Bonjour
Outre le fait que je viens d'arriver ici, je suis aussi maman adoptive et membre d'une association de familles adoptantes, qui vient en aide aux postulants à l'adoption.
Personnellement, je suis passée par 2 procédures d'agrément (la première fois pour l'adoption de mon fils, la seconde fois... l'agrément a été obtenu sans problème, mais le projet d'adoption n'a pas abouti).
A aucun moment de ces deux procédures, on ne m'a demandé comment je m'alimentais. Jamais. J'étais "omnivore" à cette époque (pas trop portée sur la viande, mais pas réfractaire non plus). On m'a effectivement demandé quelles valeurs comptaient pour moi, quelles sont celles que je comptais transmettre, et je me souviens avoir cité "le respect de la nature, des animaux, du vivant" sans que ça fasse tiquer personne. Au contraire. Et lors de la visite du domicile, on n'ouvre ni les placards ni le frigo.
Peut-être que en effet, afficher d'emblée un végétalisme revendiqué peut faire peur aux travailleurs sociaux et aux psys (qui sont peut-être ignorants sur le sujet). Il ne faut peut-être pas se poser en militant si on ne vous pose pas la question. Mais je n'ai jamais entendu parler de refus d'agrément pour cause de végétarisme ou végétalisme, si il est entendu que c'est pratiqué correctement, et en fonction des besoins vitaux de l'enfant pour éviter les carences. Inculquer à ses enfants à la fois le respect des animaux et une bonne hygiène de vie, je ne vois pas pourquoi ça poserait problème.
Et sinon, effectivement, pour une adoption en célibataire, je confirme que l'étranger est la seule voie. Les départements sont submergés de demandes de couples mariés, et même si légalement l'adoption nationale est ouverte aux célibataires, dans les faits, ça ne se passe pas comme ça. Je vous conseille de prendre RDV avec une association de votre département (j'en fais partie pour mon département, mais je ne sais pas si j'ai le droit de la citer ici). Ils sont là pour répondre à toutes vos questions et vous aiguiller dans vos démarches.