus manger des cadavres d’animaux,
Un monde tout beau
Notre rêve
Un monde ou les animaux seraient élevés pour leur beauté, juste pour les yeux.
Et puis
Pour certains, le nombre des animaux se réduisit, car petit à petit les animaux mouraient de leur « belle mort »- Oh comme c’est beau.
Pour d’autres au contraire ils se multiplièrent, s’échappèrent et se retrouvaient, dans les jardins, publics ou privés, dans les villes sur les trottoirs, voire les rues et boulevards, déposant leurs excréments, mangeant les fleurs et autres plantations. Même l’autoroute fut envahie, créant embouteillages et multiples accidents, les morts par accident augmentèrent, les cadavres des uns allant en décharge, les cadavres des autres à la morgue mais en quantité identique, - ouf la morale est sauve. Les assureurs étaient contents.
Et puis notre campagne se transforma au fur et à mesure, beaucoup moins champs où moutons et vaches paissaient, pour quoi faire – les friches c’est joli aussi.
Plus de paille en rouleau ou ballot.
Comme les éleveurs n’avaient plus de travail rémunéré, puisque les acheteurs avaient décidé d’être moralisateurs, pour survivre ils vendirent à bas prix leur terrain à des financiers, des banques des gros promoteurs.
Tout fut transformé en zones constructibles, c’est beau aussi les magasins, les maisons, les zones industrielles, les aéroports, les gares.
Heureusement nous avons encore quelques champs de blé, orge, mais, lin, colza, tournesol, mais en moindre quantité puisque la majorité des récoltes allaient aux animaux, maintenant qu’ils se débrouillent tout seul en mangeant sur le bord des routes et les poubelles - plus besoin non plus.
Les tracteurs et autres engins agricoles sont vendus à bas prix par les cultivateurs – Rachetés par des financiers, ou autres revendeurs, aux pays en voie de développement.
Même nos animaux de compagnie ont changé, trop d’accidents mortels avec les chats et les chiens, qui, refusant de se mettre à la luzerne, ont montré les dents, attaquant leurs maitres, préférant prendre la poudre d’escampette.
Ils tuent maintenant les lapins, mais ont s’en fout c’est pas nous les meurtriers.
Malheureusement les prédateurs affluent,et il faut défendre maintenant au péril de nos vies les carottes et salades contre les lapins, les vaches, les chevaux.
Heureusement il nous reste les légumes, avec eux au moins la vie a des couleurs.
Pourtant une voix éveille notre conscience – avez-vous entendu l’orange crier quand on lui entaille la peau……"


J'ai souri en voyant la variante finale du cri de la carotte (avec une orange, ça change...), mais je me suis dit :
La route va être longue, très longue... Et c'est peut-être une impasse...
Et de fait, pour passer de notre monde à un monde vegan, il faudrait, il faudra des générations...

Comment réagissez-vous à son conte ?

Merci à tous,
Impatiente de vous lire
 
Bienvenue !

Je réagis à son histoire en me disant "Bon sang, quelle g....e c...e"

Toi, tu peux réagir à son histoire en lui faisant lire ça :
http://viande.info
http://blog.mondediplo.net/2012-06-21-Q ... la-planete
http://www.guardian.co.uk/environment/2 ... -free-diet
Et surtout ça :
https://www.youtube.com/watch?v=qsQhQTyOKMI
http://www.l214.com/video

(Bonus, pour les chats et chiens méchants : les-croquettes-vg-t4303.html)

Et tu peux lui dire que tu as lu son histoire en entier, alors elle peut sûrement en faire de même avec tes liens.
 
Son histoire je l'ai trouvée très immature, typique de l'omni qui n'a pas réfléchi du tout à la question et qui a ses oeillères bien ajustées.
Le site de Veggie, je le connais et je l'adore, mais c'est trop fort pour mes collègues, ça n'aura pour effet que de les inciter à fermer un peu plus le champ visuel de leurs oeillères, et à se mettre en plus des bouchons d'oreille.
(Cela dit je leur ai déjà transmis une petite sélection de certains dessins, dans les plus "politiquement corrects")

Je vais continuer à fouiner sur les liens que vous me proposez, et je vais y aller doucement.
 
Je pense que pour commencer, pour présenter les arguments à tes collègues, il vaut mieux tester les arguments officiels écologiques qui disent tout simplement que : "On n'a pas le choix. D'une manière ou d'une autre, si on veut survivre, il va falloir végétaliser notre alimentation. C'est un fait."
En voilà d'autres : https://www.google.fr/search?q=tous+v%C ... ns+en+2050

Passé ce cap d'acceptation ("On n'y échappera pas."), on peut réfléchir plus sereinement au côté éthique.
 
Salut.
A mon sens, on ne peut réagir à ce conte que par un autre conte. Je vais chercher.
C'est bien beau le storytelling (ton "conte" y est apparenté cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Storytell ... chnique%29 et http://blogs.rue89.com/cabinet-de-lectu ... le-pouvoir) mais ça dit ce qu'on veut bien lui faire dire. A tout'


J'ai trouvé une histoire finalement même si c'est pas exactement ce que je cherchais. je vais continuer de chercher.
Ce que t'as posté Usagi est bien aussi, je ne l'avais pas lu au moment au je voulais t'envoyer la première partie de mon message.
Voilà l'histoire que j'ai trouvée.

Un homme très imbu de lui-même fit recouvrir de miroirs tous les murs et le plafond de sa plus belle chambre. Souvent il s’enfermait là, contemplait son image, s’admirait en détail, dessus, dessous, devant, derrière. Il s’en trouvait tout ragaillardi, prêt à affronter le monde.
Un matin il quitta la pièce sans refermer la porte. Son chien y pénétra. Voyant d’autres chiens il les renifla ; comme ils le reniflaient, il grogna ; comme ils grognaient, il les menaça ; comme ils menaçaient, il aboya et se rua sur eux. Ce fut un combat épouvantable : les batailles contre soi-même sont des plus féroces qui soient ! Le chien mourut, exténué.
Un ascète passait par là tandis que le maître du chien, désolé, faisait murer la porte de la pièce aux miroirs.
-Ce lieu peut beaucoup vous apprendre, lui dit-il, laissez-le ouvert.
-Que voulez-vous dire ?
-Le monde est aussi neutre que vos miroirs. Selon que nous sommes admiratifs ou anxieux, il nous renvoie ce que nous lui donnons. Soyez heureux, le monde l’est. Soyez inquiets, il l’est aussi. Nous y combattons sans cesse nos reflets et nous mourons dans l’affrontement. Que ces miroirs vous aident à comprendre ceci : dans chaque être et chaque instant, heureux, facile ou difficile, nous ne voyons ni les gens ni le monde, mais notre seule image. Voyez cela et toute peur, tout refus, tout combat vous abandonneront.

Contes des sages de l’Inde.
Martine Quentric-Séguy



J'ai trouvé aussi une jolie fable de Victor Hugo.

Le Crapaud
Que savons-nous ? qui donc connaît le fond des choses ?
Le couchant rayonnait dans les nuages roses ;
C’était la fin d’un jour d’orage, et l’occident
Changeait l’ondée en flamme en son brasier ardent ;
Près d’une ornière, au bord d’une flaque de pluie,
Un crapaud regardait le ciel, bête éblouie ;
Grave, il songeait ; l’horreur contemplait la splendeur.
(Oh ! pourquoi la souffrance et pourquoi la laideur ?
Hélas ! le bas-empire est couvert d’Augustules,
Les Césars de forfaits, les crapauds de pustules,
Comme le pré de fleurs et le ciel de soleils !)
Les feuilles s’empourpraient dans les arbres vermeils ;
L’eau miroitait, mêlée à l’herbe, dans l’ornière ;
Le soir se déployait ainsi qu’une bannière ;
L’oiseau baissait la voix dans le jour affaibli ;
Tout s’apaisait, dans l’air, sur l’onde ; et, plein d’oubli,
Le crapaud, sans effroi, sans honte, sans colère,
Doux, regardait la grande auréole solaire ;
Peut-être le maudit se sentait-il béni,
Pas de bête qui n’ait un reflet d’infini ;
Pas de prunelle abjecte et vile que ne touche
L’éclair d’en haut, parfois tendre et parfois farouche ;
Pas de monstre chétif, louche, impur, chassieux,
Qui n’ait l’immensité des astres dans les yeux.
Un homme qui passait vit la hideuse bête,
Et, frémissant, lui mit son talon sur la tête ;
C’était un prêtre ayant un livre qu’il lisait ;
Puis une femme, avec une fleur au corset,
Vint et lui creva l’œil du bout de son ombrelle ;
Et le prêtre était vieux, et la femme était belle.
Vinrent quatre écoliers, sereins comme le ciel.
– J’étais enfant, j’étais petit, j’étais cruel ; –
Tout homme sur la terre, où l’âme erre asservie,
Peut commencer ainsi le récit de sa vie.
On a le jeu, l’ivresse et l’aube dans les yeux,
On a sa mère, on est des écoliers joyeux,
De petits hommes gais, respirant l’atmosphère
À pleins poumons, aimés, libres, contents ; que faire
Sinon de torturer quelque être malheureux ?
Le crapaud se traînait au fond du chemin creux.
C’était l’heure où des champs les profondeurs s’azurent ;
Fauve, il cherchait la nuit ; les enfants l’aperçurent
Et crièrent : « Tuons ce vilain animal,
Et, puisqu’il est si laid, faisons-lui bien du mal ! »
Et chacun d’eux, riant, – l’enfant rit quand il tue, –
Se mit à le piquer d’une branche pointue,
Élargissant le trou de l’œil crevé, blessant
Les blessures, ravis, applaudis du passant ;
Car les passants riaient ; et l’ombre sépulcrale
Couvrait ce noir martyr qui n’a pas même un râle,
Et le sang, sang affreux, de toutes parts coulait
Sur ce pauvre être ayant pour crime d’être laid ;
Il fuyait ; il avait une patte arrachée ;
Un enfant le frappait d’une pelle ébréchée ;
Et chaque coup faisait écumer ce proscrit
Qui, même quand le jour sur sa tête sourit,
Même sous le grand ciel, rampe au fond d’une cave ;
Et les enfants disaient : « Est-il méchant ! il bave ! »
Son front saignait ; son œil pendait ; dans le genêt
Et la ronce, effroyable à voir, il cheminait ;
On eût dit qu’il sortait de quelque affreuse serre ;
Oh ! la sombre action, empirer la misère !
Ajouter de l’horreur à la difformité !
Disloqué, de cailloux en cailloux cahoté,
Il respirait toujours ; sans abri, sans asile,
Il rampait ; on eût dit que la mort, difficile,
Le trouvait si hideux qu’elle le refusait ;
Les enfants le voulaient saisir dans un lacet,
Mais il leur échappa, glissant le long des haies ;
L’ornière était béante, il y traîna ses plaies
Et s’y plongea, sanglant, brisé, le crâne ouvert,
Sentant quelque fraîcheur dans ce cloaque vert,
Lavant la cruauté de l’homme en cette boue ;
Et les enfants, avec le printemps sur la joue,
Blonds, charmants, ne s’étaient jamais tant divertis ;
Tous parlaient à la fois et les grands aux petits
Criaient : « Viens voir ! dis donc, Adolphe, dis donc, Pierre,
Allons pour l’achever prendre une grosse pierre ! »
Tous ensemble, sur l’être au hasard exécré,
Ils fixaient leurs regards, et le désespéré
Regardait s’incliner sur lui ces fronts horribles.
– Hélas ! ayons des buts, mais n’ayons pas de cibles ;
Quand nous visons un point de l’horizon humain,
Ayons la vie, et non la mort, dans notre main. –
Tous les yeux poursuivaient le crapaud dans la vase ;
C’était de la fureur et c’était de l’extase ;
Un des enfants revint, apportant un pavé,
Pesant, mais pour le mal aisément soulevé,
Et dit : « Nous allons voir comment cela va faire. »
Or, en ce même instant, juste à ce point de terre,
Le hasard amenait un chariot très lourd
Traîné par un vieux âne éclopé, maigre et sourd ;
Cet âne harassé, boiteux et lamentable,
Après un jour de marche approchait de l’étable ;
Il roulait la charrette et portait un panier ;
Chaque pas qu’il faisait semblait l’avant-dernier ;
Cette bête marchait, battue, exténuée ;
Les coups l’enveloppaient ainsi qu’une nuée ;
Il avait dans ses yeux voilés d’une vapeur
Cette stupidité qui peut-être est stupeur ;
Et l’ornière était creuse, et si pleine de boue
Et d’un versant si dur que chaque tour de roue
Était comme un lugubre et rauque arrachement ;
Et l’âne allait geignant et l’ânier blasphémant ;
La route descendait et poussait la bourrique ;
L’âne songeait, passif, sous le fouet, sous la trique,
Dans une profondeur où l’homme ne va pas.

Les enfants entendant cette roue et ce pas,
Se tournèrent bruyants et virent la charrette :
« Ne mets pas le pavé sur le crapaud. Arrête ! »
Crièrent-ils. « Vois-tu, la voiture descend
Et va passer dessus, c’est bien plus amusant. »

Tous regardaient.

Soudain, avançant dans l’ornière
Où le monstre attendait sa torture dernière,
L’âne vit le crapaud, et, triste, – hélas ! penché
Sur un plus triste, – lourd, rompu, morne, écorché,
Il sembla le flairer avec sa tête basse ;
Ce forçat, ce damné, ce patient, fit grâce ;
Il rassembla sa force éteinte, et, roidissant
Sa chaîne et son licou sur ses muscles en sang,
Résistant à l’ânier qui lui criait : Avance !
Maîtrisant du fardeau l’affreuse connivence,
Avec sa lassitude acceptant le combat,
Tirant le chariot et soulevant le bât,
Hagard, il détourna la roue inexorable,
Laissant derrière lui vivre ce misérable ;
Puis, sous un coup de fouet, il reprit son chemin.

Alors, lâchant la pierre échappée à sa main,
Un des enfants – celui qui conte cette histoire, –
Sous la voûte infinie à la fois bleue et noire,
Entendit une voix qui lui disait : Sois bon !

Bonté de l’idiot ! diamant du charbon !
Sainte énigme ! lumière auguste des ténèbres !
Les célestes n’ont rien de plus que les funèbres
Si les funèbres, groupe aveugle et châtié,
Songent, et, n’ayant pas la joie, ont la pitié.
Ô spectacle sacré ! l’ombre secourant l’ombre,
L’âme obscure venant en aide à l’âme sombre,
Le stupide, attendri, sur l’affreux se penchant,
Le damné bon faisant rêver l’élu méchant !
L’animal avançant lorsque l’homme recule !
Dans la sérénité du pâle crépuscule,
La brute par moments pense et sent qu’elle est sœur
De la mystérieuse et profonde douceur ;
Il suffit qu’un éclair de grâce brille en elle
Pour qu’elle soit égale à l’étoile éternelle ;
Le baudet qui, rentrant le soir, surchargé, las,
Mourant, sentant saigner ses pauvres sabots plats,
Fait quelques pas de plus, s’écarte et se dérange
Pour ne pas écraser un crapaud dans la fange,
Cet âne abject, souillé, meurtri sous le bâton,
Est plus saint que Socrate et plus grand que Platon.
Tu cherches, philosophe ? Ô penseur, tu médites ?
Veux-tu trouver le vrai sous nos brumes maudites ?
Crois, pleure, abîme-toi dans l’insondable amour !
Quiconque est bon voit clair dans l’obscur carrefour ;
Quiconque est bon habite un coin du ciel. Ô sage,
La bonté, qui du monde éclaire le visage,
La bonté, ce regard du matin ingénu,
La bonté, pur rayon qui chauffe l’inconnu,
Instinct qui, dans la nuit et dans la souffrance, aime,
Est le trait d’union ineffable et suprême
Qui joint, dans l’ombre, hélas ! si lugubre souvent,
Le grand innocent, l’âne, à Dieu le grand savant.

26-29 mai 1858.
Victor HUGO, La Légende des siècles (1859)
 
Salut et bienvenue à toi !

Au sujet de ta collègue, prête lui des crayons de couleurs, une feuille et demande lui de faire un joli dessin. Ca l'occupera et évitera qu'elle raconte trop de conneries :whistle:
 
Bonjour, bienvenue et bravo !
J'aimerais tant que ma maman prenne aussi conscience de tout ça :genoux: .

La personne qui t'a raconté son histoire ... :anger:
Je ne sais par ou commencer car tout ses arguments sont faux, mais je vois que certains t'on quand même bien aiguillé donc je pense que tu vas réussir à composer avec.

Pour ce qui est du fait que tu dit ne pas savoir répondre du tac au tac, je pense que nous sommes tous passé par là. Il ne faut pas avoir honte de dire à la personne qui te pose une question à laquelle tu n'a pas encore de réponse que tu te renseignera sur le sujet. Il vaut mieux remettre la discussion à plus tard plutôt que de dire de grosses bêtises en devenant toute rouge et en insultant l'autre de meurtrier sans cervelle ;) .

A force de lire et de te renseigner, tu apprendra des arguments qui serons bientôt les tiens, ça arrive plus vite qu'on ne croit. 0:)
 
Le conte est totalement absurde

les animaux mouraient de leur « belle mort »- Oh comme c’est beau.
Au moins ils vivront de longues et nombreuses année et sa c'est beau , quand à leur mort se sera plus digne que l'abattoir mais certainement pas beau .


Pour d’autres au contraire ils se multiplièrent, s’échappèrent
Heu pourquoi ils s"échapperais ? La j'ai pas trop compris sont délire , surement replacer dans un parc au meilleurs conditions mais personne ne va lâcher les poules sur la routes comme ça .

Et puis notre campagne se transforma au fur et à mesure, beaucoup moins champs où moutons et vaches paissaient, pour quoi faire – les friches c’est joli aussi.
Plus de paille en rouleau ou ballot.
C'est jolie quand on oublie qu'elles finissent à l’abattoir , elle seront très heureuse dans un champs sans passer à la casserole ou enceinte .


Comme les éleveurs n’avaient plus de travail rémunéré
Et blablabla plein d'autre connerie , les éleveur n'ont qu'à se mettre au bio , louer leur champs pour les particuliers , quand au promoteur ils trouveront toujours des terrain pour construire c'est pas l’élevage en batterie qui les empêche de le faire .

Même nos animaux de compagnie ont changé, trop d’accidents mortels avec les chats et les chiens, qui, refusant de se mettre à la luzerne, ont montré les dents, attaquant leurs maitres, préférant prendre la poudre d’escampette.
Bah oui C'est sur en voyant qu'on ne mange plus de vache les chiens vont se fâcher !


il faut défendre maintenant au péril de nos vies les carottes et salades contre les lapins, les vaches, les chevaux.
ou avoir une clôture aussi c'est sympa et c'est ce qu'on fait actuellement et sa marche tant que les lapins n'achète pas de sécateur .
 
:kiss: :kiss: :kiss:
Aaaah !!!
Merci à tous !!!
Je savais que je trouverais du soutien ici.
Je me sens déjà plus forte.

Si vous saviez comme ma décision de m'extraire de la Boucherie Planétaire m'enlève aussi un poids...
C'était peut être ça, une des sources profondes de la dépression existentialiste que je traîne depuis des années.
Enfin une vraie décision pour ma santé, enfin aussi une vraie réflexion et un vrai combat à mener !

ça me contrarie bien de devoir retourner travailler, là tout de suite, parce que je surferais bien encore pendant des heures sur la question...


Bonne journée tout le monde !
 
Salutation.
 
Bienvenue ici, tu as fait le bon choix, si l'un-e après l'autre on arrête de manger des produits animaux, la demande pour ces produits va baisser et l'offre va suivre la demande (moins d'animaux tués-élevés et plus de produits véganes dispo).

Son histoire est complètement débile et caricaturale... ne te prend pas trop la tête avec ça. Essaye de lire des bouquins si tu en as les moyens, essaye de trouver des groupes de végétariens de ton côté, d'avoir une vie sociale avec des personnes partageant ton respect des animaux et tu verras qu'avec le temps tu te sentiras mieux avec ton mode de vie. Le début est toujours un peu difficile, courage!
 
bienvenue
 
Bonjour et bienvenue

Marmota":3mriy0qz a dit:
Si vous saviez comme ma décision de m'extraire de la Boucherie Planétaire m'enlève aussi un poids...
C'était peut être ça, une des sources profondes de la dépression existentialiste que je traîne depuis des années.
Enfin une vraie décision pour ma santé, enfin aussi une vraie réflexion et un vrai combat à mener !

Tu as tout résumé ici : nos attitudes à l'égard de plus démunis que soit en dit long (domination, ignorance, détachement...), et c'est faire preuve de courage que de décider (volontairement donc) de s'écarter de la route "officielle" pour prendre un chemin de traverse enrobé de mythes affreux (carences, secte, cancer du bras droit, terrorisme anti-humain) et s'éloigner un peu de ses pairs (qui ne le sont pas tant que ça au final)

Comme l'évoquait Tigresse, le tri viendra de soi...
 
D'abord bienvenue,et pour le conte,je dirais une réponse. "Ouai,comme les humains,tuons les humains,nous sommes en surpopulations,je vais commencer par ta famille tien"
C'est peut-être méchant mais bon/.
 
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