Dans mon ancien chez moi, il n’y avait plus de viande depuis plus de 2 ans.
Ici, y’a de la viande tous les jours qui passe dans la cuisine (ma mère prépare les repas de mon grand-père). J’ai souvent envie de vomir, surtout avec les odeurs.
J’essaye d’ignorer car je n’ai pas trop le choix mais j’ai bien envie de hurler. Quelques fois, je crie. *La veggie folie*
Surtout quand ce morceau de viande me surprend tout à coup et que je me retrouve nez à nez avec lui. J’ai vraiment l’impression de me retrouver avec un animal mort devant moi et en plus il va être mangé. Ça me perturbe assez, vu que dans ma norme ça ne se mange plus.
Que ce soit cru, congelé ou cuit, je ne peux pas. C’est plus fort que moi.
Si quelqu’un mange de la viande à côté de moi, je tente d’ignorer aussi mais si l’odeur arrive, la nausée aussi. Bref ça me coupe carrément l’appétit.
J’évite de rentrer dans les débats car j’y suis déjà invitée sans le vouloir et déteste ça surtout qu’ils sont toujours agressifs et qu’ils ne mènent à rien. Exemple : un de mes frères qui mange 3 ou 4 steaks dans un repas et qui croit que les lasagnes de courgettes, c'est du cake au fruit. J'évite toute communication sur la nourriture avec lui parce que sans viande on va mourir.
Bon et quand j’étais omni, je ne mangeais pas de poissons ni fruits de mer car je suis allergique. Et de toute façon quand je les voyais sur la table, j’avais envie de hurler. J’avais envie de les remettre dans les océans ou les rivières pour les faire revivre. (Ouais comme si l’eau était magique, ahah)
Bon et puis la viande quand je devais en cuisiner, je pensais toujours à l’animal derrière, ça m’écœurait tellement que c’est mon ex-conjoint qui devait la couper en tous petits morceaux pour la faire cuire enfin cramer.
Sinon je ne parle pas des animaux entier ou d’une tête ou autre. Là je ne suis plus là, je ferme les yeux et part en courant dans la direction opposée.
Bouarf !
Bon je connais pire, ma sœur quand elle était omni, dans le super marché, elle prenait un lapin mort transformé en morceau de viande sur son épaule et disait « le pauvre le pauvre en le caressant » en faisant les courses puis le ramener à la viande, en l'installant bien et lui disant au revoir.