Les veg repentis sont-ils les pires ?

Les végé repentis, c'est pas l'ensemble des anciens végé, c'est ceux qui ont été végé, qui redeviennent et qui crachent sur le végétarisme en disant que c'est mauvais pour la santé, que c'est ultra difficile, etc, alors que bien souvent, ils ont pas été foutu de manger végé équilibré et craquaient à la moindre occasion. Souvent des végé pas prêts, ou qui l'étaient pour faire cool, pour faire comme qq1, etc.
Bref, comme l'oncle et la tante de ma copine infoutus de comprendre son végétarisme, mais certainement rien à voir avec toi.
 
Ce qu'il faut comprendre aussi c'est que si pour certains paf ayé ils prennent conscience d'un truc et sont dégoutés à vie de la viande, pour d'autres ce n'est pas si simple. Et les végé ne sont pas forcément tendres en fait.
 
arf!":1fdavjgg a dit:
Par contre niveau carences, tout ça ... Je vais essayer d'expliquer : avant d'être végé j'étais en bonne santé. J'ai été végé , et puis dans un processus global de remise en forme j'ai remangé de la viande, et surtout j'ai remangé plus équilibré. Je n'accuse pas le végétarisme car c'est un ensemble de facteurs qui m'ont dégradés la santé. Mais je ne dirai pas non plus que j'étais en meilleure santé végé que omni. Tout ça varie d'une personne à l'autre. C'est un équilibre de vie global à trouver.
Je suis d'accord avec ce que tu dis, mais pas avec ce qu'il me semble que tu sous-entends :)

Clairement, le simple fait d'être végé n'assure pas un équilibre alimentaire, pas plus que le simple fait d'être omni. D'un point de vue nutritionnel, on peut manger végé mal, omni bien, végé bien, omni mal, tout est possible. Ça devrait être évident, mais certains oublient ça, probablement pour des raisons de propagande, et c'est dommage.

Par contre, là où je suis moins d'accord, c'est que ton « tout ça varie d'une personne à l'autre » semble sous-entendre que certains personnes ont besoin de manger de la viande absolument et que donc le végétarisme n'est pas une option viable en général. Plusieurs anciens végés anti-végé disent ça, et honnêtement je n'y crois pas du tout.

Après, si tu veux juste dire que la transition est plus facile pour certains que pour d'autres, effectivement, c'est évident.
 
Personne n'a besoin de manger de la viande ni de consommer de produits animaux, c'est un fait

Je ne comprendrais jamais les personnes qui abandonnent ainsi leurs convictions, et retournent vers un mode de vie basé sur les meurtres, cela m'échappe, je ne pourrais pas croire à un tel retournement de leur part, c'est tellement inconcevable, car quelqu'un qui réalise qu'on ne peut tuer ou exploiter un être vivant, ne peut du jour au lendemain décider le contraire, à moins de subir un lavage de cerveau... et même
 
C'est tout à fait compréhensible au contraire, aucun tribunal ne les jugera, d'ailleurs les ex-végétariens seront d'autant plus aimé de leur entourage non-végé (car ça renforce leur sentiment d'appartenir au bon "groupe"). Il n'est pas toujours facile d'être "humain", nous sommes des animaux sociaux. Donc je vous trouve bien cruel, être végétarien n'est pas facile et il y a beaucoup d'excellentes raisons d'abandonner, de baisser les bras et de se vider la tête de toute notre éthique et nos ambitions... chacun sa route, occupez-vous de la vôtre car c'est le plus important.
 
flitwiz":kkkba1v6 a dit:
Je ne comprendrais jamais les personnes qui abandonnent ainsi leurs convictions, et retournent vers un mode de vie basé sur les meurtres, cela m'échappe, je ne pourrais pas croire à un tel retournement de leur part, c'est tellement inconcevable, car quelqu'un qui réalise qu'on ne peut tuer ou exploiter un être vivant, ne peut du jour au lendemain décider le contraire, à moins de subir un lavage de cerveau... et même
La pression sociale, tout simplement. La pression sociale nous inflige un lavage de cerveau constant. Et la grossière erreur qu'on fait constamment, c'est de la sous-estimer et de croire qu'on s'en est définitivement extrait. Plus on la sous-estime, plus on lui donne de la force. (Expérience de Milgram, expérience de Asch, etc.)
La pression sociale :
- C'est le fait que la répétition d'un acte/événement banalise automatiquement cet acte/événement. (Je ne pleure pas à chaque fois que je vois un petit animal écrasé sur la route. Je ne pleure pas à chaque fois que je regarde les infos. Et n'importe qui est capable d'apprendre à tuer, une fois qu'il a passé le cap des premières fois.)
- C'est le fait que la masse des individualités nous pousse à donner un fort "pourcentage de crédit" aux croyances populaires. On se dit "Tout le monde ne peut pas se tromper aussi fort, en même temps ?... On ne peut pas être TOUS aussi idiots ?... Il y a sûrement une astuce qui m'échappe...". Plus une croyance est partagée par un grand nombre de notre entourage, plus on est automatiquement poussé à y croire. Et plus on est poussé à douter de soi-même quand s'oppose à cette croyance.
- C'est le fait que la masse montre, par l'exemple, que "ça fonctionne". Puisque les choses fonctionnent comme ça, puisque tout à l'air de bien marcher de cette manière, pour tout le monde, puisque le monde ne s'est pas encore écroulé, alors autant suivre l'exemple de la masse plus que de prendre le risque de semer le chaos en changeant les choses. (Tout le monde a une espérance de vie acceptable en mangeant de la viande. La nature n'a pas encore disparu. Donc on conclut que l'ordre écologique et la santé humaine, globalement, dépendent de la consommation de viande et de l'élevage. Si on vivait dans un monde 50/50 de végés/végans et de carnistes, on pourrait prouver que c'est faux. Mais tant qu'on n'y est pas, on ne peut pas avoir la preuve absolue, de nos yeux, qu'un monde majoritairement végétarien est tenable, que tout le monde peut être végétarien. Donc par peur de l'inconnu, mieux vaut défendre l'ordre établi.)
- C'est le fait qu'accuser nos proches (et l'immense majorité des humains) d'être moralement dans l'erreur, de manière gravissime, c'est s'infliger un conflit psychologique TRES douloureux, qu'il est infiniment plus simple d'oublier (quitte à reprendre de mauvaises habitudes pour ça).
- Et sûrement d'autres trucs (qui ne me viennent pas à l'esprit tout de suite)...

La pression sociale, c'est quelque chose d'écrasant, et il faut en avoir conscience.
 
Disons que la pression sociale si on a le moral et que tout va bien tu la supportes, mais si tu es un peu dépressif, pas sur de toi ou que tu as souffert récemment (deuil, divorce, séparation etc), des fois je peux comprendre qu'elle te lamine.
Si je suis restée végétarienne depuis si longtemps, c'est aussi parce que je suis une tignousse, une bagarreuse et que j'ai un caractère de plombs. Parce que j'en ai vu pleins qui on craqué une fois ou au pire on fait volteface.
Mais bon le cas des veggiesborn est un peu différent, on ne choisit pas notre végéta*isme, donc il faut une fois adulte le choisir ^^
 
@ flitwiz
Tu as l'air de partir du principe que tous les végéta*iens le deviennent par éthique envers les animaux mais ça n'est pas forcément le cas. Il y a des gens qui pensent que c'est meilleurs pour la santé, l'écologie, etc. C'est beaucoup plus facile de revenir en arrière quand on l'est devenu pour ces raisons.
 
Bein, moi, les ex-végé, qui ne le sont plus à cause de la pression sociale, je les plains sincèrement.
J'ai la chance que mes amis, mon entourage m'accepte comme je suis (bon, après, les autres, ceux qui me sont indifférents, je m'en fous de ce qu'ils pensent de moi et mon végétarisme)
Quelqu'un qui serait mal entouré, qui subirait une pression de la part des gens qu'il aime, pour qu'il abandonne le végétarisme.... je compatis !
 
D'accord avec Tigresse, c'est triste.

D'un autre point de vue, les ex-végés c'est la plaie pour les végés, parce qu'ils servent de caution aux carnistes, qui peuvent enfin prouver par l'exemple que ce n'est pas viable et qu'un jour ou l'autre nous craquerons tous...
 
J'ai rencontré une fille qui a été vgr de son enfance à sa majorité et finalement elle a été anorexique et a eu des carences, elle a "du" remanger de la viande. Ce qui me gêne le plus c'est que son entourage fait juste le lien végétarisme/ carence...

du coup je suis d'accord pour dire que les repentis sont les pires dans le sens qu'ils donnent une mauvaise image du vgtarisme en se basant sur leur expérience "moi j'ai été végé, ça n'allait pas", ça finit par avoir autant de poids que quand j'arrive avec toutes mes sources et mes raisonnements. C'est plus difficile que de répondre au cri de la carotte etc...
 
Ben en même temps, on connaît tous des ex-carnistes. Mais il en sont revenus, et ils se portent beaucoup mieux, maintenant. Le carnisme, sur la durée, c'est pas vraiment tenable.
 
Foxy Fox":c8d9u8t6 a dit:
Les vegs repentis sont les pires dès qu'ils crachent sur le végétarisme et le présente comme une abomination, un truc impossible, et miam la bonne vianviande à sa mémère ou son pépère.


Voilà, tout est dit dans le message de Foxy Fox. Franchement, il n'y aurait pas pire qu'eux. :cartonR:
 
c'est comme les ex fumeurs, bien que les mécanismes biologiques en jeu ne sont pas les mêmes :
Quand tu as adhéré a une chose et que tu change il faut pour arriver a faire le lien complètement rejeter l'ancienne chose. Après tout, il parait qu'on est terrible avec les carnistes, les anciens collabos étaient les pires avec ceux qui n'avaient pas retourné leur veste a temps, les anciens fumeur sont terrible avec ceux qui n'ont pas encore arrèté, etc. Je pense que c'est un moyen de vivre mieux son changement personnel (mais c'est très con ^^)
 
EnderTrevize":o17xgp4q a dit:
c'est comme les ex fumeurs, bien que les mécanismes biologiques en jeu ne sont pas les mêmes :
Quand tu as adhéré a une chose et que tu change il faut pour arriver a faire le lien complètement rejeter l'ancienne chose. Après tout, il parait qu'on est terrible avec les carnistes, les anciens collabos étaient les pires avec ceux qui n'avaient pas retourné leur veste a temps, les anciens fumeur sont terrible avec ceux qui n'ont pas encore arrèté, etc. Je pense que c'est un moyen de vivre mieux son changement personnel (mais c'est très con ^^)

Je suis une ancienne fumeuse et je suis la plus cool des anciennes fumeuses!!Je m'insurge contre ces généralisations! :cartonR:
 
Je m'excuse pour la généralisation Jez, d'autant que j'en connais aussi qui sont cool. Maintenant que j'y réfléchi surement encore un effet de la loi de murphy : il en suffit d'un pénible pour impacter durablement l'image de l'ensemble:
il suffit d'un vg un chouilla pâlot pour que 200 omni trouvent que "les vg sont malades"
il suffit d'un fumeur repenti casse bonbon pour que fumeurs et non-fumeur trouvent que les ex sont pénible (ce qui d'ailleurs va jusqu'a dissuader certains fumeurs d'arreter)
etc
 
EnderTrevize":ghz6hddw a dit:
ce qui d'ailleurs va jusqu'a dissuader certains fumeurs d'arreter
Et bien c'était réellement une de mes craintes, en fait. ^^
 
Pourquoi crois tu que je fume encore? (bon j'avoue c'est pas la principale raison)
 
EnderTrevize":82jmmakh a dit:
Je m'excuse pour la généralisation Jez, d'autant que j'en connais aussi qui sont cool. Maintenant que j'y réfléchi surement encore un effet de la loi de murphy : il en suffit d'un pénible pour impacter durablement l'image de l'ensemble:
il suffit d'un vg un chouilla pâlot pour que 200 omni trouvent que "les vg sont malades"
il suffit d'un fumeur repenti casse bonbon pour que fumeurs et non-fumeur trouvent que les ex sont pénible (ce qui d'ailleurs va jusqu'a dissuader certains fumeurs d'arreter)
etc

Ça n'est pas que l'image de l'ensemble est impactée par un seul pénible. C'est quand on cherche à avoir une mauvaise image d'un groupe "autre" pour justifier sa position actuelle qu'on va se jeter sur ce qui pourrait appuyer cette mauvaise image dont on a besoin...

Et si on est "pénible" avec les carnistes (Quand on l'est... ce qui est trèèèèèèèès loin d'être la majorité des végés. Puisque la majorité voit ça comme un "choix personnel".), on sait pourquoi : C'est parce qu'on aimerait de toutes nos forces qu'ils arrêtent de faire torturer et tuer des animaux. Ça n'a aucun rapport avec le fait de refuser la viande qu'on mangeait avant. La plupart des végés sont au contraire hyper "tolérants", discrets, compréhensifs, quasiment invisibles, quasiment à s'excuser, pour ne pas avoir à subir le vg-shaming qu'ils redoutent (souvent avec raison). C'est quand on se met à vouloir militer qu'on peut devenir "pénible" (selon la personne en face, aussi). Mais on a en France quelques milliers de militants pour 1.5 millions de végétariens... Si le 1.5 million de végétariens se mettait à être "pénible", on en entendrait largement plus parler que ça...

Et la mauvaise image du végé, ça n'est pas la faute du pâlot... Parce que selon les personnes à qui on parle, l'image du "Végé" peut devenir tout et son opposé : "fou", "malade", "obsédé par sa santé", "culpabilisateur", "condescendant", "sensible", "violent", "masochiste", "hippie", "misanthrope", "nazi", "raciste", "prosélyte", "religieux", "bobo", "naïf", "innocent", "extrémiste", "Amoureux de la Nature", "Ennemi de la Nature", etc. (Et maintenant, ce qui va nous venir du Canada, c'est "hipster".)... L'important n'est pas l'image utilisée en tant que telle, puisque les images ne sont pas compatibles entre elles. L'important, c'est que l'image soit négative. Donc il ne suffit pas "d'un végé pâlot pour tous les végés soient pâlots", il suffit "d'un végé qui puisse laisser passer quelque chose qui puisse être interprétable comme un défaut, pour que tous les végés puissent être qualifiés par cette caractéristique".

(Même si certains qualificatifs semblent "logiques" parce qu'ils peuvent par exemple s'expliquer par des réactions de défense/une interprétation de l'ego face au discours éthique ou écolo, je rappelle quand même que simplement à cause de Bardot et d'Hitler, nous sommes tous des nazis et des racistes. Tout comme il a probablement suffi d'une pauvre secte végé qu'on a tous oubliée pour que tous les végés appartiennent à une secte.)

Donc à moins d'être l'Être Parfait, c'est difficile...
 
@Tigresse et ceux qui ne comprennent pas les végés pour les animaux qui (re)deviennent omni :

J'ai été végé 7 ans par compassion (pas pour la santé), puis j'ai pris une vie omni (presque plus omni qu'avant sur certains points) par un mélange de circonstances et sans doute de pressions insidieuses (préjugés, etc). Les circonstances étaient assez spéciales, je ne rentrerai pas dans les détail. Mais disons que je suis passé de quelques années dans un collectif végé à des années avec des omnis. C'était trop facile d'être végé en groupe, je n'étais pas prêt sur la durée. Je me suis fait avoir bêtement mais un jour ça y étais, j'avais perdu mon objectif, j'étais dans le flou et je mangeais omni.

Par contre je n'ai jamais craché sur les végé. Je continuais quand même plutôt à manger des plats végés la plupart du temps.

Et puis je suis revenu au combat. Avec l'expérience en plus qui me permet d'être plus armé.

Alors bon, pour l'exemple des repentis qui crachent sur les omnis je ne suis pas bon mais je peux confirmer qu'il y a plein de façons de se faire avoir et de passer de végé à omni : pression sociale, clichés, usure des repas conflictuels ou avec une place de pouilleux à table, peur des carences, habitude, habitude du gout... facilité...

Enfin bon, il y a des choses qu'on ne croit qu'en les traversant malheureusement...


Ysen
 
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