Famille et "belle-famille"

Ysenquin

Broute de l'herbe
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28/11/13
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France Gard Cévennes Guarrigue
Allez, à mon tour de faire un sujet ouin ouin, après tout c'est un peu cette situation qui a motivé mon inscription ici.

Si ça va bien, globalement, avec mon partenaire, qu'il est corticalisé, qu'on peut verbaliser les problèmes et que les membres de nos entourages respectifs sont pas trop idiots, ça coince quand même parfois.

On a reçu ses parents 10 jours et j'ai vu passer de la viande midi et soir. J'ai eu une grosse saturation visuelle, surtout que ça allait avec plein d'autres choses que j'apprécie moyennement (consumérisme ou autre). C'était tendu pour lui aussi. Du coup pas simple de subir et de s'épauler à la fois par moment.
J'ai pété les plombs et j'ai voulu virer VGL direct, sans en parler avec lui, évidemment mauvaise idée. Cette partie là est rentrée dans l'ordre rapidement en dialoguant mais pose des questions sur le long terme.
Ce que j'ai le plus mal vécu finalement, c'est qu'il mange omni tout le temps. Je vais éviter de rentrer dans les détails mais en gros s'il mange végé avec moi à la maison et que ça lui plait et qu'il mange pareil que moi pour cet aspect de partage qu'il y a autour d'un repas, pourquoi il ne mange jamais végé avec moi en dehors? Surtout sur une période de 10 jours. Parce que sur un repas je comprends mais sur autant de jours? En plus ça fait genre que ce que je mange n'est pas assez bon pour l'extérieur alors que c'est notre nourriture quotidienne... j'avais pas connu ça encore, sans doute parce qu'aucun copain n'avait été aussi fusionnel avec moi sur la bouffe (il VEUT manger végé avec moi alors que je lui ai toujours dit que je lui cuisinait de la viande ou du poisson quand il voulait).
Bref il me donne des habitudes (je suis aussi fusionnel que lui mais j'aurai pas appliqué ça aux repas (ou pas à tous)) et après en public bye bye...

Ça se décoincera avec le temps, j'ai confiance en lui (aujourd'hui il a potassé les vertus des oignons, leur historique par exemple ^^) mais là c'était dur !

Du coup ça m'a mené dans des espaces de conflits oubliés ou pas vus sous cet angle. Je me suis remis à voir les repas omnis avec plus d'hostilité et d'acuité. Et j'ai revu ma première période végé. Et j'ai compris quelque chose qui m'avait affecté la première fois sans que je le perçoive :
J'ai toujours été bien reçu et on m'a toujours fait à manger végé. Mais au fil des invitations l'imagination s'est délitée et la viande est revenue.
Là son entourage m'a fait des repas végés au début et j'étais (à part pour une tartine de brandade ou un peu de saumon) dans le même repas que les autres. Maintenant je vois le gigot arriver... J'ai même eu droit à des assiettes décorées de scènes de corrida pour le dessert...
Chez mes parents c'est plutôt l'imagination qui se barre. Le "j'ai plus d'idée" me fait manger pas bon chez eux alors qu'ils savent très bien cuisiner des légumes (ou cuisiner tout court).
Ça me gonfle. :cartonR:
Je sens arriver les repas où je vais manger une quichette industrielle surgelée mal cuite et autre isolement gastronomique.

Pourtant j'ai d'entrée pris sur moi de pas faire chier avec la viande qui a touché les légumes ou autre, je ne parle pas de cause animale (je dis juste que ça ne me réjouis pas de faire la fête autour d'un animal et je passe à autre chose), je ne suis pas prosélyte, je fais (plutôt bien) à manger. Mais évidement, c'est jamais assez bon quand même :
- Si je veux refuser une omelette au jambon c'est "oh mais t'as dit que la viande qui a touché c'est pas grave, t'as qu'à sortir les morceaux de jambon" (sauf que si j'ai pas envie ce soir là, ou si j'ai envie de changer d'avis j'ai le droit non? non)
- Oh mais tu devrais être végétalien ce serait plus clair qu'avec les œufs quand tu dis que tu mange pas d'animal c'est pas si logique de manger des œufs.
- Oh mais ne devient pas végétalien ça va être trop difficile pour les repas.

Tout ne me touche pas tout le temps. Je sais pourquoi je rencontre certaines personnes et je peux passer sur un repas médiocre ou industriel pour voir des proches c'est quelque chose qu'on est censés faire, les omnis aussi. Mais ça fait comme la dernière fois que j'ai été végé. Au début c'est super et puis lentement l'enthousiasme d'avoir un entourage pas trop mal qui sait faire un peu végé cède la place à la déception de devenir un touriste de bout de table (je ne suis pas physiquement au bout mais le contenu de mon assiette me fait sentir comme ça).
Je vois ça pas seulement avec mes parents mais aussi l'entourage de mon partenaire. Ils ont fait super gaffe au début, ils ont vraiment tout donné pour des repas végés. Et maintenant qu'on se connait mieux, j'ai droit à des discutions du genre "Et si on se faisait un gigot d'agneau un de ces quatre?" Et puis vers moi "Et toi qu'est-ce qu'on pourrait te faire pour aller avec" (bon cette fois là j'ai un peu pété les plombs mais c'est justement quelque chose que je ne voudrais pas avoir à faire non plus).

Je pensais qu'en faisant souvent à manger ça irait (c'est vrai que ça arrange beaucoup de choses) mais si j'invite ou mène le repas, il y a forcément un moment où on veut nous rendre l'invitation ou le repas....

J'ai imaginé arrêter les repas à l'extérieur mais c'est pas très réaliste. Je me demande si je ne pourrais pas (re)lancer une tradition des gouters (tea time). Au moins je serais sûr de manger végé sans que l'hôte se sente contraint. On peut parler tout autant, c'est même parfois plus intime et intéressant. Au moins aiguiller une grosse partie des invitations vers là.

Je ne sais pas si je vais y arriver mais en même temps je ne suis pas comblé par la situation actuelle non plus.


Ys
 
- Si je veux refuser une omelette au jambon c'est "oh mais t'as dit que la viande qui a touché c'est pas grave, t'as qu'à sortir les morceaux de jambon" (sauf que si j'ai pas envie ce soir là, ou si j'ai envie de changer d'avis j'ai le droit non? non)
- Oh mais tu devrais être végétalien ce serait plus clair qu'avec les œufs quand tu dis que tu mange pas d'animal c'est pas si logique de manger des œufs.
- Oh mais ne devient pas végétalien ça va être trop difficile pour les repas.

Je faisais comme toi pendant mes deux premiers mois de végétarisme, j'essayais de ne surtout pas déranger les autres et je m'arrangeais pour prendre les légumes le plus loin de la viande que possible, même si ça baignait dans le sang. :beurk:

Le problème c'est que justement ça n'arrange rien, et qu'on passe des heures à trier les bouts de jambon dans l'omelette au lieu de passer un bon moment... Une horreur, j'ai vite dis stop. C'est plus simple pour moi et plus simple pour les gens qui reçoivent si tu es "constant", même si effectivement tu as le droit de changer d'avis. Et puis une omelette nature c'est quand même plus facile qu'une omelette au jambon !

Je ne pense pas qu'en étant végétalien ce soit plus compliqué pour eux. Vu qu'ils cuisinent à peine pour toi maintenant, ils te feront des crudités ou quelque chose dans le genre. Ils doivent surtout avoir peur du mot « végétalien » et n'ont aucune idée de ce que tu pourrais manger. Un livre de recette végé, ça peut-être une bonne idée comme cadeau, non ?

Est-ce qu'il sont vraiment au courant de ce qui motive ton végéta*isme ? Peut-être qu'ils ne prennent pas vraiment au sérieux ta démarche, ou qu'ils ne la comprennent pas ?


Pour ton ami je dirais que le mieux est de lui en parler à cœur ouvert... Et de privilégier les restaurants avec de nombreuses option vgr ou vgl quand vous sortez (indien, pizzeria,...) Courage :kiss:
 
Dis-donc, si on en croit certaines remarques, c'est pas si cool que tu veux bien le dire ; y a des trucs moches et culpabilisants quand même :kiss:
Avec la belle-famille c'est un peu compliqué, parce que prendre le risque du conflit n'engage pas que toi, mais ton compagnon pourrait peut-être un peu plus soutenant, non ? D'autant qu'il aime manger végé "en privé".
 
Je crois que le problème, si ça te touche autant, c'est parce que ce sont des personnes qui sont proches de toi. Que ton compagnon mange de la viande devant toi, ça t'attriste, c'est tout à fait normal.
J'ai l'impression que pour lui, partager un repas, c'est surtout partager la nourriture. Et du coup, quand sa famille est là, il trouve normal de manger aussi de la viande, pour cet aspect de partage, justement. M'enfin, sur 10 jours, c'est pas normal que vous n'ayez pas pu cuisiner un seul repas végé à partager avec la famille.
Et aussi, la belle famille qui tape l'incruste dans un couple pendant 10 jours, c'est quand même assez sans-gêne, à la base, alors pourquoi s'étonner qu'ils ne prennent pas de gants pour les repas ?
Peut-être devrais-tu être + ferme sur tes limites ? Et leur demander carrément pourquoi ils ne font plus d'effort pour toi (ou en parler à ton compagnon) ? (bon, ok, j'ai aucun tact :s)
Je sais pas comment réagir à ce genre de situation, vu que dans les couples que j'ai pu former, la belle-famille c'était : "moins on se voit, mieux on se porte".

Pour tes parents, pourquoi ne pas leur rappeler l'un ou l'autre plat qu'ils réussisaient bien, en disant que t'aimerais bien y regoûter, "grands yeux nostalgiques", quitte à donner un coup de main ?
Ma mère ne connait pas beaucoup de recettes végétariennes. Du coup, c'est un peu toujours les mêmes plats qui reviennent... mais heureusement qu'ils sont bons :D (et des fois, j'ai droit à un simili-carné végé industriel parce que je peux comprendre que mon frère est difficile et qu'elle n'a pas le temps, ni surtout la patience, de faire un plat en +, juste pour moi, mais ça ne m'affecte pas, probablement parce que j'ai l'habitude : on partage quand même les frites ! :D

Juste une question : c'est habituel, en France, de servir les légumes dans le même plat que la viande ?
 
"Juste une question : c'est habituel, en France, de servir les légumes dans le même plat que la viande ?"

On dirait bien, en tout cas par chez moi ça se passait comme ça. Parce que les légumes cuisent avec/autour de la viande, pour que "ça ait du goût"...
 
C'est carrément habituel, d'ailleurs je suis très choqué de le constater à l'extérieur puisque dans ma famille ça n'est plus le cas depuis + de 20 ans (mon frère est devenu vgr à cette époque)
 
Merci tout le monde.

Je ne noirci pas le tableau parce qu'il y a plein de choses bien qui se passent aussi. la belle-famille a été reçue dans une maison de location (j'aime aussi recevoir à domicile mais peut-être des personnes plus proches), ce qui fait que la viande a quand même été cuite chez eux. Après si je rentre dans tous les détails comme ça, ça n'en finit plus. On a mangé végé deux fois, quand j'ai fait le couscous (enfin deuxième jour de couscous avec mouton) et quand j'ai fait une soupe au pistou. On pet pas dire qu'on n'a pas mangé végé mais ça fait que deux repas sur 20.

Pour les autres je dois dire que je suis toujours bien reçu mais ça commence à être différent du début. C'est ça qui est vache, je serai vraiment ingrat de dire qu'on n'a pas fait végé pour moi car il y a eu plusieurs repas végés au début.

Je note l'idée du bouquin, je ferai peut-être l'option "jonsi et Alex" c'est à dire un livre de recettes maison fait main. Plus dur à refuser et à prendre mal.

Pour mon partenaire je trouve qu'il vient de loin alors j'aurai la patience de lui laisser tout le temps nécessaire. On s'éclate à cuisiner ensemble et tout. C'est quand même pas l'horreur.

En fait j'assume mais il fait juste que j'ai une soupape quelque part, un coin où crier (ça me fait penser au dessin d'IV ^^).

Tout le monde sait que je défend les animaux (puisque j'ai cette formule douce "ça ne me réjouis pas un animal pour le repas") mais j'évite volontairement le sujet parce que les discussions me gonflent définitivement. Je sais que je n'ai pas le "truc" pour faire changer les gens et que je suis entouré de personnes plutôt âgées 40/90a qui sont moins susceptibles de se remettre en question maintenant.
Je ne supporte particulièrement plus quand dans un repas, tu dis que t'es végé (ou ça revient dans la conversation) et, tout en te demandant pourquoi, tout le monde se lance dans sa raison de manger de la viande. "Oh moi j'en mange raisonnablement", "oh mais je mange surtout du poisson". bref tout le monde se justifie (alors que j'ai rien demandé) et personne ne m'écoute.
Alors si c'est pour me sentir piétiné et entendre des tas de justifications rebattues dont je me fiche, non merci.

Donc encore une fois, j'ai trouvé une position qui me convient (c'est à dire, la moins pire) et je vais essayer de faire avec.

Pour mes parents je crois que j'amènerai le repas maintenant (ils ont 80a quand même). Je vais tester ce truc du gouter pour les autres (au moins pour souffler) et je viendrai vous dire si ça marche.

Merci ;)


Ys
 
Je ne supporte particulièrement plus quand dans un repas, tu dis que t'es végé (ou ça revient dans la conversation) et, tout en te demandant pourquoi, tout le monde se lance dans sa raison de manger de la viande. "Oh moi j'en mange raisonnablement", "oh mais je mange surtout du poisson". bref tout le monde se justifie

Parce qu'ils ne veulent pas passer pour les assassins de service alors ils se rapprochent un peu de ton mode de vie en diminuant la portée de leurs actes.

Ils sont pas à l'aise avec parce qu'ils savent qu'ils ont tord.
 
Ysenquin":10rs0awp a dit:
Je note l'idée du bouquin, je ferai peut-être l'option "jonsi et Alex" c'est à dire un livre de recettes maison fait main. Plus dur à refuser et à prendre mal.
Le gros blocage qu'on a tendance, tous à oublier, négliger, parce qu'en comparaison de l'intérêt à vivre des animaux, ça parait ridicule... mais qui est malheureusement gigantesque, parce que justement il nous amène psychologiquement à oublier, négliger l'intérêt à vivre des animaux... le gros blocage, donc, c'est souvent la gastronomie, le goût, les recettes de cuisine. La peur de ne plus s'en sortir, de ne plus prendre plaisir à manger (sur le long terme). Visiblement, apprendre aux gens à cuisiner végé de manières variées, leur montrer tout ce qui existe, et que c'est bon, ça peut parfois tout débloquer. Donc un bouquin de recettes, c'est toujours une bonne idée.

Ysenquin":10rs0awp a dit:
Pour mon partenaire je trouve qu'il vient de loin alors j'aurai la patience de lui laisser tout le temps nécessaire. On s'éclate à cuisiner ensemble et tout. C'est quand même pas l'horreur.

En fait j'assume mais il fait juste que j'ai une soupape quelque part, un coin où crier (ça me fait penser au dessin d'IV ^^).
La patience, c'est très important, ça peut mettre des années pour faire la transition complète. Mais il est possible aussi que sous-prétexte de patience (ou de peur de choquer, de peur du conflit), tu te censures trop. Bien amenées, les gens peuvent être très réceptifs aux réflexions et informations qu'on leur propose, à notre grande surprise. Et ça peut aussi débloquer pas mal de trucs qu'ils ne comprenaient pas jusqu'alors, incompréhension qui provoque la souffrance réciproque. Donc sans le noyer sous les informations ou chercher à le changer, proposer ponctuellement de regarder ensemble un documentaire pour qu'il essaie de mieux comprendre ce que tu ressens, ça peut aussi faire du bien.

Ysenquin":10rs0awp a dit:
Tout le monde sait que je défend les animaux (puisque j'ai cette formule douce "ça ne me réjouis pas un animal pour le repas") mais j'évite volontairement le sujet parce que les discussions me gonflent définitivement. Je sais que je n'ai pas le "truc" pour faire changer les gens et que je suis entouré de personnes plutôt âgées 40/90a qui sont moins susceptibles de se remettre en question maintenant.
Je ne supporte particulièrement plus quand dans un repas, tu dis que t'es végé (ou ça revient dans la conversation) et, tout en te demandant pourquoi, tout le monde se lance dans sa raison de manger de la viande. "Oh moi j'en mange raisonnablement", "oh mais je mange surtout du poisson". bref tout le monde se justifie (alors que j'ai rien demandé) et personne ne m'écoute.
Alors si c'est pour me sentir piétiné et entendre des tas de justifications rebattues dont je me fiche, non merci.
Oui, par contre, être seul végé éthique face à un groupe de carnistes, à moins de l'être depuis un certain temps, de maîtriser le truc, d'avoir l'habitude de ce genre de débats (d'avoir accumulé suffisamment d'infos et lectures, et de connaître les arguments par coeur à force pour ne pas être pris au dépourvu sous le coup de l'émotion... et puis d'avoir quelques notions ou réflexes un peu psychologiques aussi), ça peut être très casse-gueule et surtout épuisant moralement. Les débats de ce genre, ça marche mieux en face à face, ou à plusieurs en ayant un rapport de forces équitable (plusieurs végés présents).
Mais avec le temps et l'expérience, ça devient possible.
 
Je m'en voudrais de me plaindre, ou bien de minimiser les problèmes de chacun. Mais juste pour la perspective :
- dans la famille de ma compagne (vgl), il n'ont jamais, jamais rien adapté. Au début, c'était même systématiquement gigot, barbecue, etc. (genre, de la provocation avec de la bidoche partout). A un baptême, récemment, nous avons pu manger : du riz, et du pain. Super. (j'étais à deux doigts de sortir de mon sac une boite de pâté végé) En plus, l'ambiance est lourde, ce sont les remarques l'air de rien sur les hormones du soja, la malnutrition des enfants vgl, etc. (Genre : tiens à propos j'ai entendu parler d(un bébé vgl qui est mort, etc.)
- dans ma famille, c'est un peu mieux, on nous fait en général des pois chiches parce qu'ils ont compris qu'il fallait des légumineuses (sauf qu'au bout d'une semaine aux pois chiches, j'en ai par dessus la tête). Et ils refilent du jambon à notre fille en douce quand on la leur fait garder. Bref, super sympa.

Donc tout ça pour dire que ce que tu racontes, c'est une situation qui me fait rêver. Si seulement de temps en temps il y avait un repas végé !
 
Je suis d'accord avec tes divers points personne. J'essaye de ne pas me censurer, je crois que je m'en sort pas trop mal. C'est dur de juger soi-même. J'aurai pu écrire dans le fil "trouver la bonne attitude".

@vgbrux : Je suis bien conscient de la position correcte dans laquelle je suis. Je ne peux juste pas écrire dans le fil "prix de la remarque carniste" ni celui de "quand tout se passe bien". Il y a un peu des deux, du bon et du moins bon.
J'ai surtout pété les plombs avec les 10 jours des beaux-parents, parce qu'un repas ici ou là ça passe mais midi et soir de la viande, je n'avais plus l'habitude. C'était comme avec ta belle famille quoi mais en continu...
Ceci dit je m'étais préparé. Je voulais que tout se passe bien parce que c'était la première fois et que c'était tendu pour mon partenaire donc j'ai vite décidé que je ne parlerai pas végétarisme. Pas de sujet, pas de conflit. J'ai vu de toutes façons que ça n'aurait mené qu'aux embrouilles avec des gens n'ayant pas l'habitude de réfléchir à des sujets sortant de la norme.
Par contre on est allé au restau assez tôt dans le séjour et son père a essayé de me taquiner, je lui ai dit "n'essayez même pas ça avec moi", il a grommelé un truc mais ça clarifié les choses. Je ne parle pas de végétarisme mais tu ne me cherches pas. Ça a à peu près tenu jusqu'à la fin.
Ça vaut ce que ça vaut mais on a réussi à passer au travers des dix jours.

Je suis content que ce forum existe.

Ys
 
Ah, les beaux-parents. A eux tous seuls il pourraient remplir une encyclopédie des remarques débiles (entre spécisme, sexisme et racisme, j'ai vraiment de quoi faire un bouquin).

Je compatis tellement.
 
Aïe, la belle-famille, c'est loin d'être simple , on est obligé de composer avec elle, pour ne pas blesser son conjoint. Pas évident.
Mes beaux-parents se sont invités la semaine prochaine et comme on n'a pas trouvé de solution, je reste chez moi seule toute la semaine, ça me fait de la peine parce que j'ai le sentiment de passer après eux, d'être moins importante dans la vie de mon chéri que sa famille.
 
Tigresse":29q8b8nw a dit:
Tu l'as les 51 autres semaines de l'année. Courage ! :kiss:
Et profite-en pour prendre soin de toi. Pourquoi pas une petite sortie sympa avec juste tes enfants ?
J'ai pas les enfants non plus, c'est la semaine de leur père, on est en garde alternée.
Justement, il avait choisi la date pour que je puisse rester plus facilement avec lui et l'aider. On n'avait pas prévu que ses parents débarquent toute la semaine.
Tant pis, je resterai toute seule, le plus dur , ce sera la nuit, je n'arrive pas à dormir quand je suis seule. Je vais passer la nuit sur internet ou à bouquiner, je vous raconte pas ma tête au boulot!
 
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